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Merci au directeur M.LAKHEL ABEDLHAKIM et. Mon maitre de stage M.TAGIE HABIB,
pour m’avoir intégré rapidement au sein de l’entreprise et ; pour le temps qu’ils m’ont
consacré tout au long de cette période, sachant répondre a toutes mes interrogations ; sans
oublier leurs aides et leurs conseils qui m’ont permit aujourd’hui à bien cibler et structurer et
enfin rédiger ce rapport.
Introduction…………………………………………………………………………………..4
Chapitre 01 : (partie théorique) Présentation de la banque du Crédit Populaire
d’Algérie (CPA)………………………………………………………………5
1. Description de l’organisme
d’accueil…………………………………………………6
2. Evolution du capital de la banque depuis sa création………………………..8
3. Organisation du CPA………………………………………………………………
4. Activité et rôle du Crédit Populaire d’Algérie………………………………………
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5. Les différents services du
CPA…………………………………………………………10
6. Présentation de l’agence
d’accueil……………………………………………………13
1. Directrice de l’agence………………………………………………………………
2. Les opérations du guichet……………………………………………………………
3. Les opérations du portefeuille………………………………………………………..
4. Les cartes bancaires…………………………………………………………………
5. Les opérations de l’arrière guichet…………………………………………………..
6. Le crédit……………………………………………………………………
7. Le change………………………………………………………………………
Conclusion……………………………………………………………………………………
Introduction
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1. Description de l’organisme d’accueil :
Le Crédit Populaire d’Algérie est l’une des banques détenues par l’état, cette banque qui est
le lieu de mon stage dispose d’un réseau bancaire encadré par quinze groupes d’exploitation
répartis sur tout le territoire national.
L’offre du réseau CPA privilégie une relation personnalisée, une qualité d’écoute et une
confidentialité inégalées grâce à une offre complète de produits et services :
▪ Crédits immobiliers.
▪ Micro-crédit.
▪ Service e-Banking.
▪ Livrets épargne.
▪ Crédits pour les professions indépendantes.
Période Capital
1966 15 Millions DA
1983 800 Millions DA
1992 5.6 Milliards DA
1994 9.31 Milliards DA
1996 16.6 Milliards DA
2000 21.6 Milliards DA
2004 25.3 Milliards DA
2006 29.3 Milliards DA
2020 48 Milliards DA
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L’effectif de la banque s’établit à fin 2013 à 3753 Agents, dont 2045 diplômés de
l’Enseignement supérieur et des grandes écoles, réparti comme suit :
4. Exécution : 50 Agents.
1. Organisation du CPA :
L’organisation de la banque a fait l’objet de différents diagnostics et recommandations
formulés par les missions d’évaluation et d’audits externes. Elle est fixée par les dispositions
réglementaires contenues dans la Lettre Commune n° 18/2006 du 28.12.2006.
Le CPA est doté d’une Assemblée Générale et d’un Conseil d’Administration. Son contrôle
est assuré par deux commissaires aux comptes ;
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Le réseau d’exploitation : Le Crédit Populaire d’Algérie est composé de quinze (15)
groupes d’exploitation qui assurent le contrôle de cent quarante (140) agences réparties sur
l’ensemble du territoire national.
L’organigramme : Le CPA est dirigé par un Président Directeur Général (PDG). En tant
que banque, elle est dotée d’une Direction Générale à laquelle sont rattachées la Direction de
l’Inspection Générale, la Cellule Organisation et Réglementation et la Direction de l’Audit
ainsi que quatre Directions Générales Adjointes :
Par ailleurs, concernant son activité sur le marché des capitaux, particulièrement sur le
marché obligataire, le CPA a été accompagnateur et teneur de compte conservateur de titres
au profit de plusieurs entreprises émettrices d’obligations comme ALGERIE TELECOM,
SONELGAZ, et AIR ALGERIE.
