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ROLE DU PHARMACIEN DANS L’EDUCATION THERAPEUTIQUE

DES DIABETIQUES DT 2

NEKHOUL Khaoula

LOUNES Hamza

CHEMROUK Mehdi Fares


II

Remerciements

On exprime nos plus chaleureux remerciements À nos parents, et leur adresse toute
notre gratitude, merci d'être toujours là pour nous, merci d'exister, vous, les meilleurs
parents du monde.

A notre promotrice de la thèse Docteur NEKHOUL Khaoula.

On a eu le privilège de travailler sous votre supervision et d’apprécier vos qualités et


vos valeurs, votre sérieux, votre compétence et votre sens du devoir qui nous ont
énormément marqués.

Veuillez accepter l’expression de notre respectueuse considération et notre profonde


admiration pour toutes vos qualités scientifiques et humaines.

Ce travail est pour nous l’occasion de vous témoigner notre profonde gratitude.

À tout le staff des pharmacies Abderezak et Tabbech, on vous remercie de tout cœur
pour votre accueil chaleureux, votre professionnalisme et votre esprit d'équipe notre
expérience avec vous est une marquante chance d'intégrer le monde professionnel, et
qui nous a permis d'apprendre beaucoup et de joindre la théorie à la pratique, tout
cela dans un climat sain et serein et nous tenons à vous en remercier très fortement.

Aux patients qui se sont montrésréceptifs et coopératifs, merci pour votre gentillesse,
on vous souhaite du courage et un prompt rétablissement.

Enfin, on remercie tous ceux qui nous ont aidés à élaborer ce travail.

Aux membres du jury ; vous nous faites l’honneur d’accepter avec une très grande
amabilité l’évaluation de ce mémoire. Nous vous prions d’accepter nos chaleureux
remerciements.
III

Dédicace
Je dédie ce travail à:
Ma maman et mon papa que j’aime tant, vous m’avez toujours soutenu malgré les
moments très difficiles que j’ai passés, vous avez toujours fait en sorte que je manque
de rien, merci de m’avoir éduqué de la meilleure de façon et faire de moi l’homme que
je suis aujourd’hui, que dieu vous garde.
Mes petits frères, j’espère que maintenant vous êtes fiers de moi et sachez que je serai
toujours là pour vous.
Ma grande famille, mes tantes, mes cousins et cousines, merci d’être présents merci de
former la meilleure des familles.
Ma grande tante, tu nous as quitté beaucoup trop prématurément, le vide que tu nous
as laissé se ressent encore, j’espère que de là-haut t’es fière de moi. Que dieu
t’accueille dans son vaste paradis.
Ma chère et tendreGhada que j’aime, merci de me supporter et de m’aider dans tout
ce que j’entreprends, merci de rendre ma vie belle.
Mes amis,Rafik, Brahim, Rachid, Hamza, Chrif ,Ala, Islam désolé pour ceux que j’ai
oubliés merci de m’avoir aider et d’être présents dans ma vie.
Amine, mon ami, mon frère, un homme en or sans qui je n’y serai jamais arrivé, je te
souhaite tout le bonheur du monde.
Dr Nekhoul, merci de m’avoir aider dans la mesure du possible, merci pour votre
présence et votre professionnalisme, je vous souhaite beaucoup de réussite.
Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce travail et dont les
noms ne figurent malheureusement pas sur ces lignes. Qu’ils trouvent ici le
témoignage de mon estime et de ma gratitude.
Hamza Lounes
IV

Dédicace
Je dédie ce travail avant tout à ma mère, mon père, mon frère et Faiza qui ont
toujours étaient là pour moi.
Je dédie ce travail à Chahir qui m’a accueilli au sein de son équipe avec la plus
grande bienveillance.
Je dédie ce travail à mes amies.

CHEMROUK Mehdi Fares


Table des matières V

Table des matières

TABLE DES MATIERES ________________________________________________________ V


LISTEDES TABLEAUX _______________________________________________________ VIII
LISTE DES FIGURES __________________________________________________________IX
LISTE DES SYMBOLES _______________________________________________________ XII
INTRODUCTION ____________________________________________________________ 2
PARTIE THEORIQUE _________________________________________________________ 4
CHAPITRE I :GENERALITES SUR LE DIABETE SUCRE ________________________________ 5
I.1. DEFINITION ET EPIDEMIOLOGIE ________________________________________________ 6
I.1.1. Définition _________________________________________________________ 6
I.1.2. Epidémiologie _____________________________________________________ 6
I.2. CLASSIFICATION ETIOLOGIQUE DU DIABETE SUCRE ____________________________________ 8
I.2.1. Diabète insulino dépendant (DID) ______________________________________ 8
I.2.1.1. Physiopathologie _______________________________________________ 8
I.2.1.2. Facteurs de risques _____________________________________________ 9
I.2.2. Diabète non insulino dépendant ______________________________________ 10
I.2.2.1. Physiopathologie ________________________________________________ 10
I.2.1.2. Facteurs de risques ____________________________________________ 11
I.2.3. Diabète gestationnel _______________________________________________ 11
I.2.4. Autres types de diabète ____________________________________________ 12
I.2.4.1. Diabètes secondaires ___________________________________________ 12
I.2.4.2. Diabètes iatrogéniques _________________________________________ 12
I.2.4.3. Diabètes monogéniques ________________________________________ 12
I.2.4.4. Diabètes inclassables ___________________________________________ 13
I.3. ASPECTS CLINIQUES ______________________________________________________ 13
I.4. COMPLICATIONS DU DIABETE ________________________________________________ 14
I.4.1. Complications aigues ______________________________________________ 14
I.4.2 Complications chroniques ___________________________________________ 15
I.4.2.1 Microangiopathies _____________________________________________ 15
I.4.2.2 Macroangiopathies _____________________________________________ 15
I.4.2.3 Neuropathies _________________________________________________ 15
CHAPITRE II : PRISE EN CHARGE DU DIABETE DE TYPE 2 ___________________________ 18
II.1. PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE __________________________________________ 18
II.1.1. Les antidiabétiques oraux __________________________________________ 18
II.1.1.1.Les insulinosécréteurs __________________________________________ 18
II.1.1.2 Les médicaments visant à limiter les apports en glucose _______________ 21
II.1.1.3 Les insulinosensibilisateurs ______________________________________ 23
Table des matières VI
II.1.2. L’insulinothérapie _________________________________________________ 24
II.1.2.1. Structure et mécanisme d’action ________________________________ 24
II.1.2.2. Effets de l’insuline ____________________________________________ 25
II.1.2.3. Indications __________________________________________________ 25
II.1.2.4. Effets secondaires ____________________________________________ 26
II.1.2.5. Précautions d’emploi __________________________________________ 26
II.1.2.6. Interactions médicamenteuses __________________________________ 27
II.1.2.7 Présentations des insulines _____________________________________ 27
II.2. PRISE EN CHARGE NON MEDICAMENTEUSE ______________________________________ 27
II.2.1 Diététique _______________________________________________________ 27
II.2.2. Activité physique _________________________________________________ 28
II.2.3. Hygiène de vie ___________________________________________________ 28
CHAPITRE III : LE PHARMACIEN ET L’EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT DIABETIQUE
________________________________________________________________________ 30
III.1. DEFINITION DE L’EDUCATION THERAPEUTIQUE ____________________________________ 30
III.2. CADRE JURIDIQUE ______________________________________________________ 31
III.3. LES ACTEURS DE L’EDUCATION THERAPEUTIQUE ___________________________________ 31
III.3.1 Cas général ______________________________________________________ 31
III.3.1.1. Le patient ___________________________________________________ 31
III.3.1.2. Les professionnels de santé_____________________________________ 32
III.3.2. Cas du diabète___________________________________________________ 32
III.3.3. Rôle du pharmacien dans l’éducation thérapeutique _____________________ 33
III.4. ETAPES DE L’EDUCATION THERAPEUTIQUE _______________________________________ 35
III.5. ROLE DU PHARMACIEN DANS L’EDUCATION THERAPEUTIQUE DES DIABETIQUES _______________ 36
III.5.1 Cas général ______________________________________________________ 36
III.5.2 Expériences de certains pays ________________________________________ 37
PARTIE PRATIQUE _________________________________________________________ 39
I. OBJECTIFS DE L’ETUDE ____________________________________________________ 40
II. METHODOLOGIE ________________________________________________________ 41
II.1. CADRE ET LIEU DE L’ETUDE _________________________________________________ 41
II.2. TYPE D’ETUDE _________________________________________________________ 41
II.3. PERIODE DE L’ETUDE _____________________________________________________ 41
II.4. SELECTION DES PATIENTS __________________________________________________ 41
II.4.1. Critères d’inclusion ________________________________________________ 41
II.4.2. Critères de non inclusion ___________________________________________ 41
II.5 COLLECTE DES DONNEES ___________________________________________________ 42
III. RESULTATS ____________________________________________________________ 44
III.1.RECUEIL DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES ____________________________________ 44
III.2. RECUEIL DES CONNAISSANCES CONCERNANT LE DIABETE ET SON TRAITEMENT : _______________ 46
III.2.1. Capacité à définir le diabète ________________________________________ 46
Table des matières VII
III.2.2. Capacité à énumérer les traitements utilisés ___________________________ 48
III.2.3 Connaissance du moment de prise des médicaments ____________________ 50
III.2.4. Connaissance des effets indésirables _________________________________ 53
III.3. RECUEIL DES CONNAISSANCES CONCERNANT LES COMPLICATIONS LIEES AU DIABETE____________ 55
III.4. LES DIFFERENTES COMPLICATIONS CONNUES DES PATIENTS ____________________________ 57
III.5. RECUEIL DES CONNAISSANCES DES PATIENTS EN MATIERE DE MESURES HYGIENO-DIETETIQUES _____ 59
III.5.1. Activité physique _________________________________________________ 59
III.5.2. Hygiène alimentaire ______________________________________________ 62
III.5.3. Iindex glycémique ________________________________________________ 64
III.5.4. Hygiène des pieds ________________________________________________ 66
III.6. RECUEIL DES CONNAISSANCES DES PATIENTS SUR LE CONTROLE ET LA SURVEILLANCE DU DIABETE ___ 68
III.6.1. Périodicité des mesures glycémiques _________________________________ 68
III.6.2. Utilisation d’un carnet de suivi de la glycémie __________________________ 70
III.6.3 Connaissance des signes d’hypoglycémie ______________________________ 73
III.6.4 La conduite à tenir en cas d’hypoglycémie _____________________________ 75
III.6.5. Connaissance des signes d’hyperglycémie _____________________________ 77
IV.EDUCATION THERAPEUTIQUE______________________________________________ 80
V. QUESTIONNAIRE DE SATISFACTION _________________________________________ 81
V.1. DIABETE ET TRAITEMENT __________________________________________________ 82
V.2. COMPLICATIONS DU DIABETE _______________________________________________ 82
V.3. DIETETIQUE ET ACTIVITE PHYSIQUE ____________________________________________ 83
V.4. PIED DIABETIQUE _______________________________________________________ 83
V.5. HYPER ET HYPOGLYCEMIE __________________________________________________ 84
VI. DISCUSSION ___________________________________________________________ 85
CONCLUSION _____________________________________________________________ 91
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES _____________________________________________ 94
LES ANNEXES ______________________________________________________________ II
PLAN DES ANNEXES : _________________________________________________________ II
Liste des tableaux VIII

Listedes tableaux

TABLEAU 1:CRITERES DE DIAGNOSTIC DU DIABETE ______________________________ 6


TABLEAU 2:PREVALENCE DU DIABETE ET DES FACTEURS DE RISQUE RELATIFS EN ALGERIE(5) ___ 8
TABLEAU 3 : CHIFFRES DU DIABETE EN ALGERIE DE 2015 ________________________ III
TABLEAU 4 : LES DIFFERENTS TYPES DU DIABETE MODY _________________________ IV
TABLEAU 5 : LES MEDICAMENTS AYANT UN POTENTIEL EFFET SUR L’INSULINOTHERAPIE CHEZ LE
PATIENT DIABETIQUE. ____________________________________________ VI
TABLEAU 6 : LES INSULINES INSCRITES A LA NOMENCLATURE ALGERIENNE AU 30 MARS 2017.
___________________________________________________________ VII
TABLEAU 7 : INDEX GLYCEMIQUE DE QUELQUES ALIMENTS ______________________ XXVI
Liste des figures IX
Liste des figures

