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Conception Et Réalisation de Route
Conception Et Réalisation de Route
I/II/III/II/Iihiiffl!/I/I///I/II/I//II/
Série Méthodologie et pratique de HIMO ROUTES
Volume IV
Tome Il
Franco Olivier
Volume 1V : tome I et 2: Manuel pratique de formation pour cadres techniques de bureau d'études
ISBN 92-2-211149-4
Les désignations utilisées dans les publications du BIT, qui sont conformes à la pratique des Nations Unies, et la
présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part du Bureau international du Travail aucune prise de
position quant au statut juridique de tel ou tel pays, zone ou territoire, ou de ses autorités, ni quant au tracé de ses
frontières.
Les articles, études et autres textes signés n'engagent que leurs auteurs et leur publication ne signifie pas que le
Bureau international du Travail souscrit aux opinions qui y sont exprimées.
La mention ou la non-mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou procédé commercial n'implique
de la part du Bureau international du Travail aucune appréciation favorable ou défavorable.
Les publications du Bureau international du Travail peuvent être obtenues dans les principales librairies ou auprès
des bureaux locaux du BIT. On peut aussi se les procurer directement, de même qu'un catalogue ou une liste des
nouvelles publications, à l'adresse suivante: Publications du BIT, Bureau international du Travail, CH -1211
Genève 22, Suisse.
Imprimé à Madagascar
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
Les PME, supervisées par des Bureaux d'Etudes (BE) également formés par le Projet, ont
acquis cette technique, et construisent en qualité des routes en terre comparables à celles exé-
cutées avec l'utilisation d'engins lourds, mais à des coûts très compétitifs.
L'impact sur l'emploi et les conditions de vie des populations rurales touchées par le
Projet constitue aussi un bénéfice supplémentaire très important. Des sommes d'argent assez
substantielles sont injectées dans les zones concernées, principalement sous forme de salaires.
Les familles à faible revenu, les jeunes ménages ont pu bénéficier d'emplois temporaires
rémunérateurs et d'un savoir faire qui sera utile pour les opérations d'entretien futures.
Jedésirerais aussi que, dans le cadre nouveau de l'autonomie des Provinces, chaque col-
lectivité décentralisée comprenne tout l'intérêt qu'il y a à promouvoir la construction et
l'entretien de leurs infrastructures par des moyens simples, mais efficaces tels que ces métho-
des HIMO qui ont maintenant été testées avec succès dans plusieurs programmes. La mise en
valeur de nos campagnes, la croissance plus rapide de notre agriculture et, j'en suis convain-
cu, l'amélioration du niveau de vie de tous en dépendra.
Ce manuel devra être exploité au maximum par tous les agents, j'espère qu'il leur sera
d'une grande utilité et qu'ils comprendront l'intérêt qu'ils peuvent et doivent tirer de ce ma-
nuel.
V
Enfin, je ne doute pas que nos partenaires bilatéraux et multilatéraux qui soutiennent les
efforts du Gouvernement dans le secteur routier, apprécieront à sa juste valeur la technique
HIMO telle que promue dans ce manuel, et je les invite à la prendre en considération dans
nos programmes conjoints chaque fois que cela est techniquement possible et économique-
ment justifié.
vi
Préface
Les programmes d'investissement à Haute Intensité de Main d'OEuvre (HIMO) ont été
mis en place à partir des années 1970 en tant qu'éléments partiels, mais essentiels, de la
réponse du BIT à li détérioration de la situation de l'emploi dans les pays en développement.
Comme ces pays allouent un pourcentage élevé (50 à 70%) de leur budget d'investissement à
la création d'infrastructures et à leur entretien, le but de ces projets HIMO est d'influencer les
politiques d'investissement dans le secteur du BTP de manière à obtenir un impact plus im-
portant sur la création d'emplois et l'éradication de la pauvreté. En démontrant comment ces
infrastructures peuvent être créées et entretenues de manière rentable avec des méthodes inten-
sives en emploi, les programmes HIMO tels que promus par le BIT favorisent la création
d'emplois durables dans la limite des ressources d'investissement déjà existantes.
Non seulement les programmes HIMO procurent des emplois et des revenus à ces travail-
leurs, mais ils contribuent à créer une capacité locale dans le secteur du BTP en fonnant et
développant des entreprises du BTP (Bureaux d'Etudes et Petites et moyennes Entreprises)
capables de concevoir et de réaliser des travaux de construction et d'entretien des routes avec
un fort pourcentage de main-d'oeuvre et d'utilisation des matériaux locaux. Tout en fournis-
sant une formation et des marchés à ces entreprises, les projets HIMO permettent également
d'introduire de manière progressive mais concrète les normes fondamentales du BIT en ce qui
concerne la protection des travailleurs. En outre, au niveau communautaire, les investisse-
ments dans les infrastructures de base telles que les routes rurales contribuent largement à
améliorer les conditions de vie et de travail des populations pauvres, tout en les impliquant
dans un processus d'auto-développement dans un cadre décentralisé.
A qui ce manuel ? Pourquoi ce manuel?
A Madagascar, l'approche HIMO est maintenant appliquée par plusieurs projets dont les
principaux sont: HIMO ROUTES financé par la NORAD et ayant le BIT comme agence
d'exécution, FID, AGETIPA, SECALINE financés par la Banque Mondiale, ainsi que les
différents programmes de micro-réalisations fmancés par le FED, le PNUD, l'UNICEF, le
FENU etc.
Ce manuel pratique des techniques routières à Haute Intensité de Main-d'OEuvre marque
une étape majeure dans l'évolution du Projet HIMO ROUTES: d'une part il capitalise l'expé-
rience accumulée depuis 1990. à travers les cycles de formation et les nombreux chantiers de
réhabilitation et d'entretien des routes rurales du Vakinankaratra effectués en régie (chantiers
école) et par les PME, et d'autre part il a constitué un outil indispensable pour la nouvelle
phase que ce Projet a abordé en 1995.
Cette nouvèlle phase a fait de la formation des cadres privés (Petites et Moyennes Entre-
prises, Bureaux d'études, collectivités décentralisées) et publics (ingénieurs et adjoints tech-
niques du Ministère des Travaux Publics) l'objectif central du Projet. De ce fait, le Centre de
Formation HIMO ROUTES a été appelé à étendre ses activités dans d'autres régions de Ma-
dagascar grâce à une Unité Mobile de Formation qui est intervenue à la demande des collecti-
vités et des opérateurs désireux de développer dans leur région la réhabilitation et l'entretien
des routes en terre selon la technique HIMO. Le projet a aussi assuré la formation de nom-
breux stagiaires provenant de plusieurs autres pays d'Afrique. L'expérience d'Antsirabe a en
effet démontré l'intérêt et l'efficacité des méthodes à haute intensité de main-d' oeuvre pour ce
type d'investissement dans le contexte malgache, comme c'est le cas ailleurs aussi dans de
nombreux autres pays en développement.
VII
Ce manuel "Conception et réalisation des routes en terre et des ouvra-
ges de franchisseznent"est conçu pour la formation technique et pratique des cadres
techniques (ingénieurs et techniciens supérieurs) des bureaux d'études dont la formation en
plus grand nombre est la première étape d'une stratégie d'extension nationale de l'approche
HIMO appliquée au secteur des routes rurales à Madagascar.
L'objectif principal de la formation des bureaux d'études est qu'elle améliore les perfor-
mances évaluées en termes de:
o meilleure qualité d'études et de contrôle des travaux;
o meilleure qualité des réalisations;
o délais d'exécution respectés;
o augmentation du pourcentage des ressources locales dans les travaux.
Ce manuel composé de deux tomes est le quatrième ouvrage de la série "Méthodologie et
pratique de HIMO ROUTES".
Le Projet, ou le BIT, apprécieraient recevoir les observations et suggestions éventuelles
des utilisateurs, aussi bien de l'administration publique et des bailleurs de fonds que des en-
treprises directement concernées.
Franco Olivier
Marc Van Imschoot
VIII
Les auteurs1
Franco Olivier est un ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Conseiller Technique
Principal du BIT, qui a vécu sur le terrain depuis 1990, toutes les phases du Projet HIMO
ROUTES en étroite collaboration avec l'équipe nationale. M. Olivier est auteur et coauteur
pendant cette période également d'une série de manuels HIMO destinés aux différents groupes
cibles comme les PME, les Bureaux d'Etudes et les collectivités décentralisées, d'une étude
macro et micro-économique sur l'approche HIMO comparée avec l'approche à Haute Intensité
d'Equipement (H1EQ) et d'un logiciel de gestion informatique des travaux routiers HIMO
(GETHIMO).
Marc Van Imschoot, ingénieur en génie civil et consultant du BIT et de la Banque
Mondiale, a effectué nombreuses missions à Madagascar d'appui au projet HIMO ROUTES
d'Antsirabe, au FID (Fonds d'Intervention pour le Développement) et à d'autres projets réa-
lisés en HIMO. M. Van Imschoot a été responsable de la conception de la formation destinée
aux bureaux d'études et co-responsable du manuel de formation y afférent.
Les auteurs tiennent à remercier pour leurs commentaires et suggestions: MM. J. Majeres et J. de
Veen du BIT, M. Y. D'Hont consultant, la Direction des Infrastructures et le Service HIMO
ROUTES du Ministère des Travaux Publics de Madagascar, l'équipe nationale du Projet HIMO
ROUTES et M. J. Rakototsimba, responsable du volet formation HIMO.
Remerciements
Ce manuel a été réalisé dans le cadre du Projet HIMO ROUTES financé par l'Agence
Norvégienne de Coopération au Développement NORAD.
Le Bureau international du Travail souhaite ici remercier le Ministère des Travaux Pu-
blics pour sa coopération et son assistance au bon déroulement du Projet et il espère égale-
ment que ce manuel sera un outil utile et efficace dans la phase actuelle d'extension de la tech-
nique HIMO à d'autres régions de Madagascar.
Le Bureau international du Travail souhaite ici remercier également l'Union Européenne,
la Mission Française de Coopération et d'Action Culturelle, le Projet FAC "Appui à
l'organisation de l'entretien routier", le FID (Banque Mondiale), la GTZ et le PNUD qui ont
contribué financièrement à la publication de cet ouvrage et qui ont financé également des for-
mations HIMO dispensées aux PME, aux bureaux d'études et aux agents du Ministère des
Travaux Publics. Cette contribution représente un témoignage de l'unanimité qui se dégage,
depuis ces dernières années, en faveur de l'approche HIMO.
Un remerciement particulier à la Coopération Suisse au Développement et au collègue et
ami feu Walter Amold en souvenir de la parfaite collaboration et de tous les efforts communs
pour le développement d'un savoir-faire approprié dans la construction et l'entretien des rou-
tes à Madagascar.