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3. Les différents services du CPA :
Le service crédit est chargé d’étudier les dossiers de crédit, évaluer les risques et proposer des
solutions de financement au comité de crédit. Ses missions sont :
réunir tous les éléments nécessaires à l’étude et à l’appréciation de la demande de
crédit du client ;
mettre en place les crédits, les suivre et adresser des comptes rendus périodiques à la
direction générale, à la direction du contrôle et le suivi des engagements, inspection
générale, D.G.E.C
assurer le recouvrement des créances.
Il est placé sous l’autorité du directeur d’agence et a pour but de rétablir l’auto contrôle de
l’agence, ainsi, il est charge de :
pointer et vérifier les opérations de chaque compartiment ;
relever toute erreur, la signaler et suivre sa régularisation ;
s’assurer que toutes les opérations sont enregistrées et que toutes les pièces
justificatives sont réunies ;
réaliser les travaux annexes (confection duplicata des documents comptables).
Elle est en étroite collaboration avec le chef d’agence et a pour mission d’appliquer le plan
d’animation commerciale de la banque. Son activité essentielle est de :
prospecter et démarcher la clientèle potentielle ;
visiter régulièrement la clientèle acquise ;
promouvoir la vente des produits de la banque.
Il est chargé d’exécuter les opérations qui lient les clients nationaux avec leurs partenaires
étrangers. A ce titre il est chargé de :
réaliser les transferts et les rapatriements ;
domicilier les opérations du commerce extérieur (import et export) ;
rechercher en collaboration avec la division du commerce international des lignes ;
de crédits extérieurs et assister la clientèle dans le montage des dossiers financiers ;
exécuter les opérations avec l’étranger dans le cadre réglementaire ;
3.5. Le service administratif :
Il est chargé de :
élaborer le budget et s’assurer de sa réalisation ;
gérer les dossiers individuels du personnel ;
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veiller à l’application rigoureuse des normes de sécurités ;
en autre, il est chargé de veiller au paiement à bonne date des impôts et des charges
d’assurances, de la maintenance du matériel de l’agence. Il est également charge de la
gestion Des imprimés et des fournitures de bureau ;
3.6. Le service caisse :
Le service portefeuille est chargé du traitement des chèques et effets payables en dinars et
remis par le client en vue de leur escompte ou leur encaissement et celui de leur présentation
au débiteur pour recouvrement ainsi que la mobilisation des crédits.
L’organisation du service portefeuille est conçue en fonction de trois notions fondamentales :
la notion de risque ;
la notion de trésorerie ;
la notion d’exploitation.
L’agence CPA de ain azel setif « 357 », est une banque commerciale créée en septembre 1993
et compte actuellement dans son effectif 30 employés, son siège social rue belazem ain azel
setif, Algérie.
C’est une agence de première catégorie appartenant au groupe d’exploitation de ain azel. Elle
est chargée d’accomplir toute les opérations normalement traitées par une banque
commerciale dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués. Pour cela, elle est subdivisée
en structures homogènes qui correspondent à son activité et aux missions qui lui sont
assignées.
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1. Directeure d’agence :
C’est la première responsable dans l’agence et assure plusieurs fonctions tel que :
Dans l’agence, des clients se présentent pour ouvrir des comptes bancaires. Cette décision est
matérialisée par le remplissage d’une demande d’ouverture de compte ou de contrat d’épargne
selon le type de compte à ouvrir, de même le contenu du dossier change selon le type du client
et le type de compte cités :
C’est un compte qui concerne toute personne physique qui peut profiter de toutes les
opérations courantes tel que : versements, retrait ou autres. Le dossier doit contenir :
- Copie de la carte d’identité pour les algériens ou de passeport pour les étrangers non-
résidents.
- Fiche de renseignements contenant toutes les informations concernant le client (nom et
prénom, état civil, n° de la carte d’identité, profession, adresse, etc.)
- Demande d’ouverture de compte.
C’est un compte qui concerne les personnes morales. Ses clients profitent des services
bancaires de la CPA. Le dossier doit comporter :
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- La patente.
