Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Membres du groupe :
¨ MABIKA Glenn Yowann
¨ MAVOUNGOU IDOYOU Emmanuel
¨ MOUITY EKOTTO Steeven
¨ KOUMBA Franklin
Sous la direction de :
M. Davy Fall
Plan
INTRODUCTION
I- Biographie et Bibliographie
1- Biographie
2- Bibliographie
1- Présentation du diagramme
2- La mise en place du diagramme
CONCLUSION
INTRODUCTION
1- Biographie
Le nom d’Ishikawa est associé à l’arête de poisson ou diagramme d’Ishikawa (voir schéma),
bien pratique dans les études de résolution de problèmes. Plus que cela, lui, il a été le principal
artisan de la qualité japonaise et l’un des meilleurs théoriciens du management moderne dans
les années 80. Il tira profit des enseignements de Deming et de Juran pour créer dès 1961 une
approche typiquement japonaise de la maîtrise de la Qualité, nommée CWQC (Company Wide
Quality Control).
En 1949, il entra en relation avec la JUSE, association des ingénieurs japonais, qui préparait
déjà, avec l’aide du mathématicien américain Edwards Deming, un programme national de
formation aux méthodes de contrôle de la Qualité. Dirigeant actif de la Juse, il tira profit des
enseignements de Deming et de Juran pour créer dès 1961 une approche typiquement japonaise
de la maîtrise de la Qualité, nommée CWQC (Company Wide Quality Control).
En 1962, il lança une nouvelle revue sur le contrôle de la Qualité aux agents de maîtrise. La
sortie de cette publication incita des petits groupes de contremaîtres et d’ouvriers à se réunir
dans plusieurs entreprises pour étudier ensemble les techniques présentées dans cette revue. Les
cercles de contrôle de la Qualité étaient nés. Encadrés par la Juse, ces cercles qualité eurent un
essor remarquable : 25 ans plus tard, un million environ se réunissaient régulièrement au Japon.
Dès 1965, Kaoru Ishikawa commença à donner des conférences sur son CWQC à travers le
monde, d’abord aux États-Unis, puis dans de nombreux autres pays dont la France (5 fois de
1978 à 1986). Il a également écrit de nombreux ouvrages en japonais sur le management
moderne et le contrôle statistique de la qualité, dont 3 ont été traduits en français.
Tout au long de ses contacts en France, il a laissé à ceux qui l’ont réellement connu l’image
d’un homme de cœur admirant beaucoup la culture française qu’il connaissait bien. Il est décédé
à Tokyo le 16 avril 1989.
2- Bibliographie
1- Présentation du diagramme
Les causes d’un problème peuvent être regroupées en cinq catégories, les 5 M :
Il s’agit d’une étape relativement facile, car le problème est généralement perceptible par
l’entrepreneur. Cet effet peut prendre une infinité de formes : baisse du chiffre d’affaires,
baisse de production, moins de motivation chez les collaborateurs…
Pour chacune des causes (pour chaque « M »), l’entreprise doit se poser les questions
nécessaires pour trouver l’origine de cette cause. Par exemple pour la cause Méthode il
pourrait s’agir d’un manque d’innovation, si c’est le cas il faut alors se demander pourquoi
ce manque est présent (moyen financier, manque d’idée…) et continuer de creuser jusqu’à
en trouver l’origine.
Pour chaque branche, chaque cause identifiée, il faut attribuer un poids. Ce poids permet de
hiérarchiser les causes, avec en priorité la cause qui a le plus d’influence sur l’effet observé.
Ce classement des causes oriente l’entreprise dans les actions qu’elle doit mener en priorité
pour régler le problème.
Prenons l’exemple d’un restaurant qui constate une baisse de fréquentation de son
établissement. Pour identifier les causes de cet effet, ce restaurant peut utiliser le diagramme
d’Ishikawa.
Pour cet exemple, les causes identifiées au sein des 5 M pourraient être les suivantes :
• Méthode : Les processus de fabrication, les recettes pour élaborer les plats.
• Matière : La qualité des ingrédients utilisés.
• Milieu : La présence d’un nouveau concurrent au sein de la zone de chalandise. Les
habitudes de consommation qui ont évolué.
• Matériel : Le mobilier de la salle est vieillissant, l’aménagement intérieur est de
moins en moins séduisant aux yeux des clients.
• Main-d’œuvre : Le personnel a peut-être une attitude qui ne convient pas à la
clientèle.
En définitive, Kaoru Ishikawa était un ingénieur japonais qui a travaillé une partie de sa vie
pour Nissan. Au cours de sa vie il a échangé avec d’autres théoriciens comme Deming, afin de
traduire et pousser la recherche dans la gestion de l’entreprise. Le diagramme en arêtes de
poisson créé par ce dernier est un outil très visuel, car il a pour principal intérêt d’identifier
l’ensemble des causes qui ont une influence plus ou moins directe sur un problème observé
dans une entreprise. Ce diagramme de causes et effets est applicable pour tout type d’entreprise
qui rencontre un dysfonctionnement, quel que soit sa taille ou son domaine d’activité.