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Pädiatrie 1/08 • 18
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Tableau 3: Classification des diabètes MODY (Maturity onset diabetes of the young) par une symptomatologie neurologique,
tels qu’un retard du développement mo-
Types de MODY Gènes Age moyen au Clinique Traitement teur, ou des crises d’épilepsie. Ces mani-
diagnostic Glycémie moyenne festations sont regroupées sous le nom de
au diagnostic
«DEND syndrome» (Developmental de-
MODY 1 HNF4α1 17 ans 15 mmol/L SU2, puis insuline
lay, Epilepsy and Neonatal Diabetes),
5% Hyperglycémie
progressive une association qui s’explique par l’ex-
Seuil rénal normal pression de Kir6.2 dans le système ner-
MODY 2 GCK3 10 ans 11 mmol/L Aucun veux central. Finalement, il est égale-
22% Faible détérioration ment intéressant à constater que
de la glycémie avec l’âge certaines de ces mutations sont associées
MODY 3 HNF1α1 14 ans 17 mmol/L SU2, puis insuline statistiquement au diabète de type 2.
58% Hyperglycémie Le traitement des diabètes néonataux dûs
progressive à une mutation de Kir6.2 est basé sur
Glucosurie avec seuil l’utilisation de sulfonylurées. Cette fa-
rénal abaissé
mille de médicaments reste efficace car
MODY 4 IPF14/Pdx1 Très rare Hétérozygote: MODY Hypoglycémiant
les mutations responsables de la perte de
< 1% Homozygote: oral, puis insuline
agénésie pancréas sensibilité à l’ATP ne touchent pas le site
MODY 5 HNF1β1/TCF25 Kyste ou dysplasie Insuline de liaison des sulfonylurées (11). Au vu
2% rénale. Anomalies de la grande proportion de diabètes néo-
génitales et de la nataux dus à une mutation de la protéine
fonction hépatique. Kir6.2 ainsi qu’aux implications théra-
Pancréas de petite peutiques, il est indispensable de réaliser
taille et déficit exocrine une analyse génétique à la recherche
MODY 6 NeuroD16 Très rare Insuline d’une telle mutation. Celle-ci est d’au-
< 1% tant plus importante parce que les sulfo-
MODY 7 CEL7 Très rare Insuline plus
nylurées peuvent également diminuer les
< 2% ? enzymes
manifestations neurologiques (12). Reste
pancréatiques?
à mentionner que ce traitement se fait
Adapté selon A. Hattersley et al. (7) dans le cadre de protocoles de recherche,
1
HNF: Hepatocyte Nuclear Factor; 2SU: Sulfonylurée, antidiabétique oral; 3GCK: Glucokinase; 4IPF1: Insulin car les sulfonylurées ne sont pas admis
Promotor Factor1; 5TCF2: Transcription Factor2; 6NeuroD1: Neurogenic Differentiation factor1; 7CEL: Car- pour l’utilisation à l’âge pédiatrique.
boxyl Ester Lipase Dans environ 50 pour-cent des cas, le di-
abète néonatal est transitoire (TNDM)
et disparaît spontanément au maximum à
10. Ceci est probablement dû à une pro- permet l’entrée de calcium par les canaux 15 mois, avec des besoins en insuline du-
duction d’insuline – un facteur de crois- calciques pour finalement induire l’exo- rant 12 semaines environ (13). Dans ces
sance majeur – insuffisante in utero. La cytose des granules d’insuline (figure 1). cas, l’étiologie est le plus fréquemment
prise en charge initiale consiste toujours Toutes les mutations connues de Kir6.2 une anomalie de méthylation des gènes
en une insulinothérapie qui peut par la affectent la capacité de l’ATP à fermer le ZAC et HYAMI, situés dans la région
suite être modifiée, en fonction de l’étio- canal (perte de fonction). Le résultat est 6q24 (13). En effet, un TNDM se déve-
logie de la maladie (voir ci-dessous) (11). une absence de dépolarisation de la cel- loppe lorsque le patient hérite de 2 co-
Parmi les diabètes néonataux, la distinc- lule β qui interrompt le couplage entre la pies paternelles de cette région. Le trai-
tion entre diabète permanent (Perma- glycémie et la sécrétion d’insuline. Les tement de ce type de diabète consiste en
nent Neonatal Diabetes Mellitus- mutations de Kir6.2 apparaissent en gé- une insulinothérapie transitoire et en une
PNDM) et diabète transitoire (Transient néral de novo dans les familles et affec- surveillance à long terme, puisqu’il a été
Neonatal Diabetes Mellitus-TNDM) tent la fonction du canal potassique de démontré qu’un diabète réapparaît dans
peut être faite. manière plus ou moins sévère. On ob- environ 50 pour-cent des cas entre 4 et
La majorité des PNDM sont dûs à une serve ainsi une excellente corrélation 25 ans, en général sous forme d’un dia-
mutation hétérozygote de Kir6.2, une entre l’altération de la sensibilité du ca- bète ressemblant à un DT2 (13).
