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Méthodologie : Dissertation

Cette EAF écrite est d’une durée de quatre heures, évaluée sur un coefficient 5 et repose sur une
œuvre du parcours associé (roman, théâtre, poésie, littérature d’idées) étudié en classe et à la maison.
Pré-requis
Ce sont la connaissance parfaite des œuvres intégrales au programme, l’apprentissage précoce d’une
dizaine de citations, la logique solide de l’argumentation, la mobilisation d’une vaste culture
générale/littéraire (lectures intégrales et cursives, textes de l’EAF orale, lectures personnelles), la
lecture de dissertations déjà rédigées présentes dans les éditions scolaires pour le baccalauréat.
Il faut donc avoir réalisé, au fur et à mesure de l’année, un travail soigné sur le carnet de lecture et en
classe : lexique inconnu trouvé dans un dictionnaire et compris, citations utiles connues par cœur pour
illustrer les arguments, orthographe correcte et vocabulaire de registre soutenu, culture générale
curieuse et intelligente, écoute attentive en cours. Il est totalement inutile de travailler rarement
et de se préoccuper de sa maîtrise d’une œuvre une semaine à peine avant une composition.
Organisation possible
# au brouillon : analyse et problématique (15 minutes), arguments, choix des exemples et
organisation des parties (45 minutes), rédaction de l’introduction et des transitions (15 minutes).
# au propre : rédaction du développement (2 heures 25), conclusion et relecture précise (20 minutes).
Analyse
Délimiter les frontières du sujet (genre littéraire/époque/statut), définir les mots clefs
(synonymes/antonymes/connotations) et comprendre leur polysémie éventuelle, faire le lien avec
l’œuvre intégrale et le parcours associé, comprendre la formulation, le pourquoi et l’intérêt du sujet.
Problématique
Ce n’est pas le sujet proposé, mais un problème distinct, qui englobe toutes les questions posées lors
de l’analyse du sujet. # astuce « Dans quelle mesure pouvons-nous dire que… ? »
Plan
# Une question fermée (réponse par oui/non) appelle un plan dialectique : thèse donnant la priorité à
la question énoncée (par politesse), antithèse (exploitation de l’opinion contraire, qui discute le premier
point de vue réducteur), synthèse (dépassement des arguments précédents par une troisième voie).
# Une question ouverte appelle un plan thématique ou notionnel, qui va formuler plusieurs
réponses/angles possibles, classés avec logique (du plus évident au plus complexe, du plus
traditionnel au plus original, du plus individuel au plus universel, du plus concret au plus abstrait…).
Introduction
Cette partie est essentielle dans le sens où elle est la première impression que vous nous donnez ;
elle doit donc être soignée et complète, en un paragraphe. À cet effet, elle comporte une
amorce/accroche qui contextualise le sujet (parcours associé/auteur-e/œuvre intégrale/contexte
historique/littéraire), la présentation du sujet (rappel de l’énoncé), la problématisation (question
directe/indirecte) et l’annonce du plan suivi. # astuce : « Après avoir analysé (première partie)… nous
verrons que (deuxième partie)… pour nous demander enfin si (troisième partie)… ».
Développement
Comme sa dénomination l’indique, c’est l’essence de votre devoir. Il doit donc faire apparaître votre
pensée et votre raisonnement rédigés, soit votre plan détaillé. Il se compose de deux ou trois parties
(trois étant nettement plus favorables à une discussion approfondie et moins contradictoire), elles-
mêmes divisées en deux ou trois sous-parties : le tout présente vos arguments classés, illustrés par
des exemples précis (citations de l’œuvre, référence à un autre texte, analyse d’une lecture cursive,
étude d’un tableau, résumé d’une exposition…). # astuce : un argument égale un paragraphe.
Conclusion
Son objectif est de répondre clairement et fermement à la problématique. Pour ce faire, il faut que nous
y lisions le récapitulatif reformulé des étapes de votre raisonnement ainsi qu’une ouverture/un
élargissement, afin de montrer que la discussion pourrait se prolonger sur une autre thématique :
autres problèmes littéraires liés, domaine artistique concerné, regard critique ou original sur le
parcours, auteure ou auteur liés à la problématique, perspectives littéraire ou artistique renouvelées...
# astuces : sautez deux lignes après l’introduction et la conclusion, une ligne entre les parties
et les transitions ; faites des alinéas à chaque nouveau paragraphe ; soulignez les titres et
utilisez les « » français ; ayez un lexique précis, varié et soutenu, et une syntaxe correcte.
