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Revue des études byzantines

Zoras (Georges Th.), Γεώργιος ὁ Τραπεζούντιος καὶ αἱ πρὸς


ἑλληνοτουρκικὴν συνεννόησιν προσπάθειαι αὐτοῦ (Ἡ « Περὶ τῆς
τῶν χριστιανῶν πίστεως » ἀνέκδοτος πραγματεία).
M. Stiernon

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Stiernon M. Zoras (Georges Th.), Γεώργιος ὁ Τραπεζούντιος καὶ αἱ πρὸς ἑλληνοτουρκικὴν συνεννόησιν προσπάθειαι αὐτοῦ
(Ἡ « Περὶ τῆς τῶν χριστιανῶν πίστεως » ἀνέκδοτος πραγματεία).. In: Revue des études byzantines, tome 15, 1957. pp. 236-
237;

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tenace et plein d'équivoques. L'A. lui-même s'est rendu compte de la chose
quand il écrit, p. 46 : « il se trouve qu'au regard de la théorie, il n'y a pas eu de
détournement à proprement parler ».
M. Stiernon.

ZORAS (Georges Th.), Γεώργιος ό Τραπεζούντιος και αϊ προς έλληνοτουρ-


κικήν συνεννόησιν προσπάθειαι αύτοΰ (Ή « Περί της των χριστιανών
πίστεως » ανέκδοτος πραγματεία). Σπουδαστή ριον Βυζ. και Νεοελλ.
φιλολογ. Πανεπιστ. 'Αθηνών. Athènes, 1954, 166 p., phototypie des ff.
19Γ, 49ν, 50r, et 61V du Cod. Vat. gr. 1720.

Le texte jusqu'à présent inédit du traité De la vérité de la Foi chrétienne, nous


a été conservé dans deux mss., l'un, autographe, se trouve à la Bibliothèque du
Vatican, l'autre, le God. Vallic. 172 (fondo Allaci), est la copie du précédent
faite par Allatius. En outre, selon l'affirmation de Georges de Trébizonde, il
existait une traduction latine, mais elle est restée introuvable. Une traduction
turque à l'usage des savants musulmans avait été également proposée.
Georges, dont la famille était originaire de Trébizonde, naquit dans l'île de
Crète en 1396. Il vint en Italie en 1428 pour y enseigner le grec. C'est à Naples,
où il était installé, qu'il apprit la nouvelle de la chute de Constantinople et qu'il
rédigea en juillet 1453, à l'adresse de Mahomet II le Conquérant, un petit ouvrage
sur la croyance des Chrétiens. Dans cet écrit, Georges s'efforce de prouver que
le christianisme et l'islam sont faits pour s'entendre, qu'il n'existe pas entre
ces deux religions de divergences sérieuses et insurmontables, qu'il suffit pour
s'en convaincre de lire attentivement la Bible et le Coran. Contrairement à ce
que plusieurs objectent, les Chrétiens (l'auteur ne fait aucune discrimination
entre Catholiques et Orthodoxes) n'adorent pas trois dieux, mais un seul en trois
hypostases. Pour faire comprendre cette unité de Dieu dans la Trinité il donne
les exemples du feu, à la fois flamme-chaleur-lumière, du soleil, astre-rayon-
lumière, etc. Il s'appuie davantage sur l'Ancien Testament, dans ses parallèles
avec le Coran, que sur les Évangiles ou les Épîtres. S'il est partisan d'un
rapprochement de la Croix et du Croissant, il ne peut s'empêcher de laisser percer ses
sentiments antisémites : le Juif, voilà l'ennemi commun, le bouc émissaire, chargé
de tous les crimes et dont on doit purger l'univers. Le sultan fit probablement
lire et traduire par un interprète ce pamphlet, car on sait qu'il avait maintes
fois manifesté le désir de se renseigner sur les vérités de la foi chrétienne.
Plus tard, de novembre 1465 à mars 1466, Georges de Trébizonde séjournera
à Stamboul, soi-disant envoyé par le pape Paul II pour étudier sur place la
situation des Turcs et sonder les dispositions de Mahomet IL Sa correspondance
(cf. A. Mercati, Le due lettere di Giorgio da Trebisonda a Maometto II, in Orien-
talia Christ. Period. 19, 1943, 65-99) prouve cependant qu'il était partisan d'une
collaboration effective des Grecs avec les Ottomans. Ses sentiments proturcs
le poussent au point qu'il encourage le sultan à envahir l'Italie et le proclame
par avance maître du monde. Des documents de cette sorte ayant été saisis,
il fut à la demande de l'assemblée des cardinaux incarcéré au château Saint-Ange.
Il mourut à Rome peu avant le 12 août 1484.
L'édition critique du texte d'après l'autographe et la copie, est précédée de
trois chapitres introductifs, le premier biographique, le deuxième à peu de chose
près est la reproduction grecque de l'article publié dans le fascicule hors série de
YHellénisme contemdorain, « Le cinq-centième anniversaire de la prise de
Constantinople », Athènes, 1953, 103-123, intitulé : Orientations idéologiques et politiques
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avant et après la chute de Constantinople; le troisième enfin nous présente le
contenu de l'œuvre éditée. La langue utilisée par Georges de Trébizonde est la
langue littéraire ou catharevoussa.
M. Stiernon.