sous-unité du canal potassique ATP-dé- nal à l’ATP et la manifestation clinique Des cas plus rares de diabètes néonataux
pendant exprimée dans la cellule β (11). (figure 2). Certaines mutations, n’affec- ont été décrits: La mutation du récepteur
Ce canal se ferme en réponse à une aug- tant que peu la fonction du canal, sont as- aux sulfonylurées (SUR1) qui, ensemble
mentation du ratio ATP/ADP cytoplas- sociées à un TNDM, alors que d’autres avec la protéine Kir6.2, forme le canal
mique induite par une augmentation de induisent un PNDM. Certaines muta- potassique ATP-dépendant (figure 1) est
la glycémie. La dépolarisation résultante tions plus sévères se manifestent en outre responsable d’un TNDM dans 62 pour-
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Tableau 4: Principaux types de diabètes néonataux, les gènes impliqués, les anomalies auto-immune. Des anticorps anti-GAD,
associées et le traitement anti-insuline, anti-îlots et anti-thyroï-
diens sont fréquemment retrouvés. Un
Gène impliqué Type de Diabète Anomalies associées Traitement traitement par immunosuppression ou
KCNJ11 (Kir6.2) Permanent > Transitoire +/- Syndrome «DEND» Sulfonylurées
greffe de moelle osseuse a été tenté chez
ABCC8 (SUR1) Transitoire > Permanent Non Sulfonylurées
les rares patients porteurs de cette muta-
Insuline Permanent Non Insuline
Anomalie de Transitoire Macroglossie Insuline tion. La mutation du gène PTF1A, un
méthylation de ZAC gène essentiel au développement pancré-
et HYAMI atique et également exprimé dans les cel-
Glucokinase Permanent Non Insuline lules pancréatiques acinaires adultes,
PDX1/IPF1 Permanent Non Insuline et enzymes mène à une forme de diabète néonatal as-
pancréatiques sociée à une hypoplasie cérébelleuse.
EIF2AK3 Syndrome de Wolcott- Dysplasie spondylo- Insuline Tous les enfants atteints de cette muta-
Rallison Permanent épiphysaire hépato- tion sont décédés suite à une insuffisance
mégalie, retard mental, respiratoire liée aux anomalies du sys-
insuffisance rénale
tème nerveux central. Finalement, la mu-
FOXP3 Syndrome IPEX Diarrhées, dermatite Immunosuppression
tation du gène HNF1β (MODY5) impli-
Permanent atopique, anémie hémo- Greffe de moelle
lytique, thrombocytopénie, épinière qué dans le développement du pancréas,
hypothyroïdie peut également être impliqué dans un
PTF1A Permanent Hypoplasie cérébelleuse Insuline et enzymes PNDM ou TNDM.
