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— D ÉTERMINER UNE PRIMITIVE —

S UP ’

On dispose d’une fonction f dont on sou- Utiliser une formule ?


haite déterminer une primitive.

"On ne travaille que sur un intervalle I. non


oui
R
¶ Utiliser les fcts usuelles
¶ Faire apparaître la forme v £ u 0 ± v
0

oui
Présence de fractions ?
non
Uniquement des polynômes ? Uniquement exp et des fct trigo. ?
non
oui non
de degré > 2 Faire un CdV
Présence de prod. ?
R
non factorisé (tjs de petits CdV) oui
oui
avec un dénom. ... Avec un CdV, faire apparaître la forme :
à discr. < 0 R 2u 1
« polyn.+ 2
+ » Faire des IPP R
1+u 1 + u2 (éventuellement multiples)

à discr. ∏ 0 Décomposer en
R éléments simples
ou factorisé
Utiliser les complexes R
Ré-écrire f ss la forme : ¶ formules d’Euler ;
de degré 1 R cste
« polyn.+ » ¶ parties réelles/imaginaires ;
x + cste
¶ linéariser.

On n’a pas besoin de rédiger. On doit rédiger : Zx


R On trouve une autre expression pour f . R « Comme f est cont. sur I, la fonction définie par F(x) = f (t )dt est une primitive de f sur I ».
avec c 2 I. c
A.LAURENT — Lycée R ASPAIL – PSI
On dispose d’une fonction f définie sur un intervalle [a, b[ avec a 2 R et b 2 R [ {+1} et l’on souhaite
— N ATURE D ’ UNE INTÉGRALE IMPROPRE — Zb
S PÉ ’ savoir si l’intégrale f (t )dt converge.
a
Zb
(i) Si la valeur de l’intégrale f (t )dt est demandée en plus de la convergence, il FAUT :
a
Zy Zy
± passer par le calcul de f (t )dt pour y 2 [a, b] fixé ; ± on étudie la limite de f (t )dt lorsque y tend vers b.
a a

Zb
(ii) Si la valeur de l’intégrale f (t )dt n’est pas demandée — on envisage les approches suivantes dans l’ordre où elles sont évoquées ici :
a

± la fonction f est facilement "primitivable", alors l’intégrale converge si, et seulement si, une primitive de f admet une limite finie en b ;

± faire un changement de variable et/ou une intégration par partie pour remplacer l’intégrale étudiée par une intégrale plus simple et pour se ramener
au cas où b = 0 où b = +1 ;

± on calcule la limite de f en b en privilégiant l’utilisation d’équivalences, des théorèmes de croissances comparées ou


éventuellement d’inégalités adéquates
Zb
• si b 2 R et si lim f (x) 2 R, alors l’intégrale f (t )dt est faussement impropre donc absolument convergente ;
x!b a
Zb
• si b = +1 et lim f (x) 6= 0, alors l’intégrale f (t )dt diverge ;
x!b a

• si b = 0 ou +1 et qu’un théorème de croissances comparées peut être utilisé pour le calcul de limite, alors on pourra adapter la règle du « n Æ »
pour les séries aux intégrales.

• sinon, on étudie l’absolue convergence à l’aide des critères d’équivalence ou de comparaison et d’intégrales de référence.

± on revient à l’approche (i) ;

± on utilise des séries après avoir fait des relations de Chasles ( cf. exercice « Mise en place des méthodes ».

Remarques préliminaires —
Z Z Z
¶ Le cas des intégrales de la forme « » se ramène à l’étude des deux intégrales généralisées « » et « ».
]a,b[ ]a,c] [c,b[

¶ La démarche et l’ordre dans lesquelles essayer les différentes approches permettant de déterminer la nature d’une intégrale impropre ressemble à ceux
permettant de déterminer la nature d’une série numérique. A.LAURENT — Lycée R ASPAIL – PSI

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