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GRATIA
VÉTUDE du P I A N O
COMMENT RÉALISER UN
MAXIMUM DE PROGRÈS j ’
A L’AIDE D’ UN MINIMUM
DE TRAVAIL.
P ARI S
LIBRAIRIE CH. DELAGRAVE
15, RUE SOUFFLOT, 15
DU MÊME AUTEUR
PIANO ET CHANT
PIANO SEUL
Impression Musicale n° I.
Prélude.
C hez l ’A uteur , 7, Place Dancourt, Paris :
Impression Musicale n° II.
L.-E. GRATIA
D E P O T LE G.-VL
L’Etude
du Piano
COMMENT RÉALISER UN MAXIMUM DE PROGRÈS
A L’AIDE D’UN MINIMUM DE TRAVAIL
t
Préface de C h .-M. W ID O R
Membre de l’Institut
6o F IG U R E S — 4 PLANCH ES HORS T EX T E
P A R IS
LIBRAIRIE CH. DELAGRAVE
15, RUE SOUFFLOT, 15
Tous droits de reproduction, de traduction et d adaptation
réservés pour tous pays.
C h .-M. W id o r .
L’ÉTUDE DU PIANO
CHAPITRE I
L’É T U D E DU P IA N O
SA NÉCESSITÉ AUX POINTS DE VUE ÉDUCATIF,
ARTISTIQUE, RÉCRÉATIF
i. Voir p. 17 et suivantes.
IO l ’éTu d e d u p ia n o
D U R É E DE L ’É T U D E
L ’I N D É P E N D A N C E M U S CU L A I RE
P O S I T I O N S DES MAINS
ET DES D O I G T S
P R E M IE R T A B L E A U S Y N O P T IQ U E
Pages.
A. — Position conseillée par Ch. Delioux 30
B. Inclinaison vers le pouce 31
C. Empreintes du bout des doigts, la main inclinée vers l’auriculaire 32
D. — — — posés trop à plat...................
E. — 33
— — ces derniers étant trop recourbés 33
F. — — des doigts ayant ainsi que la main une bonne position 34
G. — Empêcher les doigs de fléchir................................
H. — Ne pas attaquer la touche trop sur le bord ni trop vers le fond 34
I. — Main prolongeant la ligne droite de l’avant-bras.................. 35
3S
J. — Mouvements glissés — des doigts — vers la paume de la main. 37
Mouvements glissés — des doigts — en les repoussant vers le piano 37
K. — Immobilité de la main.....................
38
30 l ’éTu d e d u p ia n o
P o s it io n s des M a in s et des D o ig t s .
CHAPITRE V
MOYENS DE T RAVAI L
Travailler lentement.
Jouer d'abord mains séparées, seulement après m ains
ensemble.
A ugm enter le mouvement utile et supprim er toutes les
associations de mouvements inutiles.
A ugm enter la difficulté dans l’étude, afin que l’exécution
semble fa cile.
N e 'jamais répéter deux fo is de suite, le même fra g m en t,
de la même manière.
Répéter un grand nombre de fo is les passages difficiles,
mais toujours différemment.
De quelques mesures difficiles fa ire des pages d’exercices.
Chercher les causes d ’im perfection du je u et travailler à
l'aide des moyens propres à les atténuer.
A ugm enter la conscience des mouvements dans l’étude,
D E U X IÈ M E T A B L E A U SY N O P T IQ U E . — LES MOYENS DE TRAVAIL
D O IG T S
i Élévation exagérée des Pages. A. — Elévation exagérée des doigts, Pages. Gymnastique musculaire.
haut • doigts avec flexion des sans flexion des phalanges. 5 1 Clarté du jeu.
( trois phalanges. . . . 45 B. — Mouvement glissé, en rame Indépendance et conscience des mouvements.
M a xim u m d'am plitude du mouve nant le doigt vers soi . . . 51
m ent d’articulation. G. — Mouvement glissé, contraire
au précédent, en repoussant
le doigt vers le piano. . . 51
D. — Les deux mouvements indi
qués ci-dessus, combinés. . 52
E. — Etude en forme de trille, avec
adaptation de rythmes divers. 52
F. — Application du staccato. . . 5 2
TENUE L p;n tenant toutes les J. — Plaquer, simultanément, les Passage du pouce sous la main, gammes arpè
notes l n o te s ...........................5§ notes arpégées................... 59 ges, etc.
