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DES DIABETIQUES DT 2
NEKHOUL Khaoula
LOUNES Hamza
Remerciements
On exprime nos plus chaleureux remerciements À nos parents, et leur adresse toute
notre gratitude, merci d'être toujours là pour nous, merci d'exister, vous, les meilleurs
parents du monde.
Ce travail est pour nous l’occasion de vous témoigner notre profonde gratitude.
À tout le staff des pharmacies Abderezak et Tabbech, on vous remercie de tout cœur
pour votre accueil chaleureux, votre professionnalisme et votre esprit d'équipe notre
expérience avec vous est une marquante chance d'intégrer le monde professionnel, et
qui nous a permis d'apprendre beaucoup et de joindre la théorie à la pratique, tout
cela dans un climat sain et serein et nous tenons à vous en remercier très fortement.
Aux patients qui se sont montrésréceptifs et coopératifs, merci pour votre gentillesse,
on vous souhaite du courage et un prompt rétablissement.
Enfin, on remercie tous ceux qui nous ont aidés à élaborer ce travail.
Aux membres du jury ; vous nous faites l’honneur d’accepter avec une très grande
amabilité l’évaluation de ce mémoire. Nous vous prions d’accepter nos chaleureux
remerciements.
III
Dédicace
Je dédie ce travail à:
Ma maman et mon papa que j’aime tant, vous m’avez toujours soutenu malgré les
moments très difficiles que j’ai passés, vous avez toujours fait en sorte que je manque
de rien, merci de m’avoir éduqué de la meilleure de façon et faire de moi l’homme que
je suis aujourd’hui, que dieu vous garde.
Mes petits frères, j’espère que maintenant vous êtes fiers de moi et sachez que je serai
toujours là pour vous.
Ma grande famille, mes tantes, mes cousins et cousines, merci d’être présents merci de
former la meilleure des familles.
Ma grande tante, tu nous as quitté beaucoup trop prématurément, le vide que tu nous
as laissé se ressent encore, j’espère que de là-haut t’es fière de moi. Que dieu
t’accueille dans son vaste paradis.
Ma chère et tendreGhada que j’aime, merci de me supporter et de m’aider dans tout
ce que j’entreprends, merci de rendre ma vie belle.
Mes amis,Rafik, Brahim, Rachid, Hamza, Chrif ,Ala, Islam désolé pour ceux que j’ai
oubliés merci de m’avoir aider et d’être présents dans ma vie.
Amine, mon ami, mon frère, un homme en or sans qui je n’y serai jamais arrivé, je te
souhaite tout le bonheur du monde.
Dr Nekhoul, merci de m’avoir aider dans la mesure du possible, merci pour votre
présence et votre professionnalisme, je vous souhaite beaucoup de réussite.
Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce travail et dont les
noms ne figurent malheureusement pas sur ces lignes. Qu’ils trouvent ici le
témoignage de mon estime et de ma gratitude.
Hamza Lounes
IV
Dédicace
Je dédie ce travail avant tout à ma mère, mon père, mon frère et Faiza qui ont
toujours étaient là pour moi.
Je dédie ce travail à Chahir qui m’a accueilli au sein de son équipe avec la plus
grande bienveillance.
Je dédie ce travail à mes amies.
Listedes tableaux
DRP : DrugsRelatedProblems
GIP : Glucose-dependentInsulinotropicPeptid
HLA : Humanleukocyteantigen
Introduction
I.1.2. Epidémiologie
Le diabète partout dans le monde est en pleine expansion. Les chiffres
annoncés par les instances internationales sont ceux d’une pandémie à
l’échelle planétaire.
Selon l’OMS :
Le nombre des personnes atteintes de diabète est passé de 108
millions en 1980 à 422 millions en 2014.
La prévalence mondiale du diabète chez les adultes de plus de 18 ans
est passée de 4,7% en 1980 à 8,5% en 2014.
La prévalence du diabète a augmenté plus rapidement dans les pays à
revenu faible ou intermédiaire.