pancréatiques
HNF-1β Permanent ou transitoire Anomalies rénales et Insuline Conclusion
génitales
L’avancée de la génétique moléculaire a
permis d’identifier de nombreux gènes
cent des cas et d’un PNDM dans 14 pour- paraissant dès le premier jour de vie. Ce associés à diverses classes de diabète. Les
cent des cas. SUR1 étant un constituant diabète est associé à une insuffisance pan- analyses génétiques peuvent maintenant
du canal potassique, la majorité des pa- créatique exocrine. Son traitement con- être utilisés comme des outils diagnostics
tients présentant un PNDM répond à un siste en une insulinothérapie et en une et déterminent le traitement optimal.
traitement par sulfonylurées, à une dose substitution des enzymes pancréatiques. Ces analyses sont cependant onéreuses et
en général inférieure à celle utilisée pour Lorsque d’autres anomalies sont asso- devraient être limitées à ceux dont la cli-
les mutations de la protéine Kir6.2 (14). ciées à un diabète néonatal, des causes nique est fortement suggestive et les cri-
Plus récemment des mutations dans le monogéniques encore plus rares sont à tères diagnostics pleinement remplis.
gène de l’insuline lui-même ont été rechercher. Le syndrome de Wolcott-
associées au diabète néonatal et seraient Rallison est une maladie autosomique Adresse de correspondance:
responsables de 20 pour-cent de PNDM récessive due à une mutation d’un facteur Dr méd. Mirjam Dirlewanger
(15). Ces patients devraient être traités régulateur de la synthèse protéique Unité d’endocrinologie et diabétologie pédiatriques
par de l’insuline. EIF2AK3. Il consiste en un diabète néo- Département de l’enfant et de l’adolescent
Hôpitaux Universitaires de Genève
Alors que les diabètes décrits ci-dessus natal associé à une dysplasie spondylo-
Rue Willy Donzé 6, 1211 Genève 14
apparaissent en général de novo, il con- épiphysaire, une hépatomégalie, un re-
Tél. 022-372 45 90
vient de suspecter d’autres causes de dia- tard mental et une insuffisance rénale Fax 022-382 45 88
bète lorsque les parents de l’enfant pré- [16]. La mutation du gène FOXP3 qui E-Mail: mirjam.dirlewanger@hcuge.ch
sentent également un diabète ou une code pour une protéine essentielle à l’ho-
intolérance au glucose. Une mutation méostasie du système immun est respon- Littérature: sur demande.
homozygote ou hétérozygote composite sable d’un syndrome appelé «Immune
(deux mutations différentes sur le même dysregulation, polyendocrinopathy, en-
gène) de la glucokinase (figure 1) engen- teropathy, X-Linked syndrome» (IPEX).
dre un retard de croissance intra-utérin Ce syndrome lié à l’X associe un diabète
et un diabète dès le premier jour de vie. néonatal à des diarrhées dues à une atro-
Le traitement consiste en une insulin- phie villeuse de l’intestin grêle, ainsi qu’à
othérapie à vie. Une inactivation com- une mauvaise prise pondérale et quelque-
plète des deux copies du gène IPF1/Pdx1 fois à une dermatite atopique, une ané-
(figure 1), soit par une mutation homozy- mie hémolytique, une thrombocytopénie
gote (10) ou hétérozygote composite (9), et une hypothyroïdie. Il s’agit probable-
mène à une agénésie complète du pan- ment de la seule condition menant à un
créas et à un diabète néonatal sévère ap- diabète avant six mois qui est d’origine
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Zusammenfassung
Diabetes bei Kindern und Jugendlichen: Die (genetische) Ursache beeinflusst die Therapie
Dr. Mirjam Dirlewanger, Dr. Philippe Klee, Dr. Valérie Schwitzgebel
Die Autoren geben in ihrem Bericht einen Überblick über die neue Klassifika- • Relativ selten.
tion des Diabetes mellitus bei Kindern und Jugendlichen, die Genetik der ver- • Führt ähnlich wie MODY 3 zu einer deutlich progredienten Hyperglykämie;
schiedenen Diabetesformen und ihre Bedeutung für Verlauf und Therapie. Dem- im weiteren Verlauf sind typische Diabeteskomplikationen möglich.
nach leiden mehr als 90 Prozent der jugendlichen Diabeteskranken unter • Patienten sprechen auf Sulfonylharnstoffpräparate an (geringe Dosen, da
einem Typ-1-Diabetes, der durch eine autoimmune (Typ 1A) oder idiopathische hohe Suszeptibilität).