- La fiche de renseignement contenant la dénomination sociale et l’adresse du siège
social. Le numéro d’immatriculation au registre commerciale.
- CIN de la personne habilitée à faire fonctionner le compte c'est-à-dire le PDG ou le
gérant.
Le client économise dans ce type de comptes des sommes d’argent portant des intérêts.
On peut le définir comme étant le versement d’une somme dans un compte ouvert dans
l’agence ou une autre agence de la CPA, ce versement peut être en espèce, par chèque ou
autre moyen de paiement. Le bénéficiaire peut être le déposant lui-même qui se présente au
guichet avec le moyen de paiement et en effectuant la procédure de versement. Il alimente
son compte courant comme il peut être une personne différente de la personne déposante de
la somme.
2.2.2 Versement espèce :
Dans ce type d’opération, le déposant choisit de verser une somme d’argent en espèce.
Les espèces sont composées de billets de banque et de pièces de monnaies ayant cours
légal en Algérie. Elles représentent la monnaie judiciaire.
Procédure de versement :
Le client ou le déposant se présente au guichet du point de vente CPA pour effectuer le
versement d’argent, il remplit un bulletin de versement en espèce : Le nom du déposant, le
nom du bénéficiaire, le numéro du compte courant ou la somme doit être versée, la date,
le montant et la signature. Ensuite, c’est l’opérateur qui intervient pour effectuer la saisie
de l’opération à l’ordinateur et met la mention « positionné » sur le bulletin après avoir
signé.
Procédure de versement :
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Les mentions obligatoires :
- La dénomination du chèque.
- Le nom de celui qui doit payer (tiré).
- L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer.
- L’indication de la date et du lieu du cheque.
- La signature de celui qui émet le chèque (tireur).
- La concordance des chiffres et lettres du montant.
Après toute vérification du bon déroulement de l’opération, la signature est déposée, c’est
celle du caissier. Enfin, l’original du bulletin est donné au client, le premier exemplaire est
une pièce comptable et le deuxième sera classé dans les archives.
Le client part, le bulletin et le chèque sont mis avec les bulletins des autres
opérations semblables.
A la fin de la journée, ces bulletins sont gardés pour servir à l’arrêté de la caisse, ensuite
ils sont collectés chez le comptable.
Dans le cas des chèques hors place, la trace comptable doit être laissée chez les deux
points de ventes, émettrice et réceptrice.
C’est une opération courante, elle est effectuée dans le point de vente de la même proportion
que le versement ou même d’une façon supérieure. Le retrait peut être par chèque, par compte
épargne ou autre.
Retrait par chèque déplacé : Le bénéficiaire choisit de retirer une somme d’argent du compte
courant qu’il détient à la CPA par chèque ou bien il présente au point de vente un chèque émis
par une autre personne.
Dans le premier cas, le bénéficiaire est le tireur lui-même.
Dans le deuxième cas, le bénéficiaire peut être la personne dénommée avec la clause « à ordre
» ou bien et simplement le porteur du chèque.
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Présentation et paiement :
Délai de paiement : Le chèque est payable à vue : présenté au paiement avant le jour indiqué
comme date d’émission, il est payable le jour de la présentation. Le délai de présentation du
chèque au paiement est huit jours, mais cela ne signifie pas qu’il ne peut pas être payé dans le
cas du dépassement de ce délai.
En effet, à partir de l’expiration de ce délai de présentation, le chèque est valable pendant 3
ans. Donc, il est valable pendant trois ans et huit jours de sa date.
Ensuite, et si tout est conforme, le directeur du point de vente certifie le chèque : La mention
« chèque certifié pour… » ou « chèque à payer » La date et lieu. La signature du tiré.
