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Rabat École Supérieure de


Technologie - Salé
U
n Département Génie Urbaine
i et Environnement
v Deuxième Année (Génie Civil)
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-

Titre :Le dimensionnement d’un réservoir semi enterré de capacité 12000


m3

Stage professionnel à
( Soft Étude et Développement )
Du 03/04/2023 au 02/06/2023

Réalisé par : Encadrant:


EL Houdaigui Saad M.Jalal Kettar

Soutenu le : 14/06/2023 Année universitaire : 2022 – 2023


REMERCIEMENT

Je tiens à exprimer mon profonde gratitude et mes sincères remerciements à toute


l’équipe de Soft Étude et Développement pour m'avoir offert l'opportunité de réaliser
mon stage au sein de leur structure. Ce stage a été une expérience enrichissante pour
moi, à la fois sur le plan professionnel et personnel, et je suis reconnaissant pour cette
opportunité.
Je tiens à remercier particulièrement Mme HAMOUD SAMIRA, qui m'a accueillie
avec une grande bienveillance et m’a guidé tout au long de mon stage avec
professionnalisme et dévouement. Ses précieux conseils, son expertise et sa
disponibilité ont été inestimables et m'a permis de m'épanouir dans mes missions et
d'acquérir des nouvelles compétences.
Je tiens également à remercier l'ensemble de l'équipe pour son accueil chaleureux, sa
bienveillance et sa collaboration tout au long de mon stage. Les échanges avec mes
collègues ont été très enrichissants et m'ont permis de mieux comprendre les enjeux de
l'entreprise et du secteur.
Je tiens à remercier mes collègues Benaissa Yassine et Oulhssen Hajar pour l’échange
des informations et leur opinions sur le sujet traité et pour passer des bons moments.
Enfin, je souhaiterais exprimer mes remerciements à mes enseignants pour leur
soutien et leur suivi tout au long de mon cursus universitaire. Leur expertise et leur
expérience m'ont été d'une grande aide pour comprendre les enjeux du secteur et
développer mes compétences professionnelles.
Je garderai un excellent souvenir de cette expérience de stage, qui m'a permis de
grandir et de me développer tant sur le plan professionnel que personnel.

1
RESUME

Le rapport étudie le dimensionnement d'un réservoir en prenant en compte les


différents paramètres nécessaires pour assurer une conception optimale du réservoir.
Le rapport commence par décrire et donner des généralités sur les différents types des
réservoirs et les matériaux utilisés pour leur construction. Il aborde également les
normes de sécurité et les réglementations en vigueur pour la conception et la
construction des réservoirs.
Le projet, effectué au sein du bureau d’étude Soft Étude et Développement , consiste
à étudier un réservoir semi-enterré, d’une forme rectangulaire, et d’une capacité de
12000 m3. Ce réservoir, qui stocke l’eau potable, est destiné à renforcer l’alimentation
de la ville ‘’Ouislane’’ de la région de Sidi Slimane Moule Elkifane Meknès .

Le présent rapport expose la démarche que j’ai suivi dans mon travail, j’ai étudié la les
différentes cas pour la structure du réservoir avec les feuilles de calcul Excel et La
modélisation sur le logiciel Robot a complété cette étude statique.

Enfin, le rapport conclut en soulignant l'importance de la conception correcte et sûre


des réservoirs pour éviter les risques de défaillance et des dommages potentiels, et en
insistant sur la nécessité de suivre les normes et les réglementations appropriés pour
assurer une conception et une construction des réservoirs sûres et fiables.

2
LISTE DES FIGURES

Figure 1:L’emplacement du réservoir surléve..............................................................14


Figure 2: L’emplacement du réservoir semi-entérre.....................................................14
Figure 3:Les équipements du réservoir.........................................................................16
Figure 4: Schéma d’une vidange...................................................................................17
Figure 5: Schéma d’une by-pass...................................................................................17
Figure 6: Schéma du mur de soutènement....................................................................22
Figure 7:Forme du remblai............................................................................................23
Figure 8: Poutres dalles.................................................................................................23
Figure 9: Dalle pleine sur 4 appuis...............................................................................23
Figure 10: Plancher dalle..............................................................................................23
Figure 11:Plancher champignon...................................................................................24
Figure 12: Plancher nervuré..........................................................................................24
Figure 13:Plancher dalle caissonné...............................................................................24
Figure 14: Plancher caisson..........................................................................................24
Figure 15:Les couches du fond du réservoir.................................................................26
Figure 16:Système poteaux-semelles-longrines ...........................................................27
Figure 17: Liaison entre les parois et le fond du réservoir I ........................................28
Figure 18: Liaison entre les parois et le fond du réservoir II ......................................28
Figure 19:Les types des joints.......................................................................................29
Figure 20: Les différents types des joints de retrait......................................................29
Figure 21: Détails d’un joint de dilatation I .................................................................30
Figure 22: Détails d’un joint de dilatation II................................................................30
Figure 23: Les paramètres du paroi du réservoir..........................................................37
Figure 24: Réservoir vide soumis à les charges du remblais .......................................38

3
Figure 25:La répartition trapézoïdale de la réaction du sol cas réservoir vide avec
remblai...........................................................................................................................40
Figure 26:La répartition triangulaire de la réaction du sol cas réservoir vide avec
remblai...........................................................................................................................40
Figure 27:Les efforts appliqués sur le mur ; cas réservoir plein sans remblai..............41
Figure 28:La répartition trapézoïdale de la réaction du sol cas réservoir plein sans
remblai...........................................................................................................................42
Figure 29:La répartition triangulaire de la réaction du sol cas réservoir plein sans
remblai...........................................................................................................................42
Figure 30:Réservoir plein soumis à les charges du remblais et l’eau ..........................43
Figure 31:La répartition trapézoïdale de la réaction du sol cas réservoir plein avec
remblai...........................................................................................................................44
Figure 32:La répartition triangulaire de la réaction du sol cas réservoir plein avec
remblai...........................................................................................................................44
Figure 33: Les sections critiques dans les parois..........................................................45
Figure 34:Le plan de coffrage du réservoir...................................................................50
Figure 35:schéma de l’escalier......................................................................................59
Figure 36:Les dimensions du lanterneaux.....................................................................62

4
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Données générales du projet.......................................................................12

Tableau 2: Les classes des réservoirs selon le fascicule 74 .........................................21

Tableau 3: Étude comparatif des différentes types de plancher....................................25


Tableau 4: Les paramètres de calcul.............................................................................36
Tableau 5:Les valeurs de pré-dimensionnement des parois..........................................37
Tableau 6:Localisation des sections par rapport au terrain naturel -effort normal dans
les sections de fût sections S1 S2 S3 S4.......................................................................45
Tableau 7:Les sollicitations dans les sections définies dans la semelle ;cas réservoir
vide avec remblai..........................................................................................................46
Tableau 8: Localisation les sections définies dans le fut -cas réservoir plein sans
remblai...........................................................................................................................46
Tableau 9: Les sollicitations dans les section définies dans la semelle - cas réservoir
plein sans remblai..........................................................................................................47
Tableau 10: Les sollicitations dans les section définies dans la semelle - cas réservoir
plein avec remblai.........................................................................................................47
Tableau 11: Le ferraillage de couverture à l’ELU et à l’ELS.......................................51
Tableau 12: La section du poteau..................................................................................55
Tableau 13: Géométrie de acrotère...............................................................................60
Tableau 14: Le calcul des charges et le moment à l’ELU et à l’ELS...........................60

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REPERTOIRE DES SIGLES &ABREVIATIONS

BA:Béton armée

EIF:Enduit imprégnation froid

EAC:Enduit d’application chaud

TV:Toile de verre

DTU: Document technique unifié

BP:Béton précontrainte

BAEL:Béton armée aux états limites

CCTP:Cahier des Clauses Techniques Particulière

Ti max:Température initiale maximale

Ti min:Température initiale minimale

RPSM:Règlement de Prévention Sismique des Maisons

RPA:Règlement de Prévention des Accidents

Mu: Le moment ultime

Mser:Le moment service

ELU:Etat limite ultime

ELS:Etat limite service

FP:Fissuration préjudiciable

FTP:Fissuration très préjudiciable

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Table des Matières

Introduction…………………………..…………………………………………...................10
1) Présentation de l’entreprise ………………………………………………………….............11
2) Fiche signalétique de l’entreprise…....…...………………………….............…....................11

Chapitre I :Généralités sur les Réservoirs et Le projet


1) Présentation générale du projet ………......………………………………………………........12
2) Définition…………………………………………………………………….................................12
3) Rôle d’un réservoir ……………………………………………………………….......…............12
4) Classification d’un réservoir …………………………………………………...………….........13
5) Caractéristiques principales d’un réservoir ……………………….………………………......13
5-a) Emplacement ………………………………….………………………………...................13
5-b) Volume des réservoirs …………………….…………………………………….................14
5-c) Hauteur de l’eau …………………………………………………………………................15
5-d) Dimensions en plan ……………………………………………………..............................15
5-e) Division des réservoirs …………………………………..…………...……........................15
5-f) L’altitude .………………………………...………………………………..........................15
5-g) Exigences techniques à satisfaire dans la construction d’un réservoir.................................15
6) Les Équipements du réservoir …………………………………………………………….........15
6-a) Conduite d’arrivée-Robinet flotteur ….………………………………………….................16
6-b) Conduite de distribution……………………………………………………….…...............16
6-c) Trop-plein………………………………………………………………………..................16
6-d) Vidange ……………………………………………………………………...…..................17
6-e) By-pass entre adduction et distribution ………………………………………….................17
6-f) Comptage ………………………………………………....…………….…..........................17
6-g) Robinets-vannes ………………………………………………………....….…...................17
6-h) Tuyauterie ………………………………………………………………….…....................17
6-i) Tampon de visite ………………………………………………………………...................17
6-j) La chambre des vannes …………………………………………………………..................17
7) Les Dispositions particulières……………………………………………………….…..............18
7-a) Principes de construction …………………………………………………….….................18
7-b) Aération et éclairage ………………………………………………………....….................18
7-c) Renouvellement de l’eau ……………………………………………………...…...............18
7-d) Conditions d’exploitation …………………………………………………….....................19
8) Étanchéité ……………………………………………………………………………...................19
8-a) Maîtrise de l'étanchéité des structures en béton armé……………………………................19
8-b) Dalles et coupoles……………………………………………………………..…................19
8-c) Les voiles et le radier ……………………………………………………………...............20
9) Les Éléments structuraux d’un réservoir…………………………..…….……..................21
9-a) Parois du réservoir …………………………………………………………………....…...........22
9-b) Couverture ………………………………………………………………………………...........23
9-c) Poutres-dalles …………………………………………………………………….......................23
9-d) Dalle pleine sur 4 appuis…………………………………………………...……........................23
9-e) Plancher dalle …………………………………………………………………….......................23

7
9-f) Plancher champignon …………………………………………………………….......................24
9-g) Planchers nervurés ……………………………………………………………….......................24
9-h) Plancher-dalle caissonné ………………………………………………………..........................24
9-i) Plancher-caisson ………………………………………………………………….......................24
9-j )Étude comparative des différentes types des plancher ………………………….........................25
9-k) Chicanes ou Murs intérieurs ………………………………….………………….......................26
9-l) Fond du réservoir …………………………………………….…………..…...............................26
9-m) Radier ………………………………………………………………………..............................26
9-n) Système dallage semelles-longrines ……………………………………………........................27
9-o) Dallage …………………………….…………………………………..………………..…........27
9-p) Longrines …………………………………………….………………..………..……..……......27
9-q) Solidarité Couverture-Paroi-fond ……………………………………………………................28
9-q-1) Liaison entre la dalle de couverture et parois ……………………………………..................28
9-q-2) Liaison entre les parois et le fond du réservoir …………………………………....................28
9-r) Les Joints.................................…………………………………………………………………..28

Chapitre II :Principe de la Réglementation et Matériaux De


Construction et l’hypothèse de calcul
1) Règlements de calcul ………………………………………………………………….................30
2) Matériaux de construction …………………………….........…………………………….........34
2-a) Le béton ……………………………….........……………………………….............................34
2-b) L’acier pour armatures de béton armé ………………………………….………………...........35
3) Hypothèses de calcul ……………………………………………………………….…................36

Chapitre III : Étude Statique du Réservoir


1) Calcul de dimensionnement des parois.......................................................................................36
1-a).Pré dimensionnement des parois :.................................................................................................37
1-b) Étude des cas ................................................................................................................................37
1-b-1) Premier combinaison : réservoir vide avec remblai..................................................................37
1-b-2) Deuxième combinaison : réservoir plein sans remblai..............................................................40
1-b-3) Troisième combinaison : réservoir plein avec remblai.............................................................42
1-c) Stabilité interne des parois et calcul des armatures :....................................................................44
2) Calcul de la couverture.................................................................................................................50
2-a) Caractéristiques géométriques de la couverture :........................................................................50
2-b) La Méthode de calcul....................................................................................................................50
2-c)Calcul de ferraillage ......................................................................................................................51
3) Calcul des poutres :........................................................................................................................52
3-a) La Méthode de calcul....................................................................................................................52
3-b) Le Ferraillage des poutres.............................................................................................................52
4) Calcul des poteaux :.......................................................................................................................54
4-a) La Méthode de calcul des poteaux :..............................................................................................54
4-b) Le Ferraillage des poteaux ...........................................................................................................55
5) Calcul des semelles:........................................................................................................................56
5-a) La Méthode de calcul ...................................................................................................................56
5-b) Le Ferraillage des semelles...........................................................................................................56
6) Calcul des voiles............................................................................................................................57
6-a) La Méthode de calcul....................................................................................................................57
6-b) Le ferraillage des voiles................................................................................................................58

8
7) Le Dimensionnement des escaliers..............................................................................................58
7-a) La Méthode de calcul....................................................................................................................58
7-b) Le Ferraillage des escaliers...........................................................................................................59
8) Le Dimensionnement de l’acrotère...............................................................................................59
8-a) La Méthode de calcul....................................................................................................................59
8-b) Le Ferraillage de l’acrotère...........................................................................................................60
9) Le Dimensionnent des lanterneaux...............................................................................................61
9-a)La méthode de calcul ....................................................................................................................61
9-b)Le ferraillage des lanterneaux .......................................................................................................62
10) les dispositifs sismiques pour le réservoir..................................................................................62

Chapitre IV : Modélisation Sur ROBOT Structural


1) Modélisation de la structure.................................................................................................63
2) Définir les charges.....................................................................................................................65
3) L’application des charges......................................................................................................65
4) La combinaison des charges et leur résultat sur la structure...................................67
5) Le calcul de déformation et la génération du Maillage.............................................69
6) Les paramètres de ferraillage..............................................................................................69
7) Le ferraillage des éléments en BA......................................................................................71
8) L’obtention du résultat le plan d’éxecution et la note de calcule............................81

Chapitre V :L’avant métré et l’estimation financière du projet


1) L’avant mètre du projet.........................................................................................................82
2) L’estimation financière du projet.......................................................................................85

Conclusion.................................................................................................................................86
Annexes........................................................................................................................................87
1)Les plans de coffrage du réservoir......................................................................................87
2)Les feuilles de calcul des trois combinaisons...................................................................88
I)La première combinaison (Réservoir vide avec Remblai).................................................88
II)La deuxième combinaison (Réservoir plein sans Remblai).............................................90
III)La troisième combinaison (Réservoir plein avec Remblai)............................................92
3)Les feuilles de calcul de ferraillage des sections.............................................................94
4)Les plans d’exécutions sur ROBOT..................................................................................100

Réferences................................................................................................................................109

9
INTRODUCTION

Vue le progrès qu’a connu le Maroc dans le domaine de gestion des ressources en
eaux afin d’accompagner la grande demande en eau due à la croissance
démographique, de l’industrie et de l’agriculture ; Il y a jour après jour création des
grands projets, soient d’alimentation en eau potable des zones urbaines ou rurales, soit
de traitement des eaux usées ou dessalement des eaux de mer.