(Typ 1B) Zerstörung der pankreatischen Betazellen gekennzeichnet ist. Nur 10
Prozent sind von Typ 2-Diabetes betroffen. Diese häufigste Diabetesform wird MODY 4:
durch eine Kombination von peripherer Insulinresistenz und relativem Insulin- • Mutationen in zwei spezifischen Pankreasgenen (Insulin Promotor Factor
mangel (durch den Verlust funktioneller Betazellen) induziert. Erkenntnisse über (IPF-)1/Pancreatic duodenal homeobox factor 1 (Pdx1)), die an der Glukose-
genetische Variationen der Diabetesgene haben darüber hinaus zur Unterschei- Homeostase beteiligt sind.
dung weiterer Diabetesformen geführt (Typ-3-Diabetes; MODY-Diabetes), die • Heterozygote Mutationen erhöhen das Diabetesrisiko; homozygote Mutatio-
durch monogenetische Defekte mit autosomal-dominantem Vererbungsmuster nen führen zu einer Pankreasagenesie mit neonatalem Diabetes.
ausgelöst werden und teilweise milde Verlaufsformen aufweisen. Der Gesta- • Äusserst selten.
tionsdiabetes stellt schliesslich die vierte Diabetesvariante dar.
MODY 5:
Genetische Besonderheiten und therapeutische Konsequenzen • Mutation des Transkriptionsfaktors Hepatocyte Nuclear Factor (HNF-)1β
Auffallend ist beim Typ 1-Diabetes, dass – neben anderen betroffenen Gen- • HNF-1β wird in den Vorläuferzellen des Pankreas exprimiert und reguliert
regionen – Variationen der HLA-DR-Region auf dem Chromosom 6 einen be- die HNF-4α Gen-Transkription.
sonders grossen Einfluss auf das Erkrankungsrisiko haben, was die familiäre • MODY 5 führt zu ähnlichen Effekten wir MODY 1 und 3; häufig weisen diese
Häufung (40%) dieser Diabetesform erklärt. Die Insulintherapie ist hier die ein- Patienten jedoch auch Nierendefekte (Zysten, Dysplasien) sowie genitale
zig mögliche Behandlung. Fehlbildungen und eine Hyperurikämie auf.
Auch beim Typ-2-Diabetes sind mehrere Gene von Veränderungen betroffen. In • Äusserst selten.
elf verschiedenen genetischen Regionen konnten Genvarianten identifiziert • In den meisten Fällen ist eine Insulintherapie erforderlich.
werden, die mit einem erhöhten Risiko für Typ-2-Diabetes in Verbindung ge-
bracht werden. Dazu gehören genetische Varianten des Transkriptionsfaktors MODY 6 und MODY 7
TCF7L2, des mit Insulinsensitivität assoziierten Gens für den Transkriptionsfak- • Extrem seltene Mutationen im Neurogenic Differentiation Factor (NeuroD1)
tor PPAR-γ oder des Gens KCNJ11, das für die Untereinheit des stoffwechsel- (MODY 6) beziehungsweise im Gen der Carboxyl Ester Lipase (CEL) (MODY 7).
gesteuerten Kaliumkanals KIR 6.2 codiert. Neuere Erkenntnisse haben gezeigt,
dass beispielsweise Patienten mit genetischen Varianten des TCF7L2 besser Der neonatale Diabetes
auf eine Therapie mit Sulfonylharnstoffen ansprechen als auf Metformin. Jeder Diabetes mellitus, der in den ersten 3 bis 6 Lebensmonaten eines Kindes
Zu den monogenetischen Diabetesformen gehören MODY (Maturity Onset Dia- diagnostiziert wird, wird als neonataler Diabetes bezeichnet. Charakteristisch
betes of the Young) sowie die neonatalen Diabetestypen. 2 bis 5 Prozent aller ist eine symptomatische Hyperglykämie (ca. 33,5 mmol/l), die mit einer Keto-
Diabetespatienten sind von einer MODY-Variante betroffen. Bisher sind sieben azidose einhergeht. Auffallend ist das geringe Geburtsgewicht der Kinder, was
MODY-Typen beschrieben worden, denen Mutationen in verschiedenen, für den wahrscheinlich auf eine unzureichende Insulinproduktion in utero zurückzufüh-
Glukosestoffwechsel relevanten Genen zugrunde liegen und die sich in ihrem ren ist. Primär ist eine Insulintherapie erforderlich.