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 7
Mais parfois, ce sont les signes des complications qui indiquent un diabète :
Picotements ou fourmillements dans les mains, les pieds ou les
jambes ;
Infection ou ulcère, au pied ou à la jambe ;
Dysfonctionnement érectile (difficulté à obtenir ou à maintenir une
érection) chez les hommes ;
Modification ou détérioration de la vision ;
Essoufflement, enflure des jambes, douleur dans les mollets (ces
symptômes peuvent révéler des troubles circulatoires ou cardiaques)
(20)
I.4. Complications du diabète
I.4.1. Complications aigues
Le diabète présente plusieurs complications dites : aigues. Certaines sont
directement en rapport avec la maladie :
a) Acidocétose : En l’absence d’insuline et donc de glucose
intracellulaire, la cellule privilégie l’utilisation des lipides dont le
métabolisme aboutit à la production des corps cétoniques, provoquant
cétose, voire acidocétose métabolique.
b) Accident hyperosmolaire : C’est un coma qui associe une
hyperglycémie majeure avec une déshydratation liée à une diurèse
osmotique. Ce coma apparaît souvent chez les diabétiques de type 2
ignorants leur pathologie.
D’autres sont dues au traitement :
c) Accident hypoglycémique : L’hypoglycémie est due à un surdosage
des traitements par insuline et antidiabétiques oraux (sulfamides
hypoglycémiants entre autre). Les signes cliniques sont une agitation
psychomotrice, convulsion, voire coma avec lésions cérébrales pouvant
conduire vers le décès. (21)
d) Acidose lactique : C’est une complication rare mais grave observée
chez des diabétiques traités par biguanides en cas de surdosage
(insuffisance hépatique ou rénale).Elle s’explique sur le plan
physiopathologique par un blocage de la néoglucogenèse par les
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 15
c) Effets indésirables :
Le principal effet indésirable rencontré lors de l’usage du Répaglinide,
est l’hypoglycémie, du fait de sa durée d’action qui est plus allongée que
celle des Sulfamides Hypoglycémiants, ceci est observé en seconde
partie de nuits, et de façon plus générale, à distance des prises
alimentaires.
d) Contre-indications :
L’utilisation du Répaglinide est proscrite chez les patients présentant
des affections hépatiques et ou en cas d’acidoacétose diabétique.
e) Précautions d’emploi :
En cas d’insuffisance rénale sévère, il convient d’instaurer une
surveillance médicale de la part du médecin traitant.
f) Interactions médicamenteuses :
L’action hypoglycémiante du Répaglinide peut être modifiée lors de
l’usage concomitant avec certains médicaments tel que les inhibiteurs
de la monoamine-oxydase (IMAO), les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS) et les contraceptifs oraux.
3) Les incretino-mimétiques : (26) (29)
Les incrétinomimétiques constituent une nouvelle classe
d’antidiabétiques oraux qui a été développée suite à l’observation
suivante : l’effet insulinosécreteur du glucose administré par voie orale
est nettement supérieur à celui induit par l’administration intraveineuse
de ce dernier.
Cette différence est due à l’action de deux hormones qui stimuleraient
la sécrétion de l’insuline:
La Glucose-dependentInsulinotropicPeptid (GIP) secrétée par les
cellules K du duodénum et du jéjunum.
La Glucagon Like Peptid-1 (GLP-1) sécrétée par les cellules L de l’iléon
et du colon.
Chapitre II : Prise en charge du diabète 21
f) Interactions médicamenteuses :
Pas d’interactions majeures décrites.
II.1.1.3 Les insulinosensibilisateurs :
1) Les thiazolidinediones : (27)
Cette classe d’antidiabétiques est actuellement représentée par la
Pioglitazine et la Rosiglitizone.
a) Mécanismes d’action :
Les Thiazolidinediones sont des agonistes du récepteur nucléaire
PPAR-Gama (PeroxisomeProliferatorReceptor Gama) qui intervient
entre autre dans la régulation du métabolisme cellulaire. De part cette
liaison, les Thiazolidinediones potentialisent l’action de l’insuline en
diminuant l’insulinorésistance aux niveaux du foie, des muscles
squelettiques et surtout les cellules adipeuses.
b) Pharmacocinétique :
Les Thiazolidinediones présentent une absorption digestive rapide et
complète et une forte liaison aux protéines plasmatiques.
