« Manon Lescaut » est un roman d’amour tragique écrit par l’Abbé
Prevost et publié en 1735. Ce roman raconte l’histoire d’amour entre le
Chevalier Des Grieux, un homme qui passera de l’insouciance aux plus grandes folies de l’amour, et Manon, une jeune femme en marge de la société. J’ai bien aimé ce roman, malgré tout, j’ai quand trouvé quelques points négatifs. Ainsi, dans une première partie, je vous expliquerais ce que j’ai aimé dans cet ouvrage puis dans un second temps j’évoquerais ce qui m’a déplu.
C’est principalement pour ses deux personnages principaux que j’ai
aimé ce roman. En décalage avec la société de leur époque à cause de leurs extravagances, ils se sont retrouvés dans des situations plus que délicates tout au long du roman. Du début à la fin, j’ai aimé les voir se relever de situation difficiles grâce à des stratagèmes. Comme lors de la fuite de la prison de Saint-Lazare où j’ai adoré comment Prevost à montrer la descente aux enfers progressive de Des Grieux. Au début du roman il était un jeune homme insouciant et à cause de l’influence de Manon, il commettra de nombreux méfait. Le plus marquant étant pour là moi le meurtre par balle d’un garde de la prison de Saint-Lazare. Un acte qui, contrairement à la norme, est montré comme pathétique. Dans des romans plus classiques le personnage principal tue pour le bien, mais dans cette œuvre, Des Grieux a tué pour ses propres fins et sans réellement le vouloir, ce qui bouscule les codes. Le fait que l’histoire soit racontée par Des Grieux à Renoncour est aussi une autre facette du roman qui m’a intéressé. Les nombreuses fois où Des Grieux coupe son histoire pour directement parler à l’homme de qualité permettent d’encore mieux de s’imprégner de l’histoire. De plus cela permet de créer du doute chez le lecteur, étant donné que c’est une discussion et contenue de se dont a été capable Des Grieux durant l’histoire on ne sait pas si Des Grieux dit réellement tout ce qu’il pense et toute la réalité. Et pour finir, bien que ce ne soit qu’un détaille, le fait que les noms de certains personnages soit masqué renforce encore plus le réalisme du roman et le fait que le roman est en fait une discussion. Bien que j’aie aimé « Manon Lescaut » quelques points m’ont quand même dérangé. J’ai trouvé qu’une structure se répétait à plusieurs reprises. Que ce soit lorsque Manon et Des Grieux s’enfuit à Saint-Denis ou lorsqu’ils sont emprisonnés à Saint-Lazare, on a l’impression qu’une structure en trois temps est répété : Manon et Des Grieux se créent des problèmes, ils sont emprisonnés puis réussissent à sortir grâce a l’aide d’un proche comme Tiberge ou Lescaut. Pour finir j’ai trouvé que la mort de Manon est trop rapidement écourtée. Malgré le fait qu’en peu de mots beaucoup de sentiments peuvent être véhiculés je trouve que cette mort ne m’a pas suffisamment ému.
Pour finir, même en prenant en compte les quelques éléments qui
m’ont déplus, j’ai aimé « Manon Lescaut ». Ses personnages mon intrigué et les thématiques évoqués dans le roman sont peu communes et intéressante.