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Fiche de lecture : La boîte à merveilles

Titre de l’œuvre La boîte à merveilles


Date d’écriture et date de parution Écrit en 1952 et publié en 1954
Auteur et siècle Ahmed Sefrioui, le 20ème siècle (1915-2004)
Genre Roman autobiographique (récit à la première personne, narrateur-personnage distinct de l’auteur)
Narrateur Sidi Mohammed (enfant), parfois narrateur adulte
Point de vue ou focalisation Point de vue interne
Temps des verbes -Imparfait et passé simple (les temps du récit) -Le présent : Révèle souvent la présence d’un narrateur adulte
Registre de langue Langue courante
Nombre de chapitres 12 chapitres
Nombre de saisons Trois (l’hiver, le printemps, l’été)
Age du narrateur Six ans
Durée du récit Presque une année
Personnages principaux Sidi Mohammed, sa mère Zoubida, son père Abdeslam La voyante, Driss el Aouad, Rahma, Zineb, Fatma Bziouya, Lalla Aicha, le
fqih
Événement perturbateur La ruine du père qui a perdu son capital dans le souk
Figures de style Comparaisons, métaphores, hyperboles….
Contenu de la boîte Des objets ordinaires et hétéroclites
Symbolisme et fonction de la boîte La boîte lui permet de s’évader du monde réel. Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul et moins triste
Les thèmes La famille, la solitude
Lieux décrits ou fréquentés Dar Chouafa, le Msid, le bain maure, sa maison, la maison de Lalla Aïcha, la kissaria, les ruelles, la médina, la chambre de Rahma, le
souk des bijoutiers, le mausolée, maison du voyant El Arafi
La ville du récit La ville de Fès, la vieille ville
Le prénom du père et son métier Abdeslam, un tisserand
Dénouement et situation finale Le retour du père et la réouverture de la boîte
Caractéristiques du personnage -La solitude -La capacité d’inventer des mondes fantastiques
principal
Les déclencheurs du récit La nuit et le poids de la solitude
L’ordre de présentation des -Ceux qui ont participé à nourrir le monde fantastique de l’enfant : Kenza la voyante et Abdallah l’épicier -Ceux qui font partie de
personnages son quotidien : Les voisins : Aouad, Rahma, Zineb et Fatma Bziouya Les autres : Les enfants, le fqih, Lalla Aicha
La description Souvent dynamique
Champs lexicaux La magie, l’impureté, le désespoir, l’horreur…
Genre de littérature Littérature marocaine d’expression française
Relation avec Zineb Relation conflictuelle. Il a du mépris pour cette fille

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Biographie de l’auteur
Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain qui passe pour l’initiateur de la littérature marocaine d’expression française. Il est né à Fès en 1915 de
parents Amazighs. De l’école coranique aux écoles de Fès, puis arrivé à la langue française, et jeune journaliste dans « l’action du peuple ». Passionné
de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha,
Oudaya et Bab Rouah. Il accèdera par la suite à quelques hauts postes administratifs au sein des ministères de la Culture, de l’Education Nationale ou
à la Direction du Tourisme à la capitale Rabat. Il est mort en 25 février 2004.
Parmi ses œuvres :
-Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à
un Marocain).
-La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte
inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française.
-La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).
-Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989).
Les personnages de « la boîte à merveilles »
-Le narrateur : le personnage principal caractérisé par sa solitude et sa capacité d'inventer des mondes fantastiques. Sidi Mohammed a six ans, son
seul ami c'est la boîte qui contient des objets hétéroclites.
-La mère du narrateur :(Lalla Zoubida): la mère du narrateur prétend être descendante du prophète et s’en vante. Elle croit aux superstitions. Âgée
de vingt-deux ans, elle se comporte comme une vieille femme avec sa bouche généreuse et son nez court.
-Le père du narrateur (Abdeslem): il exerce le métier de tisserand, il a la quarantaine. Il est aimé par son fils. Il est d'origine montagnarde.
-La Chouafa :(voyante): elle habite le rez-de-chaussée de la maison où habite le narrateur. Appelée tante Kenza, elle exerce le métier de voyante qui
la rend très connue dans le quartier.
-Zineb : fille de Driss El Aouad et Rahma, détestée par Sidi Mohammed qui la trouve bête. Elle est plus âgée d'un an que le narrateur.
-Rahma: la femme de Driss El Aouad et mère de Zineb, elle occupe le 1er étage. Le narrateur la décrit comme une femme charmante et souriante.
-Driss El Aouad: fabricant de charrues, il a à peu près le même âge que le père du narrateur (la quarantaine). Époux de Rahma et le père de Zineb.
-Fatma Bziouya: la femme d’Allal habitant le 2ème étage partagé avec la famille du narrateur.
-Allal le jardinier: l’époux de Fatma Bziouya travaillant comme jardinier.
-Le Fqih: un homme barbu et maigre, il fait l'objet de cauchemars pour Sidi Mohammed avec sa baguette de cognassier avec laquelle le fqih distribue
des coups au hasard.
-Driss: un apprenti de Maalem Abdeslem surnommé le teigneux. Il est serviable.
-Lalla aicha: ancienne voisine de la famille du narrateur, elle prétend être une Cherifa. Le narrateur la déteste parce qu'elle inspire le dégout. Elle a
deux pièces au 2ème étage dans l'impasse de zenkat Hajjama.
-Moulay Larbi: le mari de Lalla Aïcha. Il fabrique des babouches. Il a eu des litiges avec Abdelkader son associé qui était avant son ouvrier. Il s’est
remarié avec la fille d'Abderrahman le coiffeur.
-Sidi Mohammed ben Tahar: un coiffeur qui habitait le quartier du narrateur. Sa mort provoqua de la fièvre et du délire chez Sidi Mohammed.