# astuce : la dissertation n’est pas un essai ; « je » en est absent, remplacé par « Il-s, elle-s, nous ».
Méthodologie : Commentaire composé
Cette EAF écrite est d’une durée de quatre heures, évaluée sur un coefficient 5 et repose sur un
texte (connu ou inconnu, romanesque, théâtral, poétique, argumentatif) proposé à l’étude, texte qu’il
faut comprendre et interpréter grâce à ses connaissances techniques et à sa maîtrise de
l’argumentation et de la logique. Il s’agit de partir du texte afin de dégager son implicite et de montrer
son intérêt, en rédigeant et en ordonnant l’analyse. Attention, le commentaire composé/analytique
est construit et thématique, mais n’est pas linéaire/chronologique : c’est une réorganisation.
Pré-requis
C’est le travail littéraire et culturel effectué en classe et à la maison depuis la classe de sixième, la
logique solide de l’argumentation, la mobilisation d’une vaste culture générale/littéraire (lectures
intégrales et cursives, textes de l’EAF orale, lectures personnelles), la lecture de commentaires
composés déjà rédigés présents dans les éditions scolaires pour le baccalauréat.
Il faut donc avoir réalisé, au fur et à mesure de l’année, un travail soigné sur le carnet de lecture et en
classe : lexique inconnu trouvé dans un dictionnaire et compris, citations utiles connues par cœur pour
illustrer les arguments, orthographe correcte et vocabulaire de registre soutenu, culture générale
curieuse et intelligente, écoute attentive en cours. Il est totalement inutile de travailler rarement
et de se préoccuper de sa maîtrise d’une œuvre une semaine à peine avant une composition.
Organisation possible
# au brouillon : analyse et structure du texte (15 minutes), commentaire linéaire (une heure), rédaction
de l’introduction et des transitions (15 minutes).
# au propre : rédaction du développement (2 heures 10), conclusion et relecture précise (20 minutes).
Analyse
Il va vous falloir « scanner » le texte, linéairement et en plusieurs fois, afin d’en trouver les
particularités, puis les synthétiser et les classer, et enfin de les classer en deux ou trois parties.
# Structure du texte : informations données par le paratexte, prose/versification, division en
paragraphes/strophes, connecteurs et liens logiques, spécificités narratives : récit/discours.
# Actants et thèmes du texte : identification des personnes et des personnages (substantifs et
pronoms), du schéma actanciel, des reprises anaphoriques ou cataphoriques, des verbes (parole,
perception, action, psychologie…) et des adverbes, des points de vue et de la focalisation.
# Spatiotemporalité du texte : modes et temps des verbes, progression de l’action (ellipse, analepse,
prolepse), compléments circonstanciels et adverbes, indices de la situation d’énonciation.
# Rythme du texte : syntaxe, types et formes de phrases, phrases simples/complexes (juxtaposition,
coordination, subordination), ponctuation et typographie (blancs, italique, disposition sur la page).
# Univers et images du texte : champs lexicaux, familles de mots, adjectifs, figures de style.
Plan
Au bout d’une heure de travail au brouillon, vos remarques sont dans le désordre : il faut les classer
en deux ou trois axes de lecture.
# Le premier axe est le plus évident : thèse de l’auteure/auteur, propos du texte, registre (dramatique,
épique, ironique…), émotion principale, mouvement littéraire, type de texte (narratif, descriptif,
explicatif, argumentatif), moment clef de l’œuvre intégrale (incipit, dénouement, scène de bal, crise…).
# Le deuxième axe met en perspective et développe un élément de votre premier axe, selon les
modalités suivantes, au choix : contraste, jeu avec les codes du genre ou de l’horizon d’attente,
mélange des genres et des registres (texte hybride), ironie (sous-entendus, implicites, dénonciation…).
# Le troisième axe est censé résoudre le problème soulevé dans la deuxième partie, expliciter la
volonté de l'auteur, donner le sens profond et la finalité du texte : soit révéler les convictions de
l’écrivaine/écrivain, soit être symbolique, soit être central dans l’œuvre, soit avoir une portée
esthétique, soit être une réflexion sur l’écriture. L’une de ces six pistes est souvent la bonne.
Introduction
Un paragraphe comportant une amorce/accroche qui contextualise le sujet, présente ses
caractéristiques et le problématise avant d’annoncer le plan suivi.
Développement
Les arguments doivent toujours être illustrés précisément et mêler la forme, l’effet et l’interprétation.
Conclusion
Son objectif est de répondre clairement et fermement à la problématique, avec un récapitulatif
reformulé des étapes de votre raisonnement ainsi qu’une ouverture/un élargissement pertinent.

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