Ils sont tous métabolisés par le foie. Cependant, on note une différence
pour leur élimination. En effet la Rosiglitizone présente une élimination à
70% rénale et 30% biliaire, alors que la Pioglitazine présente une
élimination Biliaire de l’ordre de 70 à 85%.
c) Effets indésirables :
Rétention hydro-sodée.
Risque d’insuffisance cardiaque.
Prise pondérale.
Augmentation des fractures distales, principalement chez les femmes
ménopausées.
Augmentation du risque de survenu d’œdèmes musculaires.
d) Contre-indications :
Les Thiazolidinediones ne doivent pas être prescris dans les cas suivants :
Insuffisance cardiaque.
Insuffisance hépatocellulaire.
Chapitre II : Prise en charge du diabète 24
e) Précautions d’emploi :
Il convient afin d’assurer une bonne prise en charge par les
Thiazolidinediones de réaliser un bilan préalable de la fonction
hépatique et cardiaque. Un suivie du taux des transaminases ainsi
qu’une sensitométrie des os doivent aussi être effectué de façon
régulière.
f) Interactions médicamenteuses
L’administration concomitante de Thiazolidinediones avec des anti-
inflammatoires non stéroïdiens augmenterait le risque d’œdème et
d’insuffisance cardiaque.
Avec le Gemfibrozil, on note une augmentation de la durée d’action des
Thiazolidinediones, alors qu’une réduction de cette dernière est
observée avec la Rifampicine.
Faire le point avec le patient sur ce qu’il sait, ce qu’il a compris, ce qu’il
sait faire et appliquer, ce qu’il lui reste éventuellement à acquérir, la
manière dont il s’adapte à ce qui lui arrive.
Proposer au patient une nouvelle offre d’ETP qui tient compte des
données de cette évaluation et des données du suivi de la maladie
chronique. (36)
I. Objectifs de l’étude
- Complications du diabète
- Mesures hygiéno-diététiques
II. Méthodologie
Cette étude a été réalisée dans la wilaya d’Alger dans le cadre de notre
mémoire de fin d’étude dans deux officines situées à Ain Naadja et à Bab
Ezzouar.
- Définir le diabète
III. Résultats
Selon le sexe
48% Femme.
52% Homme.
Selon l’âge
22% 20%
25%
33%
22%
Bas.
Moyen.
51%
Haut.
27%
18%
23%
59%
Selon le sexe
70%
62%
60% 55%
50%
40%
29%
30%
21%
20% 17% 16%
10%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
80%
73%
70% 65%
60%
50%
50% 46%
38%
40%
20% 16%
10%
10%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
80%
69%
70%
58%
60%
50% 44%
40% 36%
31%
30% 25% 23%
20%
10% 6% 8%
0%
Bas Moyen Haut
28%
Non.
Moyennement.
Oui.
