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L’ÉPREUVE ORALE
L’ÉPREUVE EN CHIFFRES
Temps non comptabilisé (accueil, vérification des documents officiels, remise du sujet) : 2 minutes.
Temps de préparation : 30 minutes.
Durée de l’épreuve : 20 minutes, en 2 parties :
1ère partie : exposé sur un des textes du descriptif. Durée : 12 minutes. Note : 12 points.
Cette partie comprend la situation du texte et la lecture expressive (2 minutes, 2 points), l’explication
linéaire proprement dite (8 minutes, 8 points) et la réponse à la question de grammaire (2 minutes,
2 points).
MATÉRIEL À APPORTER
n Convocation et pièce d’identité.
n Trousse (crayons de couleur !).
n 2 exemplaires du descriptif des activités, accompagné des textes (portfolio).
n Facultatif : les œuvres lues, en particulier celle que vous avez choisi de présenter, mais sans aucune annotation
(toutefois, les marque-pages sont tolérés).
o C’est vous qui choisissez votre problématique et vous ne répondez qu’à cette problématique : en 8 minutes, vous
ne pouvez pas être exhaustif, acceptez donc de faire des impasses sur les points du texte qui sont secondaires par
rapport à votre projet de lecture. Attention, le perfectionnisme vous conduira à dépasser le temps imparti et à
l’échec !
o Dans votre développement, ne faites pas de paraphrase, pas d’énumération de procédés, pas de généralités
d’histoire littéraire, mais, comme en cours, une analyse de chaque mouvement en fonction d’une interprétation
globale et d’un relevé particulier, dans un constant va-et-vient.
o L’ouverture, à la fin, ne doit pas être bâclée et sans lien apparent avec le texte : prenez le temps de la développer
et de la justifier en plusieurs phrases.
o Les attentes de l’examinateur pour votre explication linéaire sont les suivantes : compréhension du texte, analyse
pertinente au service d’une interprétation, mobilisation de savoirs linguistiques (grammaire) et littéraires
(procédés), références précises au texte (citations, numéros de lignes ou de vers), expression et niveau de
langue appropriés, qualités de communication, de précision et de clarté.
o Enfin, vous répondez à la question de grammaire en 2 minutes. L’examinateur évalue votre capacité à mobiliser
un lexique grammatical pertinent et à construire une analyse syntaxique, à réfléchir sur des faits linguistiques,
en étant réactif. Cela exclut donc l’interprétation littéraire ou les remarques stylistiques. L’épreuve porte sur les
programmes de Seconde et de Première.
o La question peut consister à demander des manipulations syntaxiques en vue d’éclairer une analyse, à
déterminer la nature, la fonction, la construction d’une phrase ou d’une partie de phrase, à comparer deux mots,
groupes de mots ou propositions.
o Rappel du programme de grammaire de Première : la proposition subordonnée conjonctive en fonction de
complément circonstanciel ; l’interrogation, les interrogatives directes et indirectes, la nature et la fonction du
pronom interrogatif, les différentes interrogations en fonction du niveau de langue ; la négation, la phrase
négative, la préfixation, les oppositions lexicales, les négations partielles, totales.
o En pratique, vous pouvez construire votre réponse de la manière suivante : « 1) Vous m’avez demandé de...
[reprise de la question] 2) [La notion grammaticale de la question] se définit ainsi : ... 3) La phrase choisie peut
donc s’analyser de la façon suivante... ».
n Présentation de l’œuvre choisie par le candidat et entretien avec l’examinateur (deuxième partie) :
o Faites une présentation brève, entre 1 et 3 minutes (idéalement, 2 minutes), de l’œuvre que vous avez retenue et
exposez les raisons de votre choix. C’est la réponse aux questions implicites Pourquoi ai-je choisi ce livre ?
Pourquoi me tient-il à cœur ?. Il s’agit de lancer des pistes pour l’examinateur, de lui fournir le plan de ses
questions. Par exemple : « J’ai choisi Dom Juan en raison d’une captation théâtrale. »
o Le reste de l’entretien est constitué de vos réactions aux relances de l’examinateur qui, prenant appui sur votre
présentation, évalue vos capacités à dialoguer, à nuancer et à étoffer votre réflexion, à défendre votre point
de vue sur la base de la connaissance de l’œuvre.
o L’examinateur ne revient jamais sur la première partie de l’épreuve. Il évite les questions fermées et trop
ponctuelles. Il conduit l’entretien de manière ouverte. Dites-vous que vous connaissez sans doute mieux l’œuvre
que lui : vous en êtes le spécialiste. Cette partie de l’épreuve est définie comme une « conversation littéraire » et
un « entretien aimable » ! Vous ne devez ni répondre par monosyllabes ni monopoliser la parole, et surtout
ne jamais donner l’impression de réciter un exposé appris par cœur.
o N’hésitez pas à vous livrer personnellement, toujours en rapport avec l’œuvre bien entendu. Faites référence
au maximum à vos activités d’appropriation de l’œuvre (analyses de captations théâtrales, exemplier et carnet de
lecture, réflexion sur des thèmes transversaux, etc.).
o Défendez vos choix sans jamais être sur la défensive ; soulignez l’intérêt des questions posées : lorsque
l’examinateur vous interroge, reprenez les termes de sa question, cherchez à les définir s’ils ne sont pas évidents,
puis à les appliquer à l’œuvre. Mobilisez vos connaissances culturelles et artistiques en lien avec le propos du
livre ; faites le lien avec d’autres matières, avec l’actualité et avec votre expérience personnelle ; veillez à la
qualité de votre expression et à votre niveau de langue, à la communication et à la persuasion. Voici les 7 critères
officiels d’un entretien parfait : 1) L’élève développe sa relation à l’œuvre et exprime des impressions
personnelles fines. 2) Il développe de façon très pertinente les raisons de son choix et fait appel à des éléments
explicites pour le justifier. 3) Il mobilise des ressources pour élaborer une interprétation littéraire très fine. 4) Il
est capable de comprendre la singularité de l’œuvre dans l’histoire littéraire. 5) L’expression est élaborée et le
1ère – FRANÇAIS METHODOLOGIE – EPREUVE ORALE
vocabulaire employé est riche. 6) L’élève est très engagé dans son propos, par sa posture et sa voix, et fait
preuve d’enthousiasme. 7) L’élève prend en compte de façon très pertinente les questions de l’examinateur
pour y répondre.
o Exemples de questions auxquelles se préparer en amont :
à Pourquoi est-ce de cette œuvre que vous avez souhaité parler lors de votre oral ?
à Qu’a provoqué chez vous la lecture de cette œuvre ? Vous a-t-elle changé ? En quoi ? Vous a-t-elle
fait réfléchir ? À quoi ? Vous a-t-elle ému(e) ? Pourquoi ?
à Comment vous êtes-vous senti(e) au moment où vous acheviez la lecture ?