X
Table des matières
Préface vii
Les auteurs ix
Remerciements x
Table de matières xi
Contenu et utilisation du manuel xxi
TOME I
PREMIERE PARTIE: APPROCHE HIMO
1. APPROCHE HIMO DANS LE DOMAINE ROUTIER
Objectifs didactiques du module 1-1
Contenu du module l-1
Introduction 1-1
Etat des routes 1-1
Rôle de PEtat 1-4
Technologie HIMO 1-7
Choix technologique 1-7
Exemples d'application de la technologie HIMO l-11
Besoins en formation l-14
Liens avec le secteur privé du BTP 1-14
Priorités de formation 1-15
Glossaire 1-17
Etat des routes 1-17
Travaux de construction et d'entretien des routes 1-17
xi
Le transport des matériaux de construction 2-14
L'emplacement des ouvrages de franchissement 2-14
Le coût de construction et de l'entretien 2-15
Dimensionnement de la route 2-16
Structure de la route 2-16
Dimensionnement d'une route non revêtue 2-17
Caractéristiques de la chaussée pour les routes en terre résultant de la pratique 2-20
Couche de roulement en graveleux 2-20
Couche de roulement en macadam l'eau 2-22
Couche de roulement en cloutage 2-22
Choix d'une carrière 2-23
Seuils économiques de trafic pour le revêtement des routes 2-24
Glossaire 2-25
Composantes de la route 2-25
3. FONCTION ET DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D'ASSAINISSEMENT
Objectifs didactiques du module 3-1
Contenu du module 3-1
Introduction 3-1
Système d'assainissement d'une route rurale 3-1
Fonction 3-1
Principes d'hydraulique routière 3-3
A. Méthode de détermination des débits 3-3
B. Méthode de calcul de la capacité d'évacuation des divers ouvrages
d'assainissement 3-5
Conseils pratiques pour l'implantation du système d'assainissement 3-7
Bombement de la route 3-7
Fossés latéraux 3-8
Les exutoires 3-10
Les fossés de crête 3-Il
Les dispositifs anti-érosion 3-12
Buses 3-14
Dalots 3-17
Drainage de la nappe phréatique 3-17
Glossaire 3-20
Assainissement 3-20
4. ETABLISSEMENT DU SCHEMA D'ITINERAIRE ET PLAN
D'AMENAGEMENT
Objectifs didactiques 4-1
Contenu du module 4-I
Introduction 4-1
Les différentes phases d'une étude routière 4-1
Introduction 4-1
Les différentes phases d'étude d'une route rurale 4-2
Objet, éléments à inventorier et réalisation d'un schéma d'itinéraire et plan
d'aménagement 4-5
Objet 4-5
Eléments 4-5
Etablissement 4-6
Déroulement des activités, composition et équipement 4-6
Présentation des résultats 4-7
XII
Glossaire 4-12
Les acteurs 4-12
Les différentes étapes d'une étude 4-12
5. CALCUL DES PRIX UNITAIRES ET DU PRIX DE REFERENCE
Objectifs didactiques du module 5-1
Contenu du module 5-1
Introduction 5-1
Rappel des principes de base pour le calcul des prix unitaires 5-1
Objet 5-1
Structure du prix pour une activité donnée 5-2
Calcul des prix unitaires pour des travaux routiers 5-7
Actions préalables 5-7
Calcul du sous - détail de rendement 5-7
Prix de référence 5-11
Principes de base d'évaluation des offres 5-11
Critères utilisés par un fonds social ou une AGETIP financée par la BM 5-11
Autres critères appliqués dans un projet de travaux routiers 5-12
Appréciation des différentes méthodes d'évaluation et importance
des prix de référence 5-13
6. ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE
Objectifs didactiques du module 6-1
Contenu du module 6-1
Introduction 6-1
Collecte des données socio-économiques 6-1
Objectifs 6-1
Données socio-économiques principales 6-2
Enqu&e de trafic 6-5
Objectif 6-5
Principes d'évaluation socio-économique 6-8
Types d'évaluation 6-8
Principes du calcul de rentabilité (TRIF ou TRIE) 6-9
Méthodes simples de calcul de la rentabilité 6-9
Glossaire 6-12
Etudes socio-économiques 6-12
ETABLISSEMENT DES DOSSIERS D'ETUDE RELATIVE AUX PROJETS
DE ROUTES ET D'OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
Objectifs didactiques du module 7-1
Contenu du module 7-1
Introduction 7-1
Prestations de services à fournir par le bureau d'études 7-1
Rappel 7-1
Dossiers d'étude pour des projets de routes 7-3
Avant-Projet Sommaire 7-3
Avant-Projet Détaillé 7-5
Dossiers d'étude pour des ouvrages de franchissement 7-6
Avant-Projet Sommaire 7-6
Avant-Projet Détaillé 7-7
Annexe: Modèle de contrat pour la maîtrise d'oeuvre 7-9
1. Modèle de contrat 7-9
XIII
2. Objet du contrat 7-10
3. Localisation du (des) site(s) 7-10
4. Définition des termes 7-11
5. Obligations du Maître d'OEuvre 7-11
6. Obligations du Maître de l'Ouvrage Délégué 7-18
7. Honoraires et indemnités du Maître d'OEuvre 7-18
8. Modifications 7-19
9. Conditions d'emploi 7-19
10. Assurances 7-19
11. Contestations et résiliation 7-20
Annexe 7-21
xiv
Utilisation de buses et de dalots 9-9
Glossaire 9-10
10. RADIERS ET PONTS SUBMERSIBLES
Objectifs didactiques du module 10-1
Contenu du module 10-1
Introduction 10-1
Types d'ouvrages et leur emplacement 10-1
Conception et construction de radiers 10-3
Radiers souples 10-3
Radiers rigides 10-8
Conception et construction de radiers busés 10-10
Ponts submersibles 10-15
Méthode de calcul des radiers et des ponts submersibles 10-16
Radier à fond de lit 10-16
Radier surélevé 10-17
Radier horizontal 10-17
Radier à palier horizontal avec parties courbes 10-18
Radier busé 10-18
11. PONTS: CONCEPTION DES CULEES, PILES ET FONDATkONS
Objectifs didactiques du module 11-1
Contenu du module 11-1
Introduction 11-1
Matériaux, emplacements et fonction 11-1
Choix des matériaux de construction 11-1
Fonction et éléments des culées 11-5
Fonction des piles 11-5
Estimation de la capacité portante admissible 11-8
Sols grenus 11-9
Sols cohérents li-9
Valeurs présumées 11-11
Conception des culées il-12
Des cules en béton de masse il-12
Des murs en aile en béton de masse il-14
Des cules en béton armé ii-16
Des murs en aile en béton armé 11-18
Des fondations radeau il-20
Des sommiers 11-22
Conception des piles 11-25
Détails de construction 11-32
Construction des murs de soutènement 11-32
Coffrage pour des murs de soutènement 11-34
Des fondations sur rochers il-36
Glossaire 11-51
12. PONTS: CONCEPTION DES TABLIERS
Objectifs didactiques du module 12-1
Contenu du module 12-1
Introduction 12-1
Les tabliers en bois 12-1
Utilisation 12-1
xv
Les tabliers en béton 12-8
Conception générale 12-8
Détails de conception et de construction 12-10
Les tabliers à poutrelles métalliques 12-23
Conception générale 12-23
Détails de conception et de mise en place 12-27
Glossaire: Eléments des tabliers de ponts 12-38
TOME II
QUATRIEME PARTIE: MEMENTOS TECHNIQUES
13. TOPOGRAPHIE SIMPLIFIEE
Objectifs didactiques du module 13-1
Contenu du module 13-1
Introduction 13-1
Réalisation d'une ligne droite 13-1
Réalisation d'une ligne perpendiculaire 13-2
Réalisation d'une ligne courbe 13-3
Point d'intersection visible 13-3
Piquetage du profil en long 13-6
Description 13-6
Piquetage du profil en long d'une route en terrain accidenté ou montagneux.... 13-8
Piquetage du profil en travers de la route 13-10
Profil en travers de type classique (terrain plat) 13-10
Profil en travers d'un déblai 13-12
Profil en travers mixte (déblai-remblai) 13-12
Profil en travers d'un remblai 13-13
Mesures à flanc de coteau 13-15
14. ETUDES HYDROLOGIQUES
Objectifs didactiques du module 14-1
Contenu dumodule 14-1
Introduction 14-1
Vitesse de l'écoulement 14-2
Débit du projet 14-3
15. ETUDES DE SOLS
Objectifs didactiques du module 15-1
Contenu du module 15-1
Introduction 15-1
Principes d'études de sols 15-1
Généralités 15-1
Tests simples pour déterminer les propriétés du sol 15-4
Compactage 15-9
But du compactage 15-9
Rappel de quelques principes de géotechnique 15-10
Technologie de compactage 15-15
Compactage de la plate-forme/chausse 15-19
Matricule routière 15-21
Etudes de sols pour les ouvrages 15-23
Recommandations générales 15-23
Reconnaissance géotechnique 15-24
xvi
Essais mécaniques des sols 15-25
Annexe 15-29
16. MISE EN OEUVRE DES DIFFERENTS MATERIAUX LOCAUX DE
CONSTRUCTION
Objectifs didactiques du module 16-1
Contenu du module 16-1
Introduction 16-1
Matériaux rocheux 16-2
Description 16-2
Domaines d'application 16-4
Conception et mise en oeuvre 16-6
Bois 16-7
Description 16-7
Domaines d'application 16-8
Conception 16-9
Traitement 16-10
Gabions 16-11
Description 16-11
Domaines d'application 16-13
Conception 16-14
Mise en oeuvre 16-15
17. LUTTE CONTRE LEROSION
Objectifs didactiques du module 17-1
Contenu du module 17-1
Introduction 17-1
Les matériaux de construction 17-2
Les enrochements 17-2
Des gabions 17-4
Les couches filtrantes 17-5
Des murs en palplanches 17-5
L'enherbement 17-5
Autres dispositions 17-6
Méthodes de défenses contre l'érosion. 17-6
Les fondations de piles et culées 17-6
La protection des berges 17-7
Digues de canalisation 17-9
Epis 17-11
xvii
Définition 18-7
Description des travaux 18-7
Rendement observé 18-7
Quantité de référence 18-7
Observations 18-8
Description du prix 18-8
Déblai 18-10
Définition 18-10
Description des travaux 18-10
Conseils 18-10
Rendement observé 18-11
Quantité de référence 18-11
Observations 18-11
Description du prix 18-11
Remblai 18-20
Description des travaux 18-20
Conseils 18-20
Rendement observé 18-21
Observations 18-21
Description du prix 18-21
Fossé en terre 18-23
Définition 18-23
Description des travaux 18-23
Rendement observé 18-23
Observations 18-24
Remarques importantes pour les P.M.E. 18-24
Domaine d'application 18-24
Description du prix 18-24
Reprofilage léger 18-26
Définition 18-26
Description des travaux 18-26
Remarques importantes pour les P.M.E. 18-27
Rendement observé 18-28
Observations 18-28
Description du prix 18-28
Reprofilage lourd 18-30
Défmition 18-30
Description des travaux 18-30
Rendement observé 18-31
Observations 18-31
Description du prix 18-31
Couche de roulement 18-33
Définition 18-33
Description des travaux 18-33
Rendements observés 18-38
Observations 18-38
Très important 18-38
Description du prix 18-38
Couche de chaussée en macadam à l'eau 18-42
Quantité de matériaux 18-42
Mise en oeuvre 18-42
Description du prix 18-43
Cloutage 18-43
Description du prix 18-43
Petits ouvrages d'assainissement 18-46
Fossé maçonné 18-46
Dalot maçonné 18-55
Dallette maçonnée 18-59
19 NOTIONS DE RENDEMENT
Objectifs didactiques du module 19-1
Contenu du mbdule 19-1
Introduction 19-1
DéfInitions 19-2
Rendement individuel 19-2
Capacité 19-2
Motivation 19-2
Rendement d'une équipe 19-3
BIBLIOGRAPHIE
Contenu et utilisation du manuel
Ce quatrième volume "Conception et réalisation de routes en terre et d'ouvrages de
franchissement", structuré en deux tomes, six parties,vingt-deux modules, est destiné prin-
cipalement à vous, ingénieurs et techniciens supérieurs, cadres de bureaux d'études. La brève
description suivante vous aidera à trouver la "route" de ce manuel, les aspects qui vous int-
éressent le plus ou auxquels vous aimerez vous référer pour le travail que vous effectuez pour
votre bureau d'étude.
TOME I
Première partie: Approche HIMO
Le module 1, Approche HIMO dans le domaine routier, donne un aperçu sur la
nécessité et les contraintes du développement et de l'entretien du réseau routier en général et,
le rôle de l'Etat et du secteur privé. II donne également les principaux éléments dont consis-
tent l'approche HIMO appliquée à la technique routière et la justification de ce choix techno-
logique. Cela comprend la valorisation des ressources locales, la création d'emploi, le déve-
loppement de l'industrie locale de construction. Le module indique aussi les catégories de
travaux de construction et d'entretien et les types d'ouvrages d'art qui se prêtent à l'approche
HIMO et montre des exemples pratiques d'application.
xxi
études techniques par phase d'étude: Avant-Projet Sommaire (APS), Avant-Projet Détaillé
(APD) et Dossier d'Appel d'Offres (DAO). Elles sont appliquées à des études routières à l'aide
d'un exemple d'un contrat.
TOME II
Quatrième partie: Mémentos techniques
Le module 13, Topographie simplifiée, décrit les opérations normalement effectuées en
cours des travaux pour tracer les alignements horizontaux/verticaux, définir le profil de la
route, indiquer Itemplacement des ouvrages et délimiter les tâches sur le chantier.
Le module 14, Etudes hydrologiques,traite la collecte des données hydrologiques en
vue d'adapter la conception de l'ouvrage aux caractéristiques de l'écoulement. Des méthodes
pratiques et courantes sont présentées pour déterminer la vitesse et les débits de crue.
Le module 15, Etudes de sols, traite les études de sols pour les travaux routiers et les
ouvrages de franchissement. L'étude de sols pour les travaux routiers porte sur la reconnais-
sance des sols de la plate-forme, les remblais et la chaussée (choix des matériaux et sélection
des gîtes). Puis, il y a un chapitre entier consacré au compactage y compris sa mesure et les
différents moyens de compactage: compacteurs statiques et vibrants. L'étude de sols pour les
ouvrages de franchissement explique les méthodes de reconnaissance que l'on peut entrepren-
dre pour des ouvrages courants de petite ou moyenne taille que l'on trouve sur un réseau de
routes en terre.
