Vous êtes sur la page 1sur 29

Retrouver ce titre sur Numilog.

com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com

LE STYX
Retrouver ce titre sur Numilog.com

COLLECTION
LE SECOND RAYON

Déjà paru :

Guylaine de Bailleul
L'ONANISTE

A paraître:
L'AMOUR BLEU

LA CHAISE ECLECTIQUE

DICTIONNAIRE DES MOTS


LIBRES D'APOLLINAIRE
Retrouver ce titre sur Numilog.com

THEODORIC FOULKES

L E S T Y X

Avec 21 hors-texte,
48 vignettes et culs de lampe et 12 lettrines
par R. Clandot

ERIC LOSFELD
Collection Le Second Rayon
Retrouver ce titre sur Numilog.com

© Editions P.N., 1975


14-16, rue de Verneuil, 75007 Paris
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com

P R E F A C E

DE

L ' E D I T E U R

Si j'ai ajouté un sous-titre (roman sexuel) à ce manus-


crit qui n'en comportait pas, c'est pour prévenir toute
méprise. La littérature « érotique » telle qu'elle sévit
depuis une dizaine d'années dans un public bien plus
large qu'il n'est de tradition, faisant ainsi la fortune de
maint éditeur, me semble un des monstres les plus
troubles de notre époque à monstres. Même si la porno-
graphie au sens légal est habilement évitée, il s'agit au
moins de cochonnerie morale. Pourquoi ? Parce que le
sexe, toujours, y est présenté avec son insupportable
cortège de justifications. Dans les pires cas, c'est l'amour,
Retrouver ce titre sur Numilog.com

l'introspection complexée, l'extase mystique, les construc-


tions métaphysiques du R.P. Teilhard de Chardin, s.j.,
que sais-je encore ? Histoire d'O, L'Anglais, Emmanuelle,
certains récits de Georges Bataille, quelles que soient leurs
qualités esthétiques, sont ainsi fondamentalement vils.
Même un individu sympathique comme Henry Miller
dont le sexe est si chaud, si vigoureux, si naturellement
sexuel, n'est pas dépourvu de prétentions philosophiques
(l'autolibération par le sexe!). «L'obscénité commence
avec le sentiment » disait Céline ; mais, bien sûr, de
telles phrases sont odieuses à la foule.

Or à quoi tient le caractère réservé de cette littérature ?


Pourquoi Histoire d'O et ses semblables sont-ils rangés
sur un rayon spécial (et, de toute évidence, fabriqués
dans ce but) ? On a déjà remarqué que bien des ouvrages
« à mettre entre toutes les mains » sont tout aussi remplis
d'abominations sexuelles. Phèdre met en scène une passion
incestueuse d'une insurpassable violence. Le Maître de
forges est une histoire d'hymen répugnant à la défloration.
Chez la comtesse de Ségur, le Père Fouet tard caresse le
derrière des enfants d'une manière éminemment sadienne.
Néanmoins les jeunes personnes honnêtes lisent ces ouvra-
ges et avouent publiquement en être émues — d'autant
plus émues que, faute de descriptions exactes, elles en
sont réduites à imaginer...

Le scandale serait-il donc dans les mots ? La réponse


immédiate est : non. « Le mot chien ne mord pas »
disent les korzybskystes ; « parole ne pue pas » disait-on
autrefois.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

Pourtant, c'est bien le vocabulaire qui choque. George


Sand avait besoin d'expurger son Rabelais et les antho-
logies scolaires, au chapitre XXVIII du Gargantua, se
refusent à imprimer : « le vieux bon homme Grandgou-
sier, son père, qui après souper se chauffe les couiles à
un beau, clair et grand feu... », préférant saboter le
texte inappréciable et couper les « couiles » du vieux
bon h o m m e .

Ceci devrait suffire à prouver la puissance des mots


et leur valeur scandaleuse ; on peut donner aussi un
exemple a contrario. Dans Le Rouge et le Noir, II, 16,
la nuit d'amour de Julien Sorel et de Mathilde de la Mole
se conclut sur une ellipse magistrale, l'un des sommets
de l'art stendhalien : « Aucun regret, aucun reproche ne
vinrent gâter cette nuit qui sembla singulière plutôt
qu'heureuse à Julien. Quelle différence, grand Dieu !
avec son dernier séjour de vingt-quatre heures à Ver-
rières ! » La première phrase se rapporte à la nuit, la
seconde au matin ; entre les deux, la jeune aristocrate
a été dépucelée. Nous savons que par ailleurs Stendhal
n'avait pas peur des mots, mais il est clair que s'il avait
écrit ici : « ...et Mathilde se sentit pénétrée par la bite
de Julien », il aurait commis une inqualifiable faute de

1....Attendez pour le lire [Rabelais] notre édition expurgée,


car je crois que les immondices du texte pur vous le feraient tomber
des mains... Il y a vingt ans que dans ma pensée, et même de
l'œil, en le relisant sans cesse, j'expurge Rabelais, toujours tentée
de lui dire : « 0 divin maître, vous êtes un atroce cochon ! »
(Lettre de George Sand à Charles Poney, 14 décembre 1847).
2. Cf. Cahiers du Collège de 'Pataphysique, n° 13-14, pp. 15
et 54.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

goût ; pour peu qu'il ait ajouté des qualificatifs de rou-


geur et de rigidité, l'effet aurait été proprement insou-
tenable.