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-Abdallah: c’est un épicier très aimé malgré le peu de clients. Sa boutique est située à Haffarine son domicile n'est pas connu. Le narrateur est fasciné
par les récits fantastiques d’Abdallah racontés par son père.
-Hammoussa: c’est le camarade de classe du narrateur. Son vrai nom est Azouze Berrada.
-Si Abderrahmane: le coiffeur de Maalem Abdeslem. Le père du narrateur a l'habitude de couper les cheveux chez ce dernier. Le narrateur n'aime pas
trop Abderrahmane parce qu’il sait qu'un jour il sera chargé de le circoncire.
-Sidi El Arafi: un voyant chez qui la mère du narrateur se rend avec Lalla Aïcha pour le consulter, il habite le quartier Seffah.
-Salama: la marieuse professionnelle, elle a la voix d'un homme.
-Zhor : Une voisine de Lalla Aïcha.
-Lalla Khadija: la femme de l'oncle Othman, elle est plus jeune que lui.
-L'oncle Othman: Un vieillard mari de Lalla Khadija et ancien maître de M’barka.
-M'barka: ancienne esclave de l'oncle Othman.
-Lalla fattoum: la caissière du bain maure.
« La boîte à merveilles » : Résumé 1
Ahmed Sefrioui, ou Sidi Mohammed, évoque son enfance passée à l'ancienne Médina de Fès. Il menait une vie tranquille auprès de sa mère, femme
au foyer, et son père, tisserand. Il a consacré une bonne partie du roman à parler des voisins, des amis de la famille, de leurs habitudes, de leurs
problèmes et de leur vie quotidienne, et particulièrement de Lalla Aïcha, la meilleure amie de sa mère, qui a souffert à cause de son mari ingrat. La vie
paisible de cet enfant de six ans fut troublée par la perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son capital. Ceci obligea le père de la
famille à travailler dans les champs pour pouvoir reprendre son atelier. Pendant son absence, la mère et l'enfant visitaient quotidiennement des
mausolées pour demander aux saints de leur rendre le père sain et sauf. Leur voeu fut exaucé un mois après le départ du père et les choses
s'arrangèrent petit à petit. Au milieu de tous ces événements, la boîte à merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important, elle
représentait pour lui un véritable réconfort quand il avait des ennuis, c'était synonyme d'accès à son propre monde.
« La boîte à merveilles » : Résumé 2
Le narrateur-personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans. Par un va-et-vient entre le point de vue du narrateur adulte et du narrateur-
enfant, le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boîte à
merveilles. En faisant le bilan de son enfance, le narrateur raconte ses journées au Msid auprès du Fqih et de ses camarades, décrit la maison de Dar
Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux
larmes en plus de son art de conter les événements d'une façon qui passionnait son auditoire. De par son genre, le récit reste un véritable témoignage
du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique de Fès. La figure calme du
père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à sa femme.
Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après
avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez lui
pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce
dénouement.

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Le paratexte
le titre d’un texte, le nom de son auteur, la date de parution, la première et la quatrième de couvertur e, les illustrations, la maison : Le paratexte
d’édition, la préface, la table des matières constituent le paratexte, c’est-à-dire l’ensemble des éléments destinés à inciter le public à acheter le livre et
.permettre au lecteur d’anticiper le contenu du texte.
La jaquette : comprend au jargon littéraire, la couverture d'un livre. Cela comporte donc, la première de couverture (La première page-page de garde),
la troisième de couverture et la quatrième de couverture.
1- La première de couverture : la première facette d'un roman, image et texte.
Élément iconographique :
L’image : un enfant seul au milieu des femmes qui passent sans accorder de l’importance à sa présence. Le regard triste de l’enfant révèle déjà sa
solitude et sa peine.
Éléments textuels :
-le titre, mis en gras et parfois d'une couleur qui attire l'attention. Il est souvent situé au milieu de la page et parfois informe sur l'histoire ou le contenu
du livre.
La Boîte à Merveilles : le titre est composé de deux noms reliés par une préposition (phrase nominale)
Boîte ou boîtie : fabriqué de bois, de métal ou du plastique. C'est un petit coffret fermé où on cache quelque chose, parfois nos objets intimes et
secrets.
Merveilles : objets magiques, qui ne sont pas simples.
Dans le roman, il s’agit d’une boîte où le petit Sefrioui range des objets usés, qui sont d’une grande importance pour lui parce qu’ils constituent le
monde de ses rêveries et de son imaginaire du à sa situation d’enfant seul et unique dans sa famille.
La Boîte à Merveille est un véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des
clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie)
de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb.
-Le sous-titre : Roman: Récit fictif. L’auteur incite le lecteur à faire part de son imagination, à prendre en considération que La Boîte à Merveilles est
avant tout une fiction avant d’être une autobiographie.
-Le nom de l'auteur : Ahmed SEFRIOUI, personne réelle, auteur de l'œuvre La Boîte à Merveilles.
-La maison d'édition : librairie des écoles.
Titre et image :
Il y a longtemps, les moyens de loisirs manquaient beaucoup. Les enfants essayaient alors de créer leurs propres jeux, leur propre monde de loisirs.
Les petits qui sont à l'âge du « sujet » sont très curieux et aiment ramasser les objets qui les fascinent et marquent leurs attention. Ils les regroupent
dans des boîtiers et préfèrent parfois de les enterrer.
2- La quatrième de couverture : Un fragment tiré de l'œuvre, laisse entendre que nous sommes devant un récit à la 1 ère personne.

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L’incipit
L’incipit désigne le début d’un roman. Il est de longueur variable et peut ne durer que quelques phrases, mais peut aussi concerner plusieurs pages.
Il définit le genre du roman (roman épistolaire, roman réaliste…) et les choix de narration (point de vue, vocabulaire, registre de langue…) de l’auteur. Il
crée un monde fictif en donnant des informations sur les personnages, le lieu, le temps et répond aux questions : où ? Quand ? Qui ? Quoi ?
Comment ? Pourquoi ?
L’incipit doit accrocher et séduire le lecteur et lui permettre de rentrer dans l’histoire en présentant un événement important, ou une scène secondaire
qui va éclairer certains aspects de l’intrigue.
Par opposition à l’incipit, l’excipit est la fin d’un chapitre, d’un ouvrage. Là aussi la longueur varie : les derniers paragraphes, les dernières phrases…
La Boîte à Merveilles est un récit rétrospectif qui débute par un déséquilibre psychologique
et existentiel du héros. Le narrateur tente, en remontant aux jours écoulés, de mettre le doigt sur les sources de cette solitude qui l’écrase « je songe à
ma solitude et j’en sens tout le poids. Ma solitude ne date pas d’hier » (incipit du roman).
En effet, dès sa première enfance, et précisément à l’âge de six ans, l’enfant n’arrive pas à établir un pont de communication avec l’entourage immédiat
(la famille) et le milieu social où il progresse (l’école, le voisinage, la rue). Cette situation de manque et de conflit déconcerte l’enfant et le pousse à
trouver dans un autre univers les sources de compensation et d’intégrité intérieure. Il guette un moineau mais « le moineau ne vient jamais ». Il veut en
faire son compagnon, uniquement son compagnon ! Cet échec aggrave la situation de l’enfant et le voue à la quête d’un refuge. C’est la boîte à
merveilles qui offre alors à l’enfant la matière propre à son alchimie ésotérique et son penchant pour le rêve.
Comme l’incipit (le début du roman), l’excipit (la fin du roman) accentue le poids de la solitude et indique que « la boite à merveilles » est en même
temps le point de départ et le point d’arrivée : elle est un refuge et une source d’élévation (évasion) et d’épanouissement.