FIGURE 1:PHYSIOPATHOLOGIE DU DIABETE TYPE I ______________________________ 9


FIGURE 2 : SCHEMA RECAPITULATIF DES MECANISMES D’ACTION DES ANTIDIABETIQUES ORAUX.24
FIGURE 3 :SCHEMA REPRESENTANT LA STRUCTURE DE L’INSULINE HUMAINE ____________ 25
FIGURE 4:CYCLE DE ROTATION DES ZONES D’INJECTION D’INSULINE __________________ 27
FIGURE 5:ETAPES A SUIVRE POUR LA MISE EN PLACE D'UNE ETP ____________________ 36
FIGURE 6 : REPARTITION DES PATIENTS SELON LE SEXE___________________________ 44
FIGURE 7 : REPARTITION DES PATIENTS SELON L’AGE____________________________ 45
FIGURE 8 : REPARTITION DES PATIENTS SELON LE NIVEAU D’INSTRUCTION ______________ 45
FIGURE 9 : CAPACITE A DEFINIR LE DIABETE __________________________________ 46
FIGURE 10 : CAPACITE A DEFINIR LE DIABETE EN FONCTION DU SEXE__________________ 47
FIGURE 11 : CAPACITE A DEFINIR LE DIABETE EN FONCTION DE L’AGE _________________ 47
FIGURE 12 : CAPACITE A DEFINIR LE DIABETE EN FONCTION DU NIVEAU D’INSTRUCTION _____ 48
FIGURE 13 : CAPACITE A ENUMERER LES TRAITEMENTS UTILISES ____________________ 48
FIGURE 14 : CAPACITE A ENUMERER LES TRAITEMENTS UTILISES EN FONCTION DU SEXE _____ 49
FIGURE 15 : CAPACITE A ENUMERER LES TRAITEMENTS UTILISES EN FONCTION DE L’AGE_____ 49
FIGURE 16 : CAPACITE A ENUMERER LES TRAITEMENTS UTILISES EN FONCTION DU NIVEAU
D’INSTRUCTION ________________________________________________ 50
FIGURE 17 : CONNAISSANCE DU MOMENT DE PRISE DES MEDICAMENTS _______________ 51
FIGURE 18 : CONNAISSANCE DU MOMENT DE LA PRISE DES MEDICAMENTS EN FONCTION DU SEXE
___________________________________________________________ 51
FIGURE 19 : CONNAISSANCE DU MOMENT DE LA PRISE DES MEDICAMENTS EN FONCTION DE L’AGE
___________________________________________________________ 52
FIGURE 20 : CONNAISSANCE DU MOMENT DE LA PRISE DES MEDICAMENTS EN FONCTION DU
NIVEAU D’INSTRUCTION ___________________________________________ 52
FIGURE 21 : CONNAISSANCE DES EFFETS INDESIRABLES MEDICAMENTEUX PAR LES PATIENTS __ 53
FIGURE 22 : CONNAISSANCE DES PATIENTS DES EFFETS INDESIRABLES DE LEURS MEDICAMENTS EN
FONCTION DU SEXE ______________________________________________ 53
FIGURE 23 : CONNAISSANCE ES PATIENTS DES EFFETS INDESIRABLES DE LEURS MEDICAMENTS EN
FONCTION DE L’AGE _____________________________________________ 54
FIGURE 24 : CONNAISSANCE DES PATIENTS DES EFFETS INDESIRABLES DE LEURS MEDICAMENTS EN
FONCTION DU NIVEAU D’INSTRUCTION _________________________________ 54
FIGURE 25 : CONNAISSANCE DES COMPLICATIONS DU DIABETE PAR LES PATIENTS _________ 55
FIGURE 26 : CONNAISSANCE DES COMPLICATIONS DU DIABETE EN FONCTION DU SEXE ______ 55
FIGURE 27 : CONNAISSANCE DES PATIENTS DES COMPLICATIONS DU DIABETE EN FONCTION DE
L’AGE _______________________________________________________ 56
Liste des figures X
FIGURE 28 : CONNAISSANCE DES PATIENTS DES COMPLICATIONS DU DIABETE EN FONCTION DU
NIVEAU D’INSTRUCTION ___________________________________________ 56
FIGURE 29 : COMPLICATIONS DU DIABETE CONNUES PAR LES PATIENTS________________ 57
FIGURE 30 : COMPLICATIONS DU DIABETE CONNUES PAR LES PATIENTS EN FONCTION DU SEXE 57
FIGURE 31 : COMPLICATIONS DU DIABETE CONNUES PAR LES PATIENTS EN FONCTION DE L’AGE 58
FIGURE 32 : COMPLICATIONS DU DIABETE CONNUES PAR LES PATIENTS EN FONCTION DU NIVEAU
D’INSTRUCTION ________________________________________________ 59
FIGURE 33 : PRATIQUE D’UNE ACTIVITE PHYSIQUE _____________________________ 60
FIGURE 34 : PRATIQUE D’UNE ACTIVITE PHYSIQUE EN FONCTION DU SEXE ______________ 60
FIGURE 35 : PRATIQUE D’UNE ACTIVITE PHYSIQUE EN FONCTION DE L’AGE _____________ 61
FIGURE 36 : PRATIQUE D’UNE ACTIVITE PHYSIQUE EN FONCTION DU NIVEAU D’INSTRUCTION _ 61
FIGURE 37 : CONNAISSANCE DES PATIENTS CONCERNANT L’HYGIENE ALIMENTAIRE ________ 62
FIGURE 38 : CONNAISSANCE DES PATIENTS DES REGLES D’ALIMENTATION EN FONCTION DU SEXE
___________________________________________________________ 62
FIGURE 39:CONNAISSANCE DES PATIENTS DES REGLES D’ALIMENTATION EN FONCTION DE L’AGE
___________________________________________________________ 63
FIGURE 40:CONNAISSANCE DES PATIENTS DES REGLES D’ALIMENTATION EN FONCTION DU NIVEAU
D’INSTRUCTION ________________________________________________ 63
FIGURE 41 : CONNAISSANCE DES PATIENTS DE L’INDEX GLYCEMIQUE _________________ 64
FIGURE 42 : CONNAISSANCE DES PATIENTS DE L’INDEX GLYCEMIQUE EN FONCTION DU SEXE __ 64
FIGURE 43 : CONNAISSANCE DES PATIENTS DE L’INDEX GLYCEMIQUE EN FONCTION DE L’AGE _ 65
FIGURE 44: CONNAISSANCE DES PATIENTS DE L'INDEX GLYCEMIQUE EN FOCTION DU NIVEAU
D'INSTRUCTION ________________________________________________ 65
FIGURE 45 : CONNAISSANCE SUR L’IMPORTANCE D’AVOIR UNE BONNE HYGIENE DES PIEDS ___ 66
FIGURE 46 : CONNAISSANCE CONCERNANT L’IMPORTANCE D’AVOIR UNE BONNE HYGIENE DES
PIEDS EN FONCTION DU SEXE ________________________________________ 66
FIGURE 47 : CONNAISSANCE CONCERNANT L’IMPORTANCE D’AVOIR UNE BONNE HYGIENE DES
PIEDS EN FONCTION DE L’AGE _______________________________________ 67
FIGURE 48 : CONNAISSANCE CONCERNANT L’IMPORTANCE D’AVOIR UNE BONNE HYGIENE DES
PIEDS SELON LE NIVEAU D’INSTRUCTION ________________________________ 67
FIGURE 49 : PERIODICITE DE L’AUTOSURVEILLANCE GLYCEMIQUE CHEZ LES PATIENTS INTERROGES
___________________________________________________________ 68
FIGURE 50:PERIODICITE DE L’AUTOSURVEILLANCE GLYCEMIQUE CHEZ LES PATIENTS INTERROGES
EN FONCTION DU SEXE ____________________________________________ 69
FIGURE 51 : PERIODICITE DE L’AUTOSURVEILLANCE GLYCEMIQUE CHEZ LES PATIENTS INTERROGES
EN FONCTION DE L’AGE ___________________________________________ 69
Liste des figures XI
FIGURE 52 : PERIODICITE DE L’AUTOSURVEILLANCE GLYCEMIQUE CHEZ LES PATIENTS INTERROGES
EN FONCTION DU NIVEAU D’INSTRUCTION _______________________________ 70
FIGURE 53 : UTILISATION DU CARNET DE MESURES GLYCEMIQUES ___________________ 71
FIGURE 54 : UTILISATION DU CARNET DE MESURES GLYCEMIQUES EN FONCTION DU SEXE ____ 71
FIGURE 55 : UTILISATION DU CARNET DE MESURES GLYCEMIQUES EN FONCTION DE L’AGE ___ 72
FIGURE 56 : UTILISATION DU CARNET DE MESURES GLYCEMIQUES EN FONCTION DU NIVEAU
D’INSTRUCTION ________________________________________________ 72
FIGURE 57 : CONNAISSANCE DES SIGNES D’HYPOGLYCEMIE CHEZ LES PATIENTS INTERROGES __ 73
FIGURE 58 : CONNAISSANCE DES SIGNES D’HYPOGLYCEMIE CHEZ LES PATIENTS INTERROGES EN
FONCTION DU SEXE ______________________________________________ 73
FIGURE 59 : CONNAISSANCE DES SIGNES D’HYPOGLYCEMIE CHEZ LES PATIENTS INTERROGES EN
FONCTION DE L’AGE _____________________________________________ 74
FIGURE 60 : CONNAISSANCE DES SIGNES D’HYPOGLYCEMIE CHEZ LES PATIENTS INTERROGES EN
FONCTION DU NIVEAU D’INSTRUCTION _________________________________ 74
FIGURE 61 : CONNAISSANCE DE LA CONDUITE A TENIR EN CAS D’HYPOGLYCEMIE CHEZ LES
PATIENTS INTERROGES ____________________________________________ 75
FIGURE 62 : CONNAISSANCE DE LA CONDUITE A TENIR EN CAS D’HYPOGLYCEMIE CHEZ LES
PATIENTS INTERROGES EN FONCTION DU SEXE _____________________________ 76
FIGURE 63 : CONNAISSANCE DE LA CONDUITE A TENIR EN CAS D’HYPOGLYCEMIE CHEZ LES
PATIENTS INTERROGES EN FONCTION DE L’AGE ____________________________ 76
FIGURE 64 : CONNAISSANCE DE LA CONDUITE A TENIR EN CAS D’HYPOGLYCEMIE CHEZ LES
PATIENTS INTERROGES EN FONCTION DU NIVEAU D’INSTRUCTION ________________ 77
FIGURE 65 : CONNAISSANCE DES SIGNES EVOCATEURS D’UNE HYPERGLYCEMIE CHEZ LES PATIENTS
INTERROGES __________________________________________________ 77
FIGURE 66 : CONNAISSANCE DES SIGNES EVOCATEURS D’UNE HYPERGLYCEMIE CHEZ LES PATIENTS
INTERROGES EN FONCTION DU SEXE ___________________________________ 78
FIGURE 67 : CONNAISSANCE DES SIGNES EVOCATEURS D’UNE HYPERGLYCEMIE CHEZ LES PATIENTS
INTERROGES EN FONCTION DE L’AGE ___________________________________ 78
FIGURE 68 : CONNAISSANCE DES SIGNES EVOCATEURS D’UNE HYPERGLYCEMIE CHEZ LES PATIENTS
INTERROGES EN FONCTION DU NIVEAU D’INSTRUCTION_______________________ 79
FIGURE 69 : CONNAISSANCE DES PATIENTS INTERROGES SUR LE DIABETE ET SON TRAITEMENT _ 82
FIGURE 70 : CONNAISSANCE DES PATIENTS INTERROGES SUR LES COMPLICATIONS DU DIABETE 82
FIGURE 71 : CONNAISSANCE DES REGLES HYGIENO-DIETETIQUE DES PATIENTS INTERROGES___ 83
FIGURE 72 : CONNAISSANCE RELATIVE AU PIED DIABETIQUE DES PATIENTS INTERROGES _____ 83
FIGURE 73 : CONNAISSANCE DES PATIENTS INTERROGES SUR LES ACCIDENTS GLYCEMIQUES __ 84
Liste des symboles XII

Liste des symboles

AINS : Anti-inflammatoires non stéroïdiens

AMP : Adénosine monophosphate

ARN : L'acide ribonucléique

ARS : Agences régionales de santé

CD8 : Cluster de différenciation 8

CTLA4 : Cytotoxic T lymphocyte antigen-4

CYP2C8: Cytochrome P450, family 2, subfamily C, polypeptide 8

DID : Diabète non insulinodépendant

DR3 : Antigen D Related 3

DRP : DrugsRelatedProblems

DT1 : Diabète de type 1

DT2 : Diabète de type 2

ENS : Enquête nationale de la santé

ETP : Education thérapeutique du patient

FID : Fédération internationale du diabète

GAD : Glutamate acide décarboxylase

GIP : Glucose-dependentInsulinotropicPeptid

GLP-1 : Glucagon Like Peptid-1

GSY1 : Glycogène-synthase musculaire

HAS : Haute Autorité de santé

HbA1c : Hémoglobine glyquée


Liste des symboles XIII
HCSP : Haut Conseil de la santé publique

HGPO : Hyperglycémie provoquée orale

HLA : Humanleukocyteantigen

HPST : Hôpital, patients, santé et territoire

IA2: Anti-tyrosine phosphatase

ICA: Islet Cell Antibody

IMAO : Inhibiteurs de la monoamine-oxydase

IRS-1 : Substrat 1 du récepteur de l’insuline

MIDD: Maternally inherited diabetes and deafness

MODY: Maturity-onset diabetes of the young

OMS : Organisation mondiale de la santé

PPAR γ: Peroxisome proliferator activated receptor γ

STEPS : Approche STEPwise pour la surveillance des facteurs de risque des


maladies chroniques

TAHINA : Transition épidémiologique et impact sur la santé en Afrique du


Nord

VIH : Virus de l'immunodéficience humaine


INTRODUCTION
Introduction 2

Introduction

Le diabète de type 2 est un grave problème de santé publique qui gagne


rapidement du terrain et dont les effets les plus sensibles se font ressentir sur
la population active des pays en voie de développement.

C’est devenu une des principales causes de morbidité et de mortalité


prématurées au niveau mondial.

Les couts directs et indirects liés à la prévention et au traitement des


complications du diabète sont très importants tant que pour la société que
pour le patient.

Il est prouvé que de simples ajustements du mode de vie (hygiène


alimentaire, exercice physique complétés par un traitement médicamenteux)
aident les diabétiques à avoir une vie saine.

La prise en charge du diabète nécessite la collaboration de différents


partenaires de soin :

-Les médecins : qui diagnostiquent la maladie, prescrivent le traitement,


assurent son suivi et surveillent la survenu des complications du diabète et
leurs prises en charge en cas d’apparition.

-Les pharmaciens : qui assurent la dispensation des conseils


pharmaceutiques.

L’information continue du patient quant aux complications du diabète, et


sur l’hygiène de vie à adopter, passe par l’éducation thérapeutique du patient,
assurée par les professionnels de la santé, qui vise à acquérir ou maintenir les
compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une
maladie chronique.

Notre mémoire de fin d’étude a pour objectif de faire un rappel théorique


sur le diabète, ses traitements et sur la place du pharmacien d’officine dans
l’éducation thérapeutique des patients atteints de diabète de type 2.
Introduction 3

En pratique une étude a été menée sur une population de diabétiques


issues de la clientèle des pharmacies dans lesquelles nous avons effectué
notre stage d’officine, le but étant d’évaluer les connaissances des patients en
matière de diabète et son traitement, ses complications, hygiène de vie et
ensuite contribuer à leur éducation thérapeutique via un livret qu’on leur a
présenté et dont on a expliqué le contenu.

Aussi, nous avons évalué l’impact de notre intervention par


l’intermédiaire d’un questionnaire de satisfaction.
Partie
théorique
Chapitre I :
Généralités sur le
Diabète
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 6

Chapitre I : Généralités sur le diabète sucré


I.1. Définition et épidémiologie
I.1.1. Définition
Le diabète est une affection métabolique caractérisée par la présence
d’une hyperglycémie chronique. Celle-ci résulte d’une déficience de sécrétion
d’insuline, d’anomalies de l’action de l’insuline sur les tissus cibles, ou de
l’association des deux. Le diagnostic du diabète se base donc sur la mesure
de la glycémie :
- Soit réalisée à jeun
- Soit réalisée deux heures après l’ingestion de 75 grammes de
glucose (test d’hyperglycémie provoquée orale ou HGPO). (1)
Selon les critères diagnostiques du diabète redéfinis par l’OMS en 1999, le
diagnostic de diabète peut être établi de trois façons différentes :
Tableau 1:Critères de diagnostic du diabète (2)

I.1.2. Epidémiologie
Le diabète partout dans le monde est en pleine expansion. Les chiffres
annoncés par les instances internationales sont ceux d’une pandémie à
l’échelle planétaire.
Selon l’OMS :
 Le nombre des personnes atteintes de diabète est passé de 108
millions en 1980 à 422 millions en 2014.
 La prévalence mondiale du diabète chez les adultes de plus de 18 ans
est passée de 4,7% en 1980 à 8,5% en 2014.
 La prévalence du diabète a augmenté plus rapidement dans les pays à
revenu faible ou intermédiaire.
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 7

 Le diabète est une cause majeure de cécité, d’insuffisance rénale,


d’accidents cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et
d’amputation des membres inférieurs.
 En 2012, on a estimé que 1,5 million de décès étaient directement dus
au diabète et que 2,2 millions de décès supplémentaires devaient être
attribués à l’hyperglycémie.
 Près de la moitié des décès dus à l’hyperglycémie surviennent avant
l’âge de 70 ans.
L’OMS prévoit qu’en 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le
monde. (47)
En Algérie, selon une enquête de l’institut national de santé publique, le
diabète occupe la quatrième place dans les maladies chroniques non
transmissibles selon ENS 1990.
Avant les années 2000, les enquêtes réalisées à l’Est et à l’Ouest du pays
montraient une prévalence du diabète type 2 située entre 6,4 et 8,2% chez les
sujets âgés de 30 à 64 ans.
Chez les Touaregs du sud algérien dans la même tranche d’âge, elle n’est que
de 1,3% ce qui conforte l’influence du mode de vie et de l’activité physique sur
le développement de la maladie.
L’étude STEPS OMS réalisée en 2003 dans 2 wilayas pilotes (Sétif et
Mostaganem) chez les sujets de 25 à 64 ans a montré une prévalence de
8.9%.
En 2006, une étude réalisée à Sidi Belabbes note une prévalence de 10,5%.
L’enquête nationale TAHINA signale une prévalence de 12,2%.
Selon les enquêtes nationales, la population des diabétiques est estimée à 1,8
millions de cas dont 1 diabétique sur 2 est méconnu. (3)
Selon la Fédération Internationale du Diabète (FID) plus de 6.8% d’adultes
sont atteints du diabète (4) et plus de 700.000 personnes seraient non
diagnostiqués.14000 décès sont dus au diabète ce qui représente 7% des
décès totaux. (5)
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 8