Extension, écarts.
Choix des doigts, liaison.
Renversement de la main : tierces, sixtes, etc.
Conscience des harmonios. ■
MOYENS DE TRAVAIL 43
L es M oyens de T r a v a il .
Des doigts.
D O IG T S
A rticulation de haut.
Maximum d’amplitude du mouvement d’articulation.
MOYENS PRIMORDIAUX
H aut. — É l évat io n exagérée des d o ig t s. — Je ne
puis mieux faire que de citer Ch. D elio u x1 :
i. Cours com plet d ’exercices p o u r p ian o , I er livre, p. n .
46 l ’éTu d e du p ia n o
mencement de l’étude.
2° Il faut lever chaque doigt au moment où l’autre
s’abaisse. C ’est cette parfaite simultanéité, dans les deux
mouvements dissemblables, qui donne de l'indépendance
aux doigts et de la netteté dans l’attaque du son.
3° Le mouvement d ’articulation doit se dim inuer, au fur
et à mesure que la vitesse augmente.
G. Demeny (— savant technicien, qui depuis de longues
années étudie la science des mouvements —) explique fort
bien comment nous devons procéder pour obtenir de l’exer
cice musculaire son maximum d ’utilité : « Le mouvement
doit être complet, c’est-à-dire exécuté avec toute l’amplitude
permise aux articulations. Cela est indispensable à la bonne
nutrition des muscles et des centres nerveux qui leur com
m andent1. »
Il faut mettre en jeu tous les faisceaux musculaires
agissant sur une articulation ; penser le m ouvem ent, avant
de l’ordonner; contracter le muscle, pour en exprim er tout
le sang, qui s’y répandra de nouveau durant le mouvement
d ’allongement, toutes les fibres travailleront et gagneront
en force, en souplesse, en indépendance ; cesser le travail
dès que la fatigue, la crispation, se font sentir.
Ces mouvements d ’articulation devront être adaptés à
tout : Exercices, Études et Morceaux; chaque jo u r, il faut
i. G. Demeny, E du cation et harm onie des m ouvem ents, Introduction,
p. 21.
MOYENS DE TRAVAIL : DOIGTS 47
MOYENS COMPLÉMENTAIRES
A rticulation de près.
MOYENS PRIMORDIAUX
Minimum d’amplitude du mouvement d’articulation.
MOYENS COMPLÉMENTAIRES
MOYENS COMPLÉMENTAIRES
P O IG N E T
Haut.
P rès.
(M axim u m d’am p litu d e du m o u v em en t
(M in im u m de m o u v e m e n t.)
A vec addition d’a v a n t-b ra s.
d ’a rticu la tio n .)
}
c o m b in é de
) l ’a v a n t - b r a s . . 62
POIGNET
MOYENS PRIMORDIAUX
Procéder de même que pour les doigts. Jouer d’un bout
à l’autre ou page par page, ou encore fragment par frag
ment, à l’aide de ces mouvements de poignet.
Toutes les phrases, les syncopes, les staccato, les simples
respirations mélodiques ou harmoniques, devront être sou
mises à ce genre de travail.
Haut et Près.
F i g - 3-
Mains séparées.
Pages.
M ains sép a rées. A l’aide de tous les moyens contenus dans les premier et deuxième tableaux. . 63
Avec accentuations : i° sur les fractions de temps. — 20 sur les temps et les
R yth m es. syncopes. — 30 sur les temps f o r t s ............................................................................ 7 °
Jouer : avec les deux mains, les passages à plusieurs parties, écrits pour
D ivision s.
Éviter la fatigue musculaire. Laisser reposer les morceaux, les reprendre, 'les
R epos.
MOYENS DE TRAVAIL : MESURE 65
L ’indépendance des doigts et des mains étant une des
grosses difficultés des instruments à clavier, il est indis
pensable d ’en faire l’objet d ’une étude spéciale.
