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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION
TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE
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COMPLEXE SCOLAIRE LA GRANDE ACADEMIE
*****
COLLEGE PRIVE D’ENSEIGNEMENT GENERAL ET TECHNIQUE

CLASSE: 1ere D1

MATIERE: SVT

EXPOSE SUR LA METHODE DE DATATION ABSOLUE

MEMBRES DU GROUPE NOM DU PROFESSEUR

Mr AYIHADJI

Chef de groupe : GLELE John Billy Le King

ANNEE SCOLAIRE : 2023-2024


PLAN
INTRODUCTION
GENERALITES
I- CLARIFICATION DU CONCEPT

A-DEFINITION

B-PRINCIPE

C- LA FERMETURE DU SYSTEME

II- LA DATATION ABSOLUE

A-METHODE RUBIDIUM/STRONTIUM

B-METHODE POTASSIUM/ARGON

C-METHODE URANIUM/PLOMB

D-METHODE CARBONE 14(14C)

III-INCONVENIENTS DE LA DATATION ABSOLUE

IV-INTERET DE LA DATATION ABSOLUE DANS :

 Archeologie
 Paléontologie
 Géologie

CONCLUSION
Généralités
INTRODUCTION
Scientifiques, archéologues et géologues utilisent différentes
techniques de datation absolue pour mesurer les propriétés physiques
des roches et des objets et déterminer leur âge chronologique. Les
élèves découvriront maintenant une de ces techniques appelée la
datation radiométrique. Cette méthode a été élaborée en réponse à une
question de longue date : Quel âge à la Terre ?
I- CLARIFICATION DU CONCEPT

A-DEFINITION

En géologie, la datation absolue est une technique qui permet de


déterminer l’âge numérique exact d’un vestige historique. Comme elle
évalue l’âge exact de l’échantillon, la datation absolue est également
appelée datation numérique. Les quatre techniques utilisées dans la
datation absolue sont la datation radiométrique, la datation par les
acides aminés, la dendrochronologie et la thermoluminescence.

B-PRINCIPE

La datation absolue des roches magmatiques et métamorphiques


repose sur la présence d’éléments radioactifs incorporés dans les
minéraux lors de la formation de la roche. A partir de là, les éléments
évoluent sans interaction avec l’extérieur (système fermé) : aucun
élément n’entre ni ne sort. La date obtenue est celle de la fermeture du
système. La réaction de désintégration peut se résumer ainsi : un
élément père P (radioactif) se transforme progressivement en un
élément fils F (radiogénique). P->F+E
La valeur du rapport F sur P est donc fonction du temps de
désintégration.
Le principe général est de mesurer la quantité d’élément père restant
(Pt) et de l’élément fils (Ft) présents dans le minéral ou la roche. Quel
que soit le couple utilisé, la désintégration suit une courbe
exponentielle de la forme :
Po étant la quantité de l'élément radioactif présents à la fermeture du
système et Pt celle présente aujourd'hui.
On a alors : Pt=P0e - λ t -> e -λ t = Po/Pt -> λt = ln(Po/Pt) soit comme
P0=Pt+F -> λt = ln(Pt+F)/Pt -> t = ln(1+F/Pt)/λ
La constante de désintégration, λ représente la quantité d’élément
désintégrée en 1 an. La constante de désintégration λ traduit la vitesse
à laquelle se fait la désintégration. Dire que celle du 87Rb est de
1,42.10 -11 /an signifie que pour chaque g de 87Rb, 1,42.10 -11
grammes se désintègrent par an.
La demi-vie est le temps nécessaire pour que la moitié de l'élément
parent soit désintégrée.
λ et T sont constants pour un couple d'isotopes donné.
C- LA FERMETURE DU SYSTEME