Tableau 2:Prévalence du diabète et des facteurs de risque relatifs en


Algérie(5)

Les différents chiffres du diabète en Algérie selon l’atlas du diabète 5eme


édition de 2015 sont mentionnés en annexe I(6)
I.2. Classification étiologique du diabète sucré
I.2.1. Diabète insulino dépendant (DID)
Le diabète de type 1 (maigre, jeune) survient généralement avant 30 ans et il
concerne environ 10 à 15 % des sujets diabétiques. (7)
I.2.1.1. Physiopathologie
Le diabète de type 1 est la conséquence d’une destruction des cellules
B des îlots de Langerhans par un processus auto-immun, survenant sur un
terrain génétique de susceptibilité et conduisant à une carence absolue en
insuline. L’histoire naturelle du diabète de type 1 est mal connue. Elle est
classiquement décrite en trois phases :
a) Une phase de latence, définie par la prédisposition génétique ;
b) Une phase préclinique, caractérisée par une activation du système
immunitaire contre les cellules d’îlots, au cours de laquelle des
autoanticorps et des lymphocytes T autoréactifs sont détectables ;
c) Une phase clinique, hyperglycémique, survenant lorsque environ 80 %
des cellules B ont été détruites.
L’existence d’une phase préclinique, identifiable par la présence de marqueurs
d’auto-immunité, permet de dépister des sujets à risque de développer la
maladie et d’élaborer des thérapeutiques à visée préventive. (8)
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 9

Figure 1:Physiopathologie du diabète type I (48)


I.2.1.2. Facteurs de risques
A. Les facteurs génétiques prédisposant
Le polymorphisme du HLA de classe II contribue pour 50% au risque
génétique du DT1. Deux haplotypes majeurs sont associés au DT1 :
l’haplotype DR3 et l’haplotype DR4, avec un risque maximal lorsque les
deux sont présents. (9)
Le gène CTLA4 (cytotoxic T lymphocyte antigen-4) est exprimé à la surface
des lymphocytes T activés et joue un rôle régulateur négatif de cette
activation. Des études ont démontré que le polymorphisme du gène CTLA4
(A/G) est impliqué dans le processus d’auto-immunité (la maladie de
Basedow, aux thyroïdites auto-immunes, et à la maladie cœliaque). (10)
Le gène PTPN22 a été identifié comme un gène de susceptibilité au DT1, il
code pour une phosphatase lymphocytaire impliquée dans la régulation de
l’activation lymphocytaire. Il a été démontré aussi que le polymorphisme
C1858T de ce gène est fortement relié au DT1. (11)
B. Les facteurs environnementaux
Les agents infectieux, en particulier de nombreux virus, ont depuis
longtemps été incriminés dans le déclenchement ou l’amplification de la
réponse auto-immune conduisant au DT1. Les observations de diabète
aigu succédant à une destruction des cellules B par une infection
cytopathogène restent exceptionnelles, en dehors du cas de la rubéole
congénitale qui se complique d’un authentique diabète auto-immun dans
10 à 20 % des cas après un délai de 5 à 25 ans. (12)
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 10

C. Le développement du processus auto-immun


La destruction des cellules B est essentiellement due à une infiltration des
îlots par les lymphocytes T cytotoxiques CD8 mais on ne connaît pas
encore l’antigène cible initiateur.
Les anticorps, marqueurs de l’insulite pancréatique, sont essentiellement
au nombre de quatre :
 Les anticorps anti-îlots (IsletCellAntibody, ICA), présents chez 50 à 80
% des patients au début du diabète ;
 les anticorps anti-GAD, présents chez 80 % des patients ayant un
diabète de type 1 ;
 les auto-anticorps anti-insuline, retrouvés surtout chez l’enfant ;
 les anticorps anti-IA2 dirigés contre une tyrosine phosphatase
membranaire, présents chez 50 à 75 % des patients ayant un diabète
de type 1. (13)
I.2.2. Diabète non insulino dépendant
I.2.2.1. Physiopathologie
Dans le diabète de type 2, une hyperglycémie à jeun et post-prandiale
est observée, elle est secondaire à la diminution du captage périphérique du
glucose, et à une augmentation de la production du glucose hépatique, ceci
est dû à un déficit de l’insulinosécrétion et une réduction de l’action
périphérique de l’insuline sur le glucose et même sur la lipolyse.
Les mécanismes proposés pour expliquer la réduction progressive de
l’insulinosécrétion sont nombreux : L’hypothèse la plus plausible à ce jour fait
intervenir les concepts de glucotoxicité et de lipotoxicité. L’exposition
chronique de la cellule B à l’hyperglycémie et à des concentrations élevées de
triglycérides et d’acides gras libres altère de façon progressive et irréversible
l’insulinosécrétion induite par le glucose. (14)
Le principal site de l’insulinorésistance est le muscle, dans lequel le défaut est
localisé en aval du récepteur de l’insuline, au niveau de la voie métabolique
non oxydative du glucose, la synthèse de glycogène. Les autres sites
d’insulinorésistance sont l’adipocyte et le foie. Au niveau de l’adipocyte,
l’incapacité de l’insuline à inhiber la lipolyse est responsable d’une
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 11

augmentation des concentrations plasmatiques des acides gras libres, qui


stimulent la néoglucogénèse, la synthèse des triglycérides et la production
glucosée hépatique. Préférentiellement utilisés par le muscle, les acides gras
libres plasmatiques y diminuent le captage et le catabolisme du glucose, et
altèrent l’insulinosécrétion. (15)
Certaines mutations et des polymorphismes de gènes codant des protéines
impliquées dans l’insulinosensibilité et la régulation du métabolisme
énergétique seraient incriminés dans la genèse du diabète de type 2 (DT2).
Ces gènes sont : (16)
 Substrat 1 du récepteur de l’insuline (IRS-1)
 Glycogène-synthase musculaire (GSY1)
 Récepteur β3 adrénergique
 PPAR γ
 AMP1 (adiponectine)
I.2.1.2. Facteurs de risques
Certains facteurs favorisent la survenue d’un état diabétique : (17)
 La surcharge graisseuse : facteur le plus important surtout la
surcharge abdominale et péri viscérale, soit plus fréquemment l’obésité
franche de type androïde.
 L’âge : il favorise la survenue d’une insulinorésistance pouvant conduire
au diabète gras.
 Les pathologies cardiovasculaires : la connaissance chez le patient
ou chez un proche d’une maladie vasculaire précoce représente un
facteur favorisant.
 La sédentarité et une faible activité physique : ils interviennent dans
la survenue du diabète.
I.2.3. Diabète gestationnel
Le diabète gestationnel est un diabète qui survient fréquemment
pendant la grossesse, mais celle-ci n’en n’est pas responsable, elle ne fait que
dévoiler un terrain fragile et précipite ainsi la révélation d’une prédisposition. Il
est asymptomatique et n’entraîne pas de malformations fœtales puisqu’il
n’apparaît qu’au deuxième trimestre de la grossesse. Il est en revanche
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 12

pourvoyeur de complications obstétricales, fœtales et néonatales liées à


l’hyperinsulinisme fœtal. (18). Les hormones de croissance et les hormones
placentaires) ont une action antagoniste à l’insuline et entraînent ainsi une
insulinorésistance. Cette résistance à l’insuline est habituellement compensée
par une stimulation du pancréas pour en produire d’avantage, mais chez les
femmes prédisposées, ce surplus d’insuline n’est pas suffisant et apparaît le
diabète gestationnel.
I.2.4. Autres types de diabète
I.2.4.1. Diabètes secondaires
Le diabète s'y présente le plus souvent comme une complication, on le
retrouve lors :
-Des maladies du pancréas : Pancréatites chroniques ou lors d'épisodes de
pancréatite aiguë ou après pancréatectomie partielle ou totale.
-L'hémochromatose
-La mucoviscidose
-Lors d’endocrinopathies : l’acromégalie, le syndrome de Cushing et le
phéochromocytome
I.2.4.2. Diabètes iatrogéniques
Certains médicaments peuvent provoquer un diabète : (19)
a- les corticoïdes : La tête de file des médicaments diabétogènes est
représentée par les corticoïdes administrés par voie orale.
b- Les immunosuppresseurs : Ils sont responsables des cas de diabète
observés après greffe d'organe.
c- Les neuroleptiques de deuxième génération : L’olanzapine et de la
clozapine sont mis en cause.
d- Les antirétroviraux : Le traitement de l’infection du VIH par les
antirétroviraux peut aussi favoriser le développement d’un diabète.
I.2.4.3. Diabètes monogéniques
Il existe des diabètes dont le substratum est purement génétique. On parle de
diabètes monogéniques.
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 13

a) Diabètes dits MODY


Classiquement, les diabètes dits MODY (maturity-onsetdiabetes of the
young) regroupent des affections différentes réunies par le phénotype
suivant : diabète de survenue précoce (classiquement avant l'âge de 25–30
ans), cliniquement non insulino-dépendant, au moins pendant les
premières années suivant le diagnostic et de transmission autosomique
dominante. Il en existe plusieurs formes résumées dans le tableau en
annexe II (49)
b) Diabètes mitochondriaux
Ils sont dus aux mitochondriopathies congénitales. La forme la plus
fréquente, par mutation A3243G du gène mitochondrialcodant l'ARN de
transfert de la leucine, est appelée MIDD (maternallyinheriteddiabetes and
deafness) car elle associe de manière quasi constante un diabète et une
surdité neurosensorielle de transmission matrilinéaire.
I.2.4.4. Diabètes inclassables
Le diabète cétosique du sujet noir d'origine africaine est une entité qui
demeure mystérieuse dans son mécanisme. Le diagnostic repose sur l'origine
ethnique du sujet et une évolution très particulière de l'insulinodépendance.
D’autres formes de diabètes à début explosif ont aussi été décrites au Japon.
I.3. Aspects cliniques
Les symptômes sont les mêmes quel que soit le type de diabète.
Attention toutefois, en cas de diabète de type 2, les symptômes sont souvent
encore plus insidieux. En effet, le diabète est souvent longtemps silencieux
pour ne se déclarer que tardivement avec des symptômes parfois discrets et
non spécifiques :
 Soif ou faim très intenses ;
 Mictions fréquentes ;
 Perte de poids inexpliquée ;
 Fatigue extrême ;
 Vision floue ;
 Infection des voies urinaires ;
 Coupure qui tarde à se cicatriser ;
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 14

Mais parfois, ce sont les signes des complications qui indiquent un diabète :
 Picotements ou fourmillements dans les mains, les pieds ou les
jambes ;
 Infection ou ulcère, au pied ou à la jambe ;
 Dysfonctionnement érectile (difficulté à obtenir ou à maintenir une
érection) chez les hommes ;
 Modification ou détérioration de la vision ;
 Essoufflement, enflure des jambes, douleur dans les mollets (ces
symptômes peuvent révéler des troubles circulatoires ou cardiaques)
(20)
I.4. Complications du diabète
I.4.1. Complications aigues
Le diabète présente plusieurs complications dites : aigues. Certaines sont
directement en rapport avec la maladie :
a) Acidocétose : En l’absence d’insuline et donc de glucose
intracellulaire, la cellule privilégie l’utilisation des lipides dont le
métabolisme aboutit à la production des corps cétoniques, provoquant
cétose, voire acidocétose métabolique.
b) Accident hyperosmolaire : C’est un coma qui associe une
hyperglycémie majeure avec une déshydratation liée à une diurèse
osmotique. Ce coma apparaît souvent chez les diabétiques de type 2
ignorants leur pathologie.
D’autres sont dues au traitement :
c) Accident hypoglycémique : L’hypoglycémie est due à un surdosage
des traitements par insuline et antidiabétiques oraux (sulfamides
hypoglycémiants entre autre). Les signes cliniques sont une agitation
psychomotrice, convulsion, voire coma avec lésions cérébrales pouvant
conduire vers le décès. (21)
d) Acidose lactique : C’est une complication rare mais grave observée
chez des diabétiques traités par biguanides en cas de surdosage
(insuffisance hépatique ou rénale).Elle s’explique sur le plan
physiopathologique par un blocage de la néoglucogenèse par les
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 15

biguanides pouvant entraîner une hyperproduction de lactates. Au


niveau clinique, le patient souffre d’asthénie et de crampe puis survient
le tableau de grande acidose métabolique : polypnée, instabilité
tensionnelle, oligo-anurie, hypothermie et troubles de la conscience
variables. (22)
I.4.2 Complications chroniques
I.4.2.1 Microangiopathies
C’est l’atteinte de la microcirculation suite à une hyperglycémie
chronique qui se localise principalement au niveau des petits vaisseaux du
rein et de l’œil.
a) Néphropathie : La néphropathie diabétique est la plus grave des
complications micorangipathiques du diabète. L’évolution vers
l’insuffisance rénale est souvent inéluctable une dizaine d’années après
l’apparition de la protéinurie .Le dépistage de la microalbuminurie est
très important, car il permet de retarder cette évolution. (23)
b) Rétinopathie : La rétinopathie diabétique se manifeste par des lésions
des petits vaisseaux qui irriguent la rétine. C’est la première cause de
malvoyance et de cécité chez les diabétiques de moins de 60 ans. Le
risque croît avec l’évolution du diabète puisque plus de 75% des sujets
présentent les symptômes après deux décennies d’ancienneté de
diabète. (24)
I.4.2.2 Macroangiopathies
Elles désignent les lésions des artères de gros et moyen calibre,
observées chez le diabétique. La macroangiopathie diabétique se définit par
une atteinte des artères allant de l'aorte aux artères plus distales,
constituéed’une athérosclérose accélérée et d'artériosclérose prématurée. Elle
regroupe les cardiopathies ischémiques, les atteintes cérébrovasculaires,
l’artériopathie périphérique et concerne donc souvent, les atteintes
coronariennes, les artères des membres inférieurs, les carotides, etc. (25)
I.4.2.3 Neuropathies
C’est l’atteinte du système nerveux quand la glycémie est trop élevée
sur une longue période, les nerfs peuvent être endommagés. On retrouve :
Chapitre I : Généralité sur le diabète sucré 16

a) Neuropathie périphérique : Elle concerne les membres inférieurs, elle


se manifeste par des engourdissements, diminution de la sensibilité, et
picotements et sensation de brulure.
b) Neuropathie autonome : Atteinte du système nerveux végétatif, qui
innerve certains organes digestifs et génito-urinaires, elle se manifeste
par : des disfonctionnements érectiles, diarrhée et constipation, et
incontinence urinaire. (50)
Chapitre II :
Prise en charge du
diabète de type 2
Chapitre II : Prise en charge du diabète 18