60%
12%
Selon le sexe
80%
70% 67%
60%
48%
50%
38%
40%
30%
23%
20% 14%
10%
10%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
90%
80%
80% 75%
70% 65%
60%
50% 46%
39%
40%
30% 25%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
100%
88%
90% 85%
80%
70%
60%
50% 45%
40% 32%
30% 23%
20% 15%
12%
10%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut
0%3%
97%
Selon le sexe
120%
97% 97%
100%
80%
60%
40%
20%
0% 3% 0% 3%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
120%
100% 100%
100% 92% 93%
80%
60%
40%
20%
8% 7%
0% 0% 0% 0% 0% 0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
120%
100% 100%
100%
85%
80%
60%
40%
20% 15%
0% 0% 0% 0% 0%
0%
Bas Moyen Haut
10%
28%
62%
Selon le sexe
70% 63%
60% 53%
50%
40%
30%
30%
20%
20% 17% 17%
10%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
90%
77%
80%
70% 66%
60%
60%
50% 47%
80%
71%
70% 63%
60%
50%
38% 38%
40%
31%
30% 23% 24%
20%
10% 6% 6%
0%
Bas Moyen Haut
13%
42%
45%
Selon le sexe
30%
20% 17%
10%
10%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
80% 75%
70%
50%
40% 38%
40%
30% 31% 31%
30% 25%
20% 15%
10% 7%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
60% 56%
54%
40%
29%
30% 26%
20%
10%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut
5%
7%
24%
17%
15%
32%
Selon le sexe
35% 32%
31%
30% 27%
25% 22%
20% 18%
16%
15%
15% 14%
10% 8%
6% 6%
5%
5%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
35% 33%
30% 30%
30%
27%
25%25% 26% 25%
25%
21%
20%
17% 17% 17% 17%
15% 15%
15% 13%
10% 10%
10% 8%
7%
5%
4% 3%
5%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
Par contre chez les plus de 75 ans, le quart de ces patients n’avait aucune
connaissance sur les complications du diabète, la plus connue est la
rétinopathie diabétique.
Partie pratique 59
40%
36%
35%
29%
30%
24%
25%
22% 21% 21% 21% 21%
20% 17% 17%
17%
15%
15% 12% 13%
9%
10%
5%
5%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut
12%
7%
48%
33%
Non Au moins une fois par semaine Plusieurs fois par semaine Moins d'une fois par mois
Selon le sexe
60%
52%
50%
45%
40% 35%
31%
30%
20%
14%
10% 10%
10%
3%
0%
Femme Homme
Non Une fois par semaine Plusieurs fois par semaine Moins d'une fois par mois
Selon l’âge
80%
70%
70%
60%
50% 50%
50%
42% 40% 40%
40%
30% 25%
20%
20% 13% 15% 15%
8% 7%
10% 5%
0% 0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
Non Au moins une fois par semaine Plusieurs fois par semaine Moins d'une fois par mois
80%
68%
70%
60% 54%
50% 44%
40%
31%
30%
23%
19% 19%
20% 15%
13%
6% 8%
10%
0%
0%
Bas Moyen Haut
Non Au moins une fois par semaine Plusieurs fois par semaine Moins d'une fois par mois
5%
37%
58%
Selon le sexe
80%
69%
70%
60%
49% 49%
50%
40%
30% 24%
20%
10% 7%
2%
0%
Femme Homme
On note que les femmes étaient celles qui s’y connaissaient le mieux en
matière d’hygiène alimentaire.
Selon l’âge
90%
80%
80%
70%
62%
60%
50% 50%
50% 45% 45%
40%
30%
30%
20%
20%
10% 8%
10%
0% 0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
90% 85%
80%
70%
60% 55%
50%
50% 44%
39%
40%
30%
20% 15%
10% 6% 6%
0%
0%
Bas Moyen Haut
5% 3%
92%
Selon le sexe
120%
97%
100%
87%
80%
60%
40%
20% 10%
3% 0% 3%
0%
Femme Homme
On a constaté que quel que soit le sexe, les patients ne connaissaient pas la
notion d’index glycémique.
Selon l’âge
120%
100%
100% 93%
83% 84%
80%
60%
40%
17%
20%
7% 8% 8%
0% 0% 0% 0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
120%
97%
100%
88% 85%
80%
60%
40%
20% 15%
3% 6% 6%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut
10%
53%
37%
Selon le sexe
60% 55%
52%
50%
39%
40% 34%
30%
20% 14%
10% 6%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
80% 75%
70%
60%
60%
50%
50% 47%
40% 38%
40% 33%
30%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
90% 85%
80%
70%
60% 56%
50% 44%
42%
39%
40%
30%
19%
20% 15%
10%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut
On a noté que les patients ayant un niveau d’instruction élevéétaient ceux qui
étaient les plus conscients de la nécessité d’avoir une hygiène irréprochable
au niveau des pieds.