Le module 16, Mise en oeuvre des matériaux locaux de construction, reprend
sommairement la justification de l'utilisation des matériaux locaux. Puis, il donne les do-
maines d'application et la mise en oeuvre des principaux matériaux locaux (matériaux ro-
cheux, bois et gabions) pour les petits ouvrages d'assainissement, les ouvrages de franchis-
sement et des travaux annexes.
Le module 17, Lutte contre l'érosion, explique les différentes méthode1e défense contre
l'érosion et les matériaux locaux couramment utilisés pour protéger les ouvrages d'art et les
rives des rivières attaqués par le courant d'eau.
XXIII
Quatrième partie
Mémentos techniques
13. TOPOGRAPHIE SIMPLIFIEE
Contenu du module
o Réalisation d'une ligne droite, d'une ligne perpendiculaire, d'une courbe
o Piquetage du profil en long
o Piquetage du profil en travers
o Mesures à flanc de coteau
Introduction
L'arpentage et le piquetage représentent les opérations préliminaires et en
cours dtexécution des travaux pour:
o tracer les alignements horizontaux et verticaux;
o localiser les repères kilométriques;
o définir le profil en long et en travers de la route;
o indiquer l'emplacement des ouvrages;
o délimiter les tâches sur le chantier, etc.
Le module présente les principes fondamentaux de topographie couram-
ment utilisés dans les travaux routiers HIMO.
Pour compléter ce module, le lecteur peut se référer également aux opéra-
tions décrites dans le module "Activités principales des travaux HIMO".
____- -%fl I
4j
FIN
-
TNTERIEUR
Ligne droite tracée à partir des jalons placés
ORIGINE
--- pe route -
Cas 2:
o piqueter les lignes droites de l'axe de chaque côté de la route;
o trouver le point d'intersection K des deux lignes droites;
o choisir le rayon de la courbe souhaité, exemple 22 m;
o partir du point d'intersection K1, placer les piquets le long des lignes droi-
tes, par exemple tous les 10 m et y tracer une ligne perpendiculaire de 22
m et y placer un piquet;
o relier tous les points ainsi trouvés: le point d'intersection des deux lignes
sera le centre C de la nouvelle courbe;
o procéder au piquetage de la route à partir du centre C.
Centre de la courbe
Maison
s Angle droit
o P
D
D
D o
o
I 5m1
t +
ni
ni n
li- -î LI
li 'T2b
Il
T3e TSf t il rrl rji
T3d T3g1' U1 'il
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II II
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T3i il
Ï
li
/ Il
L
L
'J
--ffr- Li' I
Jalon
t
/////7///
Jalon
Q
Q
('J
050m
Piquets de relevé
-2.25
Déblai
- Piquet de relevé
Largeur de la route
Axe
1m
Piquet de marquage
Remblai +2.00
+15 D
Q
Piquet à usage multiple o
Piquet de relevé
j t
- 0.50
0.50
Piquet de relevé
(20 cm de remblai
depuis le sommet du piquet)
Déblai latéral
1-lauteur
du déblai (HD)
Largeur
Largeur du déblai
de la pente latérale
Largeur de la route latéral
Axe
Hauteur de
la section latérale
j,
Hauteur du
J remblai Piquet de relevé
(HR) (indiquant le niveau
de la route)
Tranchée
Q)
o
o
U)
(n
'n
0
1)
=
G,
O)
o
t',
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(U
g
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o
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E
o
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0 U)
'U
C.) C
o.
o- o
U)
U)
U)
Q.
I-
Contenu du module
o Les différentes données hydrauliques à collecter
o Calcul de la vitesse de l'écoulement
o Les différentes méthodes pour calculer le débit du projet
Introduction
Ce module traite la collecte des données hydrauliques en vue d'adapter la
conception de l'ouvrage aux caractéristiques de l'écoulement. On reprend les
méthodes les plus courantes et pratiques pour déterminer la vitesse d'eau et
les débits de crue.
Ce module parle de la collecte des données hydrologiques en vue
d'adapter la conception de l'ouvrage de franchissement aux caractéristiques du
débit. L'ingénieur doit s'assurer que le débit peut transiter par l'ouvrage sans
causer de dégâts à celui-ci, aux remblais de l'ouvrage et au terrain avoisinant
Les dégâts peuvent se présenter sous différentes formes:
o le cours d'eau peut réagir contre les culées et les piles, qui constituent des
obstacles à l'écoulement, en creusant le lit du cours d'eau jusqu'au des-
sous des semelles de celles-ci entraînant ainsi la destruction de l'ouvrage;
o les rampes d'accès de la route peuvent agir comme un barrage pendant les
crues. Elles peuvent être endommagées et causer des inondations en amont
de l'ouvrage;
o l'écoulement d'un cours d'eau peut creuser un autre lit et détourner
l'ouvrage en coupant un nouveau canal en travers de la route.
En vue de concevoir un ouvrage qui évite ces problèmes et qui ne coûte
pas plus cher que nécessaire, les caractéristiques hydrauliques du cours d'eau
doivent être comprises et quantifiées. L 'ouvrage le plus économique est nor-
malement celui qui est juste suffisamment large et haut pour correspondre
au débit du projei minimisant le coz2t total des culées, des piles, du tablier,
des rampes et des travaux dh protection des berges.
Vitesse de l'écoulement
Bien que la mesure directe de la vitesse de l'eau lors des crues puisse être
difficile, l'ingénieur doit s'efforcer de la faire chaque fois que c'est possible
dans la mesure où c'est une donnée critique et que les méthodes alternatives
pour estimer la valeur maximale sont moins précises.
Après qu'une méthode simple, consistant à jeter un petit objet flottant à
l'eau et de le récupérer ensuite, a été testée, on mesure le temps qu'il prend
pour parcourir une certaine distance. La distance doit être au moins quatre
fois la largeur du canal, de preférence, sur un tronçon rectiligne de profil
homogène. Si la forme du profil en travers est complexe, il est conseillé de
mesurer la vitesse à différentes sections à travers le canal.
Dans des canaux simples, la vitesse moyenne est égale à la vitesse de sur-
face au centre du canal multipliée par 0,85. La figure 14.1. présente des vites-
ses typiques à différentes sections et profondeurs.
L'alternative à la mesure directe de la vitesse moyenne est l'utilisation de
la formule de Manning:
1 /2
V=XR X 2/3
n
dans laquelle:
V vitesse moyenne en m/s
ncoefficient de rugosité (coefficient caractéristique de la nature du lit pris
du tableau 14.1.)
R rayon hydraulique (section mouillée / périmètre mouillé)
i la pente du canal en décimales
Quand on utilise le Tableau 14.1. pour choisir le coefficient de rugosité
(n), il faut choisir la valeur "minimum" quand les berges sont plus ou
moins lisses et la valeur "maximum" quand elles sont rugueuses.
surface
o
21 .
fond vitesse en mis
2-
vitesse en mis
vitesse à la surface
Débit du projet
Quand on a mesuré ou calculé la vitesse moyenne de l'écoulement, on
peut calculer le débit pour le niveau de l'eau, relatif à la crue du projet, à par-
tir de la section mouillée et la vitesse.
Dans le cas d'un écoulement simple, le débit est calculé par la formule:
Q=SxV
dans laquelle:
Q débit en m3/s
S surface mouillée en m2
V vitesse moyenne en m/s
Si la forme du lit d'eau n'est pas simple, on peut la diviser en plusieurs
sections comme montré dans les figures 14.2. et 14.3. et le débit total peut
être obtenu par l'addition des débits de chaque section. Cette méthode est for-
tement conseillée quand le cours d'eau déborde lors des crues. On choisit une
forme simple pour chaque section et la vitesse V est mesurée ou calculée pour
chaque section.
P=
(h3
2
- h2 +(x3x2)
2
et A=23
2
x (x3x2)
Cote I du lit
h3
Cote 2 du lit
Cote 4 du lit
-4- 5m .
distances xt X2 X3 X4 X5
L/W Co e
Relèvement h = h0 - h1
Courant d'eau
BASSIN VERSANT
Emplacement Ouvrage ,
LEGENDE
'°'- Rivières
Ruisseaux
Rizières
Limite bassin versant
Route carrossable
SURFACE B.V.
10 Lecture 1528
20 Lecture 1529
MOYENNE 1528,5
SURFACE MESUREE
1528,5 X 10 mm2 = 15285 mm2 = 152,85 cm2
87
ON LIT: 9874
DEBIT SPECIFIQUES
en msec,km2
40,0
30,0
20,0
15,0
10,0
9,0
6,0
5,0
4,0
3,0 Débit spécifique
décennal
4
2,0
1,5 Débit spécifique
annuel
1,0
1,5 2 3 4 5 678910 15 20 30 4050 100 Superficie du bassin versant e km
Contenu du module
o Principes d'études de sols
- Généralités
- Tests simples pour déterminer les propriétés des sols
o Etude de sols pour les ouvrages de franchissement
- Recommandations générales
- Reconnaissance géotechnique
- Essais de mécanique des sols
Introduction
Ce module présente un rappel des principes de base des études de sols ef
fectuées pour des travaux routiers et ouvrages de franchissement simples.
L'étude de sols pour les travaux routiers porte sur la reconnaissance des sols
pour la plate-forme, les remblais et la chaussée (choix des matériaux et sélec-
tion des gîtes). L'étude de sols pour les ouvrages de franchissement explique
les méthodes de reconnaissance qu'on peut entreprendre pour des ouvrages
courants de petite ou moyenne taille qu'on retrouve sur un réseau de routes de
desserte.
=
. - S. "D
-
c= .
.cc'
.
,'D
_3
c.
'D 0-
'D.9
'D .0 2 'D
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o
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j-
'D oO 'D
'D
o ='D
E
'D
Si les particules les plus grosses et les plus fines ont des dimensions très
différentes, on dit que l'échantillon possède une granulométriecontinue. Si
on n'aperçoit que certaines dimensions, l'échantillon est un échantillon à di-
mension unique ou à granulométrie discontinue. Les matériaux à dimen-
sion unique se compactent mal, parce qu'il n'y a pas assez de particules fines
pour remplir les vides entre les grosses et assurer un" lien mécanique".
Test de sédimentation
C'est un test facile qui permet de déterminer les proportions des différentes
fractions d'un sol (figure 15.2). On place un échantillon de terre dans un bocal
en verre à parois verticales. Le bocal doit être rempli à peu près jusqu'à la
moitié. On y ajoute de l'eau jusqu'à remplir le bocal aux trois quarts. On
met un peu de sel dans l'eau pour faciliter la sédimentation des matériaux
fins. On agite fortement le bocal et on laisse l'échantillon de sol se déposer au
fond.
Particules fines
moyennes
grosses
Limon
Argile
Test de séchage
Remplir une boîte d' allumettes avec un échantillon humidifié et laisser
sécher.
Figure 15.4:Test de séchage
Sablonneuse
Grossière ou à grains fins. Compact ou
meuble. Consistant à l'état humide.
Limon sableux
Mélanges de limon, de sable et d'argile,
Texture consistants ou meubles.
Limoneuse
Sol fin, mou, poudreux à l'état sec, très
mou à l'état humide.
Sol fin, mottes dures à l'état sec avec fissu-
Argileuse res en surface. Collant et mou à l'état hu-
mide.
Limon argileux, ar- Tout mélange ou une fraction (limon, ar-
gile limoneuse, etc. gile) dominante donne sa caractéristique
au sol.
o) o
=
4)
'o) li_
'4)
u)
4)
= .4)
Q
CC
4) 4)
o o
r')
I-
I
C')
'C)
Al
4)
0
E
'C
LU
C'.
4)
=
Pi
4)
.2E
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C'. 4)
Cl
C'. 4)
'n4) o
=4) 4)
E 4)
44CC
CC
2=
CC
o
CC
'4)
'44
4)
o C)
C/)
=
E4)
4) CC
o (
Poches d'air
e 1n n
; n--;
1+e
e
y=yd(1+w);
Sr== na
W
n
7d
Y
W7
ey n
;
7d
a=n(1Sr)=1----
Y5
Wy'
Yw
Le paramètre normalement pris comme mesure du compactage est le poids
- volume sec yd; à une énergie donnée de compactage, la valeur 'Yd que l'on
peut obtenir dépend fortement de l'humidité de la terre. En effet, au départ
l'eau sert à lubrifier les grains, leurs déplacements et donc la compacité de
terre. Toutefois, à partir d'un certain point, l'eau commence à avoir une in-
fluence négative parce qu'elle va occuper la plupart des vides. Dans cette situa-
tion l'énergie appliquée engendre des pressions internes, une compression de
l'air qui n'arrive pa à être expulsé et donc un compactage modeste.