Si l’on éprouve une petite gêne à la main droite, une autre
à la main gauche, il sera possible de jouer à peu près cor
rectement mains séparément. Mais lorsque ces deux diffi
cultés seront réunies, il y aura forcément incorrection, car,
la gêne de chaque main étant doublée, nous ne pourrons
plus passer l’endroit difficile sans y faire un accroc ou un
ralentissement.
C ’est donc seulement quand on jouera très bien et facile
ment, chaque main isolément, que l’on devra les réunir.
On éprouvera encore une difficulté à les jouer ensemble,
l’indépendance des m ains, des rythm es, étant un obstacle
nouveau à franchir. On en triomphera vite grâce à l’étude
préalable mains séparées et l’on obtiendra un jeu correct,
dans un espace de temps relativement court, car il n ’y aura
plus que cette difficulté à travailler, l’indépendance des
doigts étant acquise. (Voir p. 88.)
Mesure.
Rythm e.
Transpositions.
R enversem ents.
Doigtés.
Divisions.
Mémoire.
Repos.
«
CHAPITRE VI
LE S D I F F I C U L T É S
(Comment les surmonter.)
C IN Q U IÈ M E T A B L E A U S Y N O P T IQ U E
LES D I F F I C U L T É S
Pages.
L E S D IF F IC U L T É S
LES GAM M ES
MOYENS COMPLÉMENTAIRES
In terv a lles d iv ers. M ou vem en t co n tra ire. D o ig tés d ifféren ts. In d ép en d an ce ry th m iq u e.
(Par mouvement contraire.)
Pages. Pages. Pages. Pages.
A. —A la tierce . . —Trilles, pour le pas-
F. K. —Doigté de la gamme de Q, —Nombre de notes bi-
B. —A la sixte . .
91
92 sage du pouce. . 93 do majeur : 12 3, 12 34, naire àla main droi-
C. —A la dixième . 92 G . — Trilles, pour les appliquée àtous lestons. 95 te, ternaire à la gau-
D. —A la sixte (en quatrièmes et cin- L. —Avec deux doigts : 1 2, che, et v ic e versa, . 97
montant, et à quièmes doigts, 1 2; ou : 1 3, i 3; ou : R. —Trois notes à la main
la dixième en troisièmes et qua- 14, 14; en encore : droite, quatre à la
descendant) . 92 trièmes............ 93 1 5. 1 5 .................. 9 5 gauche et vice versa. 99
Contraire au H. —A la tierce. . . . 93 M. —Avec trois doigts .’ 123, S. —Comme ci-dessus,
précédent. . 9 2 I. — A la sixte . . . . 94 123; ou : 1 34, 134; mais, par mouve
E. —Mélange des J- — Indépendance ryth- ou encore : 14$, 145. 96 ment semblable . . 99
moyens ci- mique (voir la N. —Avec quatre ou cinq T. —Gamme à la main
dessus . . . 92 quatrième colonne doigts : 1234, 1234; droite avec arpèges
de ce tableau.) . 94 ou : 1 34 5, T 34 5; ou : divers à la gauche
12345,12345 . . 96 et vice versa. . . . 99
O. —En passant une ou plu-
sieurs notes............ 96
P. —Application du doigté de
la gamme de do majeur
sur les differents arpè-
ges et sur la gamme
chromatique............ 9 7
LES DIFFICULTÉS : LES GAMMES 87
MOYENS PRIMORDIAUX
Haut.
Près.
(Voir deuxième tableau, page 42.) Avoir bien soin d ’en
foncer chaque doigt très au fond d e là touche. Perfectionner
les contacts. (Voir position des mains, page 29.)
Contrôler la sonorité obtenue par chacun des doigts.
Que l’annulaire et l’auriculaire donnent un son égal à ceux
produits par le pouce, l’index et le médius.
S’habituer à n ’utiliser qu’un minimum de mouvemement.
Il est nécessaire de jouer souvent les mains séparées,
afin de ne pas laisser subsister différentes imperfections
qui dem eurent plus ou moins masquées, grâce à la sonorité
doublée, tandis que la moindre inégalité devient perceptible
lorsqu’on étudie avec une seule main. .
LES DIFFICULTÉS : LES GAMMES 89
R ythm ées.
Q u a n d o n r y t h m e d e : 5 en y , f a i re c in q o ctav es.
