METHODOLOGIE nouvelles épreuves orales du Baccalauréat

https://www.youtube.com/watch?v=rF8UnBuGhU4

Textes officiels sur l’EAF à l’oral

Une étude linéaire est une analyse qui suit la progression d’un texte pour le commenter phrase par
phrase, paragraphe par paragraphe.
La démarche est donc différente d’un commentaire composé (à l’écrit) ou d’une lecture
analytique (synthétique) dans lesquels tu regroupes tes remarques dans un plan qui ne suit pas
forcément le mouvement du texte.
Dans une étude linéaire, on suit le mouvement proposé sans recourir à des axes de lecture
organisateurs. C’est une lecture méthodique du texte, du début à la fin. On découvre le plan du texte
pour former le plan de l’explication. L’extrait étudié répond à une intention de l’auteur, il faut la
démontrer à travers les procédés employés.
Il faut gérer les effets de répétition quand un même procédé revient pour un même effet et éviter la
simple paraphrase en donnant une analyse complète.

https://www.education.gouv.fr/bo/20/Special7/MENE2019312N.htm

Introduction Lecture Suivre le plan RII Une courte

conclusion
Il faut situer le passage Il faut lire avec Attention ! Une Ne sépare Rappelle les étapes de

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dans l’œuvre intégrale ou entrain ! Pour analyse linéaire n’est jamais le fond ta présentation et
le parcours : a-t-il une être expressif, pas une analyse sans de la forme. réponds à ta
place stratégique ? Le respecte la plan ! Le plan est à Cite le texte problématique.
texte doit être mis en ponctuation et trouver dans le (R : relever),
rapport avec le reste de met l’accent sur mouvement du texte, identifie le Propose ensuite une
l’œuvre. les mots sa structure interne. Il procédé (I) et ouverture (sur un autre
Pose ensuite une importants. faut donc en interprète-le texte, sur l’OI, la
problématique, une interroger la (I) parcours ou un autre
question à laquelle tu te Cette lecture progression, le art).
proposes de répondre et intervient juste mouvement, les Si l’explication
qui te servira de fil avant l’annonce étapes. (C’est le est linéaire, il
conducteur. Généralement, de la maître-mot !) n’est pas
cette question est abordée problématique interdit de
en classe, on peut donc la et du plan. On peut trouver 2 à 5 rapprocher des
reprendre. C’est cette mouvements dans un procédés qui
problématique qui donne texte. Donne un titre apparaissent à
cohérence et unité à toute à chaque partie pour différents
la présentation. formuler l’orientation endroits du
Les développements choisie. texte.
généraux sur l’auteur,
l’œuvre ou l’histoire N’accumule pas les
littéraire sont à utiliser remarques mais
seulement si c’est cherche à les relier, à
nécessaire, pertinent. Le les articuler les unes
but est d’étudier le texte et aux autres.
le problème qui s’y pose.

Série T : 4 objets d’étude et 3 textes par objet d’étude (2 dans l’OI, 1 dans le parcours) :
12 textes au total ; 30 MINUTES DE PREPARATION, 20 MINUTES DE PASSAGE,
COEFFICIENT 5.

Première partie de l’épreuve orale 12 Deuxième partie 8 PTS

PTS (2 pour situer et lire le texte, 8 pour
l’explication linéaire et 2 pour la
grammaire)
Lecture oralisée (2 minutes), explication du
texte d’une vingtaine de lignes (prose
continue), texte choisi par l’examinateur 8
minutes
Question de grammaire (analyse syntaxique
d’une courte phrase pendant 2 minutes
Présentation justifiée d’une œuvre étudiée
en classe ou en L.C. et entretien.
Le candidat a désigné (partie individuelle du
descriptif) une œuvre intégrale parmi celles
lues en classe ou en dehors, celle qu’il
préfère. Il al présente, il explique son choix
(aucun retour sur la première partie)

Expliquer, c’est d’abord rendre compte de sa lecture. À la différence du commentaire technique et

complet du spécialiste ou de l’enseignant, mais aussi à la différence du jugement de goût du critique
littéraire (qui vise à l’expression d’un sentiment ou d’une évaluation), l’explication de texte au lycée a pour

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enjeu de former des lecteurs conscients de la façon dont ils reçoivent les textes et par là capables d’en
entendre et d’en restituer, avec plus ou moins de précision et de finesse, la singularité.
Avoir lu un texte, c’est ainsi pouvoir le résumer, mais aussi pouvoir le reparcourir plus rapidement, en
s’arrêtant sur des éléments qui à la première lecture n’avaient pas forcément semblé aussi importants qu’ils
le sont finalement, c’est enfin en garder une impression, un sentiment, peut-être même une émotion : toute
explication suppose bien une relecture; par là, il peut expliquer comment le texte fonctionne pour lui, et
même rendre compte de la raison pour laquelle il fonctionne ainsi pour lui.
On comprend pourquoi, à cet égard, la pratique de la lecture linéaire est intéressante : elle mime en effet
et répète sur un mode plus attentif le mouvement qui est celui du lecteur ordinaire, qui avance dans le livre
page après page, dans la page ligne après ligne, ou vers après vers. Il s’agit, autrement dit, de rendre
compte progressivement à la fois de ce que le texte dit et de la manière dont il le dit. En suivant le fil,
l’élève se tient au texte dans une lecture qui s’explique véritablement. On voit que c’est donc à la fois la
singularité du texte qui est poursuivie par l’exercice, et l’approche personnelle de cette singularité,
puisque l’élève rend compte de sa lecture (de la façon dont il reçoit les éléments successifs du texte). Aussi
importe-t-il d’apprendre aux élèves à questionner le texte, à interroger ses choix, sa forme et sa dynamique,
ses idées et ses images, ses formules et son style, ses lieux-communs et ses bizarreries : expliquer, c’est
moins identifier que savoir s’étonner et interroger.

https://www.youtube.com/watch?v=aO7f3LjYFzw