Figure 15.8: Schéma technique de la composition du sol
VIDES Volumer
I VoIume555 POidseau
V e
L
SOLIDES Volumessildes VoIume5ØIId5, POids,sljdes 7s =
Vs Vs y50'
y Ptot
'rot
- w-!m,
Vvkes
sOIides
n - porosité =
Vtctai
Vv
e = indice des vides = -
Vs
*
grlcm'
2.0
'Ydmax s 92%
1.8
- a=21%\
1,6
a=3,3%
.-
1.4 Sr = 46%
1.2 -
1.0
o 5 10 15 20 25 w%
Dimension Dimension
du et - ) ..
La figure 15.10 montre pour un terrain donné, les courbes Proctor obte-
nues avec différentes énergies de compactage (E3 > E > E1).
Figure 15.10: Courbes Proctor avec différentes énergies de compactage.
a a0
Argile plastique
Argile - limon
Sable argileux
Terre très perméable
Courbe de saturation de la terre D
fd CBR
3-
E2 E2
E1
w w
TECHNOLOGIE DE COMPACTAGE
L'épaisseur des couches à compacter, ainsi que le nombre de passes,
dépend du type de machine et de la nature du terrain sur place. Elle varie entre
10 et 100 cm environ. Le matériel de compactage est divisé en 2 grandes
catégories: les engins à action statique et les engins à action dynamique.
Tableau 15.4: Technologie de compactage
poids 2-3-16-18 tonnes,
Rouleaux lisses vitesse 2-10 km/heure
largeur 1,20-2,00 m
charge/cm 30-100 kg/cm
surface pied 15-140 cm2
vitesse 2-4 km/heure
pression contact 20-200 kg/cm2
Rouleaux à pieds de mouton charge par unité génératrice PD/L:
ENGINS ACTION STA-
TIQUE
PD/L <30 kg/cm légers
30 <PD/L < 60 kg/cm moyens
PD/L > 60 kg/cm lourds
vitesse 2-4 km/heure
classification par charge Q par
Rouleaux à pneus roue:
t légers;
2,5 <Q <4 t moyens
4 < Q <6 t lourds
Q > 6 t très lourds
pour chaussées bitumées
vitesse 2-3 km/h
charge par unité de génératrice
Q/L:
Rouleaux lisses vibrantes Q/L < 15 kglcm très légers
ENGINS ACTION DY 25 <Q/L <25 kg/cm légers
NAMIQIJE
25 < Q/L < 35 kg/cm moyens
35 < Q/L < 45 kg/cm lourds
Q/L > 45 kgfcm très lourds
Plaques vibrantes vitesse 1 km/heure
I&,:.'
Rouleau statique Rouleau vibrant
/'/aques vibrantes
Ce sont des plaques en acier auxquelles est relié élastiquement un moteur
qui met en rotation des excentriques transmettant à la plaque une oscillation
forcée sinusoïdale. En tenant compte de ce que la valeur maximale de la foite
sinusoïdale est supérieure au poids de la plaque, celle-ci se soulève et retombe
très rapidement, mettant ainsi le terrain en vibration.
Le déplacement de la plaque est fait à la main. La vitesse d'avancement est
d'environ I km/h.
Les caractéristiques de ces machines sont variables: les dimensions des
côtés de la plaque varient de 30 à 120 cm, le poids va de quelques dizaines de
kg à plus de 2 tonnes; tandis que les vibrations à la minute vont de moins de
800 pour les grandes plaques et à plus de 4.500 pour les petites plaques.
Bien que dans certains cas l'on obtienne avec les plaques vibrantes un effet
de compactage supérieur, celles-ci demeurent moins répandues que les rou-
leaux vibrants.
Pieds de mouton
massefm largeur (kg) 4- 10 225 4 150 12
plus de 4.000
Compacteur pneumatique
masse par roue
1.000- 1.500 125 6
1.500 - 2.000 150 5 125 12
2.000 -2.500 175 4 125 10
2.500-4.000 225 4 125 10
4.000 - 6.000 1,6 - 24,0 300 4 150 8
6.000-8.000 350 4 150 8
8.000- 12,000 400 4 175 6
plus de 12.000 450 4
Compacteur vibrant
masse/m largeur (kg)
270-450 maI 75 16
450 - 700 approprié 75 12
700- 1.300 100 12 125 12
1.300 - 1.800* 125 8 150 8
1.800 - 2.300 0,5 -2,5 150 4 150 4
2.300-2.900 175 4 175 4
2.900 - 3.600 200 4 200 4
3.600 - 4.300 225 4 225 4
4.300 - 5.000 250 4 250 4
plus de 5.000 275 4 275 4
Sovemat T85
E = épaisseur maximale de la couche compactée (mm)
N = nombre de passes (par passe on entend le mouvement du compacteur dans une direction)
REPERE
Planimétrie "r' "2"
GEOGRAPHIE Altimétrie
Profil en travers 21 )J J 5
GEOLOGIE GENERALE
Zone homogène LA. rougeâtre <
PF N° ... / Nature 1/LAR
%fines<0,08 57
W, / IP 70/19
PLATE-FORME w0), / W,,.,,r 27,3/30,1
YduAXIMLTM 15,8
BR à 40,7 % gonflement 1//0,81
Classification LPC/HIRB LtA6
Compacité IC %
N° gisement / nature N°1 Scories basaltiques
Situation I Axe c.a (PK: 3 + 100.) utilisé 60 n,)
% fines <0,08 .36
GISEMENT w, / IP 63/12
MEUBLE Wopu / WsAer 23,1
19,9
CBR à 40,7 % gonflement 28
Puissance en m3 2300
Situation / Nature
GISEMENT
LA
ROCHEUX
Puissance en m3
OUVRA 0E El'
ASSAJ7VISSXItf litai initial
Leger
Reprofilage
TERRAS- Lourd
SEMENT Remblai
Déblai - Purges
Gauche
, ASSAINISS F osse
Droite 9
OUVRAGE Buse Dalot
r D'ART Pont Radier R
Couche de roulement Ç
CHAUSSEE Cloutage
Traitement Mélange
Autres
Largeur(m) 6,0 6.0 60 6,0 6,0
OBSERVATIONS
Moins de 10 faible
Entre 10 et 30 moyennement dense
Entre 30 et 50 dense
Plus de 50 très dense
Le sondage au pénétromètre dynamique consiste à faire pénétrer dans le
sol, par battage, une pointe métallique de section déterminée, portée par un
train de tiges et à mesurer l'énergie nécessaire à leur enfoncement sur une pro-
fondeur déterminée. C'est un test facile à mettre en oeuvre et rapide, utilisé
dans des sols pulvérulents qui donne une idée qualitative de la succession des
couches.
L'essai de pénétration au cône (C.P.T.) consiste à enfoncer, à vitesse lente
et constante et à l'aide d'un vérin, un train de tubes terminé à sa p3rtie inf-
érieure par un cône. On mesure la résistance au cône et le frottement latéral.
Le C.P.T est particulièrement adapté pour toutes les gammes d'argiles molles
à très molles.
Tous ces tests pénétrométriques permettent de déterminer la qualité des
couches traversées, la côte des horizons résistants et l'homogénéité ou
l'hétérogénéité du site.
Le scissomètre permet d'avoir un ordre de grandeur de la cohésion non
drainée du sol et est l'essai dé référence pour l'étude de stabilité des ouvrages
sur sols mous. On utilise un moulinet cruciforme, auquel on applique un
32.2 mm
19.8 mm
036 mm
45.0 mm
i1 Manchon de
frottement
900
22.8 mm
Jupe
Tige de
transmission
øcontrainte normale
Piston
Demi-boîte supérieure
(fixe)
Plan de cisaillement
________________ Drainage
Demi-boîte inférieure
mobile
Scissomètre de chantier Essais en laboratoire de cisaillement à la boîte
Annexe
Fig. 15.16 Classification de laboratoire des sols fins - Diagramme de plasticité
Tab. 15.9 Classification des sols grenus
Tab. 15.10 Classification rapide des sols grenus
Tab. 15.11 Classification rapide des sols fins
Tab. 15.12 Représentation graphique et abréviations courantes
Tab. 15.13 Classification américaine des sols
Fig. 15.17 Exemple d'une courbe granulométrique (grave argileuse)
z
60
50
Argiles très plastiques
At
-J
40
20
Limite de liquidité WL
d' E
A E grave propre
Gm Une des conditions de Gb non satisfaite
mal graduée
E
grave
GL Limite d'Atterberg au-dessous de A
limoneuse
e E
E
00 D10
o sable propre
Sb
E (D30)2 bien gradué
E
00
etC D10 xD60
compris entre 1 et 3
E
AE sable propre
Sm Une des conditions de Gb non satisfaite
mal gradiié
E
E sable
o 00 GL Limite dAtterberg au-dessous de A limoneux
'è
è"
Lorsque la fraction d'éléments < à 0,08 mm est> 5% et < 12 %, on utilise un double symbole
. .
E Les éléments fins n'ont pas de Grave
E GL limoneuse
00 cohésion
A
r/)
Grave
Les éléments fins sont cohérents GA argileuse
- (I)
E Tous les diamètres de grains sont Sable propre
E Sb bien gradué
00 représentés, aucun ne prédomine
AE
Une dimension de grains ou un
F EV)
&)
')
00 ensemble de dimensions de grains
prédominent
Sm
Sable propre
mal gradué
-u .
-u 00
Les éléments fins n'ont pas de Sable
u SL
cohésion limoneux
-u
Sable
Les éléments fins sont cohérents SA
argileux
E
Rapide à Limons peu
Nulle Nulle Lp
E " lente plastiques
00 V
Limon et argile
Faible à
-
- Lente Faible
moyenne
Op organiques peu
plastiques
o Lente à Faible à Faible à Limons très
I
Lt
&) C/ " nulle moyenne moyenne plastiques
E Z A
, CI) -
Grande à Argiles très
Nulle Grande At
:- très grande plastiques
E Limon et argile
ce Nulle à Faible à Moyenne
- très lente moyenne à grande
Ot organiques très
plastiques
Les matières orga- Reconnaissable à l'odeur, cou eur sombre, Tourbes et autres
niques prédominent texture fibreuse, faible densite humide
T sols très
organiques
CI)
C-
s)
0 s) Dénomination
.0 Hachures n Classification HRB "aménagée"
E o géotechnique
c'a
o
TV Tout vanant graveleux %F<15 A-l-a
GS Gros sable %F'(25 IP <5 A-l-b
S Sable moyen à fin %F< 10 A-3
c,1
.,/4._ ., ., 4././
V
( Sable ou graveleux
IP< 10 A-2-4
)J_,
Y ;/?.-/. limoneux
Sable ou graveleux
SA
argileux
IP lOà2Cl A-2-6
SA Sable ou graveleux
(Tp) argileux très plastique
IP> 20 A-2-7
0O V)
R +±+
_l_±+++ +
Roche saine
-SOLS-
Terre végétale
'C-1,1 Micacé
RA Roche altérée W teneur en eau
WL limite de liquidité
' r' Roche décomposée
A IP indice de plasticité
type "arène" TP trés plastique
- - 'i Roche très décomposée F : fines, passant au tamis 0,08
/- ES. : équivalent sable
" limono-argileux
If)
E
N y
E
4) 'o «t 9
II C/D
N ,,. -"j.
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E E E E
E E E E,.9 4)
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-j Q
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Q
Q
C')
Q Q Q Q Q QO Q Q
() Q o Q
Q C) CC N- CC C')
E
E
SIflWfl3 ses!We sep e6euaoJnod ci
Contenu du module
o Justification de l'utilisation de matériaux locaux
o Domaines d'application et mise en oeuvre de matériaux rocheux
o Domaines d'application et mise en oeuvre du bois de construction
o Domaines d'application et mise en oeuvre des gabions
Introduction
Ce module décrit les domaines d'application et la mise en oeuvre des
principaux matériaux locaux utilisés pour les ouvrages d'assainissement, les
ouvrages de franchissement et la lutte contre l'érosion.
Bien que dans les modules précédents on ait signalé l'existence de ma-
tériaux locaux chaque fois qu'utile, ce module-ci récapitule plus systémati-
quement les principaux matériaux locaux utilisés dans le secteur des routes
rurales non revêtues. Il est probable que ce cours doit être adapté à chaque
pays et qu'à l'intérieur des pays il y a des différences régionales.