13%
42%
45%
Selon le sexe
60%
55%
48%
50%
38% 39%
40%
30%
20%
14%
10% 6%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
80%
73%
69%
70%
60%
60%
50%
50%
40%
40%
33%
30%
23%
20%
20% 17%
7% 8%
10%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
80%
69%
70% 65%
62%
60%
50%
40%
32%
30% 23%
19% 19%
20%
8%
10% 3%
0%
Bas Moyen Haut
Hebdomadaire Mensuelle Quotidienne
18%
82%
Non Oui
Selon le sexe
90% 84%
80%
69%
70%
60%
50%
40%
31%
30%
20% 16%
10%
0%
Femme Homme
Non Oui
Selon l’âge
100% 93%
90%
80%
80%
70%
61%
58%
60%
50% 42% 39%
40%
30%
20%
20%
10% 7%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
Non Oui
100%
88%
90%
80% 74%
69%
70%
60%
50%
40%
31%
30% 26%
20% 12%
10%
0%
Bas Moyen Haut
Non Oui
13%
25%
62%
Selon le sexe
80%
71%
70%
60%
52%
50%
40% 34%
30%
20% 16%
14% 13%
10%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
90%
80%
80%
70%
70%
60%
50% 46%
42% 42%
39%
40%
30%
20% 16% 13% 15% 15% 15%
10% 7%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
80%
68% 68%
70%
60%
50%
38% 38%
40%
29%
30% 24%
19%
20%
13%
10% 3%
0%
Bas Moyen Haut
12%
30%
58%
Selon le sexe
80%
69%
70%
60%
48%
50%
40% 36%
30% 24%
20% 16%
10% 7%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
90%
80%
80%
70%
60% 54%
50% 50%
50%
42%
38%
40% 35%
30%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
70%
62%
58% 56%
60%
50% 44%
40% 32% 30%
30%
20%
10% 8%
10%
0%
0%
Bas Moyen Haut
12%
48%
40%
Selon le sexe
70%
58%
60%
48%
50%
38%
40%
32%
30%
20%
14%
10%
10%
0%
Femme Homme
Selon l’âge
70%
60% 62%
58%
60%
50%
40% 40% 40%
40%
10%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans
On a noté que plus on a avancé dans l’âge moins les patients connaissaient
les signes d’hyperglycémie.
70%
62%
60%
52% 50%
50%
42%
40%
31%
30%
23%
19%
20% 15%
10% 6%
0%
Bas Moyen Haut
Apres avoir étalé notre questionnaire d’évaluation aux patients, nous avons
procédé à une séance d’éducation thérapeutique ou on a essayé d’expliquer
au maximum les carences détectées chez le patient au cours de notre
questionnaire d’évaluation et ceci à l’aide de notre livret thérapeutique que
nous avons élaboré.
-Evocation des différents traitements ainsi que les modalités de leurs prises et
de leurs effets indésirables
-Des conseils sur l’auto surveillance glycémique et sur la nécessité d’un suivi
médical strict
-Pied diabétique
-L’hyper et l’hypoglycémie
80% 73%
70%
60%
50%
50%
40%
33%
30% 25%
20% 17%
10%
2%
0%
Non Moyen Oui
80%
72%
70%
60%
50% 45%
42%
40%
30% 26%
20%
13%
10%
2%
0%
Non Moyen Oui
80%
72%
70% 65%
60%
50%
40%
30%
30% 26%
20%
10% 5%
2%
0%
Non Moyen Oui
90%
81%
80%
70%
60% 53%
50%
40% 37%
30%
20% 15%
10%
10% 4%
0%
Non Moyen Oui
90%
81%
80%
70%
60% 53%
50%
40% 37%
30%
20% 15%
10%
10% 4%
0%
Non Moyen Oui
VI. Discussion
Les patients diabétiques inclus dans cette étude ont 50 ans et plus, ce
qui est normal vu que le DT2 touche principalement les adultes et les sujets
âgés. La moitié d’entre eux ont un niveau d’instruction bas, ceci s’explique par
leur âge avancé et le fait qu’ils appartiennent à une génération n’ayant pas
bénéficié d’une scolarité adéquate car le système éducatif était peu développé
à leur époque.
sont les complications les plus citées par les patients interrogés. Aussi on a pu
constater que les personnes âgées et celles présentant un niveau d’étude bas
ignorent l’existence de ces complications
Une attention toute particulière doit être portée sur le fait que même si les
patients sont conscients de la survenue des complications, ils ne maitrisent
pas les signes d’hyperglycémie qui sont les signes avant-coureurs de leurs
survenues.