Ainsi parole peut puer, le mot chien peut mordre.


Tous les mots que nous prononçons ou écrivons sont
destinés, d'ailleurs, à toucher. Mais quel que soit le
scandale, la franchise du coup reste un critère de qualité ;
les alibis de toute sorte sont répugnants.

Le Styx est un roman qui mord. En ceci il s' éloigne


des ouvrages « à mettre entre toutes les mains » et même
d'élégants contes libertins tels que ceux de La Fontaine.
Mais il se sépare de la littérature « érotique » contem-
poraine en ce qu'il mord net, sans excuse : « Prétexte !
prétexte ! quel besoin de prétexte ? » dit Jude au premier
chapitre.
S'il fallait lui chercher des ancêtres, ce serait plutôt
Les Onze Mille Verges d'Apollinaire ou Les Pieds nickelés.
Mordre pour mordre, conter pour conter (voyez la
judicieuse définition d u romancier que donne l'Avant-
Propos), cette conception de la vie et de l'art m'a semblé
suffisamment rare, suffisamment éloignée de la vulgarité,
pour me pousser à publier ce manuscrit « impubliable »
qui circulait seulement parmi les intimes de l'auteur.
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com

AVANT-PROPOS

Tout ce qu'on va lire ici fut vrai. Je l'ai vécu. J'ai


connu les personnages. J'ai longtemps hanté les lieux.
Pour des raisons évidentes, j'ai changé les noms, les
emplacements, les dates, les caractères et les actions.
C'est le travail du romancier.
1.4.69
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com

I.
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com

I.

L parc Monceau est un des endroits les


plus étranges de Paris. Sournois, même.
La respectabilité du quartier d'affaires
qui l'entoure, la noblesse de ses grilles
de fer forgé avec leurs pointes de lances
dorées à la feuille, l'ampleur de ses allées que parcourent
à petits pas d'honorables gouvernantes, gardiennes d'hono-
rables enfants, la majesté de ses grands arbres groupés
autour de pièces d'eau, de ponceaux, de colonnades, de
fausses ruines, de grottes artificielles, et l'étonnante archi-
tecture du pavillon d'entrée, cette rotonde entourée de
colonnes où vivent les gardiens du parc, tout cela
déclenche immanquablement, chez le promeneur un peu
sensible, un réflexe de méfiance.
A la fin d'un tiède après-midi d'avril, le parc se
vidait. Les coups de sifflet des gardes pressaient vers
Retrouver ce titre sur Numilog.com

les sorties tout un peuple de vieillards, de nurses et


de marmots. Le gardien Jude, belle carrure, vareuse
grand style, visage terrible, débusquait traînards et res-
quilleurs avec une fermeté et une science stratégique
remarquables. Il escalada la butte centrale ; devant un
buisson de gymnothrix à larges feuilles, il siffla. D'entre
les feuillages un couple charmant se dressa, encore tout
humide. Jude fit rengainer le bout de chair, vêtir la
peau dévoilée, et le chassa du paradis.

Tandis que les sorties secondaires se fermaient l'une


après l'autre, Jude remarqua une jeune fille seule qui
cherchait par où sortir. Elle était appétissante et à la
mode, avec son air dévergondé et ses longues cuisses
roses que ne couvrait pas sa jupette en lamelles de cuir
(dernier modèle, genre centurion romain). Jude la refoula
vers une sortie fermée. (Le parc fonctionnait ainsi comme
un labyrinthe dont il était le maître.) La jeune fille suivit
la voie indiquée, guidant devant elle une poussette garnie
de quelque chose comme un bébé. Jude ne fut pas
décontenancé par ce détail (apparence de maternité) ;
au contraire, il jubila. Car enfin, la jeune fille à la mode
était sa proie, et qu'est-ce qu'un bébé sinon une proie
supplémentaire ?