LES DECLENCHEURS DU RECIT


L'équilibre initial coïncide dans la Boîte à merveilles avec une prise de conscience d'une carence, d'un manque (…moi, je ne dors pas. Je songe à ma
solitude et j’en sens tout le poids) et se transforme en rupture.
La nuit et le poids de la solitude déclenchent le récit. Le narrateur (l’adulte) se penche sur son passé à la recherche de réponses possibles (Ma solitude
ne date pas d’hier….P3.) ou de réconfort (pour égayer ma solitude, pour me prouver que je ne suis pas mort. P6).
L’enquête se construira sur la mémoire fabuleuse héritée de l’enfant de six ans. (Cire fraîche...les moindres événements s’y gravaient en images
ineffaçables…cet album…P6.)
Les outils de l’enquêteur sont donc les images d’un album. Portraits et paysages se succéderont au fur et à mesure qu’il en tournera les pages.
L’abondance de l’imparfait est justifiée par la dominance du descriptif. La nostalgie orne le récit de couleurs, de parfums et de tendresse, la perception
de l’enfant l’entraîne dans le monde du merveilleux et de la magie.

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Les temps du récit dans l’incipit de la Boite à Merveilles.
Une ouverture au présent
Le présent de l’indicatif a des valeurs différentes selon son emploi. Deux valeurs sont à retenir dans notre cas.
Le présent de l’énonciation : il correspond au moment où l’on parle.
Je songe / Je ne dors pas / Ma solitude ne date pas d’hier Ma solitude (aujourd’hui, en ce moment)
Je vois P3 5 (maintenant que je parle) / Il me reste cet album pour égayer ma solitude P6 je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure
depuis mon enfance / A bien réfléchir, je n’aime pas les bains maures P11.
Ce présent annonce un énoncé ancré dans la situation d'énonciation. Il révèle la présence d’un narrateur adulte et du moment d’écriture (moment de la
parole, de l’énonciation). Il lui permet aussi de faire des commentaires. Ce temps est courant dans des genres littéraires comme l’autobiographie.
Le présent de narration : il s’emploie pour rapporter des actions passées en les rendant plus « vivantes », plus actuelles, donne une impression de
direct.
Ainsi Sefrioui a recours à ce présent pour rendre cette scène qui appartient au passé et la montrer avec un effet précis.
Au présent: « Je vois » Enoncé ancré dans la situation, présent d'énonciation Au passé, l’enfance… Un petit garçon de six ans dresser un piège pour
attraper un moineau Il (l’enfant) désire tant ce moineau /Il ne le martyrisera pas / Il veut en faire son compagnon Il court / Il revient s’asseoir sur le pas
de la porte / Le soir, il rentre le cœur gros P3
Le MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid me laisse dans la bouche un goût d’amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre. Il
faisait froid…..
L’imparfait pour enchaîner
Le premier chapitre de la Boîte à Merveille est dominé par l’imparfait. Ce temps permettra au narrateur de peindre les lieux réels de son enfance, la
ruelle, l’impasse, la maison, la salle du msid, les personnages qui l’ont marqué et le monde fabuleux dans lequel il trouvait refuge.
Deux valeurs à souligner
L’imparfait associé au passé simple, le premier pour décrire le cadre, le second pour dire la succession des événements.
Portrait + cadre de l’action
« L’école était à la porte de Derb Noualla. Le fqih, un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient constamment des flammes de
colère, habitait la rue Jiaf. Je connaissais cette rue. Je savais qu’au fond d’un boyau noir et humide, s’ouvrait une porte basse
d’où s’échappait toute la journée, un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs d’enfants. »
Cadre + actions
« Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de nattes. Après avoir payé soixante-quinze centimes à la caissière
nous commençâmes notre déshabillage dans un tumulte de voix aiguës…….je retirai mes vêtements et restai tout bête, les mains sur le ventre….
Dans les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les personnages de cauchemar qui s’y agitaient, la température, finirent par m’anéantir.
Je m’assis dans un coin, tremblant de fièvre et de peur. Je me demandais ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes qui tournoyaient partout,
courraient dans tous les sens, traînant de grands sceaux de bois débordants d’eau bouillante qui m’éclaboussait au passage. » P9/10

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Résumés par chapitre
Chapitre I (1):
-C’est un soir d’hiver, le narrateur songe à sa solitude et part à la recherche de ses origines.
-La description de la séance de musique Gnaouas organisée par la Chouafa une fois par mois.
-La description de Dar Chouafa et ses locataires.
-Le narrateur accompagne sa mère au bain maure qu’il considère comme un enfer.
-La dispute spectaculaire entre la mère du narrateur (Zoubida) et Rahma.
Chapitre II (2):
-Le Msid et surtout le mardi (jour consacré à la révision) sont source de cauchemars et de solitude pour le narrateur.
-La visite de Lalla Aïcha qui accompagne la mère du narrateur au sanctuaire Sidi Ali Boughaleb.
-La description du réveil des locataires de Dar Chouafa et le confort dont jouissait la famille du narrateur.
Chapitre III (3):
-Après deux jours et demi de repos et de convalescence, le narrateur va au Msid qu’il détestait.
-La famille du narrateur achète une lampe à pétrole comme celle de Fatma Bziouya.
-La disparition de Zineb qui accompagne sa mère à un baptême, et la réconciliation de cette dernière avec Lalla Zoubida.
-Après avoir trouvé sa fille, Rahma organise un repas pour les pauvres en guise de remerciement.
Chapitre IV (4):
-Début du printemps, Lalla Zoubida rend visite à Lalla Aïcha. Les deux femmes débinent les gens, alors que Sidi Mohamed part jouer avec les enfants.
-Le lendemain (vendredi), la mère révèle au père les ennuis de Moulay Larbi (mari de Lalla Aïcha) escroqué par son associé Abdekader.
-Le narrateur est occupé par sa boîte à merveilles et par les récits d’Abdellah l’épicier, homme énigmatique.
Chapitre V (5):
-Mercredi au Msid, Le fqih parle aux enfants qui ont quinze jours pour préparer la fête de l’Achoura.
-La mère du narrateur fait, à ses voisines, le récit de son amie Lalla Aïcha qui s’est dépouillée de ses bijoux et meubles pour venir au secours de son
mari ruiné.
-La mort du coiffeur Sidi Mohammed Ben Tahar, les voisins le pleurent et assistent à ses obsèques. Sidi Mohamed, touché par cette mort, sombre dans
une tristesse profonde.
-Le chat de Zineb dérobe au narateur sa chaînette et s’enfuit. Une violente dispute éclate entre les deux ennemis (Zineb et Sidi Mohamed).
Chapitre VI (6):
-Huit jours avant la fête de l’Achoura, le msid est nettoyé et badigeonné à la chaux par les écoliers. Le narrateur est nommé « chef des frotteurs »
-Le narrateur accompagne sa mère à la kissaria pour acheter les vêtements de la fête.
-Rahma raconte les mésavetures de Si Othman, un voisin âgé marié, à Lalla Khadija plus jeune que lui.
Chapitre VII (7) :
-Deux jours avant la fête, les préparatifs vont bon train. Les femmes et les enfants ont acheté les instruments de musique, et les lustres du Msid sont préparés.
-L’enfant accompagne son père au souk puis chez le coiffeur.
-Le jour de la fête, le narrateur se réveille à trois heures du matin, s’habille de vêtements neufs et accompagne son père au Msid, pour célébrer ce jour, puis au
sanctuaire Muolay Driss pour les prières.