53% des patients interrogés savaient qu’il faut avoir une hygiène
irréprochable au niveau des pieds, cependant ceux qui n’ont jamais bénéficié
de conseils podologiques ne connaissaient pas les actions spécifiques à
mettre en œuvre, voilà pourquoi nous avons insisté auprès de nos patients
pour qu’ils demandent systématiquement un examen des pieds à leurs
médecins. Des programmes éducationnels spécifiques seraient intéressants
pour lutter contre les amputations précoces,
Après avoir fait ce constat, nous avons adapté nos conseils en nous
aidant du livret thérapeutique que nous avons élaboré afin d’améliorer les
connaissances des patients qui leur permettront d’améliorer leur qualité de vie.
Conclusion
Références bibliographiques
43) Diabetes Voice, volume 50, numéro 4, Décembre 2005 pages 25-27
44) T.Fera, BM.Bluml ,WM.Ellis, CW.Schaller, DG.Garrett. The
DiabetesTen City Challenge: interim clinical and humanisticoutcomes of a
multisite community pharmacy diabetes care program.
Sites internet :
* : Estimation de diabète chez l’adulte sur base de tests oraux de tolérance au glucose
Les annexes IV
Annexe II
Tableau 4 : Les différents types du diabète MODY (49)
Types de Gènes atteints Prévalence Age moyen Glycémies Atteintes Prise en
MODY parmi les au moment moyennes au associées charge
MODY du diagnostic moment du Particularités
diagnostic
MODY 1 Hepatocyte 5% 17 ans 15 mmol/l Sulfonylurée
nuclear factor- puis insuline
4-alpha (HNF-4-
α)
Chromosome
20
MODY 2 Glucokinase 22% 10 ans 11 mmol/l Mesures
(GCK) hygiéno-
Chromosome 7 diététiques
suffisantes
dans la
majorité des
cas
MODY 3 Hepatocyte 58% 14 ans 17 mmol/l Complications Sulfonylurée
nuclear factor- Hyperglycémie micro et puis insuline
1-alpha (HNF-1- abaissement macro
α) du seuil rénal vasculaires à
Chromosome pour la long terme
12 glycosurie Présentation
inaugurale
pouvant
mimer un DT1
mais
négativité des
anticorps
MODY 4 Insulin <1% Agénésie ADO puis
promoter pancréatique insuline
factor 1 (IPF-1) dans les cas
Chromosme 13 homozygotes
Avec diabète
néonatal
MODY 5 Hepatocyte 2% Kyste ou insuline
nucelear dysplasie
factor-1-beta rénale,
(HNF-1- atteintes
β)/transcription génitale et
factor 2 (TCF2) hépatique,
Chromosome hyperuricémie,
17 Pancréas de
petite taille et
déficit
exocrine
Insulines ultra-rapide : Injectées juste avant les repas, elles ont pour
but de simuler l’action de l’insuline endogène en stimulant le stockage
du glucose qui va être consommé, dans les cellules cibles. Elles sont
des insulines humaines ayant subies de légères modifications afin de
raccourcir leur durée d’action a un intervalle de 2 à 4 heures suivant la
prise alimentaire.
Insulines rapides : injectées quinze minutes avant les repas, elles ont
aussi pour but de stimuler le stockage du glucose amené par les repas.
Ce sont des insulines humaines non modifiées, et ont une durée
d’action de 4 à 6 heures.
Insulines intermédiaires : ont une durée d’action entre 6 et 10 heures.
Et peuvent avoir soit une action prolongée et régulière (action
monophasique), soit avoir une action plus importante les six premières
heures (action diphasique).Ces insulines permettent de couvrir les
besoins du métabolisme, mais aussi certains repas dans le cas d’action
diphasique.