La jeune fille s'éloignait parmi les arbres. Le jour


baissait, la nuit descendait. Par un phénomène de bascule,
un gros désir montait du sol, des pelouses, des fleurs,
des tas de sable où s'effondraient invisiblement les pâtés
bâtis par les enfants, et même du ciment des allées. Jude
bandait. Les herbes dressaient leurs tiges avec ensemble.
Le désir lui atteignit la gorge. Jude arracha sa cravate
Retrouver ce titre sur Numilog.com

et, pour cerner sa proie, courut cadenasser la dernière


grille ouverte, celle de la rotonde. Dans leur antre, les
autres gardes s'amolissaient ; ils ne le virent même pas
repartir au galop.
Il chercha la fille (« jeune fille » ne convenait déjà
plus) autour de l'admirable canope ovalaire d'où s'écoulent
toutes les eaux du jardin. Mais il ne trouva que la pous-
sette abandonnée. Le bébé était en celluloïde.
— Prétexte ! prétexte ! fulmina-t-il. Mais pourquoi ?
Quel besoin de prétexte ?
Il se courba en deux et s'élança furieusement sous les
massifs. Sa peau tendue illuminait la pénombre.

Le matin même Desdémone avait accompagné son


amie Kiki Lèvrefolle à Créteil, impasse des Roses. Tandis
que celle-ci se faisait avorter dans un immeuble gris banal,
Desdémone avait remarqué la boutique d'un certain Cra-
bos, taxidermiste, c'est-à-dire empailleur d'animaux. Les
oiseaux formaient la plus grande partie de ses collections,
et parmi eux des cygnes magnifiques. Dans la boutique,
les cuisses de Desdémone avaient attiré les yeux de
l'escogriffe nommé Crabos, puis sa main. Son doigt se
Retrouver ce titre sur Numilog.com

promenait entre les lamelles de cuir de la jupette, fouil-


lant les poils sous l'ourlet de la culotte en nylon, et il
lui proposait de le lui faire « à la cygne » lorsque la
réapparition de Kiki Lèvrefolle derrière la vitrine inter-
rompit cette éloquente conversation. Desdémone quitta
Crabos sans pouvoir obtenir davantage qu'un rendez-vous
au parc Monceau, dans certain recoin où nagent les
cygnes, le soir même après la fermeture. Et tandis que
la matrice de son amie souffrait par le sang, la sienne
était tourmentée par l'énigme.

Les manœuvres du gardien Jude pour l'enfermer ne


l'avaient donc point affectée. Il n'est même pas sûr
qu'elle les ait comprises. Ayant abandonné sa poussette et
son bébé postiche, elle avait traversé pieds nus un petit
bras d'eau et s'était cachée dans une sorte de grotte où les
cygnes vont pondre quand c'est leur saison. Là, accroupie
dans l'humidité qui lui pénétrait la chatte (car pour un
tel rendez-vous elle s'était débarrassée de sa culotte),
elle attendait que la nuit achève de venir. C'était un
moment poétique, pour lequel la colonnade à demi ruinée,
les grands arbres, les cygnes et canards glissant sur la
pièce d'eau, et la lune, maintenant, qui baignait le tout
de ses lueurs mélancoliques, composaient un décor peu
vraisemblable, mais que — de jour — les Parisiens
connaissent bien.

Jude, que nous avions laissé en train de pister Desdé-


mone, fut touché lui aussi par ce poétique instant de la
fin du jour. Il déchargea bêtement dans son pantalon,
sans profit pour personne. Sa fureur étant ainsi calmée,
il entreprit une recherche plus méthodique. Mais pas de
Retrouver ce titre sur Numilog.com

Desdémone. Il découvrit seulement un individu effilé


qui venait d'enjamber la grille nord et s'avançait dans sa
direction.
— Pas moyen de violer tranquille, soupira-t-il.
Desdémone reconnut la silhouette de Crabos et Jude
outragé put la voir sortir de sa cachette, portant ses
chaussures au bout des doigts. Elle retraversa le bras
d'eau et s'avança pieds nus dans l'herbe sur le bord du
canope. « A la cygne » avait dit Crabos ; Desdémone s'y
prêtait avec intérêt. Elle marchait résolument vers la
silhouette qui venait à se rencontre ; elle lui fit un signe
de reconnaissance avec sa main libre. Dans l'ombre, Jude
vit les deux complices s'arrêter face à face. Alors Crabos,
d'une gifle bien appliquée sur la tempe et l'oreille, envoya
Desdémone piquer une tête dans l'eau. Les lamelles de
la jupette se retournèrent dans la culbute comme les péta-
les d'une gigantesque pâquerette qui se serait épanouie
d'un seul coup. Le cul apparut, nu comme il était, éclairé
par la lune resplendissante. Les deux fesses étaient de
la plus belle rondeur, blanches, luisantes, polies, élastiques
et fermes à la fois, appelant la main comme la pomme
appelle le coup de dents. En leur milieu, l'entrefesson
formait une scissure sombre, doucement dégradée depuis
les sommets des hémisphères où la lune avait posé deux
éclats de lumière symétriques jusqu'à la profondeur
brune. Crabos débraguetta instantanément. Il s'élança au
pas de course, vit tendu, battant des ailes tel un cygne.
Il sauta droit sur la cible qu'il embrocha par le plus
étroit. Desdémone hurla ; Crabos aussi, car rien n'avait
lubrifié sa pénétration. Il y eut des bulles, des éclabous-
sures, toute une agitation sonore ponctuée par des jure-
ments.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