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-L’après-midi, Lalla Aïcha rend visite à Lalla Zoubida et lui confie un secret.

Chapitre VIII (8):


-Début de l’été, les écoliers quittent le Msid pour s’installer dans un sanctuaire proche ce qui a un effet bénéfique sur le narrateur dont le maître et les
parents sont fiers.
-Dépit du narrateur en raison du rire de ses parents d’une de ses comparaisons.
-Lundi après-midi, le narrateur accompagne ses parents et Fatma Bziouya au souk pour acheter des bracelets.
-Dispute du père avec un courtier de bijoux et retour des deux femmes et l’enfant fatigués. Si Abdeslem rentre le soir avec les bracelets de mauvais
augure.
-La visite de Lalla Aïcha le lendemain pour informer la mère du narrateur qu’elle est abandonnée par son mari Moulay Larbi qui se remarie avec la fille
du coiffeur Abderrahmane.
-Sidi Mohamed tombe malade.
Chapitre IX (9):
-L’état de santé de l’enfant empire. Le père ruiné, part travailler comme moissonneur aux environs de la ville.
-L’attente, la souffrance et la maladie marquent le quotidien de la maison.
-Lalla Aïcha et Lalla Zoubida frappées par le malheur décident de consulter Sidi El Arafi (le voyant aveugle).
Chapitre X (10):
-Les conseils et les prières de Sidi El Arafi, le voyant aveugle, rassurent les deux femmes.
-Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison pour lui tenir compagnie.
-L’arrivée d’un messager de la compagne apportant des provisions, argent et bonnes nouvelles de Sidi Abdeslem.
La visite impévue de Lalla Aïcha à Lalla Zoubida pour l’inviter à passer chez elle le lendemain.
Chapitre XI (11):
-Le narrateur et sa mère se rendent chez Lalla Aïcha où Salama la marieuse les rejoint. cette dernière demande pardon pour avoir arrangé le mariage
de Si Larbi avec la fille du coiffeur et rapporte la nouvelle de leur prochain divorce; arrive également Zhor qui confirme ce divorce.
Chapitre XII (12):
-Maalem Abdeslem est de retour, l’enfant et sa mère sont heureux.
-Driss El Aouad monte saluer le père et lui annonce que le divorce de Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé la veille.
-Le narrateur prend sa Boîte à Merveilles et se met à rêver.
Résumé de la boîte à merveilles
Chapitre I :
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.
Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. À travers les
souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par
le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de
musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari El Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le
deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits d’Abdallah l’épicier et les
récits de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes. Cet espace de vapeur, de

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rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une querelle spectaculaire dont les antagonistes sont la maman de
l’enfant et sa voisine Rahma.

Chapitre II :
Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de
cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. À son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aïcha, une ancienne voisine,
rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, l’encourage à visiter le sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau du sanctuaire
et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouïa. Le
lendemain, la vie quotidienne reprenait son cours. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les
courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et
jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.

Chapitre III :
Zineb, la fille de Rahma a disparu. Une occasion pour Lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma.
On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes
les voisines participent au travail. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme ordinaire que le lendemain.

Chapitre IV
Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aïcha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine.
Une journée de bavardages pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le lendemain soir, Lalla Zoubida fait part
à son mari des ennuis du mari da Lalla Aïcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus
avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur d’Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son
propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objet magiques, c’est les histoires d’Abdallah l’épicier rapportées par son père ou les récits de ce
dernier. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance.

Chapitre V
Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de l’Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la
journée. Lalla Aïcha, en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le
coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et comptent parmi les événements
ayant marqué la vie de l’enfant.

Chapitre VI
Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau.
L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des
babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats faits à la Kissaria .Le narrateur est fasciné par son récit des
mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.

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Chapitre VII
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une
trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant le grand jour. Les enfants
finissent de préparer les lustres. Le lendemain, l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de
passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus
belle, plus enchantée. Ce soir-là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation
du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.
À la fin du repas de midi, Lalla Aïcha est arrivée. Les deux femmes passent le reste de la journée à bavarder et le soir, quand Lalla Aïcha repart chez
elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.

Chapitre VIII :
L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa tristesse. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte
la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son
maître est satisfait de ses progrès et son père est satisfait. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux
se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre ne songe plus qu’à s’en débarrasser. Ils sont de mauvais
augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde
épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.
Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des
découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aïcha racontait ses malheurs,
il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.

Chapitre IX :
L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte
sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au
menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter
un voyant, Sidi Al Arafi.

Chapitre X :
Les conseils, prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde
l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un
saint. Les prédictions de Sidi Al Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonnes nouvelles de Sidi
Abdeslem. Lalla Aïcha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.

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Chapitre XI :
Thé et bavardage de bonnes femmes chez Lalla Aïcha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a
fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne
va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène
de ménage. Le flot des commérages et des médisances n’en finit pas et l’enfant lui, qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la
seule musique des syllabes.

Chapitre XII :
La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Mâalem Abdeslam est de retour. Toute la maison est agitée. Des youyous éclatent sur la terrasse Les
voisines font des voeux. L’enfant et sa mère sont heureux. Driss El Aouad est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du
coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslam, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue,
mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boîte à Merveilles de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient.

Questions/réponses La boîte à merveille


CHAPITRE I
Pourquoi le narrateur ne dort-il pas ?
Le narrateur ne dort pas parce qu’il est écrasé par le poids de sa solitude. Il dit : « Le soir, quand tous dorment, (…) moi, je ne dors pas. »
Pour quelle raison le narrateur veut-il attraper un moineau ? Justifiez votre réponse.
Le narrateur veut attraper un moineau pour en faire un ami car il était solitaire: « Il veut en faire son compagnon. »
Qu’est-ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière ?
Ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière est la phrase : « ma solitude en date pas d’hier ».
« Ma solitude ne date pas d’hier. » Cela veut dire quoi ?
Cela veut dire ma solitude date d’aujourd’hui.
Pourquoi le narrateur veut-il entamer l’écriture de son roman autobiographie ?
Le narrateur veut entamer l’écriture de son autobiographie afin d’égayer et comprendre la raison de sa solitude « Il me reste cet album pour égayer ma solitude, pour
me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort. » Une mémoire tenace ou le problème de la vérité ou le pacte autobiographique.
Le narrateur est-il sûr de la véracité (authenticité) des événements qu’il raconte ?
Justifiez votre réponse.
Oui, le narrateur est sûr de la véracité (authenticité) des événements qu’il raconte car il dit : « Ma mémoire était une cire fraîche et le moindre événement s’y gravait
en images ineffaçables. »
A quoi le narrateur assimile-t-il sa mémoire à l’âge de six ans ?
Il l’assimile à un album qui l’aide à meubler sa solitude d’adulte.
Qu’est-ce qui distinguait le narrateur des autres enfants de six ans ?