Insulines lentes : ont une durée d’action de 20 à 24 heures. Ces
insulines permettent de couvrir les besoins du métabolisme durant toute
la journée. Ce sont des insulines qui ont été modifiées afin d’allonger
leur durée d’action et/ou d’assurer une libération prolongée pour
s’approcher au maximum d’une sécrétion basale la plus constante
possible.
Dénomination
Forme
Commune Nom de Marque Dosage Conditionnement
pharmaceutique
Internationale
NOVORAPID
INSULINE ASPARTE SOL. INJ. 100UI/ML B/05 CARTOUCHES DE 3ML
PENFILL
INSULINE ASPARTE /
NOVOMIX 30 B/05 STYLOS MULTIDOSES PRE-REMPLIS
INSULINE ASPARTE SUSP. INJ. 100UI/ML
FLEXPEN JETABLES DE 3ML
PROTAMINE 30/70%
INSULINE ASPARTE /
NOVOMIX 30
INSULINE ASPARTE SUSP. INJ. 100UI/ML B/05 CARTOUCHES DE 3ML
PENFILL
PROTAMINE 30/70%
SOL. INJ. SC EN
INSULINE GLARGINE LANTUS 100UI/ML B/5CART. DE 3ML (POUR OPTIPEN )
CART.
SOL. INJ. EN
INSULINE GLULISINE APIDRA 100UI/ML B/1FL.DE 10ML
FLACON SC
INSULINE HUMAINE
(rDNA) 30% / INSULINE SUSP. INJ. EN
JUSLINE 30/70 100UI/ML B/01FL./10ML
HUMAINE ISOPHANE FLACON
70%
INSULINE HUMAINE
JUSLINE N SUSP. INJ. SC 100UI/ML B/1L. DE 10ML
(rDNA) ISOPHANE
INSULINE HUMAINE
JUSLINE R SOL. INJ. SC 100UI/ML B/1L. DE 10ML
(rDNA) RAPIDE
Les annexes VIII
INSULINE HUMAINE /
INSUDAL COMB
INSULINE HUMAINE SUSP. INJ. 100UI/ML B/ 1FL. DE 5ML - B/1FL DE 10ML
25
ISOPHANE 25%/75%
INSULINE HUMAINE /
UMULINE
INSULINE HUMAINE SUSP. INJ. 100UI/ML B/1FL DE 10ML
PROFIL 30
ISOPHANE 30%/70%
INSULINE HUMAINE
25% / INSULINE INSUMAN
SUSP INJ 100UI/ML B/5 CART 3ML (POUR OPTIPEN )
HUMAINE ISOPHANE COMB 25
75%
INSULINE HUMAINE
25% / INSULINE INSUMAN SUSP. INJ. SC EN 100UI/ML
B/1FL DE 5ML
HUMAINE ISOPHANE COMB 25 FL. (3,5MG/ML)
75%
INSULINE HUMAINE
INSUMAN RAPID SOL INJ 100UI/ML B/1FL DE 5ML
BIOGENETIQUE RAPIDE
INSULINE HUMAINE
INSUDAL RAPID SOL. INJ. 100UI/ML B/1FL. 5ML - B/1FL.10ML
BIOGENETIQUE RAPIDE
INSULINE HUMAINE
MIXTARD 30 HM
INTERMEDIAIRE SUSP INJ 100UI/ML B/5 CART. DE 1,5 ML ET B/5CART DE 3ML
PENFILL
BIPHASIQUE
INSULINE HUMAINE
INSULATARD
INTERMEDIAIRE SUSP INJ 100UI/ML B/5 CART. DE 1,5 ML ET B/5CART DE 3ML
HM PENFILL
MONOPHASIQUE
INSULINE HUMAINE
UMULINE NPH SUSP INJ IM/SC 100UI/ML B/1FL/10ML
ISOPHANE
INSULINE HUMAINE
INSUDAL BASAL SUSP. INJ. 100UI/ML B/1FL. 5ML - B/1FL.10ML
ISOPHANE
INSULINE HUMAINE INSUMAN SUSP .INJ. SC EN 100UI/ML
B/1FL DE 5ML
ISOPHANE BASAL FL. (3,5MG/ML)
INSULINE HUMAINE
ACTRAPID HM SOL INJ 100UI/ML FL/10ML
MONOCOMPOSEE
INSULINE HUMAINE
INSUMAN RAPID SOL INJ 100UI/ML B/5 CART 3ML ( POUR OPTIPEN )
RAPIDE
INSULINE
HUMAINE/INSULINE MIXTARD 30HM SUSP INJ 100UI/ML FL/10ML
ISOPHANE 30%/70%
INSULATARD
INSULINE ISOPHANE SUSP INJ 100UI/ML FL/10ML
HM
SOL. INJ. SC/IV EN
100UI/ML
INSULINE LISPRO HUMALOG 100 CARTOUCHE POUR B/05 CARTOUCHES DE 3ML
(3,5MG/ML)
STYLO
100UI/ML