ZORAS (Georges Th.) Κάρολος ρ Ε' της Γερμανίας και αϊ προς άπελευθέ-
ρωσιν προσπάθεια!,. Στιχούργημα εκ του ανεκδότου ελληνικού
Βατικανού κωδικός 2614. Athènes, 1953, 19 ρ.
Le manuscrit contient le récit de la vie et des hauts faits de l'empereur Charles-
Quint et un appel l'invitant instamment à venir au secours des Grecs opprimés
par les Turcs. Cet appel à l'Occident chrétien n'est pas le premier, il fait partie
d'une longue série d'instances périodiquement lancées par les Grecs aux
souverains d'Europe. Ici, l'auteur Jean Acciaiuoli, protocomes de Coronée,
identifié par Giannelli avec Jean Koronaios, le chantre bien connu des exploits de
Mercure Bouas, imite Janos Lascaris qui avait déjà cherché à entraîner Charles-
Quint dans une nouvelle croisade. La valeur littéraire de ce poème rimé de quinze
syllabes est assez mince, son véritable intérêt se trouve dans les renseignements
historiques qu'il nous donne. Il doit avoir été composé avant 1555, date de
l'abdication de l'empereur que l'auteur semble ignorer. La présente édition n'est que
fragmentaire (vers 973-1325).
Erreur typographique dans le titre : il faut lire cod. 1624 et non 2614 (cf.
Giannelli, Codices Vat. Gr., codices 1485-1583, Vatican, 1950, pp. 293-294) de même
p. 7, ligne 2. Cette erreur n'a pas été relevée par la Β. Ζ., 48 (1955), 195.
M. Stiernon.

ZoRAS (Georges Th.) Θρήνος Κωνσταντινουπόλεως (κατά τον Βαρβερινόν


κώδικα έλληνικον 15) [Σπουδαστήριον Βυζαντινής και Νεοελληνικής
Φιλολογίας του Πανεπιστημίου Αθηνών]. Athènes, 1955, 22 pages, pho-
totypie du f. 15 cod. Barb. 15.
Cette étude a été tout d'abord publiée en italien dans le tome IV des Studi
Bizantini e Neoellenici, Rome, 1935, 237-248, sous le titre « Un θρήνος inedito
sulla caduta di Costantinopoli », puis plus tard en traduction grecque. Cette
dernière est republiée ici sans grandes modifications. La prise de G. P. par les
Turcs le 29 mai 1453 suscita maints nouveaux Jérémie qui firent retentir le ciel
hellénique de leurs lamentations rimées. Sp. Spiridon, qui en dressa l'inventaire
en 1908, avait laissé échapper le petit thrène du Barberinus 15. L'auteur de
celui-ci, probablement un clerc, adresse à son père spirituel une pièce de 58 vers
politiques, manifestement inspirée par certains passages de VHistoire de la Vlachie,
de Mathieu métropolite de Myre, parue en 1672. Malheureusement l'imitation
ne vaut le modèle ni pour la langue, amalgame démotico-archaïque, ni pour la
versification aux règles trop souvent malmenées, ni pour l'orthographe déficiente
ou fantaisiste.
M. Stiernon.

ZoRAS (Georges Th.) A) 'Ιακώβου Λόγοι παραινετικοί και ψυχωφελείς


(κατά τον άθηναϊκον κώδικα 535; Β) Πλάτωνος, "Οσα δει φοβεΐσθαι
(κατά τον άθην. κώδ. 701) Athènes, 1955, 17 pages, phototypie du f. 76V

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