Chapitre II : Prise en charge du diabète de type 2


II.1. Prise en charge médicamenteuse
L’objectif de la thérapeutique antidiabétique est d’obtenir et de maintenir une
glycémie à jeun le matin entre 1,6g/l et 1,8g/l et un taux de l’HbA1c entre 6,5%
et 7% et de diminuer le risque de complications, ceci en adoptant une
stratégie médicamenteuse adaptée. Il existe deux types de prise en charge
médicamenteuse du diabète de type deux :
 Les antidiabétiques oraux : qui ont pour rôle soit de stimuler
l’insulinosécretion, diminuer l’insulinorésistance ou de limiter les apports
de glucose.
 L’insulinothérapie : qui est prescrite en dernier recours lors de la
diminution de sa production endogène par le pancréas. (26)
II.1.1. Les antidiabétiques oraux
II.1.1.1.Les insulinosécréteurs:
1) Les sulfamides hypoglycémiants : (27) (29) (30)
a) Mécanisme d’action :
Les sulfamides hypoglycémiants agissent au niveau des cellules B des
ilots de Langerhans en stimulant la sécrétion d’insuline par ces
dernières.
b) Pharmacocinétique :
Les sulfamides hypoglycémiants présentent une bonne résorption par le
tube digestif. Au niveau plasmatique, ils sont fortement liés aux
protéines plasmatiques. En vue de leur élimination, les sulfamides
hypoglycémiants subissent une biotransformation au niveau hépatique
qui aboutira à des métabolites inactifs sauf rare exception.
Leurs élimination est principalement rénale et à moindre mesure
hépatique, avec des demi-vies d’éliminations qui varient de 2,5 à 45
heures
c) Effets indésirables :
 Hypoglycémie
 Prise de poids
Chapitre II : Prise en charge du diabète 19

 Autres effets indésirables des sulfamides hypoglycémiants : Réaction


allergique cutanée, troubles gastroduodénaux, complications
hématologiques diverses : anémies hémolytique, thrombopénie,
agranulocytose.
d) Contre-indications :
Les sulfamides hypoglycémiants sont contre indiqués dans les cas
d’insuffisance hépatique, insuffisance rénale et chez les patients en âge
avancé.
e) Précautions d’emploi :
 Toujours avoir du sucre sur soi afin de procéder à un re-sucrage en cas
d’hypoglycémie
 Chez le sujet âgé il convient de favoriser les sulfamides à courte durée
d’action
f) Interactions médicamenteuses :
 Potentialisation de l’hypoglycémie : De façon non exhaustive on peut
citer le Fluconazole, les Bétabloquants et les inhibiteurs de l’enzyme de
conversion de l’angiotensine.
 Diminution de l’effet hypoglycémiant en association avec les Béta-2-
mimétiques, les oestrogènes de synthèse et les glucocorticoïdes.
2) Les glinides : (28)
Les Glinides sont une classe d’antidiabétiques oraux représentés
principalement par le Répaglinide.
a) Mécanisme d’action :
Les Glinides ont le même mécanisme d’action que les Sulfamides
Hypoglycémiants.
b) Pharmacocinétique :
Le Répaglinide présente une absorption digestive rapide et peu
influencée par l’alimentation et une forte liaison aux protéines
plasmatiques supérieures à 95%. Le métabolisme du Répaglinide est
assuré au niveau hépatique par les CYP 2C8 et 3A4 et l’élimination est
assurée à 90% par la voie biliaire.
Chapitre II : Prise en charge du diabète 20

c) Effets indésirables :
Le principal effet indésirable rencontré lors de l’usage du Répaglinide,
est l’hypoglycémie, du fait de sa durée d’action qui est plus allongée que
celle des Sulfamides Hypoglycémiants, ceci est observé en seconde
partie de nuits, et de façon plus générale, à distance des prises
alimentaires.
d) Contre-indications :
L’utilisation du Répaglinide est proscrite chez les patients présentant
des affections hépatiques et ou en cas d’acidoacétose diabétique.
e) Précautions d’emploi :
En cas d’insuffisance rénale sévère, il convient d’instaurer une
surveillance médicale de la part du médecin traitant.
f) Interactions médicamenteuses :
L’action hypoglycémiante du Répaglinide peut être modifiée lors de
l’usage concomitant avec certains médicaments tel que les inhibiteurs
de la monoamine-oxydase (IMAO), les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS) et les contraceptifs oraux.
3) Les incretino-mimétiques : (26) (29)
Les incrétinomimétiques constituent une nouvelle classe
d’antidiabétiques oraux qui a été développée suite à l’observation
suivante : l’effet insulinosécreteur du glucose administré par voie orale
est nettement supérieur à celui induit par l’administration intraveineuse
de ce dernier.
Cette différence est due à l’action de deux hormones qui stimuleraient
la sécrétion de l’insuline:
 La Glucose-dependentInsulinotropicPeptid (GIP) secrétée par les
cellules K du duodénum et du jéjunum.
 La Glucagon Like Peptid-1 (GLP-1) sécrétée par les cellules L de l’iléon
et du colon.
Chapitre II : Prise en charge du diabète 21

Le GLP-1 étant présent en faible concentration chez le diabétique de


type 2, elle est actuellement exploitée comme voie alternative aux
thérapeutiques classique, et ceci en agissant à deux niveaux :
 En produisant des analogues du GLP-1 : Byetta (Exenatide)
ou Victoza (Liraglutide)
 En inhibant l’enzyme responsable de sa dégradation, la Dipeptidyl
peptidase IV. Galvus (Vildagliptine) ou Onglyza (Saxagliptine)
II.1.1.2 Les médicaments visant à limiter les apports en glucose
1) Les biguanides : (26) (29)
La metformine est le biguanide utilisé en thérapeutique antidiabétique.
a) Mécanisme d’action :
La metformine agit en augmentant l’activité de l’AMP-Kinase. L’AMP-
Kinase étant une enzyme intervenant dans la régulation du métabolisme
énergétique qui va d’une part inhiber la néoglucogenèse hépatique et
stimuler l’utilisation du glucose au niveau des muscles striés. De ce fait,
la glycémie sanguine va diminuer.
b) Pharmacocinétique :
Le metformine présente une absorption intestinale incomplète de l’ordre
de 60 à 70% de la dose ingérée. Sa liaison aux protéines plasmatiques
est négligeable, et la demi-vie plasmatique est de l’ordre de 1,5 à 5h.
L’élimination de la metformine se fait majoritairement sous forme
inchangée et par voie rénale.
c) Effets indésirables :
L’effet indésirable le plus important induit par la Metformine est l’acidose
lactique.
d) Contre-indications :
 Insuffisance rénale : l’arrêt du traitement doit être entrepris si le sujet
présente une clairance inférieure ou égale à 30 ml/min.
 Insuffisance rénale décompensée.
 Insuffisance respiratoire sévère.
 Accident vasculaire cérébrale récent.
Chapitre II : Prise en charge du diabète 22

 Infection suraiguë (septicémie, bactériémie, méningite...)


e) Précautions d’emploi :
Il est indispensable pour le patient d’effectuer un examen rénal au
moins une fois par an afin de contrôler sa fonction rénale.
f) Interactions médicamenteuses :
Un antagonisme d’effet hypoglycémiant est constaté avec : les
contraceptifs, les glucocorticoïdes, les B2 mimétiques, le danazol ; ces
médicaments augmentent significativement la glycémie.
2) Les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase : (27)
On retrouve l’Acarbose et le Miglitol.
a) Mécanisme d’action :
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases inhibent l’enzyme responsable
du dernier stade de la digestion des sucres qui ne peuvent alors être
absorbés.
b) Pharmacocinétique :
Acarbose: pas d’absorption intestinale et élimination sous forme
inchangée dans les selles.
Miglitol : absorbé en quasi-totalité, il sera éliminé par voie rénale sous
forme inchangée.
c) Effets indésirables :
Les principaux effets indésirables observés sont d’ordre digestif,
représentés principalement par des flatulences.
d) Contre-indications :
 Insuffisance rénale sévère avec une clairance de la créatinine inferieur a
25mg/min.
 Maladies inflammatoires chroniques du tube digestif : maladie de crohn.
 Antécédent de syndrome occlusif.
e) Précautions d’emploi :
Afin de limiter les effets indésirables qui sont principalement d’ordre
digestif, il convient d’augmenter très progressivement la posologie en
commencé par 25mg/jour.
Chapitre II : Prise en charge du diabète 23

f) Interactions médicamenteuses :
Pas d’interactions majeures décrites.
II.1.1.3 Les insulinosensibilisateurs :
1) Les thiazolidinediones : (27)
Cette classe d’antidiabétiques est actuellement représentée par la
Pioglitazine et la Rosiglitizone.
a) Mécanismes d’action :
Les Thiazolidinediones sont des agonistes du récepteur nucléaire
PPAR-Gama (PeroxisomeProliferatorReceptor Gama) qui intervient
entre autre dans la régulation du métabolisme cellulaire. De part cette
liaison, les Thiazolidinediones potentialisent l’action de l’insuline en
diminuant l’insulinorésistance aux niveaux du foie, des muscles
squelettiques et surtout les cellules adipeuses.
b) Pharmacocinétique :
Les Thiazolidinediones présentent une absorption digestive rapide et
complète et une forte liaison aux protéines plasmatiques.
Ils sont tous métabolisés par le foie. Cependant, on note une différence
pour leur élimination. En effet la Rosiglitizone présente une élimination à
70% rénale et 30% biliaire, alors que la Pioglitazine présente une
élimination Biliaire de l’ordre de 70 à 85%.
c) Effets indésirables :
 Rétention hydro-sodée.
 Risque d’insuffisance cardiaque.
 Prise pondérale.
 Augmentation des fractures distales, principalement chez les femmes
ménopausées.
 Augmentation du risque de survenu d’œdèmes musculaires.
d) Contre-indications :
Les Thiazolidinediones ne doivent pas être prescris dans les cas suivants :
 Insuffisance cardiaque.
 Insuffisance hépatocellulaire.
Chapitre II : Prise en charge du diabète 24

e) Précautions d’emploi :
Il convient afin d’assurer une bonne prise en charge par les
Thiazolidinediones de réaliser un bilan préalable de la fonction
hépatique et cardiaque. Un suivie du taux des transaminases ainsi
qu’une sensitométrie des os doivent aussi être effectué de façon
régulière.
f) Interactions médicamenteuses
L’administration concomitante de Thiazolidinediones avec des anti-
inflammatoires non stéroïdiens augmenterait le risque d’œdème et
d’insuffisance cardiaque.
Avec le Gemfibrozil, on note une augmentation de la durée d’action des
Thiazolidinediones, alors qu’une réduction de cette dernière est
observée avec la Rifampicine.

Figure 2 : Schéma récapitulatif des mécanismes d’action des antidiabétiques


oraux.
Nota bene : Tous les antidiabétiques oraux sont contre indiqués chez la
femme enceinte, lors de la phase d’allaitement.
II.1.2. L’insulinothérapie
II.1.2.1. Structure et mécanisme d’action :
L’insuline est un polypeptide de 6000 Daltons. Elle est constituée de 51 acides
aminés repartis sur deux chaines polypeptidiques :
Chapitre II : Prise en charge du diabète 25

 La chaine A constituée de 21 acides aminés


 La chaine B constituée de 30 acides aminés
Les chaines A et B sont reliées entre elles par deux ponts disulfures. (31)

Figure 3 : Schéma représentant la structure de l’insuline humaine


II.1.2.2. Effets de l’insuline (32)
a) Sur le métabolisme glucidique : l’insuline a une action
hypoglycémiante due à deux effets qu’elle induit. D’une part elle
augmente la captation du glucose par les cellules hépatiques,
musculaire et adipeuse. Et d’autre part, elle diminue sa libération par le
foie.
b) Sur le métabolisme lipidique : l’insuline exerce une action
antilipolytique et lipogénique en inhibant l’hydrolyse des triglycérides et
en stimulant la synthèse d’acide gras à partir du glucose dans le foie, et
le tissu adipeux.
c) Sur le métabolisme protidique : L’insuline exerce une action
anabolique en augmentant la pénétration des acides aminés dans les
cellules, mais aussi en inhibant la protéolyse hépatique.
d) Autres effets : l’insuline a été reconnue comme ayant des effets :
 Hypokaliémiants
 Anti-inflammatoires.
 Anti-thrombotiques.
 Anti-stress oxydant.
En annexe III on a cité les différents types d’insulines utilisées.
II.1.2.3. Indications :
L’insulinothérapie chez le patient atteint de diabète de type 2 est établie
après échec des mesures hygiéno-diététiques et des antidiabétiques oraux,
Chapitre II : Prise en charge du diabète 26

utilisés dans le cadre de mono ou de bithérapies à maintenir un taux


d’hémoglobine glyquée inferieur a 8%. (32)
II.1.2.4. Effets secondaires :
Les principaux effets indésirables rencontrés lors de l’usage de l’insuline sont :
 Hypoglycémie : rencontrée lors d’une activité physique plus intense que
d’habitude ou lors de repas sautés ou moins riches en glucides que
d’habitudes.
 Insulinorésistance : palliée par l’augmentation des doses.
 Prise pondérale principalement due à l’effet lipogéne de l’insuline.
 Hypertrophie et lypohypertrophie de la zone d’injection si le schéma de
rotation des zones d’injection n’est pas respecté.
 Eruptions cutanées aux niveaux des zones d’injections : cette
manifestation est assez rare. (32)
II.1.2.5. Précautions d’emploi :
Afin d’assurer un usage de l’insuline il convient d’observer les
recommandations suivantes :
 Se laver les mains et la zone d’injection à l’eau savonneuse et bien les
sécher.
 Injecter l’insuline dans une région sollicitée par l’activité physique, ceci
permet d’en accélérer l’effet
 Observer une rotation des régions anatomiques d’injections, en gardant
les mêmes zones pour les mêmes injections durant la journée.
 Au sein de la même région, varier les points d’injection afin d’éviter la
lypohypertrophie de la zone.
 Privilégier les zones d’injection suivantes :
- L’abdomen
- Les cuisses
- Le haut des fesses
- L’arrière des bras (32)
Chapitre II : Prise en charge du diabète 27

Figure 4:cycle de rotation des zones d’injection d’insuline


II.1.2.6. Interactions médicamenteuses :
En annexe IV figure le tableau présentant les médicaments ayant un potentiel
effet sur l’insulinothérapie chez le patient diabétique.
II.1.2.7 Présentations des insulines :
L’insuline est actuellement le plus souvent utilisée sous les présentations
suivantes :
 Stylo pré rempli jetable de 3ml à 100 UI/ml : permet le réglage du
nombre d’unités d’insuline à injecter.
 Stylo rechargeable : même principe par rapport au réglage de la dose à
injecter, avec la particularité que le stylo soit rechargeable par des
cartouches d’insulines.
 Fioles d’insuline de 10ml à 100UI/ml : l’insuline est prélevée et injectée
avec une seringue comportant des graduations indiquant la dose
prélevée. (51)
II.2. Prise en charge non médicamenteuse (33) :
II.2.1 Diététique :
Le patient diabétique de type 2 doit appliquer les conseils suivants :
 Avoir le même nombre de prises alimentaires tous les jours, répartis sur
les mêmes heures et de tailles régulières.
 Varier la composition des prises alimentaires en mangeant modérément
de tout.
 Diminuer la consommation de matières grasse et privilégier les aliments
riches en acides gras essentiels polyinsaturés.
Chapitre II : Prise en charge du diabète 28