Le but de ce module est de sensibiliser le concepteur à l'utilisation de
matériaux locaux, à mieux comprendre les avantages et les inconvénients de
chaque type de matériaux, leurs domaines d'application et les principes clés
de leur mise en oeuvre.
Il se limite aux matériaux utilisés pour la construction des petits ouvrages
d'assainissement, des ouvrages de franchissement qu'on retrouve sur des rou-
tes rurales non revêtues et la lutte contre l'érosion. La sélection des matériaux
pour la construction de la plate-forme ou de la couche de roulement a été déjà
abordée abondamment dans le module 'Choix et dimensionnement d'une
route rurale".
Les ouvrages de franchissement et les petits ouvrages d'assainissement
ainsi que les fossés maçonnés sont généralement les éléments les plus coûteux
de la construction d'une route. Par conséquent, il est fortement conseillé de
Matériaux rocheux
DESCRIPTION
La roche est une des premières sources de matériaux de construction.
L'exploitation d'une carrière et la fabrication de matériaux de construction à
partir de la roche peut être une activité à haute intensité de main-d' oeuvre.
Les géologues distinguent divers types de roches, chaque roche a des qua-
lités différentes qui déterminent l'utilisation qu'on pourra en faire.
On divise les roches, d'après leur origine, en trois groupes principaux: les
roches sédimentaires ou exogènes (formées à la surface, par diagenèse de
sédiments); les roches éruptives ou magmatiques, qui cristallisent à partir
d'un magna, en profondeur (roches plutoniques) ou en surface (roches volca-
niques); les roches métamorphiques, qui résultent de la transformation de ro-
ches préexistantes par le métamorphisme. Les roches éruptives et métamor-
phiques, qui se forment ou ont leur origine en profondeur, sont parfois quali-
fiées de roches endogènes.
Roches granitiques
Parmi les roches magmatiques, les roches granitiques sont des roches très
courantes et en général très adaptées à une utilisation comme matériau de
construction. Souvent très dures parce que cristallines, elles sont utilisées
pour la production de pavés, pour la production de moellons taillés pour la
maçonnerie d'ouvrages d'assainissement (fossés maçonnés, dalots, etc).
Basalte
Le basalte est également une roche issue du magma comme les roches
granitiques mais au lieu d'être acides, les basaltes sont des roches basiques.
Les basaltes connaissent des utilisations analogues aux roches granitiques.
Roches calcaires
Les roches calcaires sont des roches sédimentaires produites par la com-
pression des squelettes calcaires d'organismes vivants, elles sont composées
principalement de carbonate de calcium. Suivant l'origine, on en connaît des
É'
'-*
-I _
, 4
-
DOMAINES D'APPLICATION
Dans le domaine routier, l'utilisation des matériaux rocheux est très
répandue. On se limite ici aux ouvrages d'assainissement, ouvrages de fran-
chissement et à la lutte contre l'érosion. Il s'agit essentiellement de la
maçonnerie de moellons.
Les principaux avantages des matériaux rocheux sont:
o sa dureté et donc sa durée de vie très longue;
o sa mise en oeuvre est souvent bien maîtrisée par des maçons locaux et ne
nécessite que des outils simples;
o son esthétique.
L'inconvénient est que les matériaux rocheux pèsent très lourd d'où le
coût de transport s'élève très vite avec la distance de transport. On pnférem
donc des roches locales même si celles-ci ne présentent pas toujours les qua-
lités maximales.
Bois
DESCRIPTION
Le bois a été un matériau de construction traditionnel depuis les temps les
plus reculés. Pourtant, l'utilisation première du bois est le combustible; en
effet les statistiques de la FAO montrent que 80% du bois est utilisé ainsi.
Comme une surexploitation conduit à endommager l'environnement d'une
façon irréversible il y a une forte tendance, sous l'influence des environnemen-
talistes, d'abandonner l'utilisation du bois. Pourtant le bois est une ressource
renouvelable, et une bonne gestion de cette ressource permet de bénéficier
d'un matériau de bonne qualité pour la construction.
Cette ressource n'est pas distribuée uniformément sur le globe mais là où
elle est disponible elle constitue souvent un matériau de construction tradi-
tionnel.
Le bois de construction est classé couramment en deux groupes - bois dur
et bois tendre. Normalement, le bois dur est plus fort et plus durable et donc
plus apte comme matériau de construction, mais ceci n'est pas toujours le
cas. Scier, percer ou clouer de bois dur très dense peut poser des problèmes,
tandis que des espèces comme par exemple le camphre sont connues pour
avoir une sève qui réagit avec l'acier, corrodant les clous et les boulons.
Un guide pratique pour la résistance du bois est donné par sa densité qui à
son tour est relative à la fmesse des grains et la croissance, indiquée par la
distance entre les anneaux de croissance. Plus vite un arbre pousse, moins il
est dense et donc moins résistant ou durable. En général, des espèces qui ont
une densité plus élevée sont plus résistantes, mais la résistance d'une pièce
individuelle dépend aussi du nombre de noeuds, fentes et autres défauts.
Les espèces de bois qui peuvent être utilisés comme élément portant d'un
ouvrage sont données à titre indicatif dans le tableau 16.1, Cette liste n'est
pas exhaustive et il existe dans la plupart des pays des tables d'utilisation qui
dépendent des bois disponibles et de leurs caractéristiques. Le bois peut être
utilisé sous la forme de troncs, ce qui constitue une utilisation économique,
ou sous la forme de bois scié. Dans la plupart des pays, le bois scié existe
dans des dimensions normalisées.
Groupe A - Bois durs et lourds Groupe B - Bois durs plus Groupe C - Bois tendres
légers Densité comprise . 3
Densite*>650kg/m entre 420 et 650kg/m3 Dens ité*<42OkgIm
DOMAINES D'APPLICATION
Dans le domaine routier, le bois constitue une solution valable du point
de vue technique et économique pour les travaux de lutte contre l'érosion,
pour la construction de ponts semi-définitifs et comme fondation des ouvrages
d'art dans les sols de faible portance.
Les principaux avantages du bois sont:
o son coût plutôt faible lorsqu'il est utilisé pour la prévention et la lutte
contre l'érosion et la construction de tabliers de ponts à travées courtes;
o des qualifications de la main-d'oeuvre et du matériel relativement peu so-
phistiqués pour sa mise en oeuvre;
o sa souplesse qui lui donne sa capacité à compenser un certain degré de tas-
sement.
L'inconvénient du bois est qu'il est sujet au pourrissement, aux attaques
par des insectes et des champignons.
Les domaines d'application les plus courants dans le secteur des routes ru-
rales sont:
o pour les petits ouvrages d'assainissement: caniveaux couverts par des
rondins et seuils en piquets de bois;
o pour la construction de ponts semi-définitifs: troncs d'arbres ou pou-
tres sciées comme structure portante (tablier), platelage et bandes de
roulement;
o pour la construction de ponts temporaires ou d'urgence à faible coût:
piles et culées en rondins de bois (voir module "Ponts: Conception
des culées, piles et fondations");
o pour la fondation de ponts définitifs ou semi-défmitifs: fondation sur
pieux en bois dans des sols de faible portance;
Gabions
DESCRIPTION
La technique des travaux en gabions est beaucoup utilisée dans des projets
de défense anti-érosive en particulier pour des travaux annexes aux routes et
aux ouwages de franchissement. La décision d'adopter ce matériau se justifie
non seulement par des raisons techniques mais aussi par des raisons socio-
économiques. Son usage ne coûte pas cher lorsque les gabions sont tressés
localement et si on utilise la main-d'oeuvre locale sous-employée car cette
technique nécessite l'emploi d'un effectif non-qualifié important.
On distingue deux types de gabions: des gabions boîte (ou gabions cage)
et des gabions matelas. Ce sont des structures ayant la forme d'un paral-
lélépipède fabriqué à maille hexagonale double torsion. Le gabion matelas a
une plus grande surface et faible épaisseur. Le fil employé est à galvanisation
riche sur recuit. Ils sont constitués de trois éléments: la structure centrale
comprenant les parois verticales, le fond et le couvercle du gabion. Le gabion
boîte ou matelas peut être divisé en compartiments par des diaphragmes dis-
posés à un mètre l'un de l'autre.
La longueur, la largeur et la hauteur des gabions boîte et matelas peuvent
varier selon les applications. Ils sont commandés auprès des manufacturiers en
se référant à des dimensions standards. Pour des gabions boîte, la largeur est
toujours 1m, la hauteur est normalement 0,5m ou 1m et la longueur varie en-
tre 2m et 6m. Pour les gabions matelas, la hauteur est normalement 0,1 7m,
0,23m, 0,30m ou 0,60m.
Dans des pays en voie de développement, il est recommandé d'importer
uniquement le fil de fer et de faire fabriquer les gabions localement. Si on est
assuré de suffisamment de commandes, quelques PME peuvent se spécialiser
dans la fabrication de gabions. Ils sont expédiés sur chantier pliés pour oc-
cuper le moins de volume possible et rendre leur transport plus économique
et plus facile.
Les dimensions des mailles et tout le fil employé pour la fabrication des
gabions et même celui de ligature doivent répondre à des normes qu' on re-
trouve dans les publications citées dans la Bibliographie. Le diamètre du fil
de la maille varie entre 2 et 3 mm.
Gabion matelas
Couvercle
1 .Pipce$ ordinaires
Pinces à tricoises
Cisailles
((1 J2J Outil de fermeture
Levier
5
L'inconvénient majeur est leur prix d'achat s'il faut les importer de
l'étranger.
Les domaines d'application les plus courants pour les gabions sont:
o pour les travaux routiers: murs de soutènement, seuils pour canaliser ieau
des petites rivières ou pour la correction des lits des cours d'eau, protec-
tion des berges ou des radiers en aval des ouvrages d'assainissement;
o pour des ouvrages de franchissement: radiers en gabions, protection en
amont et en aval des radiers, murs en aile et protection des berges à
l'endroit des ouvrages, protection des culées et des piles de ponts, cons-
truction de ponts temporaires avec des culées et piles en gabions.
Si le sol du lit ou des berges des rivières est composé de matériau grenu
et à granulométrie fine, il est possible que le sol soit entraîné en travers les
vides de la pierraille du gabion. On peut l'empêcher en utilisant des filtres de
gravier ou des géotextiles comme expliqué dans le module "Lutte contre
l'éros ion".
CONCEPTION
Des astuces pour la conception des travaux en gabions et quelques plans-
type sont donnés dans les modules spécifiques aux radiers et à la lutte contre
l'érosion.
En principe, un ouvrage en gabion est toujours calculé comme une struc-
ture monolithique à gravité. On considère la structure comme un mur. Il faut
que la marge de sécurité soit supérieure à 1,5. De plus, le sol sur lequel il re-
pose doit avoir une capacité portante suffisante pour résister aux charges ve-
nant du poids de la structure même et la poussée de terre.
Le poids unitaire de la structure en gabions s'obtient grâce au graphique
de la figure 16.4 qui montre les valeurs indicatives en fonction du poids
spécifique de certains matériaux rocheux.
V
7
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
7
10 15 20 2.5 30
MISE EN OEUVRE
La mise en oeuvre des gabions est décrite en détail dans l'aide-mémoire de
formation, à l'usage des travailleurs des Programmes Spéciaux de Travaux
Publics - Fascicule N° 3 - Gabions, publié par le BIT. Les recommandations
principales sont reprises ci-après.
Il est impératif de mettre en place les différents groupes de gabions lorsque
ceux-ci sont vides afin de faciliter les opérations de ligature. Seules de solides
ligatures entre les divers éléments rendent l'ouvrage en gabions monolithique
et lui pennettent de supporter les déformations les plus fortes sans rien perdre
de ses qualités.
Pour le remplissage des gabions, la granulométrie minimum ne devra pas
être inférieure à la plus grande dimension de la maille (12 voir fig. 16.2) et la
granulométrie maximale inférieure ou égale à 2,5 fois cette dimension. Les
pierres de plus grande dimension ne doivent pas dépasser en volume 5% du
volume que l'on doit remplir. De plus, il est recommandé que les pierres ne
soient pas friables.
Il est important de positionner des pierres de formes parallélépipédiques
rectangulaires à chaque angle du gabion afin de préserver la forme de celui-ci.
Les pierres doivent être posées de façon à réduire au maximum les vides.
Au cours du remplissage, il est conseillé de disposer à l'intérieur du ga-
bion un certain nombre de tirants (liens intermédiaires) ayant pour but de ren-
dre solidaire entre elles les parois opposées de l'armature métallique et
d'éviter, en cas de déformation de l'ouvrage, un affaissement excessif des
boîtes.