— — 6 en 6, — six —
— — y en J , — c in q —
— — 8 en 8, — quatre —
N uancées.
MOYENS COMPLÉMENTAIRES
In tervalles d ivers.
Fig. 6.
5 k 3 Z i
Fig. 7.
le c o n t r a i r e .
E. — T i e r c e s , S ix t e s e t D i x i è m e s , l ié e s e n t r e e l l e s et
pouvant se relier (par quinte ascendante) au ton suivant.
— A ppliquer à toutes ces gammes l’étude à l’aide des
moyens prim ordiaux et complémentaires.
Fig. 9.
G. — T r il l e s p o u r l e s Q u a t r iè m e s e t C in q u iè m e s d o ig t s
(voir fig. 8). — Profiter de ce que les gammes de : Do ^
R é ^ M i Sol $ et L a majeures, ainsi que celles de :
L a &, Do b, R é ^ M i $ et Sol $ mineures (présentent les
mêmes doigtés simultanément aux deux mains) pour y
appliquer l'étude en fo rm e de trille , principalement aux
endroits où s’effectue le passage du pouce sous le quatrième
doigt; l’appliquer également lorsque joueront successive
ment les annulaires et auriculaires.
H. — A l a T i e r c e {majeure et m ineure).
94 l ’é t u d e du p ia n o
I. — A la S ix t e [majeure et m ineure).
Fig. ix.
Doigtés différents.
Fig. 12.
Fig. 13.
Fig. 14.
GAMMES CH R O M A TIQ U E S
GAM M ES C H R O M A T IQ U E S
, Pages.
MOYENS 1 Haut. Elévation exagérée des doigts, avec flexion des phalanges.............................. 45,87
PRIMORDIAUX» P rès. Minimum de mouvement, pression profonde, sur chaque note........................ 53, 88
(devant \ R y th m ées. Avec accentuations diverses : 2 en 2, 3 en 3, 4 en 4, 5 en 5, 6 en 6, 7 en 7, etc.
être adaptés / (mélanges)........................................................................................ 89
à tous les genres). ^ N u an cées. Fortissimo. Pianissimo. Crescendo et diminuendo....................................... 91
MOYENS COMPLÉMENTAIRES
Doigtés différents.
0.1 zi 1 1
Fig. 17.
Fig. 18.
Fig- 19-
Main gauche . — Meilleur en montant, série se repro
duisant toutes les deux octaves.
Fig. 20.
Meilleur en descendant, série se reproduisant à chaque
octave.
Fig. 21.
F. — L es doigts passant les uns par- dessus les autres.
i ° Le troisième passant par-dessus le quatrième. (Voir
104 l ’é t u d e du p ia n o
Fig. 22.
Doubles notes
ARPÈGES
ARPÈGES
D’accords parfaits (majeurs et mineurs), de septième de dominante
et de septième diminuées et leurs renversements.
Pages. Pages.
A. En tenant toutes les notes . . . . . . IO7 G. — En p la q u a n t............................................ I II
MOYENS PRIMORDIAUX
Fig. 24. — Main droite en montant Fig. 25. — Main droite en descendant
(contraire pour la main gauche). (contraire pour la main gauche).
De près.
Rythm és.
i° de deux en deux.
2° de quatre en quatre.
Cette dernière accentuation reproduit l’arpège par
augm entation et procure l’avantage de présenter alterna
tivement un accent sur tous les doigts.
Elle est par conséquent des meilleures pour égaliser la
sonorité.
30 D e trois en trois . — Ce moyen est moins recomman
dable que les précédents, la note accentuée étant presque
toujours jouée par le pouce, dont la force naturelle n ’a pas
besoin d ’exercices spéciaux pour se développer.
A rpèges de quatre sons (accords de septième de domi
nante et de septième dim inuée).
i° de deux en deux.
2° de trois en trois.
Cette seconde accentuation est préférable à la première.
Elle contrarie la succession répétée des quatre notes,
l’accent est marqué tantôt par un doigt, tantôt par un
autre, ce qui égalise la force de chacun d ’eux.
Les notes accentuées font entendre l’arpège en sens
inverse par augm entation.
30 D e quatre en quatre. — Moins utile que ceux déjà
cités, pour les mêmes raisons que celles de l’accentuation
de trois en trois des arpèges de trois sons.
no l ’é t u d e du p ia n o
A rticulation de haut.