Le temps t trouvé correspond à la durée depuis laquelle l’échantillon


est « fermé ». Cette fermeture du système correspond à l’arrêt de tout
échange en isotope avec l’extérieur. Elle est donc contrôlée par la
température. L’âge peut donc correspondre à la formation de la roche
magmatique (quand la température de fermeture est proche de celle de
la cristallisation) ou à son refroidissement si la température de
fermeture est plus basse. Pour les roches métamorphiques, le
métamorphisme peut faire passer la température au-dessus de la
température de fermeture de certains minéraux. L’âge obtenue sera
donc celui du métamorphisme. On peut donc obtenir plusieurs âges
pour la même roche, qui ne sont pas interprétés de la même façon. Des
températures de fermeture différentes pour différents minéraux
expliquent que des mesures effectuées sur un même objet tel qu’une
roche, avec différents chronomètres, puissent fournir des valeurs
différentes.
II- METHODES DE LA DATATION ABSOLUE

En général, la quantité initiale d’élément père dans l’échantillon


n’est pas connue et celle de l’élément fils n’était pas forcément nulle à
la fermeture du système. On ne peut donc pas utiliser la loi de
désintégration radioactive telle-quelle. On va donc utiliser différents
radiochronomètres en fonction de la nature et de l’âge estimée de la
roche

A-METHODE RUBIDIUM/STRONTIUM
Lors de la cristallisation d'un magma, les minéraux d'une même
roche incorporent différents isotopes des éléments Rb et Sr. Dans la
roche issue de la cristallisation, 87Rb, instable, se désintègre en 87Sr
au cours du temps ; selon une loi exponentielle décroissante : les
quantités de 87Rb et 87Sr sont donc mathématiquement liées et
permettent de déterminer l'âge de la roche. On visualise cette
évolution sous forme d'une droite isochrone dont le coefficient
directeur permet de déterminer l'âge de la roche grâce à la formule :
t=ln(a+1)/λ

B-METHODE POTASSIUM/ARGON
Cette méthode de datation isotopique très utilise mise au point en
1948 par Aldrich et Nier permet de dater des événements anciens
(demi-vie 1,31Ga) et est fréquemment utilisée du fait de l’abondance
de potassium dans les roches. La quantité initiale d’élément père est
inconnue mais on sait qu’au moment de la fermeture du système, celle
de l’élément fils est nulle (car l’argon est volatile). L’âge est alors
mesuré à partir de la quantité d’éléments père et fils présent dans
l’échantillon en utilisant la formule : t = 1/λ.ln(1+40Art/ 40Kt)
C-METHODE URANIUM/PLOMB

Cette méthode très ancienne utilise 238U qui se désintègre en 206Pb


et 235U qui se désintègre en 207Pb. On détermine un âge en plaçant
des mesures effectuées sur l’échantillon (généralement au niveau d’un
zircon) sur une courbe (206Pb/238U en fonction de 207Pb/235U)
appelée concordia. La demi-vie du thorium étant d’a peu près
75000ans, cette méthode de datation peut permettre de dater des
échantillons de l’âge allant jusqu’à 350.000 ans.

III- METHODE CARBONE 14 (14C) ET CES LIMITES


Le principe de la méthode de datation par le consiste à

mesurer la nouvelle valeur du rapport r = des populations des


deux isotopes, soit indirectement par la mesure de l'activité de
l'échantillon ou soit directement par spectrométrie de masse. La
dernière méthode est souvent privilégiée parce qu'elle permet de
dater des échantillons beaucoup plus petits et ceci beaucoup plus
rapidement.
Connaissant la loi de décroissance radioactive et la constante de
désintégration du carbone 14, on peut en déduire le temps écoulé
depuis la mort de l'organisme sur lequel l'échantillon a été prélevé,
c'est-à-dire son âge. On peut procéder soit par une détermination
graphique soit par un calcul.
La période radioactive du carbone est de 5730 ans. La datation
par le carbone 14 n’est donc applicable qu’a des durées de 50.000
ans maximums.
CONCLUSION
La chronologie absolue utilise la décroissance radioactive des
isotopes naturels contenus dans les roches. Le choix de la méthode
dépend de la nature de l’échantillon et de la période de temps que
l’on cherche à estimer. La datation par le 14C permet de dater des
échantillons récents (50.000 ans maximums) et dont l’histoire est
reliée aux êtres vivants. Les évènements plus anciens sont dates
avec la méthode POTASSIUM/ARGON ou
RUBIDIUM/STRONTIUM

DEBAT OUVERT

APPRECIATION DU PROFESSEUR
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NOTE :

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