Contenu du module
o La nécessité des travaux de protection
o Les matériaux de protection
o Les méthodes de défense contre l'érosion
Introduction
Ce module explique les différentes méthodes de défense contre l'érosion et
les matériaux locaux couramment utilisés pour protéger les ouvrages d'art et
les berges des rivières attaqués par le courant d'eau.
Une protection contre l'action érosive de l'écoulement est normalement re-
quise lorsqu'un pont est construit à travers un cours d'eau ayant des méandres,
si l'ouvrage produit un rétrécissement de l'écoulement ou s'il faut canaliser
l'écoulement, en particulier, dans le cas d'un cours d'eau alluvionnaire. Dift
érentes solutions sont possibles:
o un enrochement du lit et/ou des berges;
o des revêterùents en gabions cages ou semelles;
o des épis;
o des murs de paiplanches;
o l'enherbement.
Le règle général est que les mesures de protection (à l'exception des épis)
ne peuvent pas être protubérantes dans la voie d'écoulement, c'est-à-dire ne
doivent pas gêner encore plus le courant, entraînant ainsi une érosion addi-
tionnelle. L'examen des ouvrages existants dans la zone du site sélectionné et
surtout sur le cours d'eau en question est la meilleure fhçon de guider le
concepteur. De plus, l'observation des cours d'eau lors des crues et du chan-
gement du profil donnera des indications sur les besoins de protection.
Graduation kg Graduation kg
100% moins lourd que 140 100% moins lourd que 700
au moins 20% plus lourd que 70 au moins 20% plus lourd que 320
au moins 50% plus lourd que 35 au moins 50% plus lourd que 180
au moins 80% plus lourd que IO au moins 80% plus lourd que 30
Note: les pourcentages sont par poids; les dimensions sont des diamètres
équivalents calculés par la formule suivante:
Diamètre nominal = 1,24 x Ivo1ume
basalte 2,9
granite 2,6
calcaire compact 2,6
galets 2,3
grès 2,3
calcaire tendre 2,2
tuf 1,7
Iluiflhli
200 300 2000 3000
IIUIIIII
10 20 30 50 70 100
2.0
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0.7
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0.2
01 uumuiiii I
DES GABIONS
Les gabions constituent une solution valable techniquement et économi-
quement pour la lutte contre l'érosion à l'endroit des piles, des culées et des
berges, quelle que soit la nature du sol et de l'écoulement, quand on trouve de
la pierraille de remplissage à proximité du site. Les principaux avantages
d'une protection en gabions sont leur:
o forte perméabilité qui favorise le drainage des eaux des talus;
o souplesse qui permet l'adaptation aux mouvements du terrain ou aux tas-
sements des sols sans compromettre la stabilité et l'efficacité de la protec-
tion;
o forte résistance à la poussée du terrain assimilé à un ouvrage monolithique
à gravité.
Les différents types de gabions, leurs dimensions standard et leur mise en
oeuvre sont détaillés dans le module "Mise en oeuvre des différents matériaux
locaux de construction". Le tableau 17.3 donne des épaisseurs minimales de
gabions semelles pour une série de types de sols du lit de la rivière et des vi-
tesses d'eau.
Argiles et des sols très plas- Limons et sables Galets avec de graves
tiques
Epaisseur Epaisseur Vitesse max.
Epaisseur
Vitesse max. Vitesse max.
min. gabions min. gabions min. Ga-
de l'eau (mis) de l'eau (mis) de l'eau (mis)
(mm) (mm) bions (mm)
2 170 2 230 3,5 170
3 230 3 300 5 230
4,5 300 4,5 500 6 300
dans lequel D15, D50 et D85 indiquent les dimensions des particules pour
lesquelles 15%, 50% et 85% des particules (tamisats cumulés) sont inférieurs
en poids à ces diamètres (voir courbe granulométrique dans le module
"Etudes de sols"). Par "base" on se réf'ere au matériau du lit ou des berges.
DES MURS EN PALPLANCHES
Des palplanches sont des profilés livrés prêts à être assemblés les uns aux
autres, grâce à des rainures prévues à cet effet. Elles sont faites de bois, de
béton ou d'acier et utilisées soit en prévention contre l'érosion, soit pour cana-
liser l'écoulement à travers le pont. Elles sont moins souples que les protec-
tions en enrochement ou en gabion et doivent être calculées contre la poussée
des terres. Quelles que soient les formules employées, il se trouve que la
poussée et la butée dépendent peu des surcharges, tandis qu'elles dépendent en
tout premier lieu de la nature du sol. Si on utilise du bois, la sélection du
type de bois sera facilitée si l'on prend en considération les savoirs locaux en
matière de résistance du bois sous conditions humides et sèches.
L'EN HERBEMENT
L'enherbement des berges est réalisé soit par le piquetage de plaques de
terres enherbées découpées à proximité du site soit par la plantation des
espèces connues dans la région pour leur résistance à l'action érosive des
crues.
..
Commence
'cl
u"- NUIRISIIUIU!
lUulIUMIIlI 'r
ELEVATION
COUPE
L
ELEVATION
j
Aire de protection
(enrochements, gabions semelles)
sens du courant
3b
PLAN
Revêtement du talus
Tapis d'enrochement
de protection
1- - Couche fihtrante 2 = 1,5 d2
Lit avant
affouillement
h3m
H6M
Elevation
Type 1
perré maçonné
en moellons
matériau grenu
Elevation Iø3OO
Section
Type 2
rampe digue de
canalisation
étendue de la plaine
d'inondation
La largeur minimale entre deux digues est la largeur requise pour obtenir
la voie d'écoulement nécessaire à travers le pont. Une largeur plus grande peut
être préférable dans la mesure où il est plus difficile et plus coûteux de cons-
truire une digue en terre dans de l'eau courante que de la construire en terrain
naturel sec ou dans de l'eau stagnante. L'étendue des digues devrait être égale
à la largeur de la voie d'écoulement, trois quarts en amont de l'ouvrage et un
quart en aval, sauf si une plus grande longueur est nécessaire pour empêcher
des méandres de former des brèches dans les rampes d'accès (Fig. 17.7).
Le profil en plan prend souvent la forme d'une ellipse avec un ratio du
grand axe par rapport au petit axe de 2,5 à 1, le grand axe parallèle à la dévia-
tion majeure de l'écoulement à travers le pont (Fig. 17.8). Les talus des di-
gues de canalisation doivent être protégés par des revêtements comme montré
sur la figure 17.5. La largeur de la crête de ces digues doivent être au moins
de 3 m et les extrémités de ces digues devraient être arrondies. La hauteur de
ces digues doit être supérieure au niveau de la crue du projet majoré d'une re-
vanche qui a pour but de mettre à l'abri la crête des digues des crues et re-
mous causés par celles-ci.
l'eau stagnante
longueur des digues
de canalisation
digues de canalisation
trop courtes entraînant
une brèche dans la rampe
par des méandres du cours d'eau
(C) digues de canalisation plus
longues évitant une brèche
-
Sens du courant
lErosion
li
I
Pont
//
i111
' -I
y
\\ t-I - I
2.5 y
I. 0-
ç- Rampe -
/////////////////////////
J900 \\1750 6O0
//////////////////////////
2
Contenu du module
o Ordre des travaux de construction
o Activités principales HIMO
Introduction
Le module présente en détail toutes les activités principales à Haute Inten-
sité de Main-d'OEuvre nécessaires pour construire / entretenir une route en
terre.
A partir de la définition de chaque activité (définition qui est reprise éga-
lement dans les cahiers de charges-type d'entretien courant et entretien pério-
dique utilisés par le Projet HIMO ROUTES pour les travaux confiés aux
PME), le module décrit la séquence des opérations pour chaque activité ainsi
que le matériel, l'outillage, les matériaux, le personnel d'encadrement néces-
saires. Le rendement (moyen, minimal et maximal) pour chaque activité
d'après les travaux effectués en régie et ceux confiés aux PME est donné éga-
lement comme référence. De nombreux dessins /schémas et photos complètent
au mieux la description pratique de chaque activité.
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L. 'Q QQ
Le chef de chantier doit donc faire en sorte que le démarrage du travail soit
échelonné dans le temps et que les activités ne s'étalent pas sur une longueur
de plus de 1 Km.
Equipe Main-d'oeuvre
D Chef de chantier D Chef d'équipe D Hommes
D Femmes
RENDEMENT OBSERVE
o maximal:250 m2/HJ
o moyen: 170 m2/HJ
o minimal: 70 m2/HJ
QUANTITE DE REFERENCE
Route à construire/réhabiliter
3000 - 7000 m2/km (zone dont la pluviométrie est environ 1000- 1500
rnm/an).
Emprise (Débroussaillage)
1.00
11.00
,''Fossé de crête
COUPE TRANSVERSALE
EN DEBLAI ___\
Emprise (Débroussaillage)
t
1.00 1.00f
j
COUPE TRANSVERSALE
MIXTE
U
Emprise (Débroussaillage)
t 1
1.00
t 1.001 t' f
COUPE TRANSVERSALE
EN REMBLAI
QUANTITE DE REFERENCE
Route à construire / réhabiliter:
o terrain plat: 500 - 1000 m3/km
o terrain ondulé: 1000 - 3000 m3/km
o route en montagne: 3000 - 9000 m3/km
OBSERVATIONS
Le rendement dépend:
o de la nature du sol;
o de la distance d'évacuation des déblais.
La réalisation des terrassements peut rencontrer quelques difficultés parti-
culières comme par exemple des propriétés bâties, des ouvrages ou des canaux
d'irrigation.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre cube (in3) la réalisation des déblais et l'enlève-
ment des éboulements provenant de l'élargissement de la chaussée. Il com-
prend:
o le décapage;
o le piquetage et l'excavation des matériaux suivant les plans-type;
o le chargement et le transport des matériaux résultant de l'excavation sur
toute distance;
o le déchargement et le réglage des matériaux aux lieux de dépôt agréés;
o le réglage des talus en fonction de la nature du sol et de la hauteur du talus
(çente variable entre 1/2 et 1/5);
o tous travaux de finition de talus.
Figure 18.4: Phases d'exécution des travaux de déblai pour une route nouvelle à cons-
truire (1/2)
o o o o o
Cotes 'T- ('j
TERRAIN
Distances partielles 3.90 2.70 5.00 1.40
oI oI ool o oo
Cotes I °'. I
T-10'1 I I T"
0
0'I
PROJET '-l'_I 3.55 0.48
Distances partielles 0.68 1.00 0.50 3.55
Piquet
en bois
Phase A
- Excavation et évacuation du
déblai résultant 't
Piquet
en bois
Phase B
- Piquetage du talus
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Phase C
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Phase D
Phase E
00 0
Cotes N. ci C')
TERRAIN
Distances partielles 1.60 2.10 1.30 1.20 1.70 0.50 2.90
Cotes
00
r 00
oec 0 o
(')NO
N-C') Ç')
PROJET
Distances partielles 0.68 1.00 0.50 3.55 3.55 0.46
Phase A
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Note Générale:
* L'Inclinaison des talus est fonction directe de la nature du
sol et de la hauteur
L'inclinaison à adopter sera étudiée cas par cas. Valeurs
usuelles utilisées I
12 1
min max
(**) Dans certains tronçons, la largeur pourra être
Inférieure ou supérieure à la norme couramment
utilisée
Piquet
en bois
Phase B
Phase C
Phase D
Piquet
en bois
Phase E
1
Phase F
7% avant compactage
Pente: : % après compactage
Phase G
Phase H
- Couche de roulement
s
Zone de déblai à éffectuer
Front d'avancement
des travaux
Croisement impossible
des tracteurs
Front d'avancement
des travaux
'j
RENDEMENT OBSERVE
o maximum: 1,80 m3/HJ
o moyen: 1,48 m3/HJ
o minimum: 0,95 m3/HJ
OBSERVATIONS
Le rendement dépend de la distance de transport et du matériel de compac-
tage utilisé. La réalisation de terrassement peut rencontrer quelques difficultés
particulières, comme par exemple, des propriétés bâties, des ouvrages ou des
canaux d'irrigation.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre cube (m3) la réalisation des remblais en prove-
nance d'emprunts pour l'exécution de tout remblai en grandes ou petites quan-
tités. Il comprend:
o le débroussaillage, le décapage, les découvertes des emprunts et l'aména-
gement des pistes d'accès et leur entretien;
o l'extraction;
o le chargement et le transport sur toute distance;
o le répandage, la mise en oeuvre, le réglage, l'arrosage, le compactage, le ta-
lutage et toutes sujétions de mise en oeuvre (création de redans afin de
permettre un bon encastrement du remblai) et l'obtention des qualités
développées au chapitre II (Spécifications Particulières) du cahier des char-
ges-type HIMO;
o l'arrosage autant que de besoin et l'entretien pendant la période de consoli-
dation dans le cas de remblai sur zone compressible.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
11.00
Cotes
TERRAIN
Distances partielles 4.25 2.00 2.00 4.25
Cotes
PROJET
Distances partielles 3.00 2.75 2.75 3.00
Phase A
-
- Scarification du terrain sur toute Rculeau vibrant 1,2 T
l'emprise et sur un mètre de chaque côté
- Fouille et évacuation des matériaux de la
partie centrale du futur corps
de remblai afin de garantir T, -I Ii
un bon encastrement L'
Phase B
Rculeau vibrant 1,2 T
- La plate-forme (4 dernières couches)
fera l'objet du reprofilage exigé;
pente transversale: 7% avant compactage
5% après compactage
Phase C
Les moyens d'évacuation des mauvais matériaux éventuels résultant de l'excavation des fossés
dépendent de la distance de transport Le.:
- brouette: distance 5 - 100 ml;
- tracteur / remorque ou camion: distance> 100 ml.