En effet la réalisation de tels projets nécessite la construction d’un grand nombre de


réservoirs de tous types, en particulier les réservoirs rectangulaires semi-enterrés.dans
le but de fournir une étude détaillée et résoudre la problématique liée à ce type
d’ouvrages spéciaux en génie civil, il m’a été accordé comme sujet au cours mon
période de stage « l’étude d’un réservoir rectangulaire semi-enterré en béton armé de
capacité 12000 m3 ».

Ce réservoir sera destinée à la distribution d’eau potable,à la région de Meknès Sidi


Slimane moule Elkifane exactement la ville de ‘’Ouislane’’ et La présente étude
intéressera essentiellement les parties suivantes :

 Une recherche thématique sur les réservoirs en détaillant leurs types, leurs formes,
leurs dimensions, leurs équipements, leurs dispositifs particuliers,et leurs fonctions,
ainsi que les différentes méthodes de calcul.

 Une étude de conception qui répond aux exigences liées à ce type de réservoirs, à
savoir, la résistance, l’étanchéité et la durabilité.

 Le calcul statique du réservoir en utilisant les feuilles de calcul Excel.

 Une modélisation avec le logiciel ROBOT Structural.

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1/ Présentation de l’Entreprise

Créé en 2008, SOFT ETUDE ET DEVELOPPEMENT est une société d'ingénierie pluridisciplinaire
intervenant dans les projets de génie Civil, des bâtiments et des travaux publics, d'aménagement
VRD et d'hydraulique.

SOFT ETUDE ET DEVELOPPEMENT dispose d'une d'équipe de plus de 25 ingénieurs et des


techniciens pour assurer des prestations de maîtrise d'œuvre (Études techniques, Études d'impact sur
l'environnement, Suivi des travaux et animations des réunions, Assistance, ordonnancement, pilotage
et coordination (AOPC)...) et des prestations d'assistance à la maîtrise d'ouvrage (Planification des
projets, Assistance pour l'évaluation des offres, préparation des termes de références...)

2/ Fiche signalétique de l’entreprise


Identification :
-Raison sociale : Soft Étude et Développement
-Nom du dirigeant :Mr.El Hadi Tawfik
-E-mail: bet.softetude@gmail.com
-Adresse :Siège Résd. Al mamours 3 tr 1 imm B Plateau bureau n°6 CYM Rabat
Annexe:9 rue de Ksar Essouk appt. 10 Hassan Rabat
-Téléphone / Fax :+212 537-697 737
Données stratégiques et économiques:
-Taille de l’entreprise (nombre des salariés) : 11-50
-Statut juridique :société à responsabilité limité (SARL)
-Date de création : 2008
-Capital: 1.200.000 DHS
-Activité principale:Suivi des travaux Assistance technique Ordonnancement, Pilotage et
coordination (OPC) ،Étude d'impact sur l'environnement, Études techniques VRD، Études
techniques du Bâtiment.

Son environnement :
-Principaux clients : LA RADEEM /AL OMRANE /LA RAMSA etc...

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Chapitre I :Données Générales sur le projet
1- Présentation générale du projet:
Le projet consiste à l’étude d’un réservoir destiné au stockage d’eau potable de la ville de
‘’Ouislane’’ à Sidi Slimane moule Elkifane. C’est un réservoir rectangulaire, semi enterré, et d’une
capacité de 12 000 m3 répartie sur 2 cuves symétrique.

Tableau 1: Données générales du projet


Le Maître d’ouvrage La Radeem
Le Bureau d’étude du projet Soft Étude et Développement
La longueur du réservoir 59.90 m
La largeur du réservoir 43.90 m
La hauteur du réservoir 6m
La hauteur de l’eau 5m
Le nombre des poteaux 178
Le nombre des semelles 130
Le nombre des chicanes(murs intérieur) 10
Le nombre des lanterneaux 8
L’épaisseur des voiles 30 cm
L’épaisseur des chicanes(murs intérieur) type 1 15 cm
L’épaisseur des chicanes(murs intérieur) type 2 20 cm

2- Définition
On appelle réservoir une capacité destinée à contenir un fluide, ils peuvent être construits découverts
ou au contraire munis d'une couverture en coupole ou en dalle plate.
Les réservoirs peuvent être simples ou complexes et formés de plusieurs cellules mêmes superposées.
La forme en plan peut être quelconque, carrée, rectangulaire, tronconique, cylindriques ou cylindra-
tronconique.
Ils peuvent être réalisés selon le cas, en maçonnerie ou en acier pour de petites capacités; mais de nos
jours, la plupart des réservoirs sont réalisés en béton armé ou en béton précontraint.

3- Rôle d’un réservoir


Les réservoirs ont pour fonctions :
 Ils constituent les organes de stockage, et des régulateurs de pression et de débit entre le régime
de production et le régime de consommation.
 Ils permettent d'emmagasiner l'eau lorsque la consommation est inférieure à la production, et la
restituent lorsque la consommation devient supérieure à la production. En milieu rural ou pour des
villes de petite importance, avec une installation correctement conçue, la capacité des réservoirs
oscille aux alentours du volume moyen journalier d'eau consommée. Mais avec l'augmentation du
nombre de consommateurs, le rapport entre la capacité et le volume moyen journalier diminue
notablement.
 Sert aussi au stockage d'un grand volume d'eau pour qu'il soit disponible en cas de besoin ; Il
permet ainsi d'éviter de démarrer trop souvent les pompes et de les protéger.
 Permettent également de faire face aux demandes exceptionnelles en cas d'incendie.
 Permet la distribution de l’eau sur l’ensemble des habitations
 Servent comme ouvrage de traitement et de stockage d’un service public de distribution d’eau,
ou d’un ouvrage d’épuration et d’assainissement d’eaux usées.

12
4) Classification d’un réservoir
Les réservoirs peuvent être classés de différentes façons selon le critère retenu :
 Par rapport au sol :
 Réservoirs posés sur le sol.
 Réservoir légèrement enterrés (semi-enterré).
 Réservoirs surélevés (château d’eau).
 Réservoirs souterrains.
 Par leur forme :
 Circulaire : le plus économique.
 Rectangulaire carré, ou de forme irrégulière : si la considération d’encombrement
est prépondérante (ex: nécessité de loger le volume maximal dans la surface
disponible.
 Par les matériaux de construction utilisés :
 Maçonnerie
 Béton armé
 Béton précontraint
 Acier
 Plastiques
 Situation par rapport à la distribution :
 Réservoir en charge sur le réseau
 Réservoir nécessitant une surpression

Dans notre cas on a :


 Le réservoir rectangulaire semi-enterré :
La section rectangulaire est surtout adoptée pour les réservoirs de grande capacité
(supérieur à 10 000 m3) ; plusieurs étages sont possibles, les niveaux supérieurs étant alimentés
par pompage et affectés, par exemple, à l’alimentation en période de pointe.
Ils seront exécutés en béton armé ordinaire ou précontraint.
Un réservoir rectangulaire est plus coûteux de 10% en moyenne (en béton, en acier et en
étanchéité) qu’un réservoir circulaire. Cependant, des considérations de construction, de mise en
place des coffrages et parfois d’encombrement amènent les projeteurs à préconiser des réservoirs
rectangulaires ou carrés.
A chaque fois cela sera possible, il sera préférable d’avoir recours au réservoir enterré, semi-
enterré ou, au plus, en élévation au-dessus de sol avec radier légèrement enterré.
Ces types de réservoir, les deux premiers principalement, présenteront par rapport au réservoir sur
tour, les avantages suivants :
 Économie sur les frais de construction,
 Étude architecturale très simplifiée et moins sujette à critiques,
 Étanchéité plus facile à réaliser,
 Conservation à une température constante de l’eau ainsi emmagasinée.
Ces types de réservoirs s’imposeront, d’ailleurs, dès que la capacité deviendra importante.

5) Caractéristiques principales d’un réservoir


5-a) Emplacement
L’emplacement optimal d’un réservoir se situe au centre de gravité de l’agglomération à desservir.

13
Figure 1: l’emplacement du réservoir surléve
Il faut éviter le mauvis emplacement comme indiquer le schéma ci dessus:

Figure 2: l’emplacement du réservoir semi entérre

• le renouvellement du volume d’eau n’est pas assuré


• ne permet ni le contrôle de la qualité de l’eau délivrée, ni son traitement en cas de pollution.

5-b) Volume des réservoirs


Le volume des réservoirs sur un réseau de distribution est déterminé à partir des fonctions
suivantes :
 Fonction de régulation entre la demande et la production :
Ce volume se détermine théoriquement en comparant sur un graphique, pour une journée donnée
(généralement la journée de pointe de l’horizon considéré pour le projet), l’évolution en fonction du
temps :
De la courbe des consommations cumulées telle qu’elle peut être estimée à partir de mesures sur
les conditions actuelles et de prévisions sur son évolution, ou par toutes autres considérations.
De la courbe des productions cumulées telles qu’elle résulte des conditions de production (débit
constant ou variable suivant la nature de la ressource et ses conditions d’exploitation).

 Fonction relative à la sécurité d’approvisionnement :


C’est le volume nécessaire à assurer en cas d’insuffisance de l’alimentation (Ex : incident sur les
équipements, durée d’une pollution accidentelle, durée de réparation d’une canalisation maîtresse
d’alimentation).
Ce second volume dépend par ailleurs de la ressource, de l’unicité ou de la multiplicité des
origines de la ressource.

 Fonction réserve d’incendie :


La réserve d’incendie dans un réservoir est destinée à alimenter le réseau de distribution d’un
débit de 17 l/s durant 2 heures, soit une réserve de 120 m3.
En pratique, la capacité d’un réservoir destiné à alimenter une petite ou moyenne agglomération
est égale à la moitié de la distribution moyenne journalière augmentée de la réserve d’incendie :

14
��
�������é �� = + ��� ��

Qm : Distribution moyenne journalière en m3

5-c) Hauteur de l’eau


La dépense de construction des réservoirs, varie avec l’épaisseur de la tranche d’eau ; cette
épaisseur, est en général, de 3m à 6 m, 8 m dans des circonstances exceptionnelles.

5-d) Dimensions en plan


Les dimensions sont définies essentiellement pour des considérations d’exploitation qui déterminent
la hauteur d’eau emmagasinée. Pour les petits réservoirs, la hauteur varie de 2 à 3 m, pour les grands,
elle peut atteindre jusqu’à 10 m. En effet, un compromis doit être cherché entre la surface en plan et
la hauteur d’eau. Les efforts sur les parois et sur le fond sont proportionnels à la hauteur d’eau, ce qui
fait préconiser des hauteurs plus petites. D’un autre côté, les dimensions en plan sont limitées par les
conditions géotechniques et foncières

5-e) Division des réservoirs


En vue de leur nettoyage et de leur entretien, les grands réservoirs peuvent être divisés en deux ou
plusieurs compartiments, en principe de capacités égales.
Ces compartiments doivent communiquer entre eux et être reliés, directement, à la conduite
d’adduction et à la conduite maîtresse de distribution. La communication peut se faire par vanne, ou
par liaison des conduites d’arrivée et de départ de l’eau.

-Il faut noter aussi que le réservoir peut avoir une structure complexe, où les cuves sont superposée.

5-f) L’altitude
L’altitude, ou la charge, du réservoir nécessaire pour assurer la distribution, est fournie par le
calcul du réseau. Il doit être situé le plus proche de l’agglomération à alimenter. En effet, en
éloignant le réservoir de l’agglomération, on est conduit à augmenter, soit son altitude, soit le
diamètre de la conduite de liaison entre le réservoir et l’agglomération.

5-g) Exigences techniques à satisfaire dans la construction d’un réservoir


 Résistance : Le réservoir doit, dans toutes ses parties, équilibrer les efforts auxquels il
est soumis.
 Étanchéité : Il doit constituer pour le liquide qu’il contient un volume clos sans fuite.
Il doit donc être étanche.
 Durabilité : Le réservoir doit durer dans le temps, c'est-à-dire que le matériau dont il
est constitué, doit conserver ses propriétés initiales après un contact prolongé avec le
liquide qu’il est destiné à contenir.

Enfin, le contact avec le béton du parement intérieur du réservoir ne doit pas altérer les qualités du
liquide emmagasiné. Le revêtement intérieur, s’il protège le béton sous-jacent doit aussi protéger le
liquide de l’influence du béton.

6) Équipements du réservoir
Chacun des compartiments d’un réservoir doit être muni d’une conduite d’alimentation, d’une
conduite de distribution, d’une conduite de vidange et enfin, d’une conduite de trop-plein. Les
dispositions spéciales qui peuvent être prises pour constituer la réserve incendie ne modifient en rien
ces principes ; ce ne sont que des aménagements de détail.

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A noter que les traversées des parois des réservoirs par les diverses canalisations s’effectuent à l’aide
des gaines étanches.

Figure 3: les équipements du réservoir

6-a) Conduite d’arrivée-Robinet flotteur


L'arrivée de l'adduction d'eau dans un réservoir peut être située soit au fond, soit à la partie
supérieure, voire même au-dessus de la surface libre du réservoir. Lorsque l'adduction est déversée
au-dessus, la hauteur de refoulement reste constante, mais cela entraîne une légère perte d'énergie et
favorise la libération du gaz carbonique dissous, ce qui peut causer l'entartrage du réservoir et des
conduites en aval.

Pour les installations de taille modérée, il est préférable d'automatiser l'arrêt de la pompe lorsque le
réservoir est plein afin d'éviter une surveillance constante. Une option est d'utiliser un contact à
flotteur qui coupe l'alimentation électrique de la pompe via un relais, mais cela nécessite une ligne de
transmission électrique entre le réservoir et la pompe.

Pour les petites installations, une solution élégante consiste à utiliser un robinet à flotteur et à utiliser
la conduite elle-même comme ligne de transmission. Lorsque le réservoir est plein, le flotteur ferme
le robinet, arrêtant ainsi le débit dans toute la canalisation. En plaçant un relais sensible à la vitesse
de l'eau près de la pompe, l'arrêt du débit permet au relais de couper l'alimentation de la pompe.
Cette approche offre une automatisation simple et efficace pour arrêter le pompage lorsque
nécessaire

6-b) Conduite de distribution


Pour faciliter le brassage de l’eau dans le réservoir, l’orifice départ de la conduite de distribution
devra être situé autant que possible à l’opposé de l’arrivée ; il sera bien entendu placer près du fond,
mais cependant à une faible hauteur au-dessus de celui-ci, pour éviter d’entraine dans la conduite de
distribution d’éventuels dépôt décantés dans le réservoir.
Dans les petites installations, il est fréquent que, par économie ; on adopte une conduite unique pour
assurer l’arrivée et le départ de l’eau ; le réservoir fonctionne alors en réservoirs d’équilibre.