MOYENS COMPLÉMENTAIRES
En plaquant.
G. — E n plaquant, ce qui donne le même résultat q u ’en
tenant toutes les notes, mais procure en plus, l’avantage
d ’habituer les doigts à retrouver les notes plus rapidement,
à prendre conscience des form es et des distances. (Voir
exemple, fig. 28 et 29.)
1 12 l ’é t u d e du p ia n o
D oigtés différents.
J. — N ’employer les différents doigtés que lorsque l’on
sera certain d ’exécuter correctement les arpèges avec le
doigté normal, et quand ce dernier n ’offrira plus aucune
espèce de difficulté.
i° Supprim er Vemploi du troisième doigt et le remplacer
p a r le quatrième.
2° A ppliquer à tous les tons m ajeurs et m ineurs le doigté
de l’arpège de do (accords de trois sons), celui de Yarpège
de septième de dominante de do (accords de septième de
dominante) et celui de 1 arpégé de septième diminuée com
mençant sur le do naturel.
Le pouce se posera indistinctement sur les touches
blanches ou noires. Ce moyen constitue un exercice facili
tant considérablement l’emploi du doigté normal.
30 Passage du pouce sous le cinquième doigt dans l’ordre
suivant : Pouce, deuxième, troisième et cinquième doigts
( 1 2 3 5 , 1 2 3 5 , 1 2 3 5 , etc.).
Appliquer ce doigté sur Yétat direct des septième de
dominante commençant par une touche blanche (septième
de dominante de : do, sol, ré, la et si).
« L emploi des deux doigts extrêmes (pouce et cinq), sur
les deux notes extrêmes de la septième, donne à la main
beaucoup plus d ’aplomb que si l’on employait le quatrième
doigt h »
1. Ch. Delioux, P rem ie r C ah ier d'exercices, p. 47.
l ’éTude du pia no . s
__ .... .:
114 l ’é t u d e du p ia n o
Fig. 31. — Doigtés du dessus pour la main droite, de dessous pour la main gauche.
ÉCARTS
TABLEAU D ’É C A R T S
2 -- 1 3—2 —5 2—3
1
—3 —4 4
I ---- 2
on 4 -
4 5
2—4 i- 3
3 - i
1
4 — 2 5 - 3
5 — 2
2—5 i— 4
4 — 1
1— 5
5 —1
,
V o i r les d iffé re n te s m a n iè re s d ’é t u d ie r à l ’a id e de ce ta b le a u p a g e 118.
LES DIFFICULTÉS : ÉCARTS
DOUBLES NOTES
T i e r c e s et S i xtes
Gammes en Tierces.
MOYENS PRIMORDIAUX
DOUBLES NOTES
TIERCES ET SIXTES
(gammes et arpèges).
Pages. Pages.
A. H aut. Articulation exagérée.................... 120 D. — En te n a n t une note, passage par des
B. — P rès. Minimum de mouvement . . . . 120 sus les d o ig ts ........................................ 123
Répétition de notes.................................... 122 E. — T rilles. Avec accentuations diverses. . 123
C. — R y th m es. Accentuations diverses . . . 122 F. — D o ig tés. Différents....................................124
G. — P a r m o u v em en t c o n tr a ir e .................... 124
H. — A r p é g é e s .................................................... 124
122 l ’é t u d e du p ia n o
Fig- 33 -
Fig. 34 -
MOYENS SECONDAIRES
Fig. ^5. —Doigtés du dessus pour la main droite, du dessous pour la gauche.
F. — D oigtés différents.
H. — A rpégées.
F>g- 37 -
Gammes en Sixtes.
Fig. 38. — Doigtés du dessus pour la main droite et du dessous pour la gauche.
I2 Ó l ’é t u d e du p ia n o
OCTAVES
G am m es.
O N Z IÈ M E T A B L E A U S Y N O P T IQ U E
OCTAVES
G am m es (p . 12 6 ). — A rpèges (p . 13 0 ) . — N o tes é l o ig n é e s (p . 13 0 ).
MOYENS D’ÉTUDE
Du P o ig n e t D es D o ig t s
eT EN
des A van t -B ras (p . 12 6 ). L IA N T ( p . I 3I).