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Les enfants âgés de six ans cherchaient à imiter alors que le narrateur voulait connaître.
Relevez dans le paragraphe « je crois n’avoir…un certain trouble » le va et vient entre les sentiments de l’auteur enfant et les sentiments de l’auteur
adulte ?
L’auteur adulte analyse sa répulsion et la traduit par l’adverbe « depuis ». Ce sentiment trouve ses racines dans l’enfance où le malaise était vague.
Relevez le champ lexical du malaise du narrateur dans le bain maure ?
Le champ lexical du malaise : je restai tout bête, je me sentais plus seul que jamais, j’étais de plus en plus persuadé que c’était bel et bien l’Enfer. Dans
les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les personnages de cauchemar qui s’y agitaient, la température, finirent par m’anéantir, je m’assis dans un
coin, tremblant de fièvre et de peur.
Est-ce que l’auteur était fréquemment soumis à l’éprouve du bain ?
Non, l’auteur n’était pas fréquemment soumis à l’épreuve de bain maure parce que sa mère ne voulait point s’embarrasser d’un enfant empoté et
maladroit comme lui.
A quoi se livrait l’auteur quand sa mère le portait au bain maure ?
L’auteur se livrait à ses fantaisies en jouant dans le derb ou en inventoriant les trésors de sa boîte à merveilles.
Quelles sont les fonctions du bain ?
Le bain servait à se purifier et à colporter les potins et les commérages.
Comment le narrateur considère-t-il les objets de sa boîte à merveilles ?
Le narrateur considère les objets de la boîte à merveilles come des amis.
Montrez comment la mère du narrateur a tendance à la dramatisation.
La mère du narrateur avait tendance à la dramatisation parce qu’elle passait du rire le matin aux pleurs le soir et ne manquait pas de donner au
moindre incident les proportions d’une véritables catastrophe.
Relevez le rituel de la lessive chez la mère du narrateur.

Le jour Activités du jour Activités de la nuit


Occupation du patio
La soirée était consacrée au pliage des
Lundi, jour de lessive Encombrement du patio avec des jauges de bois, des bidons qui servaient de
vêtements et parfois au raccommodage
lessiveuses, des seaux pour le rinçage et des paquets de linge sale.

Est-ce que le mari croit en l’innocence de sa femme ? Justifiez à partir du texte.


Non, le marine croit pas en l’innocence de sa femme comme en témoigne sa réplique : » avec qui t’es-tu encore disputé ? » L’adverbe « encore » met
l’accent sur la fréquence des disputes provoquées par sa femme.
Pourquoi le narrateur s’évanouit-il ?
Le narrateur s’évanouit parce qu’il n’en pouvait plus de bruit occasionné par la reprise de la dispute entre sa mère et Rahma.
Quelle est l’instance qui raconte dans le texte ? Donnez sa valeur et montrez sa relation avec le genre du roman.
L’instance qui raconte dans le texte est le « je ». Le « je » réfère à l’auteur-narrateur-personnage, qui valide le genre auquel le genre auquel appartient
le roman à savoir l’autobiographie.

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CHAPITRE II
A quoi était consacré le matin au msid ?
Le matin était consacré à la révision des chapitres du coran appris depuis l’entrée au msid.
Qui est Lalla Aïcha ?Et que conseille-t-elle à Lalla Zoubida ?
Lalla aïcha est une Chérifa qui a rendu visite à Lalla Zoubida et lui a conseillé de se rendre à Sidi Ali Boughaleb pour soulager ses maux.
Relevez le portrait de Lalla Aïcha ?
Lalla Aïcha est plus large que haute; la tête reposant directement sur le tronc; des bras courts.
Quelles sont les péripéties de la promenade jusqu’à Sidi Boughaleb?
Les péripéties du voyage peuvent se résumer dans les murs sales auxquels il ne fallait se frotter et aux ânes dont il fallait éviter la proximité.
Une fois arrivé à Sidi Boughaleb, que se passe-t-il ?
Une fois arrivé à Sidi Boughaleb, la mère prit un peu d’eau et en aspergea son enfant en marmonnant de vagues prières et arrivant devant le
catafalque, Lalla Aïcha et Lalla Zoubida entrèrent dans un délire sacré.
Est-ce que les vertus attribuées à Sidi Boughaleb se concrétisent ?
Non, les vertus attribuées à Sidi Ali Boughaleb ne se concrétisent pas puisque le narrateur au lieu d’être guéri y est griffé à sang par un gros matou.
Quel est le cérémonial des matinées à Dar Chouafa ?
Le cérémonial des matinées à Dar Chouafa est le suivant : les habitants se réveillent chacun à son rythme et échangent des salutations d’usage.
Qui sont les employés du père du narrateur ?
Les employés du père du narrateur sont un vieil ouvrier qui aidait le père sur le métier et Driss le teigneux qui garnissait les canettes et faisait les
commissions.
Qu’est-ce qui montre que la famille du narrateur est assez aisée ?
Ce qui montre que la famille du narrateur est assez aisée sont les dépenses domestiques du foyer qui étaient relativement importants et aussi le fait
que la famille mangeait de la viande trois à quatre fois par semaine.
Quel cadeau a donné Rahma à sidi Mohamed ?
Rahma donna un cabochon de verre à facette que le narrateur ajouta aux trésors de sa boîte à merveilles.

CHAPITRE III
Comment le narrateur passe-t-il sa journée au msid ?
Le narrateur s’ennuie et attend l’heure de sortie avec impatience.
Quel signe annonçait la fin de la journée au msid le vendredi ?
Quand les élèves commençaient les quelques vers de Bnou Achir et les prières pour implorer la miséricorde de Dieu, cela signifiait le retour à la
maison.
Montrez comment la mère devient un bon stratège pour avoir la lampe à pétrole.

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La mère sert le dîner comme d’habitude, elle aborde des sujets anodins. profitant de la baisse de lumière, elle critique la qualité des bougies et leur
éclairage. et enfin, elle donne son argument majeur « tous les gens « bien »s’éclairaient au pétrole ».
Montrez à partir de ce qui précède que la mère revendique doublement son appartenance aux
gens « bien ».
La mère, fière de ses origines montagnardes ne manquait jamais de les évoquer, allant même jusqu’à soutenir l’appartenance à d’authentiques
descendants du prophète. Elle est aussi fière de son niveau social assez aisé.
Qu’est-il arrivé à Rahma ?
Rahma perd sa fille Zineb en voulant se rendre au quartier Kalkalyine. Elle rentre chez elle en se lamentant et en s’administrant des claques sonores
sur les joues.
Montrez comment le malheur efface les disputes et consolide les liens des habitants.
La mère de Sidi Mohamed oublie sa dispute avec Rahma et se précipite pour la consoler et partager sa peine en pleurant et se lamentant avec elle.
Montrez comment un incident comme la perte d’une fille bascule du tragique au comique.
La perte de Zineb cause beaucoup de peine à Rahma. Mais en voulant partager la douleur de leurs voisines, les femmes pleuraient chacune pour sa
raison personnelle. Sidi Mohamed pleure aussi pour faire comme les autres et surtout parce qu’il avait faim.
Comment Rahma a-t-elle perdu sa fille ?
Rahma a perdu sa fille en se rendant au baptême du bébé da sa soeur Khadija.
Montrez comment les saints jouent un rôle primordial dans la vie de tous les jours.
Khadija et Allal son mari, se rendent à Sidi Ali Bou Serghine pour avoir un bébé.
Qu’es-ce que Rahma organise pour remercier Dieu d’avoir retrouvé sa fille ?
Rahma organise un repas pour les pauvres.
Montrez comment au milieu d’une foule joyeuse, Sidi Mohamed se sent seul et triste.
Le narrateur dit : « personne ne s’était occupé de moi, je me sentis triste ».
Quel est le recours de Sidi Mohamed dans ses moments de solitude ?
Dans ses monuments de solitudes, Sidi Mohamed sort sa boîte à merveilles et déballe ses différents objets.
Relevez les noms de lieux dans le chapitre. Quelle est leur fonction ?
Les noms de lieux : Dar Chouafa, quartier Kazlkalyine, Mechatine, Seffarine, Rsif, Moulay Driss, Riad Jeha. L’importance de ces noms de lieux est de
jouer un rôle de témoignage et d’ancrer les événements racontés dans une géographie réelle.