6-c) Trop-plein
Le trop-plein a pour but d’assurer sans déversement du réservoir l’évacuation du débit d’adduction,
pour le cas où la pompe d’alimentation ne se serait pas arrêtée. Il doit donc être dimensionné pour ce
débit, et conduire l’eau à l’égout en tenant compte des pertes de charge t en limitant la vitesse dans la
conduit de trop-plein à 3 ou 4m/s

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6-d) Vidange
Pour permettre l’inspection et le nettoyage du réservoir, ainsi que d’éventuelles réparations, il est
nécessaire de pouvoir le vidanger, au moyen d’une conduite généralement raccordée à la conduite de
trop-plein. Cette conduite peut utilement comporter un siphon servant de garde d’eau, pour éviter les
émanations gazeuses désagréables en provenance de l’égout. Bien entendu, sauf en cas d’urgence, on
a intérêt à n’effectuer cette vidange que sur un réservoir préalablement presque vide en exploitation.

Figure 4:schéma d’une vidange

6-e) By-pass entre adduction et distribution


En cas d’indisponibilité (nettoyage ou réparation du réservoir),il est bon de prévoir une
communication entre ces deux conduites.

Figure 5:scéhma d’une by-pass

6-f) Comptage
A la sortie de la conduite de distribution, un compteur doit être ménagé pour pouvoir effectuer des
relevés périodiques de la consommation totale.

6-g) Robinets-vannes
Dans chaque canalisation (arrivée, départ, vidange…) un robinet-vanne doit être prévu pour pouvoir
effectuer le sectionnement de chacune de ces conduites en cas de besoin.

6-h) Tuyauterie
Pour la protection de la tuyauterie contre la corrosion, celle-ci doit être galvanisée

6-i) Tampon de visite


Il permet de visiter périodiquement l’ouvrage ou bien la structure

6-j) La chambre des vanne.


Rares sont les réservoirs au sol qui ne comportent pas un petit local accolé, la chambre des vannes,
dans lequel se feront les pénétrations des diverses canalisations refoulement, distribution, trop-plein,
vidange dans la cuve (ce qui permet d’ailleurs de surveiller l’étanchéité à ce niveau), à partir duquel

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on accédera à la cuve elle-même, tout accès direct par le dessus, par exemple, étant ainsi éliminé. On
peut y faire des prélèvements d’eau dans de bonnes conditions sanitaires, y installer un dispositif de
comptage ou de chloration.

7) Dispositions particulières

7-a) Principes de construction


Le sol de fondation doit être examiné attentivement pour évaluer sa capacité portante et assurer un
bon drainage des eaux rencontrées dans les fouilles. Il est recommandé d'établir un drainage
permanent sous le radier vers des puisards extérieurs afin de surveiller les éventuelles infiltrations
d'eau provenant du sol ou d'une mauvaise étanchéité des maçonneries. Pour faciliter l'inspection, il
est conseillé de rendre toutes les faces du réservoir accessibles en prévoyant des galeries de visite
tout autour, y compris sous le radier. Si la couverture est soutenue par des poteaux, ils peuvent
reposer directement sur le radier ou sur des fondations établies en dessous. Dans ce dernier cas, le
radier est indépendant de la couverture, nécessitant une étanchéité autour de la pénétration du poteau
dans le radier.

7-b) Aération et éclairage


Les réservoirs d’eau potable doivent être couverts. La couverture protège l’eau contre les
variations de la température et contre l’introduction de corps étrangers. Toutefois, les réservoirs
doivent être aérés. Des lanterneaux sont donc prévus avec des ouvertures protégées par du grillage en
cuivre à mailles finies pour protéger contre les poussières, insectes, animaux, et en particulier les
oiseaux.
Il faut aussi limiter l’éclairage naturel de l’intérieur du réservoir, et éviter les entrées de liquides
ou solides à l’intérieur du réservoir.
Sur certains réservoirs importants sont installés des équipements pour le traitement de l’air
(filtration, dés-humidification) afin d’éviter l’entrée de germes et la condensation sur les parois.
Cette méthode est toutefois un peu onéreuse en investissement et en coût d’exploitation et doit
être réservée aux grands réservoirs de stockage où les temps de séjour risquent d’être plus longs.

7-c) Renouvellement de l’eau


Le renouvellement de l’eau dans les réservoirs est une condition nécessaire à la préservation de la
qualité de l’eau. Le chlore utilisé pour la désinfection se combine progressivement et son pouvoir
bactéricide disparaît, l’eau n’est plus alors protégée contre les pollutions susceptibles de provenir de
l’extérieur.
Pour éviter la stagnation de l’eau dans les réservoirs, il convient :
 Que le réservoir soit sollicité par le réseau de distribution et qu’un volume entrant et
sortant significatif soit assuré tous les jours. Ceci n’est pas toujours le cas lorsque
plusieurs réservoirs sont raccordés sur le même réseau.
 Qu’il n’existe pas de zone d’eau morte dans le réservoir.
Pour éviter ces zones d’eau mortes, deux façons sont envisageable.
 La première, qui est peu onéreuse et qui donne de bons résultats, consiste à organiser dans
l’ensemble du réservoir, par des entrées convenablement conçues, un mouvement
tourbillonnaire aboutissant à un mélange aussi homogène que possible, de l’eau entrant
dans le réservoir avec celles s’y trouvant déjà.
 La seconde façon pour éviter ces zones d’eau morte est d’essayer d’obtenir un écoulement
en masse de l’eau en cloisonnant le réservoir : réservoir en spirale, cloisons entre poteaux,
réservoir avec entrée et sortie étudiées sur modèle hydraulique.

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7-d) Conditions d’exploitation
Un soin particulier doit être apporté au dimensionnement et à la réalisation des ouvrages et
équipements destinés à permettre toutes commodités à l’exploitation et à l’entretien de l’ouvrage.
Les conditions de nettoyage notamment doivent être étudiées en détail.
Les ouvrages doivent comporter de larges trappes d’accès pour le matériel, et en tant que de
besoin, des escaliers et passerelles de service.
Les conditions de sécurité lors des interventions d’exploitation ou d’entretien doivent faire l’objet
d’études toutes particulières s’appuyant sur les normes et la réglementation : échelles à crinoline,
mise en place de paliers sur les échelles de grande hauteur, ancrages pour harnais de sécurité, garde-
corps autour des trappes…).
Pour faciliter l’exécution des prélèvements nécessaires au contrôle des eaux, des robinets de
puisage doivent être piqués directement sur les conduites d’adduction et de distribution à proximité
du réservoir.

8) Étanchéité
Les structures en béton assurant le rôle de barrière étanche (stockage intérieur de liquides, barrière
contre l'eau extérieure) sont soumises à de multiples sollicitations simultanées d'origine externe ou
interne (pression de liquide, pression du sol, température, retrait, tassements, ...).
Le matériau le plus couramment utilisé pour remplir cette fonction est le béton armé. Comme ce
dernier n'est pas à proprement parler étanche aux liquides, on lui associe bien souvent une deuxième
enveloppe (cuvelage secondaire pour garantir l'étanchéité aux substances dangereuses) ou un
revêtement externe ou interne.
Il existe trois sources de percolation à travers une structure en béton armé :
 La porosité du béton lui-même ;
 Les fissures éventuelles, lorsque les sollicitations de la structure sont telles que les contraintes
de traction générées sont supérieures à la résistance en traction du béton ;
 Les éventuels joints incorporés dans la structure afin de limiter les risques de fissuration.

En voulant résoudre le phénomène de fissuration par la création de joints, on augmente les risques
de fuite. On estime que le débit de fuite est 10.000 fois plus grand au droit d'une fissure, voire même
10.000.000 fois au droit d'un joint fonctionnant mal, par rapport au débit de fuite susceptible de se
produire au travers d'une structure en béton. Il est dès lors conseillé d'agir graduellement lors de la
conception de la structure (formulation, calcul, conception et exécution des joints) en fonction de
l'étanchéité (relative) souhaitée.

8-a) Maîtrise de l'étanchéité des structures en béton armé


Le béton étanche nécessite un rapport eau/ciment relativement bas et une classe de résistance
correcte. Théoriquement, on considère comme imperméable un béton présentant un rapport E/C de
0,45 et une classe de résistance supérieure à C30/37.

8-b) Dalles et coupoles


Sur la dalle en béton armé supérieure, on procède à la mise en place de :

a. La forme de pente : est constituée de :


i. une forme de pente : en béton cellulaire (formulé à l’aide de gravettes de
granulométrie fine), avec une pente de 2%.
ii. Une chape de réglage : en mortier de ciment CPJ 35, d’une épaisseur minimale de
0.02cm, dosé à 350 Kg/m 3, et parfaitement lissée.

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NB : un délai de séchage de 8 jours à 3 semaines doit être observé entre le coulage des formes de
pente et la pose de l’étanchéité.

b. L’étanchéité : est composée de :


i. L’écran par vapeur : est un écran de protection contre la migration de la vapeur
d’eau en provenance des locaux sous adjacents vers la couche isolante. Il doit être
appliqué sur des supports propres et secs. Il est constitué de :
 Un enduit d’imprégnation à froid (EIF) : couche adhésive (en bitume) à froid directement
sur la chape de réglage afin de permettre l’adhérence des couches pour l’étanchéité.
 Une couche d’enduit d’application à chaud (EAC) au bitume oxydé.
 Une couche de feutre bitumé (type 27S).
ii. L’isolation thermique : est un ouvrage destiné à réduire les échanges thermiques
entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
 Une couche d’enduit d’application à chaud au bâtiment.
 Des panneaux de liège aggloméré ou de polystyrène expansé, disposés et scellés sur
l’EAC ; d’une épaisseur de 4cm et de masse volumique comprise entre 95 et 130 Kg/m 3.
Les joints sont remplis de bitume à chaud.
iii. Le complexe d’étanchéité(ou revêtement d’étanchéité) : (selon le DTU)
 Une couche d’imprégnation à froid (à 0.5 Kg/m²).
 Une couche d’enduit d’application à chaud (à 1.5 Kg/m²) au bitume oxydé.
 Un bitume armé (type 40TV).
 Une couche d’enduit d’application à chaud (à 1.5 Kg/m²) au bitume oxydé.
 Un bitume armé (type 40TV).
 Une couche d’enduit d’application à chaud (à 1.5 Kg/m²) au bitume oxydé.
 Un feutre bitume surfacé (type 36S).
 Une couche d’enduit d’application à chaud (à 1.5 Kg/m²) au bitume oxydé.
Et une jetée de sable à chaud

Le recouvrement des feuilles d’étanchéité d’une même couche (bitume armé) est de 10cm au
minimum. La pose se fait à lits croisés.

8-c) Les voiles et le radier


On utilise pour l’étanchéité des voiles et du radier des réservoirs des procédés
d’imperméabilisation à la surface. Ces procédés s’appliquent sous forme de liquides et/ou de
barbotines pénétrant dans le béton sur une profondeur, ce qui lui confère l’étanchéité recherchée. Ils
sont économiques et durables, et conviennent très bien aux ouvrages soumis à des charges
hydrauliques.
Et puisque le degré d’imperméabilisation pour un dosage donné est très dépendant de
l’homogénéité du support, alors ce dernier doit être nettoyé des graisses, huiles et produits de
décoffrage.
Pour les réservoirs, on applique un revêtement épais à base de mortier à liants hydraulique
adjuvante d’un hydrofuge de masse ou d’une résine de synthèse.

a. Les voiles :
Le revêtement comprend trois couches :
i. Une couche d’accrochage : d’une épaisseur de 8 mm de mortier de ciment dosé à
600 Kg/m3, auquel on ajoute un hydrofuge de masse, est appliquée sur la paroi
interne du voile en béton armé traitée et humidifiée ; ce qui permet l’accrochage
du revêtement d’étanchéité.
ii. Une couche de dressage : d’une épaisseur de 8 à 10 mm de mortier de ciment

20
hydrofugé dosé à 600 Kg/m3 permet d’homogénéiser la surface du voile pour
l’application de la couche de finition.
iii. Une couche de finition : couche étanche hydrofugée dosée à 500 Kg du ciment, a
une épaisseur de 8 à 10 mm. Le dosage des adjuvants est fonction de leur type de
l’imperméabilité recherchée, ils sont sous forme liquide ou poudre et peuvent être
incorporés aux sables et au ciment, mais de préférence à l’eau de gâchage afin de
permettre une bonne répartition.

b.Le radier :
Le mortier hydrofugé est appliqué en deux couches épaisses, dosées à 700 et 600 Kg par m3 de
sable, respectivement, formant ainsi une chape étanche d’une épaisseur minimale de 30 mm ;
appliquée au dessus d’une couche de barbotine de ciment dosée à 1000 Kg par m3 de sable et étalée
à la brosse métallique.
Les mortiers doivent être bien composés avec des sables propres de granulométrie convenable :
0.1 mm à 2 mm ou 0.1 à 3 mm.
Tableau 2:Les classe des réservoirs selon le fascicule 74

Classe A Classe B Classe C Classe D

Ouvrage dont Ouvrage dont Ouvrage dont Ouvrage


l’étanchéité est l’étanchéité est l’étanchéité est assurée construit à l’aide
assurée par la assurée par la par un revêtement d’éléments
structure elle-même structure est d’étanchéité (les préfabriqués (les
fc28 >= 25Mpa complétée par un structures n’ayant qu’un dispositions
Ft28 >= 2.1Mpa revêtement rôle mécanique). précédentes sont
d’imperméabilisation Exemple :revêtement applicables y
C > 350 Kg/m3 (écran intérieur compris pour le
plastique, élasto -
Structure BA ou BP adhérent mais ne plastique appliqué à traitement des
avec éventuellement résistant pas à une l’intérieur de la joints de
incorporation fissuration de ce structure et supportant construction).
d’hydrofuge de masse dernier : mortiers de légères déformations
ou de surface. hydrauliques, et fissurations du
hydrofuges, résines de support (membranes,
synthèse non armées). résines, armées).

Note : Les fuites ne doivent pas dépasser 500 cm3 par jour et par mètre carré de paroi
mouillée (en dehors des variations de volume liées à l’évaporation) pour les ouvrages de
classe A et 250 cm3 par jour et par mètre carré pour les autres. Pour les bassins non enterrés,
on considère cette condition remplie si l’on ne constate pas de fuite. Une simple tache n’est
pas considérée comme une fuite.

9) Éléments structuraux d’un réservoir


A la première vue, le réservoir paraît un ouvrage parallélépipédique simple. Cependant,
puisqu’il fait partie des structures en béton assurant le rôle de barrière étanche, sa conception
s’avère extrêmement complexe. Elle doit être étudiée profondément, pour chaque composant, et
en tenant compte de la liaison entre ces composants.