Pages.
A. — H a u t ....................................................
B. — P r è s .......................................
C. — A lt e r n é e s ..............................
I). — D o ig tés d iv e r s .....................
E. — M ouvem ent co n tra ire . .
F. — R y t h m é e s ..............................
G. — A r p é g é e s ..............................
128 l ’é t u d e du p ia n o
C. — A lternées. — C ’est-à-dire :
Avoir soin de bien lever une m a in quand l ’a u tre s ’abaisse.
V arier les m oyens et le nom bre des notes à chaque main :
D eu x à droites pour une à gauche (ou le contraire).
LES DIFFICULTÉS : OCTAVES 129
A rpèges.
Fig. 40.
N otes é l o i g n é e s .
O c t a v e s des d o i g t s , l i é e s .
ACCORDS
D O U X IÈ M E T A B L E A U S Y N O P T IQ U E
ACCORDS
MOYENS D’ÉTUDE
Pages.
A. — Écarts......................... I32
B. — Répétitions de notes 03
C. — Trilles.........................
D?
D. — Arpégés.....................
04
E. — G a m m e s .................. 04
F. — Arpèges..................... 04
G. — Déplacements. . . . 04
1 T r T t r
Fig. 41.
Fig. 42.
Fig. 43 -
TRILLES
TRILLES
Pages. Pages.
A. — Articulation de haut......................... 135 F. — Par mouvement contraire.............. 138
B. — Articulation de p r è s .................. 135 G. — Dans tous les tons............................. 138
C. — Rythmes divers............................. 135 H. — En doubles notes (tierces, sixtes, etc.). 138
D. — Doigtés différents......................... 137 I. — En triples notes (accords de septième
E. — Notes rapprochées et écartées. . . 137 diminuée, septième dominante, etc.). 138
E xemple d ’accentuations.
£ t\ et
Ir/T'
Fig. 44.
LES DIFFICULTÉS : TRILLES 137
Main droite, 4, 5-
3 , 5- 4, 5* 4 , 5- 3 . 4- 3 >5- 4,5
( 1, 3,- ~ - 1 , 2 . — 1,2. — F 3 - — 2,1. — 2,1. — 2,1
I.2 o - -
2,3. I >5- 1,2. F 3 - 2,1. 2,1. 2,1
Maingauche. < I,2‘
( î A ' ~ - 4, V - 3 , 2 . 4, 5*— 4, 5-— 3 4 -— 3 4 -— 4,5
Fig- 45 -
TRÉMOLOS
TRÉM OLO
Pages. Pages.
NOTES RÉPÉTÉES
Pages. Pages.
A. — H a u t ................................... ...................... M 3 E. — In d ép en d a n ce ry th m iq u e. M5
B. — P r è s .................................. ......................M 3 F. — D ans to u s le s to n s . . . . M5
C. — R y th m é e s ......................... ...................... M 3 G. — Sur le s g a m m e s e t su r le s d iffé r e n ts
D . — M ouvem ent co n tra ire . ...................... M 3 arpèges M5
144 l ’éTu d e d u p ia n o
NOTES RÉPÉTÉES
D oigtés différents.
l ’é T u d e du p ia n o . IO
146 l ’éTu d e d u p ia n o
S E IZ IÈ M E TABLEAU S Y N O P T IQ U E
LE S A D JU V A N T S M ÉC A N IQ U ES
Pages.
LES ADJUVANTS M É C A N I Q U E S
En haut : Coin d'urdé. V. p. 133. —Au milieu : Barre d’indépendance Gratia. V. p. 155.
En bas : Machine à Ecarts Gratia. V. p. 156.
LES ADJUVANTS MÉCANIQUES 157
l ’é T u d e du p ia n o . ]i
IÓ2 l ’é t u d e du p ia n o
D IX -S E P T IÈ M E TABLEAU S Y N O P T IQ U E
D O IG T É S
Pages.