Phase A
Gabarit
Phase B
0,50
FOSSE TRIANGULAIRE
Phase A
î
Phase B
1,00 2,75
0,80 0,50
420 Phase C
Gabarit T
Triangulaire
1,30
DETAIL GABARIT
.5 .40 f .30 .30 .80
FOSSE
2,00
Niveau
FORME DE REGLAGEA5%
N
250 cm
Contre-plaqué de 20 mm Niveau à bulle
E ou planche en bois E
o o
VffA
ri:i p-
FORME DE REGLAGEA7%
250cm
Niveau à bulle
E
o
u, / / / ////f E
o
Au centre dv virage.
A l'approche da virage
Ligne droite.
RENDEMENT OBSERVE
o maximal: 6,00 ml/HJ
o moyen: 4,00 ml/HJ
o minimum: 2,00 ml/HJ
OBSERVATIONS
A la fm de l'opération de reprofliage lourd, la plate-forme doit présenter
une fmition soignée, comme pour le reprofilage léger.
Le lecteur voudra bien noter que la seule d(fférence entre reprofilage
léger et reprofilage lourd consiste dans le volume des apports de matériaux
nécessaire pour niveler la plate-forme.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre linéaire le reprofilage lourd des routes en terre
dans le cadre des travaux de réhabilitation et ou entretien périodique. Il com-
prend:
o la mise en forme et au gabarit de la plate-forme conformément aux plans-
type avec l'apport des matériaux appropriés;
o le compactage de la plate-forme et (cas réhabilitation) des banquettes éven-
tuelles;
o toutes les sujétions d'exécution, et en particulier celles liées à l'obtention
des spécifications définies à l'article 2.5 du cahier des charges-type HIMO.
Il ne comprend pas les purges et le remplacement par des matériaux sains.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
"j -
j-
Etat final de la route
c-c
ép: 0.20 - 060m
Couche végétale
à décaper
N
Matériaux pour
la couche de
roulement
Ii1WJ7
't Carrière
(4)
(6)
Tas
A-A
L!IV SORTIE
PARCOURS DU MATERIEL
Tas de matériaux
ENTREE
r .# IW Carrière
BB
Remorques
A
Tas de matériaux
Tracteur
Carrière N
Chaussée
Equipe Main-d'oeuvre
Carrière: D Chef de chantier D Chef d'équipe D Hommes
Chantier: D Chef de chantier D Chef d'équipe U Hommes
U Femmes
Répandage/ è
,_.
t,,
OBSERVATIONS
Le rendement dépend de:
1hases de:
1 - déchargement;
2- répandage;
3 - cassage;
4-butées;
5 - arrosage;
6- compactage,
A-A
, ,,g
Eau
Accotement
Compacteur
Trajet du compacteur
Parties compactées
BB
5%
Couche de roulement
MISE EN OEUVRE
o préparation de la plate-forme comme spécifié dans les activités de reprofi-
lage léger/lourd;
o création des butées latérales;
o répandage uniforme du concassé à la main;
o compactage au moyen d'un rouleau lisse (poids minimum six (6) tonnes);
les irrégularités de surface constatées seront corrigées par apport sup-
plémentaire de seuls concassés. Il faut proscrire l'utilisation de matières
d'agrégation avant que la couche de concassé ne soit parfaitement calée;
o arrosage abondant.
Lorsque le concassé est parfaitement calé, le remplissage des vides se fera
en deux étapes:
o la première consiste à répandre uniformément du sable de carrière ou autres
matériaux répondant aux spécifications mentionnées ci-dessus, sur une très
faible épaisseur, puis à compacter à sec. Cette opération est répétée deux
ou trois fois si c'est nécessaire;
o la deuxième consiste à répandre de la matière d'agrégation sur une faible
épaisseur, puis à arroser abondamment. Un balayage à la main est néces-
saire pour uniformiser le répandage avant compactage. Cette opération doit
se répéter jusqu'à ce que l'eau ne pénètre plus.
Cloutage Unité: m2
C'est une mince couche de matériaux de 5 à 7 cm environ encastrés dans
la plate-forme soigneusement bombée et compactée. Les vides sont comblés
par des matériaux fins. La figure 18.12 illustre les différentes phases
d'exécution.
Le cloutage qui est de loin moins cher qu'un macadam à l'eau, satisfait les
normes requises de construction là où la portance de la plate-forme est bonne
(CBR> 30) et là où il n'existe pratiquement pas d'effet de poinçonnement dû
par exemple au trafic des charrettes.
D'après l'expérience du Projet HIMO ROUTES ce type de chaussée n'est
pas tellement indiqué sur les Hauts Plateaux à cause de la nature des sols, de
la pluviométrie et de l'importance du trafic de charrettes.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) la fourniture et la mise en oeuvre
d'empierrement pour cloutage des chaussées. Le dosage en pierres cassées de
20/80 varie entre quarante (40) litres et soixante (60) litres au mètre carré. Il
comprend:
o les pistes d'accès, le décapage quelle que soit leur importance;
o tous frais et sujétions d'exploitation des gîtes;
o l'excavation, le tri et le chargement des matériaux;
o le transport des matériaux sur toutes distances et conformément au schéma
d'itinéraire et diagramme d'aménagement;
o la mise en oeuvre des matériaux conformément aux Spécifications Particu-
lières (chapitres I et II, répandage, arrosage, réglage, compactage du cahier
des charges-type HIMO);
o toutes sujétions pour donner un travail réalisé selon les règles de l'art.
Il s'applique au volume de matériaux mis en place suivant les profils-type.
Il ne sera accordé aucune plus-value en cas de surépaisseur non ordonnée par
l'Ingénieur chargé du contrôle.
Arroser abondamment
Cas N1 Cas N2
- Exécution du radier inférieur et - Exécution des murs latéraux et
ensuite des murs latéraux ensuite du radier
Axe route
Gabarit
Profil talus
Linclinaison est fonction de la
\
nature du sol ainsi que
de la hauteur \\
I
-=== 3)
I
5°' _.ro11l final route
Couche de Roulemént
Ficelles
E
ra
Moellons 25x20x20 o
Mortier de ciment dosage 300Kç/m3
COFFRAGE
\.-
Ligne de la
o
;?é:a:44 ficelle du gabarit
C')
L..;,
en béton à couler
B- EN PRESENCE DE VIRAGE
CORRECT
Mortier
Axe route
r,
/ ,
'I
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f
1,
NON CORRECT
Mortier
o E
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CCI
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o
U)
(D
U)
C')
o
o
C')
o
U)
o
090
pendant l'exécution
travaux terminés
Exemple:
100 cm
Dalle 100x50 x 15cm;
50 cm Poids: 190 kg.
épaisseur 15 cm
Equipe Main-d'oeuvre
D Chef de chantier D Chef d'équipe D Maçons
D Hommes
D Femmes
Rendement observé
o 1 dalot / 5 jours - équipe: 2 maçons + 5 M.O;
o I dalot / 3 jours - équipe: 2 maçons + 5 M.O (cas dallettes préfabriquées).
Observations
Le rendement dépend de la nature des matériaux rencontrés pendant la
fouille, de l'aménagement des lieux (déviation du trafic) et du procédé de
construction (dallettes préfabriquées ou non).
Description du prix
Ce prix rémunère à l'unité la construction du dalot complet de dimension
(spécifier dimensions, ex: 80 x 80) cm exécuté en maçonnerie de
moellons et dalle de couverture en B.A. dosé à 350 kg/m3. Il comprend:
o les fournitures et leur transport sur toutes distances;
o les fouilles en terrain de toute nature;
o la réalisation de la maçonnerie, le coulage/pose de dallages en B.A, le
remblaiement jusqu'au niveau supérieur de la plate-forme fmie avec apports
de matériaux, le compactage et toutes sujétions;
o le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement et le
réglage aux lieux de dépôt agréés des terres ou gravats issus des fouilles;
o les aménagements d'extrémités et leurs fouilles.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
COUPE LONGITUDINALE AA
I_______
II
II
I
Cote du Projet
s
1
u.... Pente 4%
BESOIN EN MATERIAUX
TYPE 0E DALOT
DALOT 60X60 e: 15cm DALOT 80 X 80 e: 15cm DALOT 100 X 100 e: 20cm
h:0.60 Ihtl.35 b:0.60 B:1.00 h:0.801h1:1.551b:O.80 B:1.20 h:1.0 Jhl:1.95J b:1.75 B:1.40
Equipe Main-d'oeuvre
D Chef de chantier D Chef d'équipe D Maçons
D Hommes
D Femmes
Rendement observé
o I dallette de 3 ml/2,5 j - équipe: 1 maçon + 2 M.O;
o 11 dallette de 3 ml/l j - équipe: 1 maçon + 2 M.O. (en dallettes préfabri-
quées).
Observations
Le rendement dépend de la nature des matériaux rencontrés pendant la
fouille, de l'aménagement des lieux (déviation du trafic) et du procédé de
construction (dallettes préfabriquées ou non).
Description du prix
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) l'exécution des dallettes en béton
armé conformément aux plans-type y compris la fouille et toutes sujétions.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
±
Pxe route
Fossé longitudinal
Dallette
Axe intersection
SECTION EN TRAVERS A : A
Mortier de ciment
dosage 300 KgIm3
0.90
- Moellons nbre 24
- Sable m3 0.13
- Ciment Kg 55
- Gravier m 0.07
- Fer nbre trans. 60 12 L = 136
Long. 40 12 L = m
- Coffrage m2 0.50
0
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Ui
C)
0,-.0
(00 (0
Contenu du module
o Définition de production et rendement
o Rendement individuel et d'une équipe
o Composition des équipes (cas travaux déblai)
Introduction
La réussite des cadres techniques de bureau d'études et des gérants
d'entreprise est liée à leur capacité de conserver dans le bureau d'études/en-
treprise des hommes compétents, de former des jeunes pour la relève, et en
définitive de fournir des travaux de qualité. Ces cadres et chefs d'entreprise ont
compris que sur les chantiers HIMO les ouvriers et le personnel d'encadre-
ment se trouvent encore au stade de la recherche de satisfaction des besoins
psycho-physiologiques et que:
o la rémunération et surtout la rémunérationà temps est le moyen
le plus efficace pour motiver le personnel à bien travailler.t En effet, elle
peut être utilisée comme un moyen de sanction, de prime et d'émulation;
o le souci de la condition sociale des ouvriers est très important;
o la présence fréquente des dirigeants sur le chantier est encore plus
efficace que n'importe quelle mesure.
Le résultat tangible est que le rendement du chantier et de l'entreprise se
trouve nettement amélioré. Le module ci-après rappelle la notion technique de
rendement et les facteurs qui influent sur sa valeur finale
Rendement: C'est le nombre résultant du quotient de la quantité de travail par les nombres
mesurant les facteurs mis en présence pour obtenir cette production.
ex: rendement d'un ouvrier de l'exemple ci-dessus:
500: 5 : 40 = 2,5 m3/jour
soit en matière de déblai, dans cet exemple, un rendement de 2,5 m3/HL
Rendement individuel
CAPACITE
Le rendement individuel à retenir correspond à la quantité de travail qui
peut être effectuée sans causer de fatigue excessive, étant entendu que le tra-
vailleur prend régulièrement des périodes de repos nécessaires pour se mainte-
nir en forme, tant pour son bien-être physique que moral. Les principaux fic-
teurs du rendement individuel sont récapitulés et commentés au tableau 19.
ci-après:
Tableau 19.1: Facteurs affectant le rendement individuel
Facteur Commentaires
Les hommes dans la force de l'âge (18 - 45 ans) ont généralement
Age
un meilleur rendement.