Pour chaque élément, il existe plusieurs conceptions. Ce chapitre a pour but d’étudier les
avantages et les inconvénients de chacune de ces conceptions.

21
9-a) Parois du réservoir
Dans un premier temps, la paroi est conçue comme un mur de soutènement. On choisit à cet effet le
type « mur cantilever », ou en «T renversé». C’est la forme classique pour un mur en béton armé. Il
peut être réalisé sur un sol de qualités mécaniques peu élevées. En effet, par rapport à un mur-poids
de même hauteur, il engendre des contraintes sur le sol plus faibles pour une même largeur de
semelle.

Figure 6: schéma du mur de soutènement

Le mur cantilever comporte, au complet, trois éléments :


I..Un voile dont le rôle est de retenir le talus ;
II.Un talon qui empêche le glissement et le renversement ;
III.Un patin dont le prolongement du côté aval permet de limiter la contrainte au sol.

Le mur cantilever en béton armé qui, doté d’une base élargie et encastrée à la partie supérieure du
sol de fondation, fonctionne en faisant participer à l’action de soutènement une partie du poids du
remblai. Les murs cantilevers en béton armé sont également des ouvrages rigides.

La paroi du réservoir devra résister au basculement et au glissement provoqué par la poussée de


l’eau d’une part, et celle du sol d’autre part. Si ces conditions ne sont pas vérifiées, les parois ne sont
plus calculées comme des murs cantilevers, puisqu’elles seront encastrées sur le radier.

Selon le fascicule 74, l´épaisseur minimale de la paroi est de 15 cm pour les ouvrages de classe A.
Elle est de 12 cm pour les ouvrages des classes B et C.

Dans le cas de coffrages glissants, cette valeur est portée à 15 cm, et les trous laissés par les tiges
de vérins doivent être injectés.

Il est à noter que, les parois adoptées sont d’épaisseur variable, c’est la solution la plus
économique.
 Jonction des parois :
Les encastrements des parois en angle sont soumis à des sollicitations qui tendent à ouvrir les
angles (effet de bord). Il convient donc de disposer, dans les angles, des armatures permettant de
reprendre les efforts de traction en diagonale.

 Forme du remblai :

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Figure 7:Forme du remblai

Le remblai de notre cas a la forme ci-dessus. Par mesure de sécurité, et de peur d’un éventuel
prolongement du remblai dans des projets de l’avenir, nous avons choisi de faire nos calculs pour un
remblai horizontal. Nous pouvons justifier l’aspect sécuritaire de notre choix par le fait que ça
augmente la poussée du calcul.

9-b) Couverture
La couverture peut être constituée par un véritable plancher : dalle mince ou épaisse, plancher à
nervures parallèles, à nervures orthogonales, plancher à corps creux, plancher champignon, plancher
dalle, plancher préfabriqué.

9-c) Poutres-dalles
Ce sont des dalles particulières qui ne portent que dans une seule direction. Elles sont constituées
d’une dalle pleine et de poutres dans un seul sens.

Figure 8: Poutres dalles


9-d) Dalle pleine sur 4 appuis
C’est une dalle qui repose sur quatre appuis, et porte dans les deux directions.

Figure 9: Dalle pleine sur 4 appuis


9-e) Plancher dalle
Ce sont des planchers constitués par des dalles continues sans nervures ni poutres sauf
éventuellement sur leurs rives, le long desquelles des appuis continus peuvent exister. Ces dalles sont
supportées directement par des piliers (appuis ponctuels).

Figure 10:Plancher dalle

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9-f) Plancher champignon
Le plancher-champignon correspond au cas où les piliers sont munis à leur partie supérieure de
chapiteaux.
Il est constitué d'une dalle fortement armée reposant sur des piliers par l'intermédiaire d'un
chapiteau, conférant à l'ensemble la forme de "champignon". Ce sont des têtes épanouies, en forme
générale de troncs de cônes ou de pyramides renversés,
On peut également disposer d'une retombée locale au droit du poteau pour accroître sa résistance à
la flexion et à l'effort tranchant.
Les planchers champignons sont réservés à des cas particuliers, de fortes charges ou de grandes
portées.

Figure 11:Plancher champignon


9-g) Planchers nervurés
C’est l’ensemble d’une dalle de faible épaisseur, et de nervures parallèles et rapprochées, de
l’ordre de 0.5 m à 2 m.

Figure 12: Plancher nervuré

9-h) Plancher-dalle caissonné


C’est un plancher reposant sur des poteaux et non des poutres, constitué de caissons avec joints.

Figure 13:Plancher dalle caissonné


9-i) Plancher-caisson
Il est constitué de deux ou plusieurs système de poutres avec des espacements faibles (moins de
1.5m), reposant elle-même sur des poutres principales ou des voiles.

Figure 14: Plancher caisson

24
9-j ) Étude comparative des différentes Types de plancher
Dans l’étude comparative on compare les différentes types de plancher selon leur avantages et leur
inconvénient :
Tableau 3: Étude comparatif des différentes types de plancher
Types de plancher Avantages Inconvénients
 Calculs longs
 Coffrage simple et  Exécution délicate du
économique ferraillage
 Absence de retombées  déformable
 Economie possible de  pas de préfabrication
Plancher-dalle
faux-plafond possible.
 isolation acoustique  Armatures importantes
 inertie thermique au niveau des colonnes
 Relativement lourd

 Plus coûteux
 Plus léger  ferraillage délicat
 Grandes portées  Difficultés de disposer
Plancher-dalle caissonné
 Sans retombées. des trémies près des
appuis.

 Facile à calculer et à
mettre en œuvre
 Economique  Retombée de poutre.
Poutre-dalle
 Longue portée
 Épaisseur réduite

 Facile à calculer et à
 Retombées dans les
Dalle pleine sur 4 mettre en œuvre
deux directions
 Peu déformable
 Préfabrication difficile.
appuis  Grandes portées,

 Plus léger que la dalle


pleine
 Plus petites retombées,
 Plus grandes portées
plancher nervuré mais généralisées.
 Préfabrication possible
des nervures.

 Grandes portées  Plus coûteux.


Plancher-caisson  Plus léger.

 Facile à calculer
 Facile à mettre en œuvre  Retombées dans 2
Peu déformable directions
Dalle pleine sur 4 appuis
 Grandes portées  Préfabrication difficile.
 Isolation acoustique

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9-k) Chicanes ou Murs intérieurs
Pour éviter la stagnation de l’eau dans les réservoirs, il faut cloisonner le réservoir en mettant des
murs entre les poteaux. Ces murs intérieurs sont appelés « chicanes ».
Plusieurs conceptions sont possibles pour les chicanes :
On peut réaliser ces chicanes en maçonnerie, leur rôle dans ce cas est limité au cloisonnement du
réservoir. Ils n’atteignent d’ailleurs pas la couverture. En cas de séisme, on admet que ces murs vont
être cassés, et on peut les reconstruire. Cependant, après le séisme, on est obligé de vider le réservoir
pour les reconstruire, ce qui revient un peu cher pour les réservoirs de grande capacité.
Ces murs peuvent être en béton armé, on les conçoit pour résister à la poussée hydrodynamique.
Ils n’atteignent pas dans ce cas la couverture.
Il y a un autre cas où ces chicanes sont en béton armé, et sont conçus pour assurer à la fois le
contreventement du réservoir et résister à la poussée dynamique de l’eau. Dans ce cas, les chicanes
atteignent la couverture

9-l) Fond du réservoir


Le système de fondation doit pouvoir :
 Assurer l’encastrement de la structure dans le terrain ;
 Transmettre au sol la totalité des efforts issus de la superstructure ;

Le fond du réservoir peut être constitué soit d’un radier général supportant toute la structure en
plus du poids de l’eau, soit d’un système dallage-semelles-longrines. Il est caractérisé par l’addition
d’autres couches :
 Couche d’asphalte de 2 cm d’épaisseur, pour assurer une bonne étanchéité,
 Couche drainante en béton poreux de 10 cm d’épaisseur, coulée avec une pente de 2%
vers un caniveau périphérique au bout duquel sont placés deux regards, qui permettent de
détecter les fuites éventuelles du dallage.

Figure 15: les couches du fond du réservoir

9-m) Radier
Dans le cas d’un fond constitué d’un radier, ce dernier sera sollicité par :
 Des charges réparties sous les parois extérieures et les chicanes,
 Des charges localisées sous poteaux,
 Poids de l’eau.
Le radier est épaissi au niveau des poteaux et chicanes. Ceci est effectué pour vérifier le non
poinçonnement du radier.

On distingue principalement deux types de radiers :

i. Les radiers rigides : qui sont dimensionnés comme des planchers inversés portés par les
voiles et les poteaux. Ils sont peu utilisés en ouvrage de rétention du fait d’un équarrissage
important. Ce type de fondation est plus spécifiquement adapté aux bâtiments ;

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ii. Les radiers souples : qui sont des dalles appuyées élastiquement sur le sol. Ce sont ces
radies qui sont le plus souvent utilisés en réservoir.

9-n) Système dallage semelles-longrines


Dans ce cas, le fond du réservoir est constitué d’un dallage, dont le rôle unique est de supporter le
poids de l’eau. Le radier est alors inexistant au sens « Résistance et répartition des charges des parois
et des poteaux intérieurs », du fait qu’il n’est constitué que par un dallage armé étanche, transmettant
seulement les charges d’eau au sol sous-jacent.
Les poteaux du réservoir sont fondés sur des semelles isolées, les chicanes sur des semelles
filantes. Tout le système des semelles est liaisonné par des longrines. Quant au dallage, une part de
ses charges est transmise directement au sol, et une autre part, dépendant de la rigidité du sol, est
transmise aux longrines.

9-o) Dallage
Un dallage est un ouvrage en béton de grandes dimensions par rapport à son épaisseur,
éventuellement découpé par des joints, et reposant sur un sol auquel il transmet les actions qui lui
sont directement appliquées. Il peut intégrer une couche d'usure ou recevoir un revêtement.
Pour un réservoir, il est important de soigner l’étude de dallage tant au niveau du support que du
corps du dallage sans négliger aucun paramètre tels que les joints divers, le choix du type de finition
ou de revêtement. Les désordres liés au dallage peuvent perturber sinon arrêter complètement
l’exploitation de l’ouvrage. Il faut savoir que si la réparation d’un dallage n’est pas impossible, elle
entraîne un coût important ; de plus, les remèdes expéditifs de type injection de résine en cas de
fissuration ne permettent de résoudre que des cas limités.

 Prescription du fascicule 74 relatif aux réservoirs :


Les armatures sont dimensionnées pour équilibrer les sollicitations dues au retrait. A défaut de
justifications particulières, la section d´armature par unité de largeur peut être prise égale à :

� = �. �� × � × � × � / ��
Où :
g: est le poids du radier par unité de surface ;
L: est la longueur entre joints ;
μ: est un coefficient de frottement pris égal à 1,5 dans le cas général et à 0,2 en présence d´un
film de polyéthylène sur lit de sable ;
fe : est la limite élastique de l´acier utilisé.

9-p) Longrines
Tous les codes parasismiques imposent que les semelles isolées soient reliées entre elles par des
longrines(poutre de redressement) qui ont pour but d’empêcher des déplacements relatifs
dommageables des appuis de la construction. En effet, les points d’appuis des constructions subissent
des déplacements absolus non synchrones sous séisme, déplacements d’autant plus grands que le sol
est plus meuble.

Figure 16: Système poteaux-semelles-longrines

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9-q) Solidarité Couverture-Paroi-fond
Analysons les différentes liaisons entre les éléments du réservoir :

9-q-1) Liaison entre la dalle de couverture et parois


La dalle peut être encastrée dans les parois, il y aura donc des moments additifs aux moments de
flexion de la dalle sous charges verticales.
La dalle de couverture peut être aussi soit appuyée sur les parois. Dans ce cas, elle va empêcher
les déplacements, des parois, suite à la poussée de l’eau ou du sol, soit désolidarisée des parois, elle
sera appuyée essentiellement sur les poteaux. Les parois se trouvent ainsi libres de se déplacer à
cause de la poussée de l’eau.

9-q-2) Liaison entre les parois et le fond du réservoir


Si la poussée de l’eau ou du sol n’engendre pas le glissement et le renversement de la paroi, cette
dernière est alors auto stable, on peut donc se contenter de mettre une semelle à la paroi et la
désolidariser du radier (conception d’un mur cantilever).
Dans ce cas, le fond présente un comportement assimilable à celui des dallages. Les parois du
réservoir résistent par encastrement sur une semelle qui peut ou non déborder extérieurement par
rapport à la paroi. La stabilité est obtenue par le poids de la semelle et de l’eau qui la surmonte. Par
ailleurs, un joint étanche (joint water stop) est ménagé au raccordement de la semelle avec le dallage,
qu’il faut veiller à bien réaliser.

Figure 17: Liaison entre les parois et le fond du réservoir I

Cependant, si le risque du glissement existe, il faut encastrer les parois dans un radier. Ce dernier
est dimensionné de telle façon qu’il équilibre les efforts engendrés à la base du réservoir par le
glissement.

Figure 18:Liaison entre les parois et le fond du réservoir II


9-r) Joints
Les joints constituant le principal point faible d'une structure en béton, il est recommandé de
limiter leur nombre autant que possible. La répartition des joints doit être imaginée sur la base de
deux principes :
 Le rapprochement des joints : plusieurs règles doivent être suivies afin de déterminer leur
espacement maximal. Aucune fissuration (traversante) ne peut en effet apparaître entre les
joints et la distance entre les joints de mouvement devrait être limitée à 1,5 H (H étant la
hauteur du voile). Il faut ensuite prévoir correctement les joints de structure et calculer

28
l'armature minimale.
 L’espacement des joints : on veillera à utiliser du béton armé de manière appropriée afin
de limiter l'ouverture des fissures. En fonction de la classe d'étanchéité souhaitée et de
l'ouverture de fissure admissible, on calculera la section d'armatures nécessaire. Il convient
néanmoins de prévoir des joints de structure en fonction de la géométrie de celle-ci, de
façon à reprendre les éventuels tassements différentiels et les importantes déformations
thermiques ou de retrait.

Il existe plusieurs types de joints :


Il faut d’abord distinguer les joints de dilatation qui permettent au béton de se dilater et de se
contracter (variations dimensionnelles du béton dues essentiellement aux variations de température)
librement sans porter atteinte à l’étanchéité. Ils traversent toute l’épaisseur de l’élément et leur
largeur lors de l’exécution est au moins égale à la dilatation maximale qu’ils doivent permettre (10 à
20 mm).

Figure 19: Les types des joints

Pour les joints de dilatation, on peut aller jusqu’à 40 à 50 mm.


Les joints de retrait ont pour intérêt de limiter les désordres associés aux variations
dimensionnelles du béton sous l'effet des variations thermiques et hydriques. Le remplissage des
joints est systématique et un entretien régulier est exigé. Ils sont assurés par la mise en place d’un
profil incorporé par sciage de 2 à 5 mm d’ouverture sur une hauteur minimale égale au 1/3 de
l’épaisseur de la plaque.
Ils sont obtenus soit par enfoncement d’un profilé dans le béton frais, soit par sciage partiel dans
l’épaisseur du béton durci. Ils découpent le dallage sur le tiers de son épaisseur ± 10 mm.