CHAPITRE IV
Montrez comment Lalla Aïcha se joue de ses voisines.
Lalla Aïcha sait que ses voisines épient ses dires, c’est pourquoi elle ne manque pas de les flatter hautement avant de chuchoter à l’oreille de son
invitée sa véritable pensée.
En quoi consiste le jeu du narrateur avec les enfants de la maison ?
Le narrateur et les enfants jouent à recevoir des invités et à la mariée.
Par quoi finit le jeu des enfants ?
Le jeu finit par une bataille et des hurlements.
Quel est le procédé narratif utilisé dans le passage : « ma mère racontait…la dispute » ?

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Le procédé narratif utilisé est le sommaire.
Quels types de portraits fait la mère du narrateur de ses voisines ?
La mère fait des portraits valorisants de Rahma, sa voisine du premier étage, Fatima, sa voisine d’en face et tante Kanza la Chouafa.
Qu’est-ce qui montre que l’arrivée de Moulay Larbi n’est pas attendue ?
Ce qui montre que son arrivée est inattendue est l’usage de l’adverbe « inopinément ».
Que préfigure le conciliabule de Larbi avec sa femme Aïcha ?
Il préfigure des problèmes que Aïcha raconte à Lalla Zoubida en pleurant.
Après le déjeuner de vendredi, que fait Lalla Zoubida ?
Après le déjeuner du vendredi, Lalla Zoubida raconte les problèmes de Larbi avec un certain Abdelkader.
Qui est l’épicier Abdellah ?
Abdallah tient un fonds de commerce consistant en deux grappes de balais de palmier nain, une douzaine de couffins, un paquet de ficelle et quelques
boîtes qu’on suppose remplis d’épices.
Quelle est la caractéristique principale de ce personnage ? Argumentez.
La caractéristique principale de ce personnage est qu’il est mystérieux et insaisissable puisque les points de vue le concernant sont contradictoires.
Quelle est la caractéristique du récit dans ce chapitre ?
La caractéristique du récit dans ce chapitre est l’emboîtement.
Relevez l’emboîtement du récit dans ce chapitre.
image: http://secondaire.e-monsite.com/medias/images/tabb.png

CHAPITRE V
Que fait la mère du narrateur en rentrant à la maison ?
Elle donne à manger à son fils et s’empresse de raconter les malheurs de Lalla Aïcha à Fatma Bziouya et Rahma.
En quoi consistent les malheurs de Lalla Aïcha ?
Rahma a tout vendu, meubles et bijoux, pour acheter la matériel nécessaire à l’installation du nouvel atelier de son mari.
Relevez le cérémonial funèbre de Sidi Mohamed Ben Tahar.
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A la mort de Sidi Mohamed Ben Tahar, les pleureuses vociféraient des lamentations, adressaient des prières à Dieu, invoquaient les saints. Loin des
femmes, les psalmistes récitaient quant à eux un long chapitre de coran. Après les ablutions rituelles, le cadavre fut vêtu de blanc et emporté par les
hommes sur une civière pour être enfin enfoui dans une terre humide.
D’après le texte, est-ce que les cortèges d’enterrement se ressemblent ?
Non, ils ne se ressemblent pas. Il y’a des morts qui sont accompagnés par une foule nombreuse et des morts sans personne pour les accompagner à
leur dernière demeure.
Dans le délire du narrateur, en quoi sa boîte à merveilles se métamorphose-t-elle ?
Elle se métamorphose en cercueil qui l’emporte dans des palais d’émeraude.
Quel est le nouvel objet qui s’ajoute à la boîte à merveilles ? Par qui est-il offert ?
Le nouvel objet qui s’ajoute à la boîte à merveilles est une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris et elle est offerte par la mère du narrateur.
Qu’arrive-t-il à la chaîne du narrateur ?
Le chat de Zineb n’arrivait pas à arracher la chaînette de son cou, il se hérissa et partit en flèche.
Par quoi finit la mésaventure du narrateur avec le chat de Zineb ?
Elle finit par une dispute violente entre le narrateur et Zineb la propriétaire du chat. Le narrateur a accusé Zineb d’être à l’origine de la disparition de sa
chaîne.
CHAPITRE VI
Que se passe-t-il au msid à l’occasion d’Achoura ?
A l’occasion d’Achoura, le maître collecte les dons pour renouveler les nattes et forme des équipes pour blanchir les murs et nettoyer le sol.
Quel rôle joue le narrateur dans le nettoyage du msid ?
Le narrateur est nommé chef des frotteurs et cette fonction le remplit de fierté.
Pourquoi le narrateur accompagne-t-il sa mère à la kissaria ?
Il accompagne sa mère à la kissaria pour acheter des habits neufs pour la fête de l’Achoura.
Pourquoi le narrateur est-il réprimandé par sa mère avant la sortie pour la kissaria ?
Il est réprimandé par sa mère avant la sortie parce qu’il ne l’a pas entendu en train de l’appeler alors qu’il exprimait sa joie sur la terrasse.
Relevez le nom du génie à satisfaire et sa couleur symbolique.

Le génie à satisfaire Sa couleur


-Le roi Bel Lahmer (un génie bienfaisant) Noire
-Lalla Mira (mal sournois) Jaune de flamme
-Sidi Moussa Bleu roi

Qui est la femme rencontrée près de Sidi Ahmed Tijani ?