 La répartition glucidique recommandée par la Haute Autorité de Santé


française est de 10 à 20% des apports totaux au petit déjeuné et de 40
à 45% au déjeuner et diner.
 Avoir un apport régulier en fibres végétales car elles améliorent le
transit, ralentissent l’absorption des sucres et calme les fringales.
 Ne pas sauter de repas.
II.2.2. Activité physique :
La pratique d’une activité sportive a pour effet de diminuer le stockage
du glucose sous forme de lipides dans le tissu adipeux d’une part, et de
favoriser son stockage et son utilisation par les muscles squelettiques d’autre
part. Ceci en fait un traitement de choix du diabète non insulino-dépendant.
C’est pourquoi les autorités de santé de par le monde recommandent et
encouragent de plus en plus les sujets diabétiques à pratiquer une activité
physique régulière.
L’organisation mondiale de la santé recommande :
 Chez les patients de moins de 65 ans, 30 minutes d’activité physique
d’intensité modérée (marche à pas soutenu) au moins cinq jours par
semaine, ou 20 minutes, 3 jours par semaine d’activités physiques
d’intensité plus élevée (jogging)
 Chez les patients de plus de 65 ans, les volumes d’activité peuvent être
fractionnés en périodes d’au moins 10 minutes.
II.2.3. Hygiène de vie :
 Eviter de couper les ongles de pied à vif, plutôt les limer en arrondie.
 Bien sécher les pieds après douches, bains ou bains de pieds.
 Limiter la hauteur des talons en ne dépassant pas 5cm.
 Choisir des chaussures de sorte à éviter d’éventuelles lésions.
 Inspecter quotidiennement si possible les pieds, et signaler toute lésion
suspecte a son diabétologue.
 Se brosser les dents au moins deux fois par jour.
 Utiliser un dentifrice antibactérien avec usage de bain de bouche.
 Signaler tout saignement ou infection des gencives.
Chapitre III : Le
pharmacien et
l’éducation
thérapeutique du
patient diabétique
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 30
thérapeutique du patient diabétique

Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation thérapeutique du patient


diabétique
III.1. Définition de l’éducation thérapeutique
La définition la plus simple est celle-ci : l’éducation thérapeutique a pour
but d’aider les patients à prendre soin d’eux-mêmes. (34)
L’OMS la définit comme ceci : (35)
(...) l’éducation thérapeutique du patient (ETP) est un processus continu,
intégré dans les soins et centré sur le patient. Il comprend des activités
organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage et
d’accompagnement psychosocial concernant la maladie, le traitement prescrit,
les soins, l’hospitalisation et les autres institutions de soins concernées, et les
comportements de santé et de maladie du patient. Il vise à aider le patient et
ses proches à comprendre la maladie et le traitement, coopérer avec les
soignants, vivre le plus sainement possible et maintenir ou améliorer la qualité
de vie. L’éducation devrait rendre le patient capable d’acquérir et maintenir les
ressources nécessaires pour gérer de manière optimale sa vie avec la
maladie.
Selon le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), se référant au
document de la Haute Autorité de santé (HAS), qui elle-même se réfère à
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :
L’éducation thérapeutique vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les
compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une
maladie chronique. (36)
Un processus continu d’apprentissage, intégré à la démarche de soins.
L’éducation du patient est centrée sur le patient et comprend des activités
organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage et d’aide
psychologique et sociale, concernant la maladie (...) (37)
Décret n° 2010-904 du 2 août 2010 : programmes d’éducation
thérapeutique (ETP) du patient :
L’éducation thérapeutique s’inscrit dans le parcours de soins du patient. Elle a
pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 31
thérapeutique du patient diabétique

traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie Qualité de vie Aux


confins du social et du psychologique - ou de "l’individuel", la qualité de vie
liée à la santé est multidimensionnelle. . Elle n’est pas opposable au malade et
ne peut conditionner le taux de remboursement de ses actes et des
médicaments afférents à sa maladie. (38)
Haute Autorité de santé (HAS) de santé, Rencontres 2011 : Extrait :
L’information laisse le patient passif (...) L’éducation thérapeutique seule le
rend acteur ! (52)
III.2. Cadre juridique
Dans certains pays comme la France, L’Education thérapeutique du patient
est inscrite dans le Code de la santé publique depuis la loi Hôpital, patients,
santé, territoires de juillet 2009 HPST (articles L 1161-1 à 1161-5). D’après le
décret et l’arrêté du 2 août 2010, l’ETP doit être pratiquée au sein de
programmes conformes à un cahier des charges, validés par les agences
régionales de santé (ARS) pour une durée de 4 ans. Les évaluations de ces
programmes sont réalisées par la HAS. (53)
Aux USA, il existe des précédents dans le droit américain qui obligent les
fournisseurs de soins de santé et les établissements de santé à rendre
l'éducation des patients adéquate et pertinente tels que The privacyact of 1974
et the Patient's Bill of Rightsissued en 1972.De ce fait, l’éducation du patient
aux USA reste une obligation légale. (39)
En Algérie, il n’existe pas un texte juridique ou des lois qui encadrent
l’éducation thérapeutique des patients.
III.3. Les acteurs de l’éducation thérapeutique
III.3.1 Cas général
III.3.1.1. Le patient
Le patient est au centre de toute la démarche éducative. Il doit avant
tout être volontaire et motivé par la démarche. L’ETP ne doit en aucun cas lui
être imposé. Selon les recommandations de l’HAS, l’ETP s’adresse « à toute
personne (enfant et parents, adolescent, adulte) ayant une maladie chronique,
quel que soit son âge, le type, le stade et l’évolution de sa maladie ; aux
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 32
thérapeutique du patient diabétique

proches du patient (s’ils le souhaitent), et si celui-ci souhaite les impliquer


dans l’aide à la gestion de sa maladie ».Cette proposition peut se faire à un
moment « proche de l’annonce du diagnostic de sa maladie chronique ou à
tout autre moment de l’évolution de sa maladie ».
III.3.1.2. Les professionnels de santé
Différents niveaux d’intervention dans la démarche sont possibles pour
les professionnels de santé et nécessitent une coordination et une
transmission d’informations.
Il faut informer le patient de la possibilité de bénéficier d’une éducation
thérapeutique et la lui proposer en tenant compte des ressources locales :
-Tout professionnel de santé impliqué dans la prise en charge d’un patient
ayant une maladie chronique que ce soit : les médecins, les professions de la
pharmacie, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, et
technicien de laboratoire médical… etc.
-Si le patient accepte une ETP, il peut en négocier les buts et les modalités de
mise en œuvre, et les redéfinir après avoir fait l’expérience de l’ETP.
D’autres professionnels peuvent intervenir soit en contribuant
directement à la démarche éducative, soit en proposant une réponse adaptée
aux difficultés du patient ou de son entourage ou des professionnels de santé
qui mettent en œuvre l’ETP : psychologue, travailleur social, éducateur en
activité physique adaptée, pédagogue de la santé, etc. (36)
III.3.2. Cas du diabète
Pour l’ETP du diabétique :
- le médecin diabétologue intervient en établissant le diagnostic et met en
place le traitement,
- l’infirmier aide le patient à réaliser les injections d’insuline, il s’occupe des
soins, et éduque le patient lors de son hospitalisation,
- le pharmacien aide le diabétique à bien comprendre son traitement, lui
explique les effets indésirables éventuels de ses médicaments, ou les
adaptations posologiques à effectuer,
- le diététicien met en place les mesures hygiéno-diététiques.
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 33
thérapeutique du patient diabétique

Au vue des nombreuses complications du diabète d’autres


professionnels peuvent intervenir (ophtalmologues, néphrologues …).
Les coopérations professionnelles sont une garantie supplémentaire de qualité
et de sécurité du parcours de santé du patient.
Le pharmacien peut être un maillon privilégié d’un programme d’ETP autour
du patient souffrant de maladie chronique. Longtemps le rôle du pharmacien a
été confiné à celui de spécialiste du médicament mais il est depuis peu de
plus en plus impliqué dans l’ETP. Cette implication tardive résulte
probablement de la mutation récente et progressive du pharmacien vers le
patient. Il peut être :
 Un éducateur « générique », pour ce qui est de l’amorce du dispositif –
diagnostic éducatif – débouchant sur l’identification de besoins et
d’objectifs d’apprentissage validés par le patient lui-même après
négociation ;
 Un éducateur « spécialisé », si les objectifs négociés sont en lien avec
la thérapeutique médicamenteuse et la maladie, la gestion des
traitements, les représentations associées, les difficultés rencontrées au
quotidien avec les médicaments. (40)
III.3.3. Rôle du pharmacien dans l’éducation thérapeutique
Les rôles du pharmacien en ETP sont multiples:
 Informer en termes de santé publique sur la prévention et le dépistage :
Participer aux campagnes ciblées de sensibilisation, d’information et de
prévention (asthme, diabète…), il représente une interface entre les
patients, les institutions sociales, les autres professionnels de santé.
 Soutenir et accompagner les patients : Le pharmacien sert de médiateur
entre le médecin et la mise en application des traitements.
 Expliquer et informer sur la pathologie et ses traitements : En termes
d’information, d’explication et de clarification, le pharmacien se place
comme un résonateur des autres professionnels de soins gravitant
autour du patient, afin de renforcer ou rectifier les données comprises à
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 34
thérapeutique du patient diabétique

propos de la maladie, des traitements, de leur efficacité et de leurs


effets secondaires.
 Promouvoir le bon usage du médicament : Le pharmacien doit discuter
et établir un plan thérapeutique extrêmement clair et détaillé, il intervient
aussi en termes d’aide à la performance et à l’autonomie dans la
manipulation des formes et dispositifs médicamenteux ou des outils de
surveillance.
 Ecouter, maintenir une vigilance active et de prévention de l’iatrogénie :
Le pharmacien joue un rôle crucial dans la promulgation de conseils
d’urgence et de soutien dans la gestion des crises. (41)
Par ailleurs la fédération international de pharmacie « FIP » définit le rôle du
pharmacien dans la prise en charge des maladies chroniques par :
 Identifier les maladies chroniques dans la collectivité, ou dans un
groupe particulier au sein de la collectivité.
 Offrir des examens de dépistage des maladies chroniques comme
l'hypercholestérolémie, l'ostéoporose, le diabète et l'hypertension.
 Donner systématiquement des conseils relatifs au bon usage des
médicaments.
 Recommander des modifications de comportement et de mode de vie
susceptibles de prévenir une maladie chronique et/ou améliorer les
résultats d'un traitement médicamenteux.
 Fournir des soins pharmaceutiques adaptés aux besoins des patients,
en identifiant et en résolvant les problèmes associés à l’utilisation des
médicaments dans les maladies chroniques qui, s'ils ne sont pas
résolus, nuiront aux résultats. Lorsque les prescriptions, les doses et
instructions d’utilisation sont inadaptées, ou lorsqu’un nombre non
justifié de médicaments est prescrit, les patients peuvent être amenés à
modifier eux-mêmes leur traitement, ce qui peut entraver l'obtention du
résultat escompté.
 Travailler en équipe avec d'autres professionnels de santé pour
optimiser les résultats du traitement.
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 35
thérapeutique du patient diabétique

 Chercher activement à motiver les patients et les encourager à être


responsables de leur propre santé. (42)
III.4. Etapes de l’éducation thérapeutique
Une planification en 4 étapes propose un cadre logique et cohérent pour
l’action des professionnels de santé.
1) Élaborer un diagnostic éducatif :
 Connaître le patient, identifier ses besoins, ses attentes et sa réceptivité
à la proposition de l’ETP.
 Appréhender les différents aspects de la vie et de la personnalité du
patient, évaluer ses potentialités, prendre en compte ses demandes et
son projet.
 Appréhender la manière de réagir du patient à sa situation et ses
ressources personnelles, sociales, environnementales.

2) Définir un programme personnalisé d’ETP avec des priorités


d’apprentissage :
 Formuler avec le patient les compétences à acquérir au regard de son
projet et de la stratégie thérapeutique.
 Négocier avec lui les compétences, afin de planifier un programme
individuel.
 Les communiquer sans équivoque au patient et aux professionnels de
santé impliqués dans la mise en œuvre et le suivi du patient.
3) Planifier et mettre en œuvre les séances d’ETP individuelle ou
collective ou en alternance :
 Sélectionner les contenus à proposer lors des séances d’ETP, les
méthodes et techniques participatives d’apprentissage.
 Réaliser les séances.
4) Réaliser une évaluation des compétences acquises, du
déroulement du programme :
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 36
thérapeutique du patient diabétique

 Faire le point avec le patient sur ce qu’il sait, ce qu’il a compris, ce qu’il
sait faire et appliquer, ce qu’il lui reste éventuellement à acquérir, la
manière dont il s’adapte à ce qui lui arrive.
 Proposer au patient une nouvelle offre d’ETP qui tient compte des
données de cette évaluation et des données du suivi de la maladie
chronique. (36)

Figure 5:Etapes à suivre pour la mise en place d'une ETP

III.5. Rôle du pharmacien dans l’éducation thérapeutique des diabétiques


III.5.1 Cas général
Les pharmaciens sont des acteurs importants au sein des équipes de soin qui
prennent une part active dans la prise en charge du diabète :
1- Mise en place d’une stratégie éducative, ceci en disposant de lignes
directrices.
2- Identifier les personnes atteintes de diabète : Dans certains pays, les
pharmaciens réalisent des dépistages ponctuels afin d’identifier les
personnes diabétiques, puis ils travaillent en collaboration avec les
prestataires de soins et les associations du diabète au niveau local pour
encourager les gens à faire évaluer l’état de leur diabète.
3- Evaluation : Grâce aux données issues d’une évaluation, le pharmacien
peut développer des programmes à court et à long terme en vue
d’améliorer la gestion du diabète de la personne concernée.
4- Education : L’offre d’éducation est l’un des rôles clés des pharmaciens.
En raison de leur accès direct aux personnes atteintes de diabète, ils
peuvent répondre aux doutes et aux interrogations sur la condition elle-
même, offrir des conseils sur la bonne utilisation des médicaments et
autres fournitures.
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 37
thérapeutique du patient diabétique

5- Suivi : Les pharmaciens sont capables de suivre l’évolution des


personnes atteintes de diabète dans leurs efforts pour atteindre leurs
objectifs en termes de santé. Les valeurs de laboratoire peuvent être
expliquées par un pharmacien et ainsi aidera interpréter les
recommandations d’autres prestataires de soin. (43)
III.5.2 Expériences de certains pays
Dans plusieurs pays des interventions ont été entreprises par les
pharmaciens afin d’améliorer la prise en charge du diabète :
Au Canada, depuis le 20 juin 2015, les pharmaciens peuvent exercer
de nouvelles activités professionnelles comme la prise en charge des patients
diabétiques qui commence par une rencontre initiale de 18.5 $ puis un forfait
mensuelle de 16 $. (54)
L’association des pharmaciens canadiens propose aussi des cours de
formation continue de la stratégie sur le diabète destinée aux pharmaciens
intitulé « Prise en charge pratico-pratique du diabète - une ordonnance à
l’intention des pharmaciens » qui a été élaboré pour aider les pharmaciens à
mieux comprendre les patients atteints de diabète, à mieux communiquer avec
eux et à améliorer leur santé. Le programme est un excellent point de départ
pour les personnes qui veulent devenir éducateurs agréés en diabète, celles
qui veulent accroître leurs connaissances sur le diabète pour mieux servir
leurs patients ou celles qui ont simplement besoin d’un cours de base. (55)
Aux Etats-Unis, des employeurs ont décidé de financer directement le
service officinal de suivi sanitaire, diététique, social et d’organisation du
parcours de soins de diabétiques par contractualisation sur 10 villes des USA
entre 29 employeurs et des pharmaciens d’officine formés à un programme de
diabète et remboursé pour ce service clinique. Interventions pour 914 patients
: consultations programmées, atteintes d’objectifs cliniques, outil de
programme d’auto surveillance. On a noté une amélioration des indicateurs
cliniques (HbA1C, LDL cholestérol, pression systolique) d’organisation (taux
de vaccination contre la grippe, examens des yeux ou des pieds). 97,5 % des
patients satisfaits ou très satisfaits. (44)
Chapitre III : Le pharmacien et l’éducation 38
thérapeutique du patient diabétique