La nourriture quotidienne doit comporter une quantité suffisante
Alimentation de calories.
Le rendement est meilleur lorsque les travaux sont effectués dans
Température et humidité la fraîcheur du jour.
Acclimatation et adaptation Il faut plusieurs jours à un travailleur pour s'habituer à son tra-
vail.
Observer une bonne hygiène pour éliminer les maladies courantes
Santé et organiser des visites médicales périodiques.
MOTIVATION
Une haute productivité est un signe évident de bonne santé et de bon mo-
ral. Un bon moral dépend principalement de la confiance que peut mettre le
travailleur dans l'organisation du chantier et du paiement correct et régulier
pour la bonne exécution du travail qui lui est demandé, pour le résultat qu'il
peut en attendre. Quelques-uns des principaux facteurs qui conditionnent le
moral et la motivation sont récapitulés au tableau 19.2.
Facteur Commentaires
Dans un chantier routier HIMO, le chef d'entreprise doit observer lui-
même une discipline exemplaire; son intégrité, sa compétence, sa loyauté,
Commandement sa justice, son sens humain doivent être incontestables. Il doit donner
des instructions claires et rationnelles au chef de chantier pour qu'il
puisse bien répartir le travail.
Opération par poste Nombre j/h Production m3/j par Production m3/j de
d'ouvriers poste l'équipe
Excavation déblai 5 20 20
Chargement et déchargemeni 8 40
Répandage 2 80
Ensemble 23 20
Opération par poste Nombre j/h Production m3/j par Production m3/j de
d'ouvriers poste l'équipe
Excavation déblai 12 48 48
Chargement et déchargement 14 70
Répandage 2 80
Ensemble 43 48
Opération par poste Nombre j/h Production m3/j par Production m3/j de
d'ouvriers poste l'équipe
Excavation déblai 9 36 36
Chargement et déchargement 7 35
Répandage 1 40
Ensemble 26 36
Contenu du module
o différents types d'entretien
o description des dégradations les plus couramment rencontrées, leurs
causes probables, actions d'entretien et les conséquences d'un entre-
tien négligé:
- entretien du système d'assainissement
- entretien de la chaussée
- entretien des dépendances
o résumé des activités de l'entretien courant, périodique et d'urgence
Introduction
Comme on ita mentionné dans le module "Approche HIMO dans le do-
maine routier", on considère qu'au niveau national à Madagascar, par défàut
d'entretien, le linéaire du réseau praticable a été divisé par deux en vingt ans,
notamment en ce qui concerne les routes en terre qui constituent en zone ru-
raie l'armature des voies de desserte. De nombreuses routes réhabilitées re-
viennent à leur état initial en quelques années par défaut d'entretien périodique
et d'entretien courant qui permettrait d'atteindre le terme normal des entretiens
périodiques. La Charte Routière de 1988, qui prévoyait le transfert aux collec-
tivités territoriales décentralisées de l'entretien des réseaux secondaire et ter-
tiaire, n'a pas été appliquée, et les collectivités ne disposent pas de toute ma-
nière des ressources nécessaires pour faire face à cette responsabilité.
La mise en place d'un système d'entretien efficace tenant compte des
conditions et contraintes locales, le volume de trafic, l'intensité de la plu-
viométrie et la capacité des collectivités décentralisées et des PME est pri-
mordiale pour le développement socio-économique du pays. Un entretien tar-
dif ou insuffisant se traduira par une augmentation des coûts de réparation, par
des coûts de circulation plus élevés, des désagréments accrus pour les usa-
gers et une détérioration de la sécurité.
tements.
Actions d'entretien
o curage des fossés et/ou mettre plus d'exutoires;
o lorsqu'il n'est pas possible d'approfondir ou de mettre des exutoires,
la construction d'une nouvelle buse, caniveau ou dalot avec une déni-
vellation à l'entrée peut être envisagée de manière à assurer le passage
de l'eau vers l'autre côté de la route.
Dégradation: stagnation de l'eau dans le fossé et sur les
accotements
Causes principales de la dégradation
o le profil transversal du fossé est trop petit;
o la pente du fossé est trop petite.
Evolution possible
o le matériau de l'accotement se ramollit et est davantage vulnérable à
l'érosion. La chaussée peut aussi être inondée et, de ce fait, affaiblie.
Actions d'entretien
o agrandir ou approfondir le fossé;
o creuser de nouveaux fossés d'évacuation.
--
Contenu du module
Ce module traite des travaux d'entretien se rapportant aux radiers et aux
ponts.
o Dégradations, causes, évolution en cas de négligence et exécution des tra-
vaux d'entretien:
- entretien des radiers
- entretien des ponts
o Techniques d'exécution des travaux d'entretien principaux:
- entretien des ponts avec un tablier en bois
- entretien des ponts avec un tablier dont la structure portante est com-
posée de poutres métalliques
- entretien des éléments d'un pont construits en maçonnerie de moel-
lons
- entretien des travaux en gabions
Introduction
Comme on l'a mentionné dans le module 'Reconnaissance", les ouvrages
de franchissement tels que les ponts et les radiers sont généralement les
éléments les plus coûteux de la construction d'une route. Ce sont les points
faibles d'un réseau routier mais souvent très importants pour désenclaver des
zones à fort potentiel agricole. Il ne suffit pas de prendre soin de leur concep-
tion et réalisation mais aussi il faut les entretenir.
L'entretien de ces ouvrages d'art vise à les conserver en bon état et à ga-
rantir les conditions de sécurité pour le trafic. Lorsqu'un pont ou un radier en-
jambe un cours d'eau, l'eau doit pouvoir s'écouler librement à tous les ni-
veaux de crue sans endommager l'ouvrage, sans créer d'affouillements au ni-
veau des fondations et sans mettre en danger les habitations et les aménage-'
ments riverains.
Evolution possible
o enlèvement du terrain non protégé des rives et du sol autour des piles et
des culées par le cours ce qui mène d'abord au tassement des culées et des
piles et finalement à la destruction de l'ouvrage;
lx
Contenu du module
Ce module traite les sujets suivants:
o Problématique de l'entretien des routes en terre appartenant au réseau se-
condaire ou tertiaire
o Aperçu des différents systèmes de contrat pour l'entretien courant et pério-
dique
o Leçons des expériences en cours
En annexe:
o Contrat-type pour l'entretien communal par tâcheronnage
o Contrat-type pour l'entretien communal par cantonnage
Problématique
Dans un nombre croissant de pays d'Afrique, le Gouvernement, avec
l'appui de la Banque Mondiale, met en place des Fonds d'Entretien Routier
(FER) pour l'entretien du réseau principal ou économique. Cela implique que
l'Etat Central se désengage graduellement de l'entretien du réseau secondaire
et tertiaire composé essentiellement des routes en terre qui lient les commu-
nes aux pôles de développement régionaux.
Une étude à Madagascar a démontré que deux tiers de la population rurale
et du produit agricole brut se localisent au-delà de la zone directement in-
fluencée par le réseau national. Il y a un risque qu'en concentrant trop les
moyens sur le réseau national, le reste du réseau routier se dégrade encore da-
vantage. En moyenne nationale, l'accessibilité des ruraux aux marchés risque
donc de se réduire plutôt que de s'améliorer. Cela peut conduire, à terme, à
une diminution de l'activité agricole et, en tout cas, à une marginalisation
Chaque ouvrier chargé de l'entretien devrait avoir les outils marqués d'un
astérisque dans le tableau ci-dessus. Les autres outils seront nécessaires ou
non selon les circonstances. Par exemple, s'il existe des gisements de ma-
tériaux dans le voisinage de la route, on peut fournir un pic ou une barre à
mine pour l'excavation.
Lorsque les outils sont livrés, l'ouvrier doit en accuser réception en si-
gnant un registre. Il est bon de les marquer clairement pour qu'ils ne puissent
être remplacés par des outils de qualité inférieure ou plus anciens. Il faut aussi
les inspecter régulièrement (au moins une fois par mois) pour en vérifier le
nombre et l'état. Ce contrôle permettra à l'inspecteur de prévoir les remplace-
ments nécessaires et d'adapter les chiflles ci-dessus concernant la durée de vie
estimée.
Si l'inspection des outils a lieu le jour de la paie, le coût des outils
"perdus" peut être retenu sur les salaires ou la rémunération prévue par le
contrat. A chaque tournée d'inspection ou à chaque paye, il faut apporter des
outils pour remplacer les outils usés ou abîmés par les ouvriers.
Inspection des travaux
Avant de payer un contractuel, il faut inspecter le travail accompli.
Cette inspection doit être faite de fhçon juste et équitable pour tous et sera
suivie d'un rapport d'inspection établi au moins une fois par mois, qui indi-
quera:
o le nom et le type de la route;
o le nom du contractuel;
o la section dont il est responsable;
o la date de l'inspection;
o l'état de la surface de la route, des fossés, des buses et des ouvrages;
d'une part,
et
M néà
le
Domicile: Firaisana
Carte d'identité nationale n°
ci-après désigné "Le Tâcheron",
d'autre part
Les outils seront restitués au Projet en fin des travaux. En cas de perte,
vol ou mise hors d'état, le Tâcheron remboursera l'outillage sur la base des
valeurs unitaires indiquées ci-avant. Les outils courants (angady, faucille,
coupe-coupe, etc) seront fournis par le Tâcheron.
Article 12: La Commune et le Projet établiront mensuellement les décomptes
des travaux effectués par le Tâcheron. La Commune et le Projet co-signeront
l'ordre de prélèvement correspondant sur le compte du fonds communal. Le
paiement au Tâcheron se fera sur place le jour prévu de la dernière semaine de
chaque mois.
Article 13: Le Tâcheron encourt une mise en demeure d'une durée de 30 jours
dans les cas de:
- non respect du délai d'exécution et du programme de travail établi par
la Commune et par le Projet;
- non remplissage ou remplissage non conforme des fiches de planifica-
tion, de programmation, suivi et contrôle des travaux.
Lu et accepté
Tâcheron Commune
Nom Nom
Fonction Qualification
Signature Signature
Projet
Nom
Qualification
Signature
LotNl Km (PKO+000àPK8+500)
N° Désignation des travaux et prix Unité Quantité Prix unit Montant
prix unitaires en toutes lettres (Fmg) (Fmg)
3.4 TRAVAUX PRELIMINAIRES
3.41 Désherbage et débroussaillage m2 23.200 56 1.299.200
LE METRE CARRE:
3.4.2 Enlèvement d'éboulement ni3 15 2.818 42.270
LE METRE CUBE:
3.4.3 Remblai d'emprunt ni3 O
LE METRE CUBE:
3.4.4 Engazonnement m2 O
LE METRE CARRE:
3.4.5 Abattage d'arbre U O
L'UNITE
Total Terrassement 1.341.370
3.5 ASSAINISSEMENT
3.5.1 Fascinage U 10 1.127 11.270
L'UNITE:
3.5.2 Curage fossé! exutoire ml 16.000 376 6.016.000
LE METRE LINEAIRE
3.5.3 Curage dalot! dallette U 36 5.635 202.860
L'UNITE:
3.5.4 Réparation de dalot U O
L'UNITE:
3.5.5 Réparation de fossé maçonné à40 % ml 20 47.571 951.420
LE METRE LINEAIRE:
Total Assainissement 7.181.550
3.7 CHAUSSEE
3.7.1 Reprofilage ml O
LE METRE LINEAIRE:
3.7.2 Matériaux sélectionnés ml O
LE METRE LINEAIRE:
RECAPHULATION
Total 12.954.307
Lu et accepté
Tâcheron Commune
Nom Nom
Fonction Qualification
Signature Signature
Projet
Nom
Qualification
Signature
Contrat Date
Contrat établi entre:
et
2
3
4
Total
2
3
4
Total
Total général
Les outils seront restitués au Projet en fin des travaux. En cas de perte,
vol ou mise hors d'état, le Contractant remboursera l'outillage sur la base des
valeurs unitaires indiquées ci-avant.
Les outils courants (angady, faucille) seront fournis directement par le
Contractant.
Article 14: Procédure de paiement de la main-d'oeuvre
Le Contractant devra tenir à jour les fiches suivantes:
- fiche de présence des cantonniers signée par le chef cantonnier, par le Maire
et visée par le représentant du Projet;
- fiche Compte Rendu Journalier (CRi) tenue et signée par le chef canton-
nier et vérifiée par le représentant du Projet;
Fait à Antsirabe le
Signature Signature
Commune d'AMBANO
dont
2 Bibliographie
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