klinischen Verlauf und der Pathogenese unterscheiden. Beim neonatalen Diabetes wird zwischen einer permanenten (Permanent Neo-
natal Diabetes Mellitus – PNDM) und einer vorübergehenden (Transient Neona-
MODY 3: tal Diabetes Mellitus – TNDM) Form unterschieden. Die meisten PNDM-Formen
• Mutation im Gen des Transkriptionsfaktors Hepatocyte Nuclear Factor (HNF-)1α. sind auf heterozygote Mutationen des stoffwechselgesteuerten KIR6.2-Kalium-
• Häufigste Form (60 Prozent der Patienten). kanals zurückzuführen, die einen mehr oder weniger gravierenden Funktions-
• Manifestation meist im frühen Erwachsenenalter. verlust des Ionenkanals bewirken. So gehen schwerwiegende Mutationen nicht
• Ähnlich dem Typ-2-Diabetes führt die MODY-3-Form zu progressiver Hyper- nur mit Diabetes, sondern gleichzeitig auch mit neurologischen Störungen, dem
glykämie durch zunehmenden Insulinsekretionsdefekt. Viele Patienten sogenannten DEND-Syndrom (Developmental delay, Epilepsy, Neonatal Diabe-
entwickeln einen schweren Diabetes mit den (auch bei Typ-2-Diabetes) tes), einher. In solchen Fällen hat sich der Einsatz von Sulfonylharnstoffen be-
üblichen diabetischen Komplikationen und Spätschäden. währt. Die Autoren weisen allerdings darauf hin, dass bei neonatalem Diabetes
• Bei Kindern findet sich häufig eine Glukosurie. unbedingt eine genaue genetische Analyse erforderlich ist, um die vorliegende
• Therapie: Erstbehandlung mit Sulfonylharnstoffen (geringe Dosen, da hohe Mutation zu charakterisieren, da sich daraus Auswirkungen auf Prognose und
Suszeptibilität); in 30 Prozent der Fälle wird dennoch Insulin benötigt. Therapie der Erkrankung ergeben.
In 50 Prozent der Fälle ist der neonatale Diabetes vorübergehender Natur
MODY 2: (TNDM) und verschwindet spontan nach spätestens 15 Monaten. Die Behand-
• Mutation im Gen der Glukokinase. Das Enzym ist für die Phosphorylierung lung besteht in solchen Fällen in einer vorübergehenden Insulingabe und einer
der Glukose in der Leber und den Betazellen des Pankreas verantwortlich. sorgfältigen Langzeitkontrolle, da die Hälfte dieser Patienten zwischen 4 und
Die reduzierte Enzymaktivität führt nur zu moderaten Hyperglykämien 25 Jahren erfahrungsgemäss erneut einen Diabetes mellitus (vergleichbar ei-
(5,5–8 mmol/l). nem Typ-2-Diabetes) entwickelt.
• Findet sich bei etwa 22 Prozent der Patienten.
• Erkrankung manifestiert sich häufig bereits im Kindesalter. Der Bericht zeigt, dass die Entschlüsselung der Diabetesgene in gewissen
• Therapie in der Regel nicht erforderlich. Grenzfällen Diagnostik und Therapie optimieren und so zur Reduktion des indi-
viduellen Risikos beitragen kann.
MODY 1:
• Mutationen im Transkriptionsfaktor Hepatocyte Nuclear Factor (HFN-)4α. CR
• HFN-4α steuert die Expression metabolisch wichtiger Enzyme der Betazellen.
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