En Espagne, une étude menée par un des pharmaciens en Galice sur


14 officines et 114 patients sur la détection et la résolution des problèmes liés
aux médicaments (DrugsRelatedProblems), et l’évolution des patients pour
obtenir le bénéfice maximum de leur médication, a démontré une différence
significative entre le groupe intervention et le groupe témoin sur les DRP, les
connaissances, HbAIc, niveau de glucose à jeun, le cholestérol total. (45)
Depuis 2001, le gouvernement Australien a mis en place une
possibilité de consultation pharmaceutique sur prescription médicale. Ce
dispositif est centré sur la collaboration du médecin traitant et du pharmacien
d’officine dans l’intérêt du patient, définissant ainsi l’ « Home
MedicationReview » ou la « Prise en charge médico-pharmaceutique ».Ainsi
en décelant un problème concernant le traitement d’un patient, avec son
accord, le médecin peut prescrire une visite pharmaceutique qui à son issue le
pharmacien soumet un rapport détaillé qui relate les problèmes rencontrés et
des propositions pour les résoudre.Ces consultations qui sont réalisées à
domicile et malgré le fait qu’elles soient payantes, permettent de réaliser de
nombreuses économies, qui elles-mêmes de ce fait couvrent le coût de
l’opération tout en améliorant l’observance et en simplifiant la prise des
traitements. (46)
Au Royaume uni, le programme DESMOND (Diabetes Education and
Self-Management for Ongoing and NewlyDiagnosed) est le premier
programme national d'éducation créé pour les personnes atteintes de diabète
de type 2.
Chaque programme est exécuté dans un environnement de groupe, composé
de pas plus de 10 personnes nouvellement diagnostiquées avec le diabète de
type 2 (normalement dans les 12 derniers mois), accompagné, si elles le
désirent, par un partenaire, membre de la famille, ou un ami.
Le programme DESMOND est encadré par deux professionnels de la santé
qui ont été officiellement formés. (56)
Partie
Pratique
Partie pratique 40

I. Objectifs de l’étude

Notre pratique consiste à mener une étude concernant le rôle du


pharmacien dans l’éducation thérapeutique des patients atteints du diabète de
type 2 auprès de deux pharmacies d’officine de la wilaya d’Alger.

Pour cela, il a été présenté un questionnaire à un ensemble de 60 patients et


ce durant la période allant du 07 Janvier 2017 au 15 février 2017.

Notre pratique avait pour but :

1) D’évaluer les connaissances des patients en matière de :

-Diabète et son traitement

- Complications du diabète

- Mesures hygiéno-diététiques

2) D’Effectuer une séance d’éducation thérapeutique et adresser un livret


thérapeutique, réalisé dans le cadre de ce mémoire, aux patients se
présentant à l’officine.

3) D’évaluer l’impact de l’intervention du pharmacien dans l’amélioration des


connaissances des patients sur leur maladie, ses complications, son
traitement et comment gérer leurs quotidiens, ceci par l’intermédiaire d’un
questionnaire de satisfaction.
Partie pratique 41

II. Méthodologie

II.1. Cadre et lieu de l’étude

Cette étude a été réalisée dans la wilaya d’Alger dans le cadre de notre
mémoire de fin d’étude dans deux officines situées à Ain Naadja et à Bab
Ezzouar.

II.2. Type d’étude

Etude transversale descriptive portant sur l’évaluation des connaissances des


patients atteints du diabète de type 2 sur tout ce qui touche leur maladie et de
l’impact de l’intervention pharmaceutique dans l’amélioration de leurs
connaissances.

II.3. Période de l’étude

Décembre 2016 : recherche bibliographique et documentaire et l’élaboration


du questionnaire et du livret thérapeutique.

Enquête patients : du 07 Janvier 2017 au 15 Février 2017.

II.4. Sélection des patients

II.4.1. Critères d’inclusion

Les personnes concernées par l’étude étaient celles se présentant à l’officine


et qui étaient atteintes du diabète de type 2.

II.4.2. Critères de non inclusion

Etaient par contre exclus de l’étude :

-Les personnes répondant au critère d’inclusion et ayant refusées de


participer à l’étude

- Les personnes atteintes d’un autre type de diabète.

- Les personnes qui ne sont pas atteintes du diabète de type 2, et se


présentant à l’officine avec une ordonnance contenant des antidiabétiques
Partie pratique 42

II.5 Collecte des données

Nous avons procédé à l’élaboration d’un questionnaire type déclaratif


standardisé qui comportait des questions soit directes soit à choix multiples.
Nous avons procédé de la manière suivante : dès qu’un patient répondant aux
critères d’inclusions se présentait pour achat, on le prenait à part et on
remplissait le questionnaire.

Le questionnaire comportait 4 parties distinctes :

 Partie 1 : Recueil des données socio-économiques du patient:


- Age
- Sexe
- Situation professionnelle
- Niveau d’instruction
 Partie 2 : Recueil des connaissances concernant le diabète et son
traitement :
Cette partie visait à évaluer les connaissances des patients sur le
diabète et son traitement en voyant s’ils sont capables de :

- Définir le diabète

- Citer les symptômes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie

- Citer leurs traitements

- Expliquer le rôle de leurs traitements

- Se rappeler des moments de prise du traitement

- Connaitre les effets secondaires

 Partie3 : Recueil des connaissances concernant les complications liées


au diabète en voyant s’ils sont :
- Conscients des risques relatifs quant à la mauvaise prise en charge
de la maladie

- Capable d’énumérer les complications qu’ils connaissent ainsi que


les dispositions qu’ils prennent pour les limiter
Partie pratique 43

 Partie 4 : Consiste à voir l’état des connaissances des patients en


matière de mesures hygiéno-diététiques sur :
- La pratique d’activité physique
- Les règles en matière d’alimentation
- Index glycémique
- L’hygiène des pieds
 Partie 5 : Recueil des connaissances des patients sur le contrôle et la
surveillance du diabète sur :
- La périodicité des mesures glycémiques et si c’est noté dans un
cahier de suivi

- Connaissances générales sur l’hypo et l’hyperglycémie

- Les modalités d’injection pour les patients insulinodépendants

Un exemplaire du questionnaire proposé, se trouve en annexe VI


Partie pratique 44

III. Résultats

III.1.Recueil des données socio-économiques

Au cours de notre enquête qui s’étalait sur la période du 07 janvier au 15


février, nous avons interrogé 60 patients répondants aux critères d’inclusion :

Il est important de préciser que parmi les 60 personnes interrogées on


retrouvait :

 Selon le sexe

48% Femme.
52% Homme.

Figure 6 : Répartition des patients selon le sexe


Parmi les 60 patients interrogés :

- 31 étaient des hommes


- 29 étaient des femmes

On a noté qu’on n’a eu aucun cas de femmes enceintes dans notre


échantillon.
Partie pratique 45

 Selon l’âge

22% 20%

25%

33%

≤55 ans. ]55-65]ans. ]65-75]ans. >75ans.

Figure 7 : Répartition des patients selon l’âge


Parmi les 60 patients :

- 12 avaient55 ans ou moins

- 15 avaient entre 56 et 65 ans

- 20 avaient entre 66 et 75 ans

- 13 avaient plus de 75 ans

 Selon le niveau d’instruction

22%

Bas.
Moyen.
51%
Haut.

27%

Figure 8 : Répartition des patients selon le niveau d’instruction


Partie pratique 46

Parmi les 60 patients :

- 31 avaient un niveau d’instruction bas

- 16 avaient un niveau d’instruction moyen

- 13 avaient un niveau d’instruction haut

III.2. Recueil des connaissances concernant le diabète et son traitement :

III.2.1. Capacité à définir le diabète

On a calculé le pourcentage de patients capables de définir le diabète d’une


façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le niveau d’instruction.

18%
23%

59%

Mal. Moyenne. Bien.

Figure 9 : Capacité à définir le diabète


On a noté que la majorité de nos patients 59 % avait plutôt une notion
moyenne quant à la définition du diabète.
Partie pratique 47

 Selon le sexe

70%
62%
60% 55%

50%

40%
29%
30%
21%
20% 17% 16%

10%

0%
Femme Homme

Mal Moyenne Bien

Figure 10 : Capacité à définir le diabète en fonction du sexe


On a remarqué que les patients des deux sexes avaient en majorité une
notion moyenne quant à la définition du diabète.

 Selon l’âge

80%
73%
70% 65%

60%
50%
50% 46%

38%
40%

30% 25% 25% 27% 25%

20% 16%
10%
10%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Mauvaise Moyenne Bonne

Figure 11 : Capacité à définir le diabète en fonction de l’âge


On a noté que toutes les catégories d’âge ont une capacité moyenne à
définir le diabète sauf chez la catégorie ≥ 75 ans où ces patients là savent très
peu ce qu’est le diabète.
Partie pratique 48

 Selon le niveau d’instruction

80%
69%
70%
58%
60%

50% 44%
40% 36%
31%
30% 25% 23%
20%

10% 6% 8%

0%
Bas Moyen Haut

Mal Moyenne Bien

Figure 12 : Capacité à définir le diabète en fonction du niveau d’instruction


Les patients définissaient moyennement le diabète quelque soit leur niveau
d’instruction.

III.2.2. Capacité à énumérer les traitements utilisés

On a calculé le pourcentage de patients capables d’énumérer leurs


traitements de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le niveau
d’instruction.

28%

Non.
Moyennement.
Oui.
60%

12%

Figure 13 : Capacité à énumérer les traitements utilisés


Partie pratique 49

On a notéque la majorité des patients pouvaient énumérer facilement leurs


traitements.

 Selon le sexe

80%

70% 67%

60%
48%
50%
38%
40%

30%
23%
20% 14%
10%
10%

0%
Femme Homme

Non Moyennement Oui

Figure 14 : Capacité à énumérer les traitements utilisés en fonction du sexe


On a remarqué que les hommes avaient plus de facilité à énumérer leurs
traitements correctement que les femmes.

 Selon l’âge

90%
80%
80% 75%

70% 65%

60%

50% 46%
39%
40%

30% 25%

20% 17% 15%


13%
8% 10%
10% 7%

0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyennement Oui

Figure 15 : Capacité à énumérer les traitements utilisés en fonction de l’âge


Partie pratique 50

Les personnes âgées de plus de 65 ans avaient plus de difficulté à énumérer


leurs traitements, contrairement à ceux appartenant à la tranche d’âge des
moins de 65 ans qui étaient plus aptes à citer les médicaments qu’ils
prenaient.

 Selon le niveau d’instruction

100%
88%
90% 85%
80%
70%
60%
50% 45%

40% 32%
30% 23%
20% 15%
12%
10%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut

Non Moyennement Oui

Figure 16 : Capacité à énumérer les traitements utilisés en fonction du niveau


d’instruction
On a constaté que plus le niveau d’instruction des patients était bas plus ils
avaient des difficultés à énumérer leurs traitements.

III.2.3 Connaissance du moment de prise des médicaments

On a calculé le pourcentage de patients connaissant le moment de prise de


leurs traitements de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le
niveau d’instruction.
Partie pratique 51

0%3%

97%

Non Moyenne Oui

Figure 17 : Connaissance du moment de prise des médicaments


Tous les patients connaissaient globalement le moment de prise de leurs
traitements.

 Selon le sexe

120%
97% 97%
100%

80%

60%

40%

20%
0% 3% 0% 3%
0%
Femme Homme

Non Moyenne Oui

Figure 18 : Connaissance du moment de la prise des médicaments en fonction


du sexe
On a remarqué que le sexe n’avait pas d’influence sur la connaissance du
moment de prise du médicament.
Partie pratique 52

 Selon l’âge

120%

100% 100%
100% 92% 93%

80%

60%

40%

20%
8% 7%
0% 0% 0% 0% 0% 0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyen Oui

Figure 19 : Connaissance du moment de la prise des médicaments en fonction


de l’âge
On a remarqué que l’âge du patient n’avait pas d’influence sur la
connaissance du moment de prise du médicament.

 Selon le niveau d’instruction

120%

100% 100%
100%
85%
80%

60%

40%

20% 15%

0% 0% 0% 0% 0%
0%
Bas Moyen Haut

Non Moyen Oui

Figure 20 : Connaissance du moment de la prise des médicaments en fonction


du niveau d’instruction
On a constaté que le niveau d’instruction du patient n’avait pas d’influence sur
la connaissance du moment de prise du médicament.
Partie pratique 53

III.2.4. Connaissance des effets indésirables

On a calculé le pourcentage de patients connaissant les effets indésirables


dus à leurs traitements de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge
et le niveau d’instruction.

10%

28%

62%

Non Moyenne Oui

Figure 21 : Connaissance des effets indésirables médicamenteux par les


patients
On a noté que globalement les patients ne connaissaient pas les effets
indésirables de leurs médicaments.

 Selon le sexe

70% 63%
60% 53%
50%
40%
30%
30%
20%
20% 17% 17%

10%
0%
Femme Homme

Mal Moyenne Bien

Figure 22 : Connaissance des patients des effets indésirables de leurs


médicaments en fonction du sexe
On a noté que la connaissance des effets indésirables des médicaments
n’était pas liée au sexe.
Partie pratique 54

 Selon l’âge

90%
77%
80%
70% 66%
60%
60%
50% 47%

40% 33% 35%


30%
20%
20% 17% 17% 15%
5% 8%
10%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyenne Oui

Figure 23 : Connaissance es patients des effets indésirables de leurs


médicaments en fonction de l’âge
On a noté que la méconnaissance des effets indésirables des médicaments
était prédominante chez toutes les catégories d’âge, encore plus dans celle
des ≥ de 75 ans.

 Selon le niveau d’instruction

80%
71%
70% 63%
60%
50%
38% 38%
40%
31%
30% 23% 24%
20%
10% 6% 6%

0%
Bas Moyen Haut

Non Moyenne Oui

Figure 24 : Connaissance des patients des effets indésirables de leurs


médicaments en fonction du niveau d’instruction
La méconnaissance des effets indésirables des médicaments concernait
principalement les patients ayant un niveau d’instruction bas.
Partie pratique 55

III.3. Recueil des connaissances concernant les complications liées au


diabète

On a calculé le pourcentage de patients connaissant les complications liées au


DT2 de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le niveau
d’instruction.

13%

42%

45%

Non Moyennement Oui

Figure 25 : Connaissance des complications du diabète par les patients


La majorité des patients connaissaient moyennement bien les complications
du DT2

 Selon le sexe

50% 45% 45% 45%


38%
40%

30%

20% 17%
10%
10%

0%
Femme Homme

Non Moyenne Oui

Figure 26 : Connaissance des complications du diabète en fonction du sexe


Dans notre étude les connaissances des complications du diabète étaient à
peu près équivalentes chez les deux sexes.
Partie pratique 56

 Selon l’âge

80% 75%

70%

60% 53% 55%

50%
40% 38%
40%
30% 31% 31%
30% 25%

20% 15%

10% 7%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyenne Oui

Figure 27 : Connaissance des patients des complications du diabète en


fonction de l’âge
Les personnes âgées de plus de 65 ans étaient celles qui connaissaient le
moins les complications du DT2 contrairement à celles de moins de 55 ans qui
étaient les mieux informées.