C’est la voisine de Lalla Aïcha qui commente la fin heureuse de l’affaire Moulay Larbi grâce aux sacrifices de sa femme tout en soulignant perfidement
l’ingratitude des hommes.
Dans le cérémonial du marchandage du gilet rouge, relevez les stratégies développées par le marchand.
Les stratégies argumentatives du cérémonial du marchandage du gilet rouge :

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Le marchand La mère du narrateur
- Quatre réaux
- Devrai-je mendier ce soir pour nourrir mes enfants ? - Deux réaux
- Ce garçon me plait - Je fais ce sacrifice pour mon fils
- Pourrais-tu vraiment en trouver cette qualité ? - La fête de l’Achoura
- Admire avec quel soin ont été faite toutes les coutures - Les gilets ne manquent pas dans les boutiques de la kissaria.
- Tu me parais être une chérifa pleine de baraka
Résultat : la mère a donné au marchand deux réaux et demi parce qu’il lui a dit « chérifa ».
Quelle histoire raconte Rahma dans ce chapitre ?
Elle raconte l’histoire de l’oncle Othman que la vieille M’barka lui a racontée.
Résumez l’histoire de l’oncle Othman.
L’oncle Othman dont la fortune a connu des temps meilleurs a dilapidé son capital au cours de sa jeunesse. Ses nombreuses épouses n’ont pas su le
conquérir. Sa dernière épouse Lalla Khadija réussit à le dominer. Un vendredi, Si Othman alla faire son marché, il eut des démêlés avec Salem le
boucher, donna un coup de pied à un chien et perdit sa babouche, le temps de la retrouver, le boucher avait fini son commerce. Il pensa amadouer sa
femme par une fleur mais n’échappa pas au sort peu enviable d’être mis à la porte.
CHAPITRE VII
Pourquoi Hammoussa vient-il interrompre le récital à la trompette du narrateur ?
Hammoussa vient interrompre le jeu à la trompette du narrateur car le fquih le réclamait au Msid.
Pourquoi le narrateur se joint-il à ses amis au Msid ?
Le narrateur se joint à ses amis au Msid pour préparer les lustres en prévision de la nuit de l’Achoura.
Où le père du narrateur comptait-il l’emmener le lendemain ?
Il comptait l’emmener au souk pour choisir des jouets, acheter un cierge et se couper les cheveux.
Qui est Sidi Ahmed ? Qui va-t-il épouser ?
Sidi Ahmed est le fils de El Haj Ali Lamrani, le marchand de thé du quartier Sagha. Il va épouser la fille de Si Omar le notaire.
Montrez comment le sentiment de supériorité de Sidi Mohamed dans ses habits neufs est démenti par quelques désagréments.
Bien que tout ce que portait Sidi Mohamed était neuf, rien n’était à sa taille. Ils étaient tous d’une taille plus grande.
Relevez les éléments du merveilleux dans le Msid le jour de l’Achoura.
Le jour de l’Achoura, la façade habituellement triste, avait un décor de féerie et à l’intérieur, les condisciples étaient tous richement habillés. La fête de
l’Achoura semblait envahir tous l’univers puisque « ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres,
éprouvaient la même ferveur, s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous, la grandeur et la miséricorde de Dieu,
créateur de toutes choses vivantes ».
Par quoi se termine la célébration de l’Achoura au Msid ?
Elle se termina par une longue invocation et par un congé de quatre jours.

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Quel a été le programme prévu pour la journée de l’Achoura ?
Le matin, Sidi Mohamed devait accompagner son père à Moulay Driss pour la prière, et après le déjeuner, le narrateur devait accompagner sa mère
chez son amie Lalla Aïcha.
Quel imprévu change le programme prévu pour l’après-midi de l’Achoura ?
L’imprévu qui change le programme de la journée est l’arrivée inattendue de Lalla Aïcha juste à la fin du déjeuner.
Quel vœu avait Sidi Mohamed pour l’après-midi de l’Achoura ? A-t-il été exhaussé ?
Le vœu de Sidi Mohamed était de jouer au tambour et il fut exhaussé puisque sa mère lui permet d’aller sur la terrasse afin de se ménager un tête à
tête avec Lalla Aïcha.

CHAPITRE VIII
Avec l’arrivée de la chaleur, où le Msid fut-il déménagé ?
Avec l’arrivée de la chaleur, le Msid fut déménagé dans un mausolée à deux pas plus loin et où il faisait froid.
Quel changement opère le mausolée sur Sidi Mohamed ?
Sa santé physique et morale s’améliora et sa mémoire devint excellente.
Qu’est-ce qui justifiait l’ardeur de Sidi Mohamed dans son travail ?
Son ardeur dans le travail était justifiée par les deux heures des rêves qu’il s’octroyait l’après-midi.
Relevez le champ lexical des fleurs.
Le champ lexical des fleurs : les soucis, les marguerites, les liserons, du géranium rosat, des œillets et des roses d’Ispahan.
Quelle technique narrative utilise le narrateur quand il parle de la jalousie escomptée de Rahma à propos des bijoux que va avoir sa mère le
soir ?
Le narrateur utilise un récit prospectif : » ce soir, ma mère aura aux poignets des bracelets soleil et lune, Rahma sera verte de jalousie. Pendant
plusieurs jours, je l’entendrai dire sans gaîté (…) ma mère lui répondra avec une courtoisie appuyée.
Que va-t-il arriver dans le souk des bijoux ?
Dans le souk des bijoux, le père et le courtier en vinrent aux mains et disparurent suivis par les badauds.
Qu’est-il arrivé quand le père fut rentré ?
Quand le père fut rentré, il rapporta les bijoux à sa femme et expliqua sa dispute par le fait qu’il fallait corriger le courtier « dellal » qui essayait de le
voler.
Est-ce que la mère est contente d’avoir les bracelets soleil et lune qu’elle a longtemps convoités ? Dites pourquoi ?
Lalla Zoubida n’est pas contente de l’achat des bracelets lune et soleil qu’elle a longtemps convoités parce qu’elle prétend que leur beauté attire le
malheur.
Quels sont les malheurs de Lalla Aïcha ?
Lalla Aïcha rendit visite à Lalla Zoubida et lui révéla que son mari l’a abandonnée et il a épousé la fille d’Abderhaman, le coiffeur.
Qu’arrive-t-il à Sidi Mohamed ?
Sidi Mohamed, touché par le côté tragique des pleurs de sa mère et de Lalla Aïcha, vomit sur ses couvertures.

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CHAPITRE IX
Montrez comment les prédictions de malheur de la mère se réalisent.
Le malheur s’abattit en fait sur la maison de Lalla Zoubida. Il s’annonce par la maladie de son fils et la ruine de son mari qui a perdu son capital dans la
cohue du souk et se retrouve criblé de dettes.
Que compte faire le père du narrateur pour régler ses problèmes d’argent ?
Pour régner ses problèmes d’argent, le père compte travailler comme moissonneur aux environs de Fès.
Expliquez à partir du contexte la comparaison : « un grand silence s’établit, un silence lourd, moite, huileux et noir comme la suie ».
Le niveau social de la famille vient de chuter : de riche, la famille du narrateur est devenue pauvre.
Montrez comment la famille est régie par la figure du père.
Le père représente la protection. Sa seule présence assure le respect.
En quoi se transforme la boîte à merveilles du narrateur ?
La boîte à merveilles se transforme en un cercueil où gisent les rêves de Sidi Mohamed.
Pourquoi l’imagination de Sidi Mohamed s’est-elle tarie ?
Son imagination s’est tarie parce qu’il est attristé par le départ de son père.
Que représente la nuit pour Sidi Mohamed ?
La nuit représente pour le narrateur un temps et un espace qui lui permettent de s’évader de ses contraintes et prendre parfois sa revanche.
Pourquoi Lalla Zoubida rend-t-elle visite avec son fils à Lalla Aïcha ?
Lalla Zoubida se rend avec son fils chez Lalla Aïcha parce que cette dernière devait l’accompagner chez Sidi El Arafi qui prédit l’avenir et jouit d’une
grande réputation.