Figure 20 :Différents types des joints de retrait

On espaçait couramment autrefois les joints de retrait de 20 à 25 cm, la tendance est de réduire ces
chiffres à 15 cm et 12 cm environ.
Un autre type de joints existe, il s’agit des joints de désolidarisation, ou d’isolement. Ils sont
réalisés pour dissocier les dallages de certains éléments de construction (poteaux, longrines, murs,
massifs,…) en cas de besoin dont les déformations verticales et/ou horizontales diffèrent de celles du
dallage. Ils doivent être francs sur toute l’épaisseur du dallage avec une largeur minimale de 10 mm.
Toutefois, ce type de joints n’est pas envisageable pour les réservoirs de grande capacité. En effet, de
grandes dimensions en plan nécessitent la mise en place de plusieurs poteaux, et les joints de
désolidarisation deviennent dans ce cas une contrainte à l’exécution et une telle configuration revient

29
plus chère.
 Conformément aux règles BAEL 91 Modifié 99 :
Dans les calculs relatifs aux « constructions courantes » et aux « constructions industrielles », on
peut ne pas tenir compte des effets du retrait et des variations de température pour les éléments de
construction compris entre joints distants au maximum de :
 25 m dans les régions sèches et à forte opposition de température ;
 50 m dans les régions humides et tempérées.
Les joints doivent être du type ’’water stop’’. Cela signifie que la coupure (joint) du béton doit
comporter en dehors d’un bourrage en produits noirs, une membrane étanche, souple et déformable,
scellée dans les deux abouts du béton. Différentes matières peuvent être utilisées pour réaliser cette
membrane: cuivre, caoutchouc, matière plastique.
Dans les grands ouvrages de travaux publics, dont le réservoir, on emploie des bandes d’arrêt
d’eau en PVC ou autre élastomère.
Ces bandes sont mises en place lors du coulage du béton : elles présentent des renflements sur les
bords et un tube de section circulaire au centre. Les renflements sont destinés à assurer le calage dans
la masse du béton et l’ovoïde la souplesse, l’élasticité centrale.
Le retrait ultérieur des deux parties jointes en béton met la bande en tension, ce qui assure alors
l’étanchéité.

Figure 21: Détails d’un joint de dilatation I

Figure 22: Détails d’un joint de dilatation II

30
Chapitre II :Principe de la réglementation et Matériaux De
Construction et l’hypothèse de calcul
1) Règlements de calcul
Compte tenu de la nature du liquide contenue et les conditions d’étanchéité à satisfaire, les épaisseurs
de béton et le ferraillage à disposer sont définies dans les deux règlements de calcul :
 Le fascicule 74
 Le DTU14.1 pour le calcul des cuvelages et réservoirs.
Le fascicule 74 est le plus complet et plus récent(1996) Ainsi pour effectuer cette étude on va utiliser
les règlements suivants :
 les règles BAEL 91 révisé 99 : Pour le calcul de béton armé ;
 le fascicule 74 relatif aux réservoirs d’eaux : pour les règles et dispositions constructives.

Dispositions et règles fixées par le fascicule 74 :

a) Actions à prendre en compte :


Les actions à prendre en compte pour le calcul des ouvrages comprennent :
 Les actions permanentes :
- le poids propre de la construction ;
- le poids des équipements fixes ;
- le poids des superstructures (Par exemple, l´étanchéité gravillonnée, d´éventuelles antennes ou
station géodésiques, etc.)
- le retrait,
- le poids et les poussées des terres (Les poussées des terres sont supposées nulles, lorsque leurs
actions sont favorables (par exemple justification de la paroi du réservoir rempli du liquide)
- les déplacements imposés.
 Les actions variables :
- le poids et la pression du liquide contenu
- les charges de neige et de vent; on ne va pas tenir compte de l’effet du vent (il est juste à prendre en
compte pour les réservoirs surélevés).
- les charges dues à l´exploitation de l´ouvrage ;
- les charges dues à l´entretien des installations éventuellement.
- les charges sur terre-plein (remblai à l’extérieur du réservoir).
- les charges au moment de la construction ;
- les variations de températures tant intérieures qu´extérieures : Pour les effets de la température, les
températures extérieures doivent être estimées en tenant
compte de l´emplacement de l´ouvrage (site géographique à l´air libre ou enterré). Le CCTP (Cahier
des clauses techniques particulières) définit ces températures, ainsi que les températures Timax et Timin
du liquide. C´est en particulier à partir de ces températures que sont définis les gradients de
température sollicitant les parois.
Le moment, par unité de hauteur et de largeur, créé par le gradient thermique est donné par la
formule suivante :
��
� = � × ∆� ×
��
Relation dans laquelle :
α = 10-5 , coefficient de dilatation thermique du béton
E : module de déformation à prendre en compte ; E = Ev, module de déformation différée du béton

31
E = 3700(f c28)1/3 (MPa)
I : moment d´inertie, par unité de hauteur ou de largeur de la paroi.
h0 : épaisseur de la paroi.
Il est rappelé que le gradient thermique crée des moments dans chaque direction (les armatures
correspondantes doivent être disposées du côté de la face la plus froide de la paroi).
Les actions variables, non définies par des textes réglementaires, sont précisées dans le CCTP. A
défaut d´une telle précision pour les charges d´entretien sur les planchers, passerelles et couvertures,
les valeurs suivantes sont adoptées :
- 2 kN/m2 pour les planchers et passerelles ;
- 1 kN/m2 pour les couvertures.
 Les actions accidentelles :
- Le séisme : on applique le RPSM 2011
- chocs, avalanches, etc.
Les éléments techniques à prendre en compte sont définis dans le CCTP.

b) Les combinaisons d´actions :


Les combinaisons d´actions suivantes sont à considérer :
Vis-à-vis des états limites ultimes (ELU) sous combinaisons fondamentales :
Les combinaisons sont celles des articles 36.212 et 36.214 des règles BAEL, aménagées de la façon
suivante :
L´action Q comprend essentiellement l´action due au liquide contenu pour lequel sont retenus:
Ψ0=Ψ1+Ψ2+Ψ3

- l´action T déterminante pour un réservoir est en général le gradient de température supposé


concomitant à la présence du liquide. Pour cette action sont retenus :
Ψ0=Ψ1=Ψ2=Ψ3
Soit donc les combinaisons suivantes :
C1=1.35x G+1.5x Q
C2=1.35x G+1.5x Q
C3=G+1.3x Tx Ψ0
Avec :
G ensemble des actions permanentes ;
Q ensemble des actions variables autres que les suivantes ;
T action de la température.
Vis-à-vis des états limites ultimes (ELU) sous combinaisons accidentelles:

C4=G+Q+Fa+0.6 x T
Avec : FA action accidentelle.
Vis-à-vis des états limites de service (ELS) :
C5=G+Q+T
C6=G+Q+0.6x T
Les effets de la température T sont calculés conformément à l´annexe B contractuelle au présent
fascicule.
Les sollicitations sont calculées à partir des combinaisons d’actions par les méthodes appropriées de
la résistance des matériaux ;

c) La justification des sections :

32
Les sections des différents éléments de la structure sont justifiées par application des règles BAEL en
vigueur.
Les éléments en ambiance humide sont vérifiés vis-à-vis de l´état limite de service de fissuration
dans les conditions définies par les règles BAEL pour le cas de la « fissuration très préjudiciable ».
Les éléments de la structure constituant les parois (Les parois sont les éléments de la structure en
contact direct ou indirect (présence d´un revêtement) avec le liquide contenu.) des réservoirs des
classes A, B et C, avec revêtement d´étanchéité adhérent, respectent de plus les conditions suivantes :

 Pour toutes les armatures des sections entièrement tendues et pour les armatures proches de la
face mouillée des sections partiellement tendues, la contrainte de traction, exprimée en MPa et
calculée vis-à-vis de l´état limite de service, est limitée à le minimum des deux valeurs:
ƞ � ����
�� = � � √( ) + �ƞ

et celle donnée par les règles BAEL en cas de fissurations très préjudiciables :

Min(0.5 x Fc28 , 90x√(ƞ x Ft28)) MPa


Avec :
Dans le cas où l´étanchéité est assurée par un revêtement intérieur, cette valeur de α peut être
augmentée à une valeur issue d´essais conduits en nombre suffisant et suffisamment représentatifs en
laboratoires agréés, suivant des procédures d´essais normalisées. L´absence de procédure et de
résultats probants entraîne automatiquement l´adoption de α = 240.
- η: coefficient de fissuration de l´armature ;
- ϕ : diamètre de l´armature exprimé en mm
- ft28 résistance caractéristique à la traction du béton en MPa :

Ft28= 0.6+0.06 x Fc28


pour les ouvrages à la mer ou à proximité de la mer, moins de 5 km et les parties enterrées d´ouvrage,
lorsque l´eau est agressive ; 30 dans les autres cas où la paroi est en contact permanent avec l´eau ou
une atmosphère saturée. Pour notre cas on va retenir β=30.

 Pour les armatures proches de la face non mouillée des sections partiellement tendues, la
contrainte de traction, calculée vis-à-vis de l´état limite de service, est limitée aux valeurs fixées par
les règles BAEL pour les cas de la « fissuration préjudiciable » ou « très préjudiciable »
 Les contraintes de traction du béton dans les sections entièrement tendues et celles développées
sur la face mouillée des parois, calculées vis-à-vis de l´état
limite de service et en section homogénéisée, ne peuvent excéder la valeur :

1.1 x θ x Ft28 Avec θ=5/3

d) Dispositions constructives pour les parois des réservoirs


Les dispositions des règles BAEL sont applicables ; De plus, pour les parois des réservoirs des
classes A, B et C avec revêtement d´étanchéité adhérent, les dispositions suivantes complètent ou
modifient les prescriptions des règles BAEL, à savoir :

 Épaisseur minimale :
L´épaisseur minimale de la paroi est de 15 cm pour les ouvrages de la classe A. Elle est de 12 cm
pour les ouvrages des classes B et C, dans le cas de coffrages glissants, cette valeur est portée à 15
cm, et les trous laissés par les tiges de vérins doivent être injectés.

33
 Dispositions et écartement des armatures :
- Pour des parois de plus de 15 cm d´épaisseur, elles sont obligatoirement réparties en deux nappes.
- Le diamètre des aciers est au plus égal à ho/10 (ho épaisseur de la paroi) et au moins égal à 8 mm
- L´espacement est limité, pour les parois au contact du liquide, à la plus petite des deux valeurs
1,5eh et 20 cm.

 Recouvrement des armatures :


La proportion des barres en recouvrement dans une même section n´est pas supérieure à
- 1/3 dans les sections soumises à un effort de traction, avec M/N inférieur à 0,5ho (avec h0 épaisseur
de la paroi)
M : représente le moment fléchissant
N : l´effort normal de traction.
- 1/2 dans les autres cas.

 Enrobage des armatures :


L´enrobage minimum des armatures est choisi conformément aux règles BAEL : Cela
conduit à prévoir :
Un enrobage des armatures: C>max(ϕ;e)
Tel que :
- ϕ est le diamètre de l’armature ou la largeur du paquet dont elle fait partie
- e=5cm pour les ouvrages exposés à un milieu très agressif
- 3cm pour les parois exposées à des actions agressives
- 1cm pour les parois situées dans les locaux couverts

 Pourcentage minimal :
Le pourcentage d´armatures par rapport à la section totale de béton respecte le pourcentage minimal
correspondant à l´application de la condition de non fragilité des règles BAEL (l´article A.4.2.1.).
Par ailleurs, le pourcentage mis en œuvre sur chaque face et pour chaque direction ne peut être
inférieur à :
- 0,125 % pour les armatures à haute adhérence ;
- 0,25 % pour les armatures lisses.
Dans la partie courante de la paroi, le rapport de la section totale des armatures de chaque direction à
la section de la paroi est inférieur à 2 % Cas particulier des radiers reposant sur le sol :
- l´épaisseur minimale est de 10 cm ;
- pour les radiers désolidarisés des parois, les armatures sont dimensionnées pour équilibrer les
sollicitations dues au retrait :
A défaut de justifications particulières, la section d´armature par unité de largeur peut être prise égale
à:
A=0.75x(µxgxL)/fe
Avec :
- g est le poids du radier par unité de surface ;
- L est la longueur entre joints ;
- μ est un coefficient de frottement pris égal à 1,5 dans le cas général et à 0,2 en
présence d´un film de polyéthylène sur lit de sable ;
- fe est la limite élastique de l´acier utilisé.

2) Matériaux de construction
2-a) Le béton

34
a) Fabrication des bétons :

 Résistance caractéristique :
La résistance caractéristique du béton est choisie parmi les classes B 25 à B 60 incluses.

 Dosage :
Le dosage minimal en ciment du béton est : 350 kg/m3 L´expérience prouve que pour l´étanchéité et
la durabilité du béton, ce dosage minimum est une précaution nécessaire et qu´il convient d´être
circonspect quand on s´en écarte.

 Maniabilité :
Le béton mis en œuvre présente un affaissement au plus égal, avant incorporation de plastifiants, à la
valeur fixée dans le CCTP pour les parois horizontales et/ou radiers et les parois verticales Pour les
parois horizontales (couverture et radier) l´affaissement préconisé peut être compris entre 6 et 8 cm.
Et pour les parois verticales l´affaissement préconisé peut être compris entre 8 et 10 cm.

 Ciments :
Seuls peuvent être utilisés les ciments conformes aux normes en vigueurs.

 Granulats :
Les dimensions des plus gros grains utilisés ne dépassent pas 25 mm pour du béton coulé en place et
15 mm pour du béton projeté.
Le sable ne présente pas un module de finesse supérieur à 2,5.
L´équivalent de sable est supérieur à 75.
Le rapport granulats/sable (G/S) n´est pas supérieur à 2,20.
Pour les bétons projetés, la proportion des fines du sable est telle que :
- (fines + ciments)/ (granulats + ciment) > 0,17.

 Prévention de l´alcali-réaction dans les bétons :


La composition du béton doit permettre de respecter les conditions de l´article III.1 du présent
fascicule.

 Eau de gâchage :
Le rapport eau/ciment (E/C) n´excède pas 0.55 pour les bétons coulés en place et 0,40 pour les
bétons projetés.
Ce rapport peut être limité en utilisant des adjuvants plastifiants réducteurs d´eau.

b) Transport et mise en œuvre du béton :


 Mise en œuvre :
Sauf dispositions particulières, la hauteur de déversement du béton ne dépasse pas 1,5 m pour éviter
la ségrégation et assurer le remplissage régulier des coffrages.

