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 Méthode par comparaison avec des disques colorés :

-Réalisée sur le terrain


-Comparaison de la couleur de l’eau à celle d’écrans colorés
étalonnés avec une solution platine-cobalt.
 Intérêt de l’apparition de la couleur :
Une coloration de l’eau peut indiquer la présence de composés
organique qui peuvent réagir avec le chlore formant le
trihalométhane qui, à des concentrations élevées peut avoir des
effets néfastes pour la santé.
Pour être considéré comme potable, l’eau ne doit pas présenter une
coloration supérieure à15 unité Hazen (norme algérienne)

L’odeur :
Une eau destinée à l’alimentation doit être inodore.
Toute odeur est un signe de pollution ou de la présence de matières
organiques en décomposition.
Définition :
L’odeur peut être définie comme :
L’ensemble des sensations perçues par l’organe olfactif en flairant
certaines substances volatiles.
La qualité de cette sensation est particulière pour chacune de des
substances.
Origine :
Un classement définit 4 familles en s’appuyant sur les réactions
chimiques ou biologiques qui engendrent une émission odorante :
1-La décomposition thermique de composés organiques : industries
liées à l’énergie, les papeteries.
2-La décomposition anaérobie de matières organiques : industries
agro-alimentaires stations d’épuration.
3- La décomposition anaérobie de produits animaux : usine de
production de farine de poisson.
4- Activités d’élevage : Liée aux déjections animales très odorantes.
Mesure basée sur la Méthode AFNOR
A- Principe :
-Elle consiste à diluer l’eau à examiner avec une eau inodore
jusqu’à ce qu’elle ne présente plus l’odeur perceptible pour
l’opérateur.
-On obtient une eau inodore par passage de l’eau potable sur du
charbon actif en grains.
-Il faut vérifier avant l’emploi l’absence de l’odeur.
B- Expression des résultats :
-Les résultats sont donnés en nombre exprimant la valeur du seuil
de perception de l’odeur dont la nature est précisée.
- Cette valeur correspond au chiffre de la plus grande dilution
donnant une odeur perceptible.
(Voir tableau de la planche)

Saveur
Définition :
Ensemble complexe de sensations olfactives gustatives perçues au
cours de la dégustation.
-Le « seuil d’apparition de goût », ou seuil de la flaveur correspond
pour un dégustateur donné, la dilution précédente (plus diluée)
n’ayant pas de goût particulier.
- Si ce seuil est atteint pour V1 ml d’eau testée + V2 ml d’eau de
référence, le seuil d’apparition de goût est par convention :
S= (V1+V2)/V1
Origine:
Une mauvaise saveur peut être due à :
- Des bactéries, champignon, protozoaires, algues.
- Des substances émanant des activités humaines (rejets
industriels, agricoles, urbains).
- Des concentrations élevées en NaCl, Mg, et Ca2+
- Des substances chimiques utilisées pour la désinfection de l’eau
(le chlore).
Principe :
- Cette mesure repose sur la finesse du sens gustatif de
l’opérateur.
- L’eau est diluée avec de l’eau sans goût « eau de référence ».
- La dégustation est effectuée en commençant par les dilutions
les plus grandes jusqu’à l’apparition du goût.
Réactifs :
- Eau de référence : eau de source ou de puits ayant une
minéralisation proche de celle de l’eau à tester.
Expression des résultats :
- L’eau examinée est affectée du nombre correspondant au seuil
de goût.
- Dans la mesure du possible, préciser la nature de la saveur ou
du goût.
( tableau)
Caractère physiques des eaux de
consommation

Caractère physico-chimiques de l’eau :


Caractères physiques :
Turbidité
Température
Densité
Conductivité- Résistivité
Tension superficielle
Radioactivité
Caractère physico-chimiques :
Ph
Potentiel Redox

La turbidité
Définition :
La turbidité est la mesure de l’aspect plus ou moins trouble de l’eau,
c’est l’inverse de la limpidité.
Une caractéristique optique de l’eau, à savoir sa capacité à diffuser
ou absorber la lumière incidente.
La turbidité est donc un des facteurs de la couleur de l’eau.
Due à la présence dans l’eau de particules en suspension notamment
colloïdales : argile, limons, grains de silice, matières organiques.
Origine :
-La turbidité dépend de plusieurs facteurs tels que de la
concentration, la taille, la forme et des coefficients de réfraction des
particules présentes.
-La présence de particules organiques produites par décomposition
des débris de plantes ou d’animaux.
-La présence de particules fibreuses qui peuvent provenir des
particules minérales (amiante)
-L’accumulation des microorganismes : algues, débris de bactéries.
Les mesures :
- Doit être effectuée aussi rapidement que possible après le
prélèvement.
- Les échantillons doivent être agités vigoureusement avant la
mesure en raison des caractéristiques propres aux matières en
suspension : taille, forme, indice de réfraction, couleur.
- L’appréciation de l’abondance de ces matières mesure son
degré de turbidité.
 Mesure sur le terrain :
1- Méthode au fil de platine.
2- Méthode de Secchi
3- Méthde au fluorescope
 Mesure au laboratoire :
1- Méthode des gouttes de Mastie
2- Méthode à la silice
3- Méthode néphélométrique.

a- Mesure sur le terrain :


Consiste à mesurer la profondeur à laquelle un repère cesse d’être
visible.
b- Mesure sur le terrain :
Principe :
-la mesure de la turbidité de l’eau peut s’effectuer en utilisant l’effet
Tyndall ou l’opacimétrie.
- L’effet Tyndall  eau de boisson  la mesure des faibles turbidités.
- l’opacimétrie  eaux brutes, eaux résiduaires  la mesure de
fortes turbidités.
Quel que soit le principe utilisé, l’appareil nécessite un étalonnage.
Appareils de mesure :
-De nombreux appareils, reposant sur ces 2 principes ont été
construits et sont utilisés dans les laboratoires.
-L’appareil de référence : turbidimètre optique.
o Les appareils basés sur l’opacimétrie ne donnent pas
entièrement satisfaction :
 Sensibilité insuffisante.
 Diffraction parasite surajoutée.
o les appareils utilisant l’effet Tyndall :
 Effectuent des mesures plus précisés
 Couvrent une gamme de turbidité plus étendue.
- La turbidité est exprimée en mg de silice.

- S’appuie sur un étalonnage à base de gouttes de mastic dans


l’eau distillée.
- Eaux de faible turbidité
- Turbidité est exprimée en nombre de gouttes de mastic.
Remarque :
 Les unités généralement employées proviennent de la
normalisation ASTM :
- Unité JTU (Jackson Turbidity Units) basé sur l’ancienne méthode
de la bougie de JACKSON.
- Unité FTU (Formazine Turbidity Units)
- Unité NTU (Nephelemetric Turbidity Units)
Interpretation:
- NTU < 5 --- Eau Claire.
- 5 < NTU < 30  eau légèrement trouble.
- NTU > 50  eau trouble.
- L’OMS, établit que la turbidité de l’eau potable ne devrait pas
être sup à 5 NTU, et devrait idéalement être inf à 1 NTU.
Intérêt :
- La turbidité est devenue un paramètre essentiel de mesure de
l’efficacité des traitements appliqué à la production d’eau
destinée à la consommation humaine.
- Caractériser une eau brute.
- Optimiser les filières de traitement.
- S’assurer de l’efficacité des traitements mis en œuvre.

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