INSULINE LISPRO HUMALOG SOL.INJ. EN FL. B/01FL.DE 10ML
(3,5MG/ML)
Les annexes IX
INSULINE RAPIDE
UMULINE RAPIDE SOL INJ 100UI/ML B/5 CART. DE 1,5 ML
HUMAINE
Les annexes X
Annexe VI
Exemplaire de questionnaire d’évaluation
Les annexes XI
Les annexes XII
Les annexes XIII
Annexe VII
Livret thérapeutique destiné aux patients diabétiques
Les annexes XIV
Les annexes XV
Les annexes XVI
Les annexes XVII
Les annexes XVIII
Les annexes XIX
Les annexes XX
Les annexes XXI
Les annexes XXII
Les annexes XXIII
Les annexes XXIV
Annexe VIII
Exemplaire du questionnaire de satisfaction
Les annexes XXV
Annexe IX :
-Moyen : Le patient sait qu’il doit éviter les aliments riches en sucre
Annexe X :
hamness@hotmail.fr fares.chemrouk@aiesec.net
Résumé :
Le diabète se pose avec gravité dans les pays en voie de développement. C’est un
vrai problème de santé publique qui tend à prendre une tournure alarmante.
Nous nous sommes alors intéressés à ce sujet dans le cadre de notre mémoire de
fin d’étude dont l’objectif est de démontrer la place et l’importance du pharmacien
d’officine dans l’éducation thérapeutique des patients atteints du diabète de type 2.
Après un rappel théorique sur le diabète, son traitement médicamenteux et non
médicamenteux, on a entrepris une enquête auprès de deux officines à Alger. Ainsi
60 patients ont répondu aux questionnaires initialement établis pour réaliser cette
étude.
On a aussi procédé à des séances d’éducation thérapeutique à l’officine grâce à un
livret thérapeutique qu’on a conçu.
Notre travail a démontré par ses résultats que l’intervention du pharmacien dans
l’éducation thérapeutique des patients diabétiques a eu un impact positif et que la
place de pharmacien demeure centrale dans un processus d’éducation
thérapeutique.
Mots clefs : Diabète, pharmacien, officine, éducation thérapeutique
Abstract:
Diabetes is a serious problem in developing countries. It is a real public health
problem that tends to take an alarming turn.
We then took an interest in this subject as part of our final dissertation which aims to
demonstrate the place and importance of pharmacy pharmacists in the therapeutic
education of patients with type 2 diabetes.
After a theoretical reminder on diabetes, its drug and non-drug treatment, a survey
was undertaken at two pharmacies in Algiers. Thus 60 patients responded to the
questionnaires initially established to carry out this study.
Therapeutic education sessions were also conducted at the pharmacy using a
therapeutic booklet that was developed.
Our work has demonstrated by its results that the intervention of the pharmacist in
the therapeutic education of diabetic patients has had a positive impact and that the
place of pharmacist remains central in a process of therapeutic education.
Keys words: Diabetes, phamacist, pharmacies, therapeutic education