 Selon le niveau d’instruction

60% 56%
54%

50% 45% 46%


44%

40%
29%
30% 26%

20%

10%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut

Non Moyenne Oui

Figure 28 : Connaissance des patients des complications du diabète en


fonction du niveau d’instruction
On a noté que les patients à haut et moyen niveau d’instruction étaient les
mieux informés par rapport aux complications liées au diabète.
Partie pratique 57

III.4. Les différentes complications connues des patients

On a calculé le pourcentage de différentes complications connues des patients


de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le niveau
d’instruction.

5%
7%
24%

17%

15%

32%

Pied diabètique Néphropathie Rétinopathie


Complications cardiovasculaires Autres Aucunes

Figure 29 : Complications du diabète connues par les patients


Les rétinopathies ainsi que le pied diabétique étaient les complications les plus
citées par les patients interrogés.

 Selon le sexe

35% 32%
31%
30% 27%

25% 22%
20% 18%
16%
15%
15% 14%

10% 8%
6% 6%
5%
5%

0%
Femme Homme

Pied diabètique Néphropathie Rétinopathie


Complications cardiovasculaires Autres Aucunes

Figure 30 : Complications du diabète connues par les patients en fonction du


sexe
Partie pratique 58

On a remarqué que les deux sexes avaient globalement les mêmes


connaissances concernant les complications du diabète.

 Selon l’âge

35% 33%
30% 30%
30%
27%
25%25% 26% 25%
25%
21%
20%
17% 17% 17% 17%
15% 15%
15% 13%
10% 10%
10% 8%
7%
5%
4% 3%
5%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Pied diabètique Néphropathie Rétinopathie Complication cardiovasculaire Autres Aucunes

Figure 31 : Complications du diabète connues par les patients en fonction de


l’âge
On a remarqué que :

Chez les moins de 55 ans : ces patients connaissaient surtout la néphropathie,


la rétinopathie et le pied diabétique.

Entre 55 et 75 ans : cette catégorie d’âge connaissait surtout la rétinopathie et


le pied diabétique.

Au sein de ces deux tranches d’âge, peu de patients n’avaient aucune


connaissance sur les complications du diabète.

Par contre chez les plus de 75 ans, le quart de ces patients n’avait aucune
connaissance sur les complications du diabète, la plus connue est la
rétinopathie diabétique.
Partie pratique 59

 Selon le niveau d’instruction

40%
36%
35%

29%
30%

24%
25%
22% 21% 21% 21% 21%
20% 17% 17%
17%
15%
15% 12% 13%
9%
10%
5%
5%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut

Pied diabètique Néphropathie Rétinopathie Complication cardiovasculaire Autres Aucunes

Figure 32 : Complications du diabète connues par les patients en fonction du


niveau d’instruction
On a constaté que les patients ayant un niveau d’instruction bas à moyen
avaient des connaissances mitigées sur les complications du diabète, aussi
pratiquement 20% des patients avec un niveau d’instruction bas n’avaient pas
connaissance de ces complications.

Par contre, les patients avec un niveau d’instruction élevée connaissaient


globalement toutes les complications du DT2

III.5. Recueil des connaissances des patients en matière de mesures


hygiéno-diététiques

III.5.1. Activité physique

On a calculé le pourcentage de patients pratiquant une activité physique de


façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le niveau d’instruction.
Partie pratique 60

12%

7%

48%

33%

Non Au moins une fois par semaine Plusieurs fois par semaine Moins d'une fois par mois

Figure 33 : Pratique d’une activité physique


On a constaté que la majorité des patients ne pratiquaient pas d’activité
physique.

 Selon le sexe

60%
52%
50%
45%

40% 35%
31%
30%

20%
14%
10% 10%
10%
3%

0%
Femme Homme

Non Une fois par semaine Plusieurs fois par semaine Moins d'une fois par mois

Figure 34 : Pratique d’une activité physique en fonction du sexe


On a constaté que la fréquence de pratique d’activité physique ne variait pas
d’un sexe à l’autre.
Partie pratique 61

 Selon l’âge

80%
70%
70%

60%
50% 50%
50%
42% 40% 40%
40%

30% 25%
20%
20% 13% 15% 15%
8% 7%
10% 5%
0% 0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Au moins une fois par semaine Plusieurs fois par semaine Moins d'une fois par mois

Figure 35 : Pratique d’une activité physique en fonction de l’âge


On a noté que plus les patients avançaient dans l’âge moins ils pratiquaient
une activité physique et la plupart d’entre eux le faisaient une fois par semaine
uniquement.

 Selon le niveau d’instruction

80%
68%
70%

60% 54%
50% 44%
40%
31%
30%
23%
19% 19%
20% 15%
13%
6% 8%
10%
0%
0%
Bas Moyen Haut

Non Au moins une fois par semaine Plusieurs fois par semaine Moins d'une fois par mois

Figure 36 : Pratique d’une activité physique en fonction du niveau d’instruction


On a remarqué que les patients ayant un niveau d’instruction bas sont ceux
qui pratiquaient le moins une activité physique, le reste le faisaient une fois par
semaine.
Partie pratique 62

III.5.2. L’hygiène alimentaire

On a calculé le pourcentage de patients ayant des connaissances en matière


d’hygiène alimentaire qu’ils doivent suivre de façon globale puis on a stratifié
selon le sexe, l’âge et le niveau d’instruction.

5%

37%

58%

Non Moyenne Oui

Figure 37 : Connaissance des patients concernant l’hygiène alimentaire


On a noté que juste 5% de nos patients ne connaissaient pas les règles à
suivre en matière d’alimentation.

 Selon le sexe

80%
69%
70%
60%
49% 49%
50%
40%
30% 24%
20%
10% 7%
2%
0%
Femme Homme

Non Moyenne Oui

Figure 38 : Connaissance des patients des règles d’alimentation en fonction


du sexe
Partie pratique 63

On note que les femmes étaient celles qui s’y connaissaient le mieux en
matière d’hygiène alimentaire.

 Selon l’âge

90%
80%
80%
70%
62%
60%
50% 50%
50% 45% 45%

40%
30%
30%
20%
20%
10% 8%
10%
0% 0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyenne Oui

Figure 39:Connaissance des patients des règles d’alimentation en fonction de


l’âge
On a constaté que la tranche d’âge de 55 à 64 ans est celle qui s’y connaissait
le mieux en matière d’hygiène alimentaire.

 Selon le niveau d’instruction

90% 85%

80%

70%

60% 55%
50%
50% 44%
39%
40%

30%

20% 15%

10% 6% 6%
0%
0%
Bas Moyen Haut

Non Moyenne Oui

Figure 40:Connaissance des patients des règles d’alimentation en fonction du


niveau d’instruction
Partie pratique 64

On a constaté que les patients à haut niveau d’instruction connaissaient le


mieux les règles d’hygiène alimentaire.

III.5.3. L’index glycémique

On a calculé le pourcentage de patients connaissant la notion d’index


glycémique puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le niveau d’instruction.

5% 3%

92%

Non Moyenne Oui

Figure 41 : Connaissance des patients de l’index glycémique


On a constaté que la majorité des patients ne connaissaient pas la notion
d’index glycémique.

 Selon le sexe

120%

97%
100%
87%

80%

60%

40%

20% 10%
3% 0% 3%
0%
Femme Homme

Non Moyenne Oui

Figure 42 : Connaissance des patients de l’index glycémique en fonction du


sexe
Partie pratique 65

On a constaté que quel que soit le sexe, les patients ne connaissaient pas la
notion d’index glycémique.

 Selon l’âge

120%

100%
100% 93%
83% 84%
80%

60%

40%

17%
20%
7% 8% 8%
0% 0% 0% 0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyenne Oui

Figure 43 : Connaissance des patients de l’index glycémique en fonction de


l’âge
L’âge n’avait pas d’impact sur la connaissance de l’index glycémique.

 Selon le niveau d’instruction

120%

97%
100%
88% 85%
80%

60%

40%

20% 15%
3% 6% 6%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut

Non Moyenne Oui

Figure 44: Connaissance des patients de l'index glycémique en foction du


niveau d'instruction
Les rares patients ayant des notions concernant l’index glycémique avaient
un niveau d’instruction moyen à élevé.
Partie pratique 66

III.5.4. Hygiène des pieds

On a calculé le pourcentage de patients connaissant l’importance d’avoir une


hygiène irréprochable des pieds de façon globale puis on a stratifié selon le
sexe, l’âge et le niveau d’instruction.

10%

53%
37%

Non Moyenne Oui

Figure 45 : Connaissance sur l’importance d’avoir une bonne hygiène des


pieds
On a noté qu’un peu plus de la moitié des patients savaient qu’’il était
nécessaire d’avoir une hygiène irréprochable au niveau des pieds.

 Selon le sexe

60% 55%
52%
50%
39%
40% 34%

30%

20% 14%
10% 6%

0%
Femme Homme

Non Moyenne Oui

Figure 46 : Connaissance concernant l’importance d’avoir une bonne hygiène


des pieds en fonction du sexe
Partie pratique 67

Les connaissances concernant l’importance d’avoir une bonne hygiène des


pieds étaient les mêmes chez les deux sexes.

 Selon l’âge

80% 75%

70%
60%
60%
50%
50% 47%
40% 38%
40% 33%
30%

20% 17% 15%


8% 10%
10% 7%

0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyenne Oui

Figure 47 : Connaissance concernant l’importance d’avoir une bonne hygiène


des pieds en fonction de l’âge
Plus on avançait dans l’âge, moins les patients connaissaient l’importance
d’avoir une bonne hygiène des pieds.

 Selon le niveau d’instruction

90% 85%

80%

70%

60% 56%

50% 44%
42%
39%
40%

30%
19%
20% 15%

10%
0% 0%
0%
Bas Moyen Haut

Non Moyenne Oui

Figure 48 : Connaissance concernant l’importance d’avoir une bonne hygiène


des pieds selon le niveau d’instruction
Partie pratique 68

On a noté que les patients ayant un niveau d’instruction élevéétaient ceux qui
étaient les plus conscients de la nécessité d’avoir une hygiène irréprochable
au niveau des pieds.

III.6. Recueil des connaissances des patients sur le contrôle et la


surveillance du diabète

III.6.1. Périodicité des mesures glycémiques

On a calculé le pourcentage de patients procédant à l’auto surveillance de


leur glycémie, selon différentes fréquences de mesure, de façon globale puis
on a stratifié selon le sexe, l’âge et le niveau d’instruction.

13%

42%

45%

Quotidienne Hebdomadaire Mensuelle

Figure 49 : Périodicité de l’autosurveillance glycémique chez les patients


interrogés
On a noté qu’il y’avait que 42% des patients qui mesuraient leurs glycémies
quotidiennement.
Partie pratique 69

 Selon le sexe

60%
55%

48%
50%

38% 39%
40%

30%

20%
14%

10% 6%

0%
Femme Homme

Hebdomadaire Mensuelle Quotidienne

Figure 50:Périodicité de l’autosurveillance glycémique chez les patients


interrogés en fonction du sexe
On a constaté que les femmes étaient plus à cheval sur la surveillance
quotidienne de leurs glycémies.

 Selon l’âge

80%
73%
69%
70%
60%
60%
50%
50%
40%
40%
33%
30%
23%
20%
20% 17%

7% 8%
10%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Hebdomadaire Mensuelle Quotidienne

Figure 51 : Périodicité de l’autosurveillance glycémique chez les patients


interrogés en fonction de l’âge
Les patients les plus âgés étaient plus conscients sur la nécessité de mesurer
leurs glycémies quotidiennement.
Partie pratique 70

 Selon le niveau d’instruction

80%
69%
70% 65%
62%
60%

50%

40%
32%
30% 23%
19% 19%
20%
8%
10% 3%
0%
Bas Moyen Haut
Hebdomadaire Mensuelle Quotidienne

Figure 52 : Périodicité de l’autosurveillance glycémique chez les patients


interrogés en fonction du niveau d’instruction
Les patients qui avaient un niveau d’instruction bas étaient les plus conscients
sur la nécessité de mesurer leurs glycémies quotidiennement.

III.6.2. Utilisation d’un carnet de suivi de la glycémie

On a calculé le pourcentage de patients utilisant un carnet de suivi de la


glycémie de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le niveau
d’instruction.
Partie pratique 71

18%

82%

Non Oui

Figure 53 : Utilisation du carnet de mesures glycémiques


On a noté que la grande majorité des patients (plus de 80%) n’utilisait pas un
carnet de suivi de la glycémie.

 Selon le sexe

90% 84%
80%
69%
70%

60%

50%

40%
31%
30%

20% 16%

10%

0%
Femme Homme

Non Oui

Figure 54 : Utilisation du carnet de mesures glycémiques en fonction du sexe


On a remarqué que le carnet de suivi était plus utilisé par les hommes.
Partie pratique 72

 Selon l’âge

100% 93%
90%
80%
80%
70%
61%
58%
60%
50% 42% 39%
40%
30%
20%
20%
10% 7%

0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Oui

Figure 55 : Utilisation du carnet de mesures glycémiques en fonction de l’âge


On a constaté que les patients des âges extrêmes (moins de 55 ans et plus
de 75 ans) étaient ceux qui avaient le plus recours au carnet de suivi
glycémique.

 Selon le niveau d’instruction

100%
88%
90%
80% 74%
69%
70%
60%
50%
40%
31%
30% 26%

20% 12%
10%
0%
Bas Moyen Haut

Non Oui

Figure 56 : Utilisation du carnet de mesures glycémiques en fonction du


niveau d’instruction
On a constaté qu’il n’y avait pas de relation entre l’utilisation d’un carnet de
suivi glycémique et le niveau d’instruction du patient.
Partie pratique 73

III.6.3 Connaissance des signes d’hypoglycémie

On a calculé le pourcentage de patients connaissant les signes


d’hypoglycémie de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le
niveau d’instruction.

13%
25%

62%

Non Moyenne Oui

Figure 57 : Connaissance des signes d’hypoglycémie chez les patients


interrogés
La majorité des patients connaissaient moyennement les signes
d’hypoglycémie.

 Selon le sexe

80%
71%
70%

60%
52%
50%

40% 34%

30%

20% 16%
14% 13%
10%

0%
Femme Homme

Non Moyenne Oui

Figure 58 : Connaissance des signes d’hypoglycémie chez les patients


interrogés en fonction du sexe
Partie pratique 74

On a noté que les femmes connaissaient mieux les signes évocateurs


d’hypoglycémie tandis que les hommes les maitrisaient moyennement bien.

 Selon l’âge

90%
80%
80%
70%
70%
60%
50% 46%
42% 42%
39%
40%
30%
20% 16% 13% 15% 15% 15%

10% 7%

0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyenne Oui

Figure 59 : Connaissance des signes d’hypoglycémie chez les patients


interrogés en fonction de l’âge
On a constaté que quel que soit l’âge, les signes d’hypoglycémie étaient
moyennement maitrisés par les patients.

 Selon le niveau d’instruction

80%
68% 68%
70%

60%

50%
38% 38%
40%
29%
30% 24%
19%
20%
13%
10% 3%
0%
Bas Moyen Haut

Non Moyenne Oui

Figure 60 : Connaissance des signes d’hypoglycémie chez les patients


interrogés en fonction du niveau d’instruction
Partie pratique 75

On a noté que les patients ayant un niveau d’instruction bas à moyen


maitrisaient moyennement bien les signes d’hypoglycémie. Par contre on a
remarqué que 40 % des patients ayant un niveau d’instruction élevé ne
connaissaient pas ces signes.

III.6.4 La conduite à tenir en cas d’hypoglycémie

On a calculé le pourcentage de patients sachant quoi faire en cas


d’hypoglycémie de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le
niveau d’instruction.