Ensuite, il doit vérifier la régularité du chèque par la vérification de ses mentions obligatoires,
après, il faut s’informer de la provision du titulaire du compte chez la CPA, si le chèque est
certifié donc la provision est normalement bloquée, et après la saisie, c'est-à-dire
l’enregistrement de l’opération à l’ordinateur, le retrait se fait directement. Alors que dans le
cas d’un chèque barré, il faut s’informer obligatoirement de la provision avant le paiement au
porteur.
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3. Les Operations de Portefeuille :
Le service portefeuille a un principal rôle dans la banque CPA et dans chaque autre banque.
En effet les chèques et les effets reçus des clients du point de vente et qui sont payables à ce
point de vente sont gardés pour le service portefeuille.
Parmi les rôles de ce service, il existe le recouvrement ou le paiement des chèques, des effets
de commerce (lettres de change, billets à ordre) et des virements.
Le titulaire d’un compte et en particulier les commerçants sont amenés à charger leur
banquier d’assurer pour leur compte de recouvrement et le paiement de chèques et des traites
dont ils sont bénéficiaires ou de redevables à l’égard de tiers.
- Virement directe : qui concerne deux comptes tenus comptables. En effet, il faut
débiter le compte du client et créditer le compte du bénéficiaire du virement.
- Virement déplacé (indirect) : intéresse deux comptes tenus dans deux banques
différentes. Le virement s’établit par l’intermédiaire de la chambre de compensation
ce qui entraine un transfert d’argent.
- Virement postal : c’est dans le cas où le bénéficiaire est titulaire d’un compte courant
postal. Le CPA s’établit donc un virement postal qui sera exécuté par le débit du
compte courant postal ouvert.
- Virement par minitel : sur le plan pratique, cette forme d’opération se réalise par
l’opposition au verso du chèque ou de l’effet à recouvrir d’une mention spéciale
«valeur en recouvrement » ou « valeur à l’encaissement », suivis de la signature du
bénéficiaire du chèque ou de la traite.
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chèque entre les mains du responsable du portefeuille. L’agent enregistre les valeurs
acceptées sur un numéro d’ordre et la date d’émission ainsi que le numéro du chèque ou
d’effet.
3.2. La télécompensation :
Le CPA propose une gamme de cartes de paiement et de retrait qui présentent certains points
communs mais ont chacune des caractéristiques particulières répondant à des attentes
spécifiques.
Carte VISA : Lors de vos déplacements à l’étranger, vous pouvez retirer votre argent à tous
les DAB et Payer auprès de tous les commerçants affichant le Logo.
En Algérie : vous pouvez utiliser votre carte pour payer tout achat auprès des commerçants
situés en zone sous douanes et affichant le Logo.
Carte CIB :
La carte CIB du CPA vous permet de régler vos achats et services sur les Terminaux de
Paiement Electronique (TPE), installés au niveau des commerçants acceptants mais aussi
d’effectuer des retraits sur tous les Distributeurs Automatiques de Billets (DAB) connectés au
réseau monétique interbancaire CIB.
Les opérations de versement, de virement ou autres doivent être enregistrées dans l’ordinateur
pour qu’à la fin de la journée, le point de vente puisse effectuer l’arrêt de la caisse et l’arrêt de
la journée comptable.
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L’arrêt se fait par un service bien déterminé. L’agent de ce service a pour rôle d’effectuer les
opérations suivantes :
- Extraire les soldes de chaque client, soit sur demande du client lui-même ou bien pour
servir à compléter le dossier d’un client demandeur du crédit ou même pour autres
opérations à l’intérieur du point de vente.
- Positionner tous les bulletins de versements, de retraits ou de commissions.
- Réparer le journal de rejet en cas de chèques et effets impayés.
- Extraire le journal épargne, journal portefeuille, et journal de la fin de journée.
Toutes les opérations effectuées par l’agence « 357 » durant la journée laissant une trace
comptable grâce aux pièces comptables établies par les différents services.
En effet, ces pièces et après leur positionnement, sont remises à la comptabilité ou elles sont
contrôlées et classées. Donc ce service possède un rôle important dans l’agence qui consiste
essentiellement à la centralisation des différentes opérations ayant relation avec les comptes
clients qui peuvent être « débité » ou « crédité ».