 Arrêt et reprise de bétonnage :


Les arrêts de bétonnage s´effectuent suivant des surfaces prévues à l´avance ; les sections d´arrêt
doivent être munies d´armatures en attente. Pour limiter les ruptures de continuité au droit des arrêts
de bétonnage, il est recommandé de prévoir l´emploi d´un retardateur de prise.
Avant reprise de bétonnage, la surface précédemment coulée est nettoyée à l´air comprimé ; s´il
s´agit d´un béton durci, elle est piquée, nettoyée et humidifiée à refus. L´emploi d´un produit de
collage est conseillé. A chaque nouveau bétonnage, le béton utilisé est enrichi en liant et en éléments
fins. Au cas où une reprise de bétonnage non prévue au programme devient nécessaire,l´entrepreneur

35
adopte des dispositions proches de celles indiquées ci-dessus. Cet incident de chantier doit être
signalé sans délai au maître d´œuvre.

 Cure du béton :
L´entrepreneur s´assure de la compatibilité des produits de cure avec les revêtements d´étanchéité à
mettre en œuvre ultérieurement. L´arrosage intermittent est à proscrire.

 Bétonnage par temps froid ou temps chaud :


Lorsque la température mesurée sur le chantier sera inférieure à O° Celsius, le bétonnage sera
formellement interdit ; Par temps froid ou temps chaud, des précautions doivent être prises pour
limiter les risques de fissuration du béton

2-b) L’acier pour armatures de béton armé


Ces aciers doivent être conformes aux normes suivant:
a) Choix et provenance des armatures :
Les aciers à haute adhérence et les treillis soudés doivent être homologués ou bénéficier d´une
autorisation de fourniture ou d´emploi.
Quand pour des armatures de mêmes catégories et nuance, il existe plusieurs qualités de différents
niveaux de caractères technologiques (aptitude au soudage par exemple), la qualité choisie est
soumise à l´acceptation du maître d´œuvre si elle n´est pas fixée par le marché.

Il est interdit d´utiliser dans un même ouvrage des ronds lisses de même diamètre et de
nuances différentes.

b) Aciers pour éléments de raccordement des armatures.


L´utilisation de ces éléments doit avoir reçu l´accord préalable du maître d´œuvre.

3) Hypothèses de calcul
Tableau 4: Les paramètres de calcul
Paramètre Valeur
limite d’élasticité des aciers fe 500 MPa
résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours fc28 25 MPa
contrainte limite de compression du béton σbc (ELU) 14.16
contrainte limite de compression du béton σbc (ELS) 15
Résistance à la traction du béton ft28 2.1
module d’élasticité de l’acier E 2 x 105 MPa
Fissuration très préjudiciable
Sans
200 MPa
fascicule 74
Limite de contrainte de traction des armatures
Application du
169 MPa
fascicule 74
Limite de contrainte de traction dans le béton (F74) 3.85 MPa
Enrobage pour les parties en contact avec l’eau 4 cm
Enrobage pour les autres parties 3 cm

36
Chapitre III : Étude Statique du Réservoir
1) Calcul de dimensionnement des parois
Les parois sont des murs voiles fondés sur des semelles filantes, ils ont un comportement d’un mur
de soutènement. Pour leur dimensionnement, on néglige les déformations dans le sens longitudinal,
ce qui suppose un état de déformation planaire, ainsi on étude un mètre de longueur de mur.

Pour dimensionner les parois on va considérer le réservoir pour différentes situations :


 Lors de la période de vidange et d’entretien : le réservoir est vide, dans ce cas juste la poussée
des terres qui agit.
 Lors du test d’étanchéité : le réservoir est plein sans remblais, cette situation s’applique aussi
pour les parois qui ne sont pas couverts de remblais.

Pendant le fonctionnement normal : le réservoir est plein avec poussée des terres, dans ce cas la
poussée des terres et celle d’eau agissent simultanément. Ainsi on va calculer les parois pour trois
combinaisons fondamentales :
- Réservoir vide avec remblai.
- Réservoir plein sans remblai.
- Réservoir plein avec remblai.
1-a) Pré-dimensionnement des parois
On va adopter pour les parois la géométrie représentée sur la figure.

Figure 23 : les paramètres du paroi

Le guide pour l’étude et la réalisation des soutènements donne quelques règles simples pour les
murs-cantilever «courants» en béton armée .

Tableau 5:Les valeurs de pré-dimensionnement des parois


Grandeur géométrique Les valeurs de pré-dimensionnement
e1 H
Minimum (15 cm)
24
e2 H
x 1.15
12
a H
x 1.15
8
b H
x 1.15
6
t H
14
Sa H
13

37
1-b) Étude des cas
La stabilité externe des parois permet de trouver les dimensionnes minimales des parois qui vérifient
la stabilité, vis-à-vis de renversement, et de poinçonnement, sous l’effet des charges extérieurs,
durant toute la durée de vie prévisible de l’ouvrage.
Les dimensionnes retenues pour les parois sont celles qui vérifient, à la fois, les trois combinaisons
fondamentales :

1-b-1) Premier combinaison : réservoir vide avec remblai


Dans ce cas les parois sont semis aux efforts extérieurs suivants :
- La poussée des terres : P1
- La poussée due à la charge d’exploitation q, uniformément répartie sur remblais : P2
- Le poids des terres : N1
- Leurs poids propres : N2+N3+N4+N5
Ces efforts sont représentées sur la figure ci dessous:

Figure 24: Réservoir vide soumis à les charges du remblais

Stabilité vis-à-vis du renversement :


Calcul des efforts renverseurs :
Les efforts renverseurs appliqués sur le mur sont :
- La poussée des terres P1.
- la poussée P2 due à la charge d’exploitation q.
La poussée des terres P1 :
La poussée des terres est une charge triangulaire répartie sur la paroi, dont la résultante P1 est
appliquée à Ht /3 à partir de la base du mur, voir la figure 24.
Soit k le coefficient de poussée:
Cette poussée est calculée par la formule: P1=(γtx Ht²)/2 x k
avec γt le poids volumique
total du sol.
Par la méthode de RANKINE on montre que : k= tan(п/4 -φ/2)²
avec φ l’angle de
frottement interne du sol.
La poussée P2 due à la charge d’exploitation q :
La poussée due à la charge d’exploitation, uniformément répartie sur le remblai, est une charge
rectangulaire uniformément répartie sur la hauteur du remblai Ht, et dont la résultante P2 est
appliqué à Ht/2 à partir de la base du mur
On:
P2=Ht x q x k
avec k est le coefficient de poussée utilisé pour calculer P1.
Soit donc :

38
P2=Ht x q x tan²(п/4-φ/2)
Calcul des efforts stabilisateurs :
Soit γs le poids volumique total du sol en remblai.
Soit γb le poids volumique du béton armé (γb = 25KN/m3)
Les efforts stabilisateurs appliqués sur le mur sont :
- le poids propre des terres au-dessus de la semelle arrière du mur : N1 (voir figure 24)
- le poids propre des parois (y compris la semelle) :N2+N3+N4+N5. (voir figure 24)
D’après la géométrie des parois, on a :
Le poids propre des terres N1 est donné par:
(��−��)(��−��)²)
N1=γs.(�(�� − ��) + ��
)
- N1 est appliquée à une distance x1 du point A (voir la figure 24)

�²+�.�+�² (Ht−Sa)(e2−e1)
x1 =(a+b+c)- 3(�+�)
avec l=a+ h

Pour le poids propre du mur N2:

(�+��)(�−��) (��−��)(��−��)
N2= �
. �� avec c=e2+

-N2 est appliquée à une distance x2 du point A :


��²+���� +�²
x2 =b+
�(��+�)

Le poids propre N3 est donné par la formule suivante:


��+�
N3=( �
).b.γb
-N3 est Appliquée à une distance x3 du point A :
��+��
x3=b.(1-�(��+�))

Pour le poids propre N4 :


On montre que: N4=Saxcxγb
Appliquée à une distance x4 du point A :
x4=b+c/2
Pour le poids propre N5:
Ona :N5=(0.15.(h0-Sa)+a.Sa).γb
Appliquée à une distance x5 du point A :
x5=b+c+a/2
Le moment des efforts renverseur par rapport au point A :
�� ��
Ma(renverseur)=P1x � +P2x �

Le moment des efforts stabilisateurs par rapport au point A :


Ma(stabilisateur)=N1x1+N2x2+N3x3+N4x4+N5x5

39
Le coefficient de sécurité vis-à-vis de renversement :

��(�������������) ����+����+����+����+����
F= = �� ��
��(����������) ��� +���
� �

Pour que la stabilité au renversement soit vérifiée, soit en ELS ou ELU, il faut que ce
coefficient de sécurité soit supérieur à 1.5.

Stabilité vis-à-vis de glissement :


Vue la forme de l’ouvrage, le problème de glissement n’est pas posé.

La stabilité vis-à-vis du poinçonnement


�+�+� ��
Soit: e= �
− ���
Avec Ma=Ma(stabilisateur)-Ma(renverseur)et Ni=Nv=N1+N2+N3+N4+N5

Soit adm est la contrainte admissible du sol de fondation sur laquelle est fondé le mur.
On distingue deux cas :

Si 0<e<a+b+c/6 :on aune réaction trapeizoidale de la réaction du sol

Figure 25:Répartition trapézoïdale de la réaction du sol- cas réservoir vide avec


remblai

��� � ��� �
Soit σa=�+�+� (� + �. �+�+� ) et σa=�+�+� (� − �. �+�+� )

Pour vérifier le non poinçonnement de la semelle des parois, On doit vérifier que :
�.��+��

<4
Si a+b+c/6 <e<a+b+c/2
dans ce cas on a une répartition triangulaire de la réaction du sol, et s’étend sur une distance de 3e.

Figure 26:Répartition triangulaire de la réaction du sol - cas réservoir vide avec


remblai
Soit la contrainte maximale due à l’action du sol sur la semelle des parois.

40
����
�adm= �+�+�
�.( � −�)
�.����
Pour vérifier le non poinçonnement de la semelle, On doit vérifier que :

<�adm

On veillera toujours à ce que la répartition de la réaction du sol sur la semelle soit trapézoïdale, c’est
à dire que :0<e<a+b+c/6
1-b-2) deuxième combinaison : réservoir plein sans remblai
Les parois sont semis aux efforts extérieurs suivants :
- La poussée de l’eau : Pe
- Le poids d’eau au-dessus du talon : Ne
- Leur poids propre : N2+N3+N4+N5
Ces efforts sont représentées sur la figure27 suivant :

Figure 27: les efforts appliqués sur le mur ; cas réservoir plein sans remblai

Etude de stabilité vis-à-vis du renversement :


On va vérifier la stabilité du mur vis-à-vis du renversement par rapport au point O
(voir figure 27).
Calcul des efforts renverseurs :
La seule effort renverseur appliqués sur le mur est :
- La poussée d’eau Pe.
Est une charge triangulaire répartie sur la paroi, dont la résultante Pe est appliquée à :he-e2+t/3
à partir la base du voile
��(��−��+�)
Cette poussée est calculée par la formule : Pe=

avec γe le poids
volumique total du fluide.
Calcul des efforts stabilisateurs :
Les efforts stabilisateurs appliqués sur le mur sont :
- le poids propre d’eau au-dessus de la semelle avant du mur : Ne.
- le poids propre de la paroi (y compris la semelle) :N2+N3+N4+N5.
Le poids propre d’eau Ne :
D’après la géométrie des parois, on montre que :

��� +�−��
Ne= �
. �. ��
Appliquée à une distance xe du point O :
�ℎ�+�(�−��)
Xe=a+b+c--�(�ℎ�+�−��) ��
N2, N3, N4 et N5 se calculent comme la première combinaison, et les distances de leurs
points d’application sont calculées par rapport au point O.

41
Le moment des efforts renverseurs par rapport au point O :
ℎ�+�−��
Mo(renverseur)=Pe.( �
+e2)

Le moment des efforts stabilisateurs par rapport au point O :


Mo(stabilisateur)=Ne.xe+N2.x2+N3.x3+N4.x4+N5.x5
Le coefficient de sécurité vis-à-vis de renversement s’écrit :
��(�������������)
F= ��(����������)
Et pour que la stabilité soit vérifie il faut que F>1.5

La stabilité vis-à-vis du poinçonnement :


�+�+� ��
Soit: e= �
− ���
Avec Ma=Ma(stabilisateur)-Ma(renverseur)
et Ni=Nv=N1+N2+N3+N4+N5
Soit adm est la contrainte admissible du sol de fondation sur laquelle est fondé le mur.
On distingue deux cas :

Si 0<e<a+b+c/6 :on aune réaction trapeizoidale de la réaction du sol

Figure 28: La répartition trapeizoidale de la réaction du sol ; cas réservoir plein sans remblais

��� � ��� �
Soit σa=�+�+� (� + �. �+�+� ) et σa=�+�+� (� − �. �+�+� )

Pour vérifier le non poinçonnement de la semelle des parois, On doit vérifier que :
�.��+��

<4
Si a+b+c/6 <e<a+b+c/2
dans ce cas on a une répartition triangulaire de la réaction du sol, et s’étend sur une distance de 3e.

Figure 29: Répartition triangulaire de la réaction du sol ; cas réservoir plein sans remblai

42
Soit la contrainte maximale due à l’action du sol sur la semelle des parois.
����
�adm= �+�+�
�.( −�)

�.����
Pour vérifier le non poinçonnement de la semelle, On doit vérifier que :

<�adm
1-b-3) troisième combinaison : réservoir plein avec remblai
Les parois sont semis aux efforts extérieurs suivants :
- La poussée de l’eau : Pe
- La poussée des terres : P1
- La poussée du à la charge d’exploitation: P2
- Le poids d’eau au-dessus du talon : Ne
- Le poids des terres au-dessus de la semelle arrière : N1
- Leur poids propre : N2+N3+N4+N5
Ces efforts sont représentées sur la figure 28 suivant :

Figure 30:Les efforts appliqués sur le mur ; cas réservoir plein avec remblai

Étude de stabilité vis-à-vis du renversement :


On va vérifier la stabilité du mur vis-à-vis du renversement par rapport au point O.
les efforts renverseurs :
La seule effort renverseur appliqués sur le mur est :
- La poussée d’eau Pe.
Les efforts stabilisateurs :
Les efforts stabilisateurs appliqués sur le mur sont :
- Les poussées P1 et P2.
- le poids propre d’eau au-dessus de la semelle avant du mur : Ne. (voir figure 5.8)
- le poids propre des terres au-dessus de la semelle arrière du mur : N1 (voir figure5.8)
- le poids propre de la paroi (y compris la semelle) :N2+N3+N4+N5. (voir figure 5.8)
Tous les efforts sont déjà calculés dans la première et la deuxième combinaison.
Le moment des efforts renverseurs par rapport au point O :
ℎ�+�−��
Mo(renverseur)=Pe×( �
+e2)
Le moment des efforts stabilisateurs par rapport au point O :
�� ��
Mo(stabilisateur)=Ne.xe+N2.x2+N3.x3+N4.x4+N5.x5+��� + ���
� �
Le coefficient de sécurité vis-à-vis de renversement s’écrit :
��(�������������)
F= ��(����������)
Et pour que la stabilité soit vérifie il faut que F>1.5
La stabilité vis-à-vis du poinçonnement :
�+�+� ��
Soit: e= �

���
Avec Ma=Ma(stabilisateur)-Ma(renverseur)

43
et Ni=Nv=N1+N2+N3+N4+N5
Soit � adm est la contrainte admissible du sol de fondation sur laquelle est fondé le mur.
On distingue deux cas :

Si 0<e<a+b+c/6 :on aune réaction trapeizoidale de la réaction du sol

Figure 31:Lla répartition de la réaction du sol ; cas réservoir plein avec remblai

��� � ��� �
Soit σa=�+�+� × (� + � × �+�+� ) et σa=�+�+� × (� − � × �+�+� )

Pour vérifier le non poinçonnement de la semelle des parois, On doit vérifier que :
�.��+��

<4
Si a+b+c/6 <e<a+b+c/2
dans ce cas on a une répartition triangulaire de la réaction du sol, et s’étend sur une distance de 3e.