12%

30%
58%

Non Moyennement Oui

Figure 61 : Connaissance de la conduite à tenir en cas d’hypoglycémie chez


les patients interrogés
On a noté que la majorité des patients savaient quoi faire en cas
d’hypoglycémie.
Partie pratique 76

 Selon le sexe

80%
69%
70%

60%
48%
50%

40% 36%

30% 24%
20% 16%

10% 7%

0%
Femme Homme

Non Moyenne Oui

Figure 62 : Connaissance de la conduite à tenir en cas d’hypoglycémie chez


les patients interrogés en fonction du sexe
On a remarqué que les femmes savaient plus quoi faire en cas
d’hypoglycémie que les hommes.

 Selon l’âge

90%
80%
80%

70%

60% 54%
50% 50%
50%
42%
38%
40% 35%

30%

20% 13% 15%


8% 7% 8%
10%

0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyenne Oui

Figure 63 : Connaissance de la conduite à tenir en cas d’hypoglycémie chez


les patients interrogés en fonction de l’âge
On a constaté que quel que soit l’âge, la plus grande partie des patients
connaissait plus ou moins bien la conduite à tenir en cas d’hypoglycémie.
Partie pratique 77

 Selon le niveau d’instruction

70%
62%
58% 56%
60%
50% 44%
40% 32% 30%
30%
20%
10% 8%
10%
0%
0%
Bas Moyen Haut

Non Moyenne Oui

Figure 64 : Connaissance de la conduite à tenir en cas d’hypoglycémie chez


les patients interrogés en fonction du niveau d’instruction
On a noté que 30 % des patients à haut niveau d’instruction ne connaissaient
pas la conduite à tenir en cas d’hypoglycémie contrairement aux patients à
niveau d’instruction bas à moyen (uniquement 10% n’avaient aucune notion
dessus).

III.6.5. Connaissance des signes d’hyperglycémie

On a calculé le pourcentage de patients connaissant les signes


d’hyperglycémie de façon globale puis on a stratifié selon le sexe, l’âge et le
niveau d’instruction.

12%

48%

40%

Non Moyenne Oui

Figure 65 : Connaissance des signes évocateurs d’une hyperglycémie chez


les patients interrogés
Partie pratique 78

On a noté que les patients connaissaient très peu les signes


d’hyperglycémie.

 Selon le sexe

70%

58%
60%
48%
50%

38%
40%
32%
30%

20%
14%
10%
10%

0%
Femme Homme

Non Moyenne Oui

Figure 66 : Connaissance des signes évocateurs d’une hyperglycémie chez


les patients interrogés en fonction du sexe
On a constaté que proportionnellement les hommes connaissaient moins les
signes d’hyperglycémie que les femmes.

 Selon l’âge

70%
60% 62%
58%
60%

50%
40% 40% 40%
40%

30% 25% 23%


20%
20% 17% 15%

10%
0%
0%
<55 ans [55-65[ ans [65-75[ ans ≥75 ans

Non Moyenne Oui

Figure 67 : Connaissance des signes évocateurs d’une hyperglycémie chez


les patients interrogés en fonction de l’âge
Partie pratique 79

On a noté que plus on a avancé dans l’âge moins les patients connaissaient
les signes d’hyperglycémie.

 Selon le niveau d’instruction

70%
62%
60%
52% 50%
50%
42%
40%
31%
30%
23%
19%
20% 15%

10% 6%

0%
Bas Moyen Haut

Non Moyenne Oui

Figure 68 : Connaissance des signes évocateurs d’une hyperglycémie chez


les patients interrogés en fonction du niveau d’instruction
On note que plus le niveau d’instruction est élevé moins les patients
connaissent les signes d’hyperglycémie.
Partie pratique 80

IV. Partie éducation thérapeutique

Apres avoir étalé notre questionnaire d’évaluation aux patients, nous avons
procédé à une séance d’éducation thérapeutique ou on a essayé d’expliquer
au maximum les carences détectées chez le patient au cours de notre
questionnaire d’évaluation et ceci à l’aide de notre livret thérapeutique que
nous avons élaboré.

Le livret thérapeutique a été élaboré durant la période de décembre 2016, il


contient les parties suivantes :

-La définition du diabète, de la glycémie et de l’insuline

-Evocation des différents traitements ainsi que les modalités de leurs prises et
de leurs effets indésirables

-Des conseils sur l’insulinothérapie

-Des conseils hygiéno-diététiques

-Des conseils sur l’auto surveillance glycémique et sur la nécessité d’un suivi
médical strict

Le livret thérapeutique à destination des patients diabétiques se trouve en


annexe VII
Partie pratique 81

V. Partie questionnaire de satisfaction

Après notre séance d’éducation thérapeutique, on a cherché à évaluer


l’impact du pharmacien éducateur sur les connaissances des patients et ceci
par l’intermédiaire d’un questionnaire de satisfaction.

Le questionnaire de satisfaction consiste à évaluer les nouvelles


connaissances des patients sur :

-Le diabète et son traitement

-Les complications du diabète

-Diététique et activité physique

-Pied diabétique

-L’hyper et l’hypoglycémie

On a ensuite comparé les résultats du questionnaire de satisfaction et celui


d’évaluation des connaissances des patients pour voir l’impact de l’éducation
thérapeutique sur le patient.

Aussi, 07 patients n’ont pas voulu participer au questionnaire de satisfaction,


et ceci est dû à la longueur du questionnaire d’évaluation et celle de la séance
d’éducation. Ce qui nous amène un total de 53 patients qui ont répondu au
questionnaire de satisfaction.

Un exemplaire du questionnaire de satisfaction est présenté en annexe VIII


Partie pratique 82

V.1. Diabète et traitement

80% 73%
70%

60%
50%
50%

40%
33%
30% 25%

20% 17%

10%
2%
0%
Non Moyen Oui

Avant intervention Après intervention

Figure 69 : Connaissance des patients interrogés sur le diabète et son


traitement
On a constaté qu’après intervention du pharmacien le pourcentage des
patients connaissant le diabète est son traitement est passé de 17% à 73%

V.2. Complications du diabète

80%
72%
70%

60%

50% 45%
42%
40%

30% 26%

20%
13%
10%
2%
0%
Non Moyen Oui

Avant intervention Après intervention

Figure 70 : Connaissance des patients interrogés sur les complications du


diabète
Partie pratique 83

On a constaté qu’après intervention du pharmacien le pourcentage des


patients connaissant les complications du diabète est passé de 42% à 72%

V.3. Diététique et activité physique

80%
72%
70% 65%

60%

50%

40%
30%
30% 26%

20%

10% 5%
2%
0%
Non Moyen Oui

Avant intervention Après intervention

Figure 71 : Connaissance des règles hygiéno-diététique des patients


interrogés
On a constaté qu’après intervention du pharmacien le pourcentage des
patients connaissant les règles hygiéno-diététiques est passé de 5% à 72%

V.4. Pied diabétique

90%
81%
80%
70%
60% 53%
50%
40% 37%

30%
20% 15%
10%
10% 4%
0%
Non Moyen Oui

Avant intervention Après intervention

Figure 72 : Connaissance relative au pied diabétique des patients interrogés


Partie pratique 84

On a constaté qu’après intervention du pharmacien le pourcentage des


patients connaissant le pied diabétique est passé de 53% à 81%

V.5. Hyper et hypoglycémie

90%
81%
80%

70%

60% 53%
50%

40% 37%

30%

20% 15%
10%
10% 4%
0%
Non Moyen Oui

Avant intervention Après intervention

Figure 73 : Connaissance des patients interrogés sur les accidents


glycémiques
On a constaté qu’après intervention du pharmacien le pourcentage des
patients connaissant mal les accidents glycémiques est passé de 53% à 81%
Partie pratique 85

VI. Discussion

Ce travail avait pour objectif de porter un regard sur le rôle du


pharmacien d’officine dans l’éducation thérapeutique des patients atteints du
DT2 à Alger, précisément au niveau des officines ABDEREZAK et TABBECH.

La durée de l’étude (du 07 Janvier au 15 Février) et les temps de présence par


jour à l’officine (en moyenne 5 h) étaient relativement courts, ainsi que la
disponibilité des patients et le temps que prend la séance d’éducation
thérapeutique dans des conditions difficiles constituent une limite à cette
étude.

Profil des patients ayant participé à l’étude :

Les patients diabétiques inclus dans cette étude ont 50 ans et plus, ce
qui est normal vu que le DT2 touche principalement les adultes et les sujets
âgés. La moitié d’entre eux ont un niveau d’instruction bas, ceci s’explique par
leur âge avancé et le fait qu’ils appartiennent à une génération n’ayant pas
bénéficié d’une scolarité adéquate car le système éducatif était peu développé
à leur époque.

Besoins éducatifs et nécessité d’apprentissage :

Après analyse des résultats de l’enquête-patient, plusieurs thématiques


nécessitant une amélioration des connaissances ont été identifiées :

 Connaissances concernant le diabète :

Uniquement 60% de nos patients ont une notion moyenne quant à la


définition du diabète, cette notion est indépendante du sexe, du niveau
d’instruction ou bien de l’âge sauf pour les patients de 75 ans ou plus qui ont
mauvaise définition du diabète. Le manque de vulgarisation scientifique de la
part des professionnels de la santé dans le processus de l’éducation du
patient diabétique explique les vagues notions qu’ils ont du diabète.
Partie pratique 86

 Connaissance des traitements antidiabétiques prescrits :

60% de nos patients pouvaient énumérer facilement leurs médicaments,


les patients ayants un âge avancé ou bien avec un niveau d’instruction bas ont
le plus de difficulté, ils se référaient plutôt à la couleur et à la taille du
médicament plus qu’à son appellation. Il faut donc accorder plus d’attention à
cette catégorie de patients afin d’éviter les erreurs médicamenteuses :
confusion entre deux médicaments, surdosage etc. …

97% de notre échantillon connaissaient le moment de la prise de leurs


médicaments, ceci constitue un point positif quand on connait l’importance du
respect du moment de la prise des médicaments spécialement les
antidiabétiques.

 Connaissance des effets indésirables des médicaments antidiabétiques


et les signes d’hypoglycémie:

Plus de 60% des patients ne connaissaient pas les effets indésirables de


leurs médicaments quel que soit leur niveau d’instruction, leur âge ou leur
sexe, ils justifieraient cela par la rareté de leur survenue, l’effet indésirable le
plus cité par les patients était surtout les troubles digestifs dus aux
antidiabétiques oraux. On note clairement un manque d’information
concernant la iatrogénie médicamenteuse ; surtout par rapport au risque
d’hypoglycémies médicamenteuses, dont les signes sont moyennement
maitrisés par les personnes âgées et à faible niveau d'instruction, or
reconnaitre clairement les signes d’hypoglycémie et en identifier clairement les
causes peut permettre au patient d’apprendre à les prévenir et de s’adapter en
fonction des événements rencontrés.

 Connaissance concernant les complications du diabète et


hyperglycémie :

La majorité des patients sont conscients de la répercussion des


hyperglycémies au long court sur leurs organismes, mêmes si elles ne sont
pas toutes connues, les rétinopathies 32% ainsi que le pied diabétique 24%
Partie pratique 87

sont les complications les plus citées par les patients interrogés. Aussi on a pu
constater que les personnes âgées et celles présentant un niveau d’étude bas
ignorent l’existence de ces complications

Une attention toute particulière doit être portée sur le fait que même si les
patients sont conscients de la survenue des complications, ils ne maitrisent
pas les signes d’hyperglycémie qui sont les signes avant-coureurs de leurs
survenues.

 Connaissance des règles hygiéno-diététiques :

Presque la moitié des patients ne pratique pas d’activité physique, ce sont


plutôt des sujets âgés qui ont de grandes difficultés à se déplacer (70 % des
patients âgés de 75 ans et plus ne pratiquent pas d’activité physique) même
s’ils savent que ceci est nécessaire. Nous leur avons conseillé malgré cela de
pratiquer régulièrement de la marche à pied pour lutter contre la sédentarité
au quotidien.

Juste 5% de nos patients ne connaissent pas les règles à suivre en matière


d’alimentation. Les personnes à haut niveau d’instruction 85% d’entre eux
connaissent parfaitement les règles d’hygiène alimentaire. Au cours de notre
séance d’éducation thérapeutique on a essayé d’apporter plus de conseils et
d’orienter les patients quant à leur alimentation.

On constate que la majorité des patients 92% ne connaissent pas la notion


d’index glycémique. L’indice glycémique (IG) reflète la rapidité avec laquelle
les glucides d'un aliment sont digérés, convertis et retrouvés sous forme de
glucose dans le sang. Plus le niveau de glucose sanguin augmente à la suite
de la consommation d’un aliment (c’est ce qu’on appelle la réponse
glycémique), plus l’IG de cet aliment est élevé. On n’a pas spécialement
insisté sur cette notion car les différentes références bibliographiques
divergent quant à la pertinence de cet indice, d’après diabète Québec elle ne
serait pas très fiable selon diabète Québec car :

1. L’IG ne tient pas compte de la quantité normalement consommée


Partie pratique 88

2. L’IG ne tient pas compte de la proportion de glucides de l’aliment.

3. L’IG ne tient pas compte de la qualité nutritionnelle de l’aliment

4. L’IG reste un calcul imprécis.

Le tableau indiquant l’index glycémique de quelques aliments se trouve en


Annexe X

53% des patients interrogés savaient qu’il faut avoir une hygiène
irréprochable au niveau des pieds, cependant ceux qui n’ont jamais bénéficié
de conseils podologiques ne connaissaient pas les actions spécifiques à
mettre en œuvre, voilà pourquoi nous avons insisté auprès de nos patients
pour qu’ils demandent systématiquement un examen des pieds à leurs
médecins. Des programmes éducationnels spécifiques seraient intéressants
pour lutter contre les amputations précoces,

 Auto surveillance glycémique :

Seulement 42% des patients mesuraient quotidiennement leurs


glycémies, et uniquement la moitié d’entre eux utilisaient un carnet de suivi de
la glycémie. Ce défaut d’observance peut être dû aux difficultés rencontrées
lors de la piqure (durcissement de la peau etc.). Aussi le patient peut ne plus
en percevoir l’intérêt par méconnaissance de ses objectifs glycémiques.

Après avoir fait ce constat, nous avons adapté nos conseils en nous
aidant du livret thérapeutique que nous avons élaboré afin d’améliorer les
connaissances des patients qui leur permettront d’améliorer leur qualité de vie.

Impact de la séance d’éducation thérapeutique :

Pour vérifier l’impact d’une séance d’éducation thérapeutique que nous


avons effectué comme pharmacien d’officine, nous avons réalisé un
questionnaire de satisfaction. Ce questionnaire nous a permis de comparer les
connaissances des patients avant et après l’intervention du pharmacien les
résultats sont les suivants pour chaque catégorie:
Partie pratique 89

Diabète et traitement : On constate qu’après intervention du pharmacien le


pourcentage des patients connaissant le diabète est son traitement est passé
de 17% à 73%

Complications du diabète : On constate qu’après intervention du


pharmacien le pourcentage des patients connaissant les complications du
diabète est passé de 42% à 72%

Diététique et activité physique : On constate qu’après intervention du


pharmacien le pourcentage des patients connaissant les règles hygiéno-
diététiques est passé de 5% à 72%

Pied diabétique : On constate qu’après intervention du pharmacien le


pourcentage des patients connaissant le pied diabétique est passé de 53% à
81%

Hyper et hypoglycémie : On constate qu’après intervention du