Ensuite le comptable, et après toutes classifications des pièces et des bordereaux, prépare le
journal général et l’ensemble des pièces à envoyer aux autres points de ventes. Les documents
seront gardés par le point de vente permettent d’établir après pointage, la concordance des
chiffres comptables et font éventuellement apparaitre certaines erreurs en cas échéant.
6. Le Crédit :
Le crédit c’est du temps et de l’argent que la banque prête contre la promesse d’être rendue au
terme convenu. Cette confiance repose sur une appréciation des besoins. Un besoin légitime,
économiquement justifié, est le facteur primordial qui garantit le dénouement correct d’une
opération. Le crédit anticipe toujours une recette ou un revenu.
Pour un banquier, quand cette anticipation est correctement fondée que les prévisions faites
par le demandeur lui semblent raisonnables, le besoin est justifié.
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Parce que l’opération de crédit entraîne toujours un coût et comporte un risque, elle s’assortit
d’une rémunération plus ou moins élevée.
Faire crédit signifie croire. Croire en un projet, croire en une personne, croire en un avenir
économique qui permettra précisément la réalisation du projet envisagé. Mais croire, c’est
précisément risquer de se tromper sur un projet, une personne, une anticipation, voire les trois
à la fois.
Les bénéficiaires de cet acte, sont essentiellement les entreprises et les particuliers, il est utile
de définir les besoins de chacun d’eux :
Les particuliers ont également des besoins de crédit que les banques s’appliquent à satisfaire.
Dans ce cadre précis, le crédit est consenti moins en considérations de son objet qu’en
fonction des rentrées de fonds normalement prévisibles de l’emprunteur. C’est une
anticipation pure et simple du revenu, en général le salaire mensuel de l’emprunteur. Le crédit
au logement est encore à un stade primaire au niveau des agences de la CPA.
Il pourra se procurer les renseignements nécessaires à diverses sources par l’emprunteur lui-
même (ou par le tribunal de commerce, pour les sociétés de capitaux) il obtiendra des
renseignements comptables à partir desquels il pourra apprécier le montant du fonds de
roulement et de l’endettement, le chiffre d’affaires, le volume des immobilisations, la vitesse
de rotation des stocks, la rentabilité…En s’adressant aux administrations compétentes, il sera
en mesure d’évaluer le fortune immobilière ou de recenser les hypothèques, nantissements et
autres privilèges qui peuvent grever l’actif. Grâce à la centralisation des risques, des chèques
impayés et des incidents de paiement, la BA permettra à l’établissement prêteur de connaître
l’importance des engagements bancaires du demandeur ainsi que la qualité de sa signature.
Si le crédit est sollicité par un ancien client, la banque se fondera également sur son
comportement passé (sort du papier remis à l’escompte, ponctualité des remboursements,
nature des relations commerciales, etc.) ainsi que sur le fonctionnement du compte pour
déterminer si elle peut accorder un nouveau concours.
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Il n’existe, bien entendu, aucun indice infaillible pour évaluer un risque, aussi les banques
sont-elles obligées de recourir à un certain nombre de règles objectives dégagées par la
pratique:
La première consiste à diviser les risques dans la mesure où la rentabilité des opérations le
permet. Pour un volume déterminé de crédits, plus le nombre des débiteurs sera élevé, plus le
risque global de l’établissement prêteur diminuera. Lorsqu’une opération dépassera
l’importance moyenne des encours individuels, le banquier en partagera la charge avec des
confrères dans le cadre des crédits consortiaux. Enfin il devra diviser des risques
géographiquement et entre plusieurs branches professionnelles pour réduire l’incidence d’une
crise qui affecterait un secteur ou une région déterminée.