Figure 32:La répartition triangulaire de la réaction du sol ; cas réservoir plein avec
remblai.

Soit la contrainte maximale due à l’action du sol sur la semelle des parois.
����
�adm= �+�+�
�.( � −�)
�.����
Pour vérifier le non poinçonnement de la semelle, On doit vérifier que :

<�adm
1-c) Stabilité interne des parois et calcul des armature
Calcul des sollicitations :
Pour le calcul des sollicitations et les sections d’armatures, on va étudier des sections
critiques de calcul, jugées nécessaires et suffisantes pour déterminer le ferraillage
complet du mur.
Ces sections de calcul sont choisies par l’utilisateur, pour notre projet nous avons choisi
les sections suivantes :

Définition des sections critiques de calcul :

44
On définit les sections critiques comme suit :
S1 = encastrement du voile sur la semelle section d’acier A1
S2 = encastrement du patin sur le voile section d’acier A2
S3 = encastrement du talon sur le voile section d’acier A3
S 4 = section du voile au tiers de sa hauteur section d’acier A4
S 5 = section du voile à la moitié de sa hauteur section d’acier A5
S 6 = section du voile aux deux tiers de sa hauteur section d’acier A 6
Ces sections de calcul sont représentées sur la figure suivante :

Figure 33: les sections critiques dans les parois


a) Premier combinaison : réservoir vide avec remblai :
Pour le fut :
Les sollicitations au niveau des sections de calcul définies dans le fut, sont calculées en
fonction des grandeurs géométriques qui définissent la géométrie des parois et la
hauteur du remblai Ht ainsi que les poids volumiques γb et γs:

Tableau 6: Localisation des sections par rapport au terrain naturel -effort normal dans les sections de fût
sections S1 S2 S3 S4

Sollicitations dues à la charge q :


L’effort tranchant :T=qxKaxz
������²
Le moment:M= 2
Sollicitations dues à la poussée des terres :
����²���
L’effort tranchant : T= 2
����^3��
Le moment :M= 6
Avec Z la distance verticale entre le niveau du terrain naturel et la section de calcul.
Pour le patin et talon :
Le patin et le talon travaillent comme des poutres consoles encastrée respectivement au
niveau de la section S2 et S3.
Les efforts extérieurs exercés sur le patin :
- Le poids des terres au-dessus : q=γs.(Ht-Sa)xa
-son poids propre qp=γbxSaxa
���
-l’effet de la chrge q: Qp=(�+��−��)(1+��−��)
-la réaction du sol

45
Les efforts extérieurs exerces sur le talon :
- Le poids propre du talon : est une charge trapézoïdale
(�2−�)
P(x)=γb.e2-γb. � �
- Le revêtement : qr
- La réaction du sol.
Les sollicitations au niveau des sections S2 et S3 sont montrées sur les tableaux suivant:

Tableau 7: les sollicitations dans les sections définies dans la semelle ;cas réservoir vide avec remblai

Avec:
σA−σB σA−σB
σa = σB + a × a+b+c Et σb = σB + (a + c) × �+�+�
b) Deuxième combinaison : réservoir plein sans remblai
Pour le fut:
Pour calculer les sollicitations dans les sections définies dans le fut on détermine d’abord la position
de ces sections par rapport au niveau d’eau dans le réservoir ; ces positions sont montrées sur le
tableau suivant :

Tableau 8: localisation les sections définies dans le fut -cas réservoir plein sans remblai

NE : niveau supérieur de l’eau dans le réservoir


L’effort normal dans chaque section se calcule comme dans la première combinaison.
Sollicitations due à la poussée d’eau :
���^3
L’effort tranchant: T= 2
���^3
Le moment : M= 6
Pour le patin et talon :
Les efforts extérieurs exercés sur le patin :
- Son poids propre :
Qp= γs x Sa x a
- La réaction du sol
Les efforts extérieurs exercés sur le talon :
(�2−�)
- Le poids propre du talon : est une charge trapézoïdale P(x)=γb.e2-γb. � �
- Le revêtement : qr
- Le poids du fluide emmagasiné : qe
- La réaction du sol.

46
Les sollicitations, effort tranchant T et moment M, sont calculées par les formules
montrées sur le tableau suivant :
Tableau 9: les sollicitations dans les section définies dans la semelle - cas réservoir plein sans remblai

σA−σB σA−σB
σa = σB + a × a+b+c Et σb = σB + (a + c) × �+�+�
c) Troisième combinaison : réservoir plein avec remblais
 Pour le fut:
Les sollicitations au niveau des sections de calcul se calculent comme la première et la
deuxième combinaison.
Mais dans ce cas l’eau agit dans un sens inverse par rapport à la poussée des terres :
La sollicitation totale résultante dans une section donnée sera : St=Spt-Spe
Avec Spt : la sollicitation due à la poussée des terres et la charge q.
Spe : la sollicitation due à la poussée d’eau.
Pour le patin et talon :
Les sollicitations sont données par le tableau suivant:

Tableau 10 : les sollicitations dans les section définies dans la semelle - cas réservoir plein avec remblai

σA−σB σA−σB
σa = σB + a × a+b+c Et σb = σB + (a + c) × �+�+�
Calcul des armatures longitudinales :
Le fut des parois est sollicité en flexion composée : flexion simple due à la poussée
d’eau et de remblai, et compression simple due au poids propre du fut.
Tandis que le patin et le talon sont sollicités en flexion simple.
a-1) Cas de flexion composée :
Pour la flexion composée on suit la méthode suivante :

47
 A l’état limite de service : ELS
L’excentricité de l’effort normal Ns s’écrit : e=es=Ms/Ns.

On a une section rectangulaire : on fait le calcul comme il s’agit d’une flexion simple
puis on diminue la valeur de la section de :

σs = min(0.5. fe; 90√(ƞ × ft28) MPa) et σb = 0.6 × fc28


On a une section rectangulaire ; on fait le calcul comme puis on diminue la valeur de la section de
σs
.

Soit d’=0.9d
eh
Mls=Ns× (es + d − )
2
Par itération successif on cherche α tel que:
90×Mts 1−α 15×��
α=√( bd²σs × 3−α ) sinon on utilise la relation pratique: αs =15×��+��
� ��
Puis on calcul z=d(1- 3) ou z=zb=d(1- 3 )
���
−��
La section d’armatures sera:As= � �� sinon Mls>Mrb=μbd²�b
Il faut ajouter une section d’armature comprimée pour diminuer la contrainte de
compression dans le béton.

soit c’=0.1.eh
�� 15��
Mrb=μrb.b.d²σb avec μrb=0.5.αs(1- 3
) et αs =15×��+��
���−��� ��� �� ���−��� ��×�−�'
As= (�−�')σs + ��.σs − σs et A’s= (�−�')σ's ave� σ’s=15. σb × ��×�

 A l’état limite ultime :ELU


De même : e=es=Ms/Ns.
eh
Mls=Ns× (es + d − 2 )
 A l’état limite de service : ELS
Soit Mser le moment sollicitant la section à l’ELS :
Donc la section est semis à une flexion simple et un effort normal appliqué suivant l’axe
des armatures tendus :
��� ��� 3.5
Soit μ=��²��� et αu=1.25(1-√(1-2μu)) et Σ’s=��.�� et αl=3.5+1000 Σes

48
��� ��
Et μl =0.8.αl.(1-0.4.αl) si μu<μl Alors Au= �� − �� Avec Zu=d(1-0.4αu)
���� ��
Sinon:
��� ���−��� �� ���−���
Au=(�(1−0.4.αl) + (�−�') - Nu).�� et A’s= (�−�')σ's Avec Mbl=μl.b.d².fbu
αl.�−�' ��
Σ’s=1000.�.αl ..3.5 si Σ’s<Σes alors σ's=Es.Σ’s et si Σ’s>Σes alors σ's = ��
 Cas flexion simple :
Pour la flexion simple on suit la méthode suivante :
 A l’état limite de service: ELS
Soit Mser le moment sollicitant la section à l’ELS :
Soit :Mrb=μrb.b.d².�b le moment résistant du béton si Mser<Mrb:
15�� �
αs =15×��+�� et z=zb=d(1- 3)
��
Donc As=�×�� sinon on calcul du moment résistant du béton par:
�� 15��
Mrb=μrb.b.d².�b avec μrb=0.5.αs(1- 3
) et αs =15×��+��
���−��� ��� �� ���−��� ��×�−�'
As= (�−�')σs + ��.σs − σs et A’s= (�−�')σ's ave� σ’s=15. σb × ��×�
 A l’etat limites ultime :ELU
Soit le moment sollicitant la section a l’état limite ultime
�� ��� 3.5
Soit μ=��²��� et αu=1.25(1-√(1-2μu)) et Σes=��.�� et αl=3.5+1000 Σes
��
Etμl =0.8.αl.(1-0.4.αl) si μu<μl Alors Au= �� Avec Zu=d(1-0.4αu)

Sinon:
��� ��−��� �� ���−���
As=(�(1−0.4.αs) + (�−�') - Nu).�� et A’s= (�−�')σ's Avec Mbl=μl.b.d².fbu
αl.�−�' ��
Σ’s=1000.�.αl .3.5 si Σ’s<Σes alors σ's=Es.Σ’s et si Σ’s>Σes alors σ's = ��

 Vérification de l’effort tranchant et calcul des armatures transversales :


Vérification de l’effort tranchant:
On a des fissurations très préjudiciables donc la contrainte admissible de cisaillement est :
τu=min(0.15fc28/γb;4MPa)
Soit Vu l’effort tranchant à l’état limite ultime dans la section.
Vu
On doit vérifier:τ=b0d<τu
Avec :
b0 largeur de l’âme.
d la hauteur utile de la section.
Calcul des armatures transversales
Espacement maximal des armatures St<min(0.9d;40cm)
On fixe un espacement St et on calcul la section d’armature At par :
�� ���0(��−0.3����) 3��
��
≥ 0.9���
avec fet=min(ftj;3.33MPa) ;K=1;(K=1+���� pour flexion composée) et
b0=1m
 Espacement minimale des armatures
��.���
Les armatures de répartition : �0.�� > 0.4 ���
Il convient de disposer, dans les parois, des armatures horizontales de section:
��
Ar= 4 Avec At la section d’armature vertical
Pour les Résultat de calcul sur les Exceles (voir Les ANNEXES)

49
2) Calcul de la couverture
2-a) Caractéristiques de la couverture.

Figure 34:Le plan de coffrage du réservoir

D’après le plan de coffrage on distingue qu’il existe 2 dalles symétriques:


Le dimensionnement de la dalle S1:
 Lx=29.8
 Ly=22
 Epaiseur = 30 cm
 ELU :G=1.46 t/m² /// ELS :G=1.06 t/m²
 Q=0.175 t/m²
Le dimensionnement de la dalle S2:
 Lx=29.8
 Ly=22
 Epaiseur = 30 cm
 ELU :G=1.46 t/m² /// ELS :G=1.06 t/m²
 Q=0.175 t/m²
3-b) La Méthode de calcul

50
4-c)Calcul de ferraillage

Tableau 11: le ferraillage de couverture à l’ELU et à l’ELS

Selon Lx Selon Ly
ELU 8 T12 3 T12
ELS 6 T12 3 T12

51
3) Calcul des poutres
3-a) La Méthode de calcul

3-b) Le Ferraillage des poutres

52
53
4) Calcul des poteaux
4-a) La Méthode de calcul des poteaux

54
5-b) Le Ferraillage des poteaux
Tableau 12: La section du poteau
Secrtion (a x b)/ cm m
a 0.25 25
b 0.25 25
h 5 500
Poids propre du poteau 0.781

55
5) Calcul des semelles
5-a) La Méthode de calcul

5-b) Le Ferraillage des semelles.

56
6) Le Calcul des voiles
6-a) Les données de calcul
D’après la plan de coffrage on distingue 2 types de voile :
I) de 15 cm ii) de 20 cm

57
6-b) Le ferraillage des voiles
I)de 15 cm ii) de 20 cm

7) Le Dimensionnement des escaliers


7-a) Les données de calcul

Figure 35:schéma de l’escalier

58
7-b) Le Ferraillage des escaliers

8) Le Dimensionnement de l’acrotère
8-a) La Méthode de calcul
Le rôle de l’acrotère est d’assurer la sécurité totale au niveau de la terrasse est inaccessible
0.05×0.2
S= 2 + (0.1 × 0.2) + (0.5 × 0.15)
S=0.1 m²
Tableau 13:Géométrie de acrotère

Géometrie
La hauteur 60 cm
L’épaisseur 15cm
L’enrobage 2cm
La surface 0.1 m²
L’enrobage c=c’ 2cm
Matériaux
Fc28 25 MPa
Fe 500 MPa

59
Sollicitation
L’acrotère est assimilé à une console encastrée au niveau du plancher soumis au poids propre et la
surcharge d’exploitation. le calcul se fait par 1 m.
Selon R.P.A on a :
WP : Le Poids Propre de l’Acrotère.
A : Coefficient d’Accélération «Groupe d’Usage 2 ;
Zone IIa» ⇒ A = 0,15
CP : Facteur de Force Horizontale Variant entre 0,3 et 0,8 ;
CP = 0,8.
WP = 25 × 0,1= 2,5 KN/ml.
FP = 4 × 0,15 × 0,8 × 2,5 ⇒ FP = 1,2KN/ml.