CHAPITRE X
Montrez le décalage entre la réputation illustre de Sidi El Arafi et l’espace répugnant dans lequel il évolue.
Sidi El Arafi est respecté par son voisinage, mais malgré sa réputation, son environnement est sordide : un dédale de rues de plus en plus étroites, de
plus sombres, de plus en plus encombrées de tas d’ordures et de chats efflanqués, trois portes de maison vétustes et une bouche d’égout, des nuages
de poussière et de mouches tournoyaient dans l’air, diverses odeurs s’y livraient bataille : ordures ménagères.
Montrez que la visite de Si El Arafi est pour Sidi Mohamed une nouvelle naissance.
La visite de Sidi El Arafi est pour le narrateur une nouvelle naissance puisque le monde s’offrait à son regard dans sa propreté originelle.
Est-ce que Lalla Zoubida raconte sa visite à Sidi El Arafi ?
Non, Lalla Zoubida ne parla pas de sa visite chez Sidi El Arafi et prétendit être partie faire un pèlerinage aux sanctuaires de la ville comme l’exigeait la
santé de son fils.
Qu’est-ce que le messager de Maalem Abdeslem a apporté de sa part à Lalla Zoubida ?
Le messager de Maalem Abdeslem a apporté une douzaine d’œufs, un pot de terre ébréché plein de beurre et une bouteille d’huile d’un brun sombre.
A quoi réfère Lalla Zoubida quand elle parle de sa surprise et de ses appréhensions ?

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L’appréhension de la mère est en fait légitime. Elle a eu peur d’avoir affaire à un créancier que son mari aurait oublier de lui signaler et elle n’avait plus
assez d’argent pour le payer. Elle est alors agréablement surprise et soulagée d’entendre que le messager qui la demande vient de la part de son mari
pour lui remettre quelque chose.
Que demande Lalla Aïcha à Lalla Zoubida ?
Lalla Aïcha demande à Lalla Zoubida de lui rendre visite le lendemain afin qu’elle lui raconte du nouveau à propos de ses démêlés avec son mari.

CHAPITRE XI
A quoi était occupée Lalla Aïcha à l’arrivée de Lalla Zoubida et de son fils ?
A l’arrivée de Lalla Zoubida et de son fils, Lalla Aïcha était occupée à chasser les mouches à grands coups de torchon.
Qui est le personnage qui arrive chez lalla Aïcha ?
Le personnage qui arrive chez Lalla Aïcha est Salama.
Relevez la description de Salama.
Salama avait une voix d’homme. Elle était géante. Elle avait le pas majestueux. Elle avait de grosses lèvres que surmontait une légère moustache. Elle
avait de larges dents jaunes.
Quelle information apporte Salama à lalla Aïcha ?
Salama rapporte la nouvelle du prochain divorce de Sidi Larbi avec la fille du coiffeur.
Qu’est-ce que Salama offre à Sidi Mohamed ?
Salama offre à Sidi Mohamed une corne de gazelle.
Par quoi finit la visite aux cabinets par Sidi Mohamed ?
La visite aux cabinets finit par des insultes d’une voisine et par les cris et les pleurs de Sidi Mohamed qui amoutèrent toutes les voisines. Salama calma
tout le monde en attirant l’attention sur le jeune âge de Sidi Mohamed.

D’après le récit de Salama, pourquoi Moulay Larbi voulait-il se remarier ?


Moulay Larbi voulait se marier parce qu’il estimait gagner largement de quoi faire vivre une famille et qu’à sa grande douleur, il n’avait pas d’enfant.
Est-ce que le deuxième mariage de Moulay Larbi est un mariage heureux ?
Le deuxième mariage de Sidi Larbi n’est pas un mariage heureux puisque sa femme multipliait les exigences : elle voulait une paire de bracelets d’or,
réclamait de l’argent en espèces, voulait organiser des thés pour ses soi-disant amies et jouait du tam-tam à tout propos. La belle mère contribuait
aussi à rendre la vie difficile à Sidi Larbi en se mêlant à chaque instant des affaires du ménage.
Que raconte Zhor à propos du ménage de Moulay Larbi avec la fille du coiffeur ?
Zhor raconta l’incident survenu chez Moulay Larbi mardi dernier : la jeune épouse qui casse tout et menace de se suicider à tout bout de champ, a fait
une scène lamentable à son mari puisqu’elle estimait que le foulard qu’il lui avait acheté avait des couleurs vulgaires et était bon à coiffer la tête d’une
négresse. En plus de ses goûts de richesse, la jeune épouse avait la réputation d’être paresseuse, les provisions devaient attendre le soir pour être
cuits.
Que se passa-t-il à la fin du récit de Zhor ?
A la fin du récit de Zhor, les quatre femmes firent une véritable diatribe à la fille du coiffeur, au coiffeur lui-même, à sa femme et à feu sa mère.
Apparemment, l’histoire de cette famille était très entachée et la famille entière représentait le rebut de la société.

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CHAPITRE XII
Comment est décrit le jour du retour de Maalem Abdeslem ?
Le jour du retour de Maalem Abdeslem est décrit comme un jour heureux, il y flottait dans l’air un élément nouveau qui chavirait les cœurs.
Pourquoi Allal El Yacoubi vient-il à Dar Choufa ?
Allal El Yacoubi vient à Dar Chouafa pour prendre des nouvelles de Sidi Mohamed à la demande du fquih.
Quelle nouvelle apporte Zineb à Lalla Zoubida ?
Zineb annonce le retour de Maalem Abdeslem.
Qu’apprend Driss à Maalem Abdeslem à son retour ?
Driss El Aouad apprend à Maalem Abdeslem le divorce de Moulay Larbi et la fille du coiffeur la veille devant le notaire.
Quel est l’avis de Maalem Abdeslem sur la polygamie ?
Maalem Abdeslem est contre la polygamie : je savais que la folie de Moulay Larbi serait passagère « n’est-ce pas folie de vouloir conduire plusieurs
attelages à la fois ? Il est déjà difficile de s’entendre avec une seule femme, de vivre en harmonie avec les enfants de sa chair… »
D’après le texte, à quel âge l’auteur a-t-il écrit son autobiographie ?
L’auteur a écrit son autobiographie à l’âge de trente sept ans.

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