6.2.2 Plafonnement :
Le second conduit à limiter, en valeur, le montant des concours accordés à chaque client. Les
avances en compte sont soumises à des maxima et les présentations à l’escompte à des
plafonds qui dépendent des possibilités de trésorerie du banquier, des besoins de crédit de
l’emprunteur tels que le banquier les évalue et enfin de la confiance qu’il lui accorde.
Enfin, la troisième conduit le banquier à utiliser les garanties personnelles ou réelles que peut
offrir l’emprunteur. A l’engagement de son débiteur il ajoute alors celui d’une tierce personne
ou la valeur d’un gage qu’il pourra réaliser en cas de non-paiement.
6.2.4 La rémunération du crédit :
A eux seuls, les risques encourus par le banquier pourraient justifier la rémunération des
crédits, mais ce ne sont seuls éléments à prendre en considération.
En premier lieu les banques sont amenées à amenées à rémunérer les ressources qu’elles
obtiennent dès l’instant où il ne s’agit pas d’un dépôt à vue. Ensuite, les banques ont à faire
face à des frais importants : personnel, amortissements des immeubles et des machines
comptables, entretien des installations. Elles doivent, enfin, constituer des réserves et des
provisions afin de pallier les défaillances possibles de leurs débiteurs. Ces différentes
considérations ainsi que le désir de réaliser des profits expliquent et justifient le prélèvement
par les banques de commissions et surtout d’intérêts débiteurs.
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7. Le Change :
D’une façon plus général, c’est le change d’une ou plusieurs monnaies. Dans son sens
strict, il est traduit par le fait d’acheter ou de vendre ses devises cotées par la Banque
d’Algérie.
Les devises achetées peuvent être soit des billets de banque, soit des euros chèques, soit
des travailler chèques.
Les intermédiaires agréent et les sous délégations de change sont autorisés à acheter les
devises avec la justification de provenances ou d’identité du cédant.
Achat des billets de banque : L’agent responsable de change doit recevoir du client une
pièce d’identité, par exemple, le passeport ou carte d’identité. Ensuite, l’original du
bordereau est remis au client alors que les autres copies sont conservées comme pièce
justificative et comme archive. Enfin le montant est encaissé au client à la caisse.
Achat des travailler chèques : elle peut être par un étranger ou un algérien non-résident.
Achat des euros chèques : c’est le paiement de chèques garantis tirés sur l’étranger en
dinars algérien.
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CONCLUSION
Il est évident que cette période de stage m'a permis d'accroître mes connaissances en
matière de banque et d'acquérir de nouvelles techniques, par l'étude des opérations et
l'utilisation des techniques, présentées au sein de l'agence du CPA.
De même, j'ai eu l'occasion de rédiger mon rapport de stage, une expérience qui m'a
permis de mieux connaître les enjeux du monde de l'emploi.
Dans ce modeste rapport de stage, j'ai essayé de regrouper toutes les tâches que j'ai
effectuées durant 2 semaine de stage au sein du Crédit Populaire d’Algérie.
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BIBLIOGRAPHIE
Travaux de recherches :
- AKLI Chafiaa, « Performance des agences bancaires : Etude comparative des agences
bancaires du groupe CPA Tizi-Ouzou », Mémoire de Fin d’Etude, Université
Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 2016.
- NOUH Fadia, Rapport de Stage, Brevet de Technicien Supérieur, 2008.
- ABDELLI Belkacem, «Le système interbancaire de télécompensation en Algérie. Cas
de : CPA de Tizi-Ouzou « 194 ». », de Fin d’Etude, Université Mouloud Mammeri de
Tizi-Ouzou, 2018.
- BOUDJIRA Meriem, « Analyse de la Performance des Agences Bancaires par la
Technique de l’Aide Multicritère a la Décision », Mémoire de Fin d’Etude, Ecole
Nationale Supérieur de Statistique et d’Economie Appliquée, 2017.
Sites web :
- http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/job-stage/rapport-de-stage.html
- https://www.doc-etudiant.fr/Methodologie/Rapport-de-stage/
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