Tableau 14:le calcul des charges et le moment à l’ELU et à l’ELS

8-b) Le Ferraillage de l’acrotère

60
9) Le dimensionnement des lanterneaux
9-a) la méthode de calcul
Le lanterneau est un élément standard qui sert à l’aération de la cuve. Situé au-dessus de la coupole
supérieure, il est constitué d’une dalle de couverture et d’un voile circulaire qui est percé de fenêtres
comme représenté sur la figure suivante:

Figure 36:les dimensions du lanterneaux

Descente de charges Le principe de descende de charges est la suivante :


la dalle supporte son poids propre ; le voile cylindrique supporte à son tour le poids de la dalle, son
poids propre plus enduit intérieur et extérieur.
➢ Dalle de couverture lanterneau Nous avons,
− longueur et largueur de la dalle : L = 2,80 m ;
➢ Voile rectangulaire Nous avons;
− longueur du voile : Lint = 59.60 m
− largueur du voile : Lext = 43.60 m
− épaisseur du voile : ev = 0,20 m
− hauteur du voile : hv = 5 m
-l’épaisseur de l’enduit e =0.02 cm
Ferraillage du lanterneau:
➢ Dalle de couverture lanterneau :
Le calcul du ferraillage se fera conformément à la méthodologie de calcul des dalles en flexion
simple. La fissuration étant jugée peu préjudiciable (FPP), les calculs se feront à l’ELU.
➢ Voile cylindrique : La paroi de la partie cylindrique supportant la dalle du lanterneau sera calculée
comme un voile cylindrique de 2 m de haut (hauteur entre la dalle du lanterneau et la coupole
supérieure), non raidie latéralement, encastrée en tête et en pied avec un plancher d’un seul côté. Il

61
existe plusieurs méthodes de calculs des voiles en Béton Armé. Dans notre cas précis,. La méthode
de calcul du voile en béton armé doit satisfaire aux conditions ci-après (THONIER III, 1995) :
• Longueur (lw) du voile doit être supérieure ou égale à 5 fois son épaisseur (Iw>5ev)
• Épaisseur minimale doit être supérieure ou égale 10 cm (ev>10cm)
• Élancement doit être inférieur ou égal à 80 (λ<80).
Dans cette méthode, il s’agit de comparer la contrainte normale de compression (σu) à la contrainte
limite ultime (σu,lim). Si σu < σu.lim, ainsi le calcul d’acier se fera aux armatures minimales de
construction (THONIER III, 1995). Le tableau ci-après résume les formules de calculs des
contraintes ainsi que celle des sections d’acier.
9-b) le ferraillage des lanterneaux.

10) les dispositifs sismiques pour le réservoir


Les dispositifs sismiques pour les réservoirs sont des mesures de conception et de renforcement
utilisées pour améliorer la résistance et la stabilité des réservoirs lors d'événements sismiques. Voici
quelques dispositifs sismiques couramment utilisés pour les réservoirs :

1)Fondation renforcée : Une fondation solide et bien dimensionnée est essentielle pour la stabilité du
réservoir pendant un séisme. Des techniques de renforcement peuvent être utilisées, telles que des
pieux profonds ou des renforcements en béton armé pour améliorer la capacité de la fondation à
résister aux forces sismiques.

2)Parois renforcées : Les parois du réservoir doivent être suffisamment robustes pour résister aux
contraintes sismiques. Des méthodes de renforcement, telles que l'utilisation de barres d'armature ou
de renforts en acier, peuvent être utilisées pour augmenter la résistance et la rigidité des parois.

3)Joints sismiques : Les joints sismiques sont des dispositifs conçus pour permettre le mouvement
relatif entre différentes parties du réservoir pendant un séisme, réduisant ainsi les contraintes et les
forces induites. Les joints de dilatation, les joints de cisaillement et les joints à rotule sont des
exemples de joints sismiques utilisés pour les réservoirs.

4)Isolation sismique : L'isolation sismique consiste à introduire des dispositifs d'isolation entre le
réservoir et sa fondation ou entre les différentes parties du réservoir pour réduire les forces sismiques
transmises à la structure. Les isolateurs sismiques, tels que les amortisseurs à base de caoutchouc ou
les isolateurs à friction, sont utilisés pour absorber l'énergie sismique et réduire les vibrations.

6) Renforcement des connexions : Les connexions entre les différents éléments structuraux du
réservoir doivent être renforcées pour assurer une intégrité structurelle pendant un séisme. Des

62
méthodes de renforcement, telles que l'utilisation de plaques de renfort, de boulons à haute résistance
ou de soudures renforcées, peuvent être utilisées pour améliorer la résistance des connexions.

Il convient de noter que les dispositifs sismiques spécifiques utilisés pour un réservoir dépendent de
nombreux facteurs, tels que la zone sismique, la capacité du réservoir, le type de matériau de
construction, etc. Les normes de conception sismique, telles que les codes parasismiques locaux,
doivent être suivies pour garantir la sécurité et la résilience des réservoirs lors d'un séisme.

Chapitre IV : Modélisation Sur ROBOT Structural


1) Modélisation de la structure
a) Les lignes de construction:
On commence d’abord par implantation des linges de construction les axes horizontales et verticales
et la hauteur.
-On insère les espacements entre les axes et le nombre de fois qu’on va le répéter pour l’axe X et
L’axe Y.

b) Le dessin du radier:
On clique sur l’élément dalle et on choisit l’épaisseur de la dalle et on le dessine sur la vue XY

63
c) Le dessin des poteaux
On clique sur l’élément poteaux et on choisit la section et la hauteur et on le dessine sur la vue XY

d) Le dessin des voiles intérieurs et extérieurs


On clique sur l’élément voile et on choisit l’épaisseur du voile et la hauteur et on le dessine sur la
vue XY

e) Le dessin des poutres


On clique sur l’élément poutre et on choisit la section et on le dessine sur la vue XY

f) Le dessin du plancher
On clique sur l’élément dalle et on choisit l’épaisseur de la dalle et on le dessine sur la vue XY

64
g) Le symétrie axiale
On clique sur édition dans la barre des tâches et on choisit transformer et on clique sur symétrie
verticale et donc on a crée une symétrie de notre forme.

2) Définir les charges


on clique sur cas de charges et on insère le charges permanentes et d’exploitation d’on a comme le
poids propre, le surcharge de la couverture et la poussée de l’eau etc.

3) l’application des charges


a) Le poids propre du réservoir
Après l’insertion des charges on clique sur cas de charge et on sélectionne les emplacements sur
lequel la charge s’applique.

b) Le revêtement et imperméabilisation

65
c) Le poussée de la terre

d) Le surcharge de la couverture

e) Les charges d’entretien

f) Le poids et le poussée de l’eau

66
4) La combinaison des charges et leur résultat sur la structure
a) La première combinaison et le résultat
Pour inséré les combinaisons on clique sur chargements qui se trouve sur la barre des tâches et on
choisit combinaison manuelle et on insère les combinaison des charges qu’on a

b) La deuxième combinaison et le résultat

67
c) La troisième combinaison et le résultat

d) Le quatrième combinaison et le résultat

68
5) Le calcul de déformation et la génération du maillage
On clique sur l’option calculer dans la barre des taches et aprés on clique sur option de maillage et on
génère le modèle de calcul

6) Les paramètres de ferraillage


a) Paramètres de l’étage
Pour ferraillé les éléments de béton armée il faut paramétré les options de ferraillage selon le choix
de l’utilisateur

b) général

69
c) Les caractéristiques du béton
On choisit le type de béton souhaité

d) Acier longitudinales
On choisit les types des sections souhaité

e) Acier transversales
On choisit les types des sections souhaité

f) Les treilles soudées


On choisit les types des sections souhaité

70
g) Le disposition du ferraillage

7) Le ferraillage des éléments en BA


a) Les dalles
i)l’élément à ferraillé
On sélectionne l’élément voulez à ferraillé et on clique sur dimensionnement dans la barre des taches
et on clique sur ferraillage des éléments BA

ii) la cartographie de de la dalle 1


L’option de cartographie montre les zones les plus chargé vers les moins chargés

iii)le ferraillage de la dalle 1


Après le clique sur calculer et pour la vue 3D du ferraillage on clique sur gestionnaire des barres
=>dimensionnement BA => ferraillage et par la suite on peut voir l’élément ferraille en 3D

Pour les plans d’exécution voir les annexes

71
i)l’élément à ferraillé

ii)la cartographie de la dalle 2

ii)le ferraillage de la dalle 2

Pour les plans d’exécution voir les annexes

i)l’élément à ferraillé

72
ii) la cartographie de la dalle 3

ii)le ferraillage de la dalle 3

Pour les plans d’exécution voir les annexes

b) Les voiles extérieurs


i)l’élément à ferraillé

ii)feraillege du voile 4

73
Pour les plans d’exécution voir les annexes
i)l’élément à ferraillé.

ii)feraillege du voile 6

Pour les plans d’éxecution voir les annexes


i)l’élément à ferraillé

ii)feraillege des voiles 5 et 7

Pour les plans d’éxecution voir les annexes

74
i)l’élément à ferraillé

ii)feraillege du voile 8

Pour les plans d’éxecution voir les annexes

i)l’élément à ferraillé

ii)feraillege des voiles 9 et 118

Pour les plans d’éxecution voir les annexes

75
c) Les voiles intérieurs(chicanes)
i)l’élément à ferraillé

ii)le ferraillage des chicanes

Pour les plans d’éxecution voir les annexes

i)l’élément à ferraillé

ii)le ferraillage du voile 6’’

Pour les plans d’éxecution voir les annexes

76
d) Les semelles
i)l’élément à ferraillé

ii) ferraillage des semelles

Pour les plans d’éxecution voir les annexes


e) Les poteaux
i)l’élément à ferraillé

ii)ferraillage des poteaux

Pour les plans d’éxecution voir les annexes

77
f) Les poutres
i)l’élément à ferraillé

ii)le ferraillage des poutres

g) Les escalieres
i)l’élément à ferraillé

ii)lel’introduction des charges


Le poids propre de l’escalier

78
La charge permanates G

La charge d’exploitation Q

iii)la combinaison des charges

iv)le moment maximale et l’allure de déformation

79
v)le ferraillage de l’élement

Pour les plans d’éxecution voir les annexes


h) La couverture
i) l’élément à ferraillé

ii)la cartographie du plancher

iii)le ferraillage supérieur de la couverture

Pour les plans d’éxecution voir les annexes

80
iv) le ferraillage inférieure de la couverture

Vérification de la structure:
Et pour vérifier la structure on clique sur structure dans la barre des taches après sur vérifie la
structure.

8) L’obtention du résultat le plan exécution et la note de calcule


Après qu’on a vu le ferraillage des éléments en 3D on peut télécharger les plans d’exécution et les
notes de calcul détaille des éléments BA du logiciels facilement par le clique sur le plan d’exécution
et la note de calcul et on les enregistrés sur notre PC.

Pour les plans d’exécution voir les annexes.


Et finalement si on veut voir toute la structure (les deux cuves) on clique sur édition => transformer
=> miroir horizontale.

Après avoir effectué des calculs à l'aide des feuilles Excel et réalisé une modélisation sur le logiciel
ROBOT, il est possible de conclure que chacune de ces méthodes présente des avantages et des
inconvénients. En général, les résultats obtenus sont similaires, bien que le calcul avec ROBOT
puisse varier en fonction des paramètres sélectionnés tels que le type d'acier, les matériaux, les
normes et réglementations spécifiques, ainsi que les paramètres utilisateur. Par contre, le calcul à
l'aide des feuilles Excel offre une plus grande flexibilité et adaptabilité aux différents scénarios réels,
bien qu'il puisse nécessiter plus de temps pour les calculs. Il convient de noter que la modélisation
sur ROBOT est plus avancée et fournit une analyse plus détaillée, tandis que les feuilles Excel
peuvent être ajustées et personnalisées en fonction des besoins spécifiques. Dans l'ensemble, il est

81
important de prendre en compte les caractéristiques et les contraintes propres à chaque méthode lors
du choix de l'approche de calcul la plus appropriée pour le dimensionnement des réservoirs.

Chapitre V:L’avant métré et l’estimation financière du projet


1) L’avant métré
a) La première de chose on à crée un tableau ou on a regrouper tous les données nécessaire et les
dimensions du réservoir etc.

82
83
84
2) L’estimation financière du projet

-L’estimation totale du projet :9.983.391,64 DHS

85
CONCLUSION

En conclusion, ce rapport de dimensionnement d'un réservoir semi-enterré de capacité


12 000 m3 a permis d'analyser de manière détaillée les aspects clés liés à la conception
et au dimensionnement du réservoir. Les principaux objectifs ont été atteints, à savoir
déterminer les dimensions appropriées, les spécifications de construction et les
paramètres de fonctionnement pour assurer une performance optimale du réservoir.
L'étude a permis de prendre en compte les différents paramètres influençant le
dimensionnement du réservoir, tels que la capacité de stockage requise, les contraintes
géotechniques, les charges hydrauliques, les conditions climatiques, ainsi que les
normes et réglementations en vigueur.
J'ai également compris que le dimensionnement du réservoir implique la détermination
de la hauteur et de la largeur nécessaires pour atteindre la capacité de stockage requise,
ainsi que l'épaisseur de la paroi pour résister aux contraintes et à la pression du sol et
de l’eau.
Les résultats obtenus ont été utilisés pour définir les caractéristiques structurales du
réservoir, notamment l'épaisseur des parois, le type de béton utilisé, les renforcements
nécessaires, ainsi que les systèmes de drainage et d'étanchéité.
Enfin, il est essentiel de souligner l'importance d'une surveillance continue de la
construction et du fonctionnement du réservoir, ainsi que de l'entretien régulier pour
assurer sa durabilité et sa fiabilité à long terme. Ce rapport constitue un outil précieux
pour les parties prenantes impliquées dans le projet et servira de référence pour les
futures études et travaux similaires

86
ANNEXES
1)le plans de coffrage du réservoir

87
2)les feuilles de calcul des trois combinaison
I) La première combinaison (Réservoir vide avec remblai)

88
89
II)La deuxième combinaison (Réservoir plein sans remblai)

90
91
III)La troisième combinaison (Réservoir plein avec remblai)

92
93
3)Les feuilles de calcul de ferraillage des sections
I)Le ferraillage de section S1

94
II)Le ferraillage de section S2

95
III)Le ferraillage de section S3

96
IV)Le ferraillage de section S4

97
V)Le ferraillage de section S5

98
VI)Le ferraillage de section S6

99
4)Les plans d’exécution sur ROBOT
I) Les plans d’exécution des dalles
1) Les plans d’exécution du Radier dalle 1

100
101
2) Les plans d’exécution du Radier dalle 2

3) Les plans d’exécution du Radier dalle 3

102
II) Les plans d’exécution des voiles extérieurs
1) Les plans d’exécution du voile 4

2) Les plans d’exécution du voile 6

103
3) Les plans d’exécution du voile 5 et 7

4) Les plans d’exécution du voile 8

104
5) Les plans d’exécution du voile 9 et 118

III) Les plans d’exécution du voiles intérieurs (chicanes)


1) Les plans d’exécution de voile 102

4) Les plans d’exécution du voile 6’’

105
IV) Les plans d’exécution des semelles

V) Les plans d’exécution des poteaux

VI) Les plans d’exécution des poutres

106
VII) Les plans d’exécution de l’escalier

VIII) Les plans d’exécution de la couverture

107
108
REFERENCES

[1] https://geniecivilpdf.com/wp content/uploads/pdf/backup/BALFICHIER.pdf

[2] https://www.egfbtp.com/programmes-de-calcul-2/

[3] https://btp-cours.com/feuille-de-calcul-excel-p7/

[4] https://www.africmemoire.com/part.7-construction-des-reservoirs-792.html

[5] CCTG-AEP-ONEE-BrancheEau-Tome3GenieCivil-V

[6] https://trid.trb.org/view/1043342

[7] https://geniecivilpdf.com/les-reservoirs-deau-potable/

[8] le document de Fascicule 74

[9] LE GUIDE DIM STRUCTURE RESERVOIR

[10] https://ma.linkedin.com/company/soft-etude-developpement

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