— Tu es dure, salope ! lâchait Crabos entre ses


dents. Desserre un peu ! Serre... Desserre... Serre...
Tout en criant, Desdémone, penchée en avant, avait
passé la main entre ses jambes et saisi à rebours les
dures couilles qui régnaient sur elle. Elle allait tenter
une manœuvre traîtresse, mais prise d'un ultime respect
pour ces objets que le poète appelle « le sacré fardeau »,
elle se contenta de les serrer dans le creux de sa paume
et de les malaxer lentement. Crabos lui en sut gré. Il
pratiqua désormais en douceur et bientôt tous deux
fléchirent et se trouvèrent à genoux l'un dans l'autre
sur le fond du bassin. L'eau les cachait jusqu'aux reins.

Jusqu'alors Jude, dans le sens le plus précis du terme,


voyait. Maintenant qu'il n'y avait plus rien à voir, la
jalousie étreignit son cœur. Il gagna l'antre des cygnes.
— La jalousie étreint mon cœur, dit-il avec un abo-
minable rictus qui mit en fuite plusieurs canetons.
Sous l'aile de la vieille mère cygne, une bête blanche
de douze kilos, à l'expression féroce, il saisit un petit
cygne endormi. Il le porta à son visage. Le duvet était
chaud sur ses lèvres. D'un coup de dents il sectionna le
col du mignon animal et, du geste parabolique du lanceur
de grenade, il jeta la tête et le corps sur le couple
enculeur. La mère horrifiée par les cris que jetait le
cou de son enfant s'élança derrière lui. La petite tête
morte s'enfonçait dans l'eau entre les jambes de Desdé-
mone. Le sang du cygne se répandait partout. L'eau du
bassin en fut noire et puante. La mère devint folle et
plongea pour repêcher la tête chérie. Mais le premier
objet que rencontra sa fureur fut la touffe vulvaire de
Desdémone. Sa haine ne se contint plus. Elle mordit
Retrouver ce titre sur Numilog.com

Il sauta droit sur la cible qu'il embrocha par le plus étroit (p. 21).
Retrouver ce titre sur Numilog.com

S ajouté un sous-titre (roman sexuel) à ce manuscrit


qui n'en comportait pas, c'est pour prévenir toute méprise.
La littérature «érotique» telle qu'elle sévit depuis une
zaine d'années dans un public bien plus large qu'il n'est
de tradition, faisant ainsi la fortune de maint éditeur, me semble
un des monstres les plus troubles de notre époque à monstres.
Même si la pornographie au sens légal est habituellement évitée,
il s'agit au moins de cochonnerie morale. Pourquoi ? Parce que
le sexe, toujours, y est présenté avec son insupportable cortège
de justifications. Dans les pires cas, c'est l'amour, l'introspection
complexée, l'extase mystique, les constructions métaphysiques
du R.P. Teilhard de Chardin, s.j., que sais-je encore ? Histoire d'O,
L'Anglais, Emmanuelle, certains récits de Georges Bataille,
quelles que soient leurs qualités esthétiques, sont ainsi fondamen-
tement vils. Même un individu sympathique comme Henry Miller
dont le sexe est si chaud, si vigoureux, si naturellement sexuel,
n'est pas dépourvu de prétentions philosophiques (l'autolibération
par le sexe !). « L'obscénité commence avec le sentiment » disait
Céline; mais, bien sûr, de telles phrases sont odieuses à la foule.

LE STYX EST UN ROMAN QUI MORD.


S'il fallait lui chercher des ancêtres, ce serait Les Onze Mille
Verges d'Apollinaire ou Les Pieds Nickelés.
Mordre pour mordre, conter pour conter (voyez la judicieuse
définition du romancier que donne l' Avant-Propos), cette
conception de la vie et de l'art m'a semblé suffisamment
rare, suffisamment éloignée de la vulgarité, pour me pousser
à publier ce manuscrit «impubliable» qui circulait seulement
parmi les intimes de l'auteur.
Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès
par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement
sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012
relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au
sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.
Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire
qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections


de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*
La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia
‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒
dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.

Vous aimerez peut-être aussi