( Notes tenues.................................... 165
A. — Choix d e s d o ig té s
( Traits re n v e r s é s ............................ 165
1. Application du doigté normal des gammes . , 166
2. — — des arpèges et ac
cords 166
3. — — des doubles notes,
octaves, etc............................................................. 166
4. Application d’un doigté semblable aux passages
identiques......................................................................166
B. — N otes r é p é té e s ..................................................................................... 167
C. — D o ig ts p a ss a n t le s u n s p ar d e s s u s le s a u tr e s . . . . 170
D. — S u b s t it u t io n s .............................................................................. 171
E. — G lissem en t d ’u n e to u ch e n o ire à u n e b la n c h e . . . 172
F. — E m ploi d’un se u l d o ig t su r d eu x to u c h e s fr a p p é e s
e n s e m b le .................................................................................. 173
G. — E m ploi du m êm e d o ig t pour p lu s ie u r s to u c h e s co n
jo in te s ................................... ................................................
CHAPITRE VIII
LES DOIGTÉS
Fig. 49.
1. M. Jaëll, Le M écanism e du toucher , p. n i .
2. Fischbacher, Conseils aux Jeu n es P ia n istes , p. 12.
i6 8 l ’é t u d e du p ia n o
Fig. 50.
Fig. 51.
4, par-dessus le 5.
3, par-dessus le 4.
3, par-dessus le 5.
Sont généralement le plus employés pour aller d ’une
LES D O IG T É S 171
touche blanche à une noire quoique parfois on les utilise
pour aller d’une blanche à une blanche conjointe.
S’entraîner à l’aide de l’exercice suivant :
s 3 'S i S i S i s s
F i g - 53-
D. — Substitutions
Fig- 54 -
entier sur le choix des doigts. J ’ai cité quelques faits et donné
quelques exemples, pour montrer que les plus grands
maîtres considéraient les doigtés comme très im portants et
capables de modifier les sonorités en influant considérable
ment sur l’eifet, le style et l’interprétation.
Non seulement le jeu sera très amélioré si leur choix est
judicieusem ent fait, il gagnera en certitude, en égalité,
mais encore on ne sera plus exposé à m anquer un trait, la
mémoire deviendra plus facile et de plus longue durée.
**i
CH APITRE IX
LES PEDALES
D IX -H U IT IÈ M E T A B L E A U S Y N O P T IQ U E
M écan ism e d e s p é d a le s.
Pages.
Pédale fo rte ............................................................................. 177
Sourdine (pédale douce,cé le ste )....................................... 177
Pédale tonique............................................................................. 178
Position des p ie d s ................................................................. 179
Emploi des p é d a le s ..................................................................179
racine carrée du poids par lequel elles sont tendues, en raison inverse
de leur diamètre et des racines carrées des densités.
l ’éTude du piano . 12
i 78 l ’é t u d e du p ia n o
.......... . • J - S V i . . . .• . . . . .»»
(S tà . ,,+$&.,,. +&L.
FORTE.
Beethoven indique l’emploi de la pédale fo rte par Senza
sordine et quand il met ; Con sordini (avec étouffoirs), il
faut donc ne plus employer la pédale fo rte.
Cet Adagio est également bien choisi pour démontrer
que la Sourdine peut être utilisée conjointement avec la
184 l ’é t u d e du p ia n o
LA MÉMOI RE
D I X - N E U V I È M E T A B L E A U S Y N O P T IQ U E
Pages.
1. Visuel . . • 194
2. Tactile. . . I96
3. M usculaire. I96
L'A TTEN TIO N 4 . N om inatif . 197
5. A nalytique. 197
G. R ythm ique. I98
7. A u d itif . • 199
1 . O b serv atio n f a i t e p a r l e D 1’ R i c h e t e n 1 9 0 1 . P e p i t o A r r i o l a a v a i t
neuf ans en 1905 et p o sséd ait u n ta le n t d e v ra i v irtu o se , h ab itait à
L eip zig .
LA M É M O IR E 197
L'INTERPRÉTATION
1 . B a l z a c , L a C o u s in e B e t t e , p . 2 6 9 .
208 l ’é t u d e du p ia n o
Fig. 58.
1. Weingartner. L ’a rt de d ir ig e r , p. 5.
2. Id ., ib id ., p. 35.
l ’in T e r pr é t a t io n 217
1. L ’A r t de d ir ig e r , p. 19.
220 l ’é t u d e du p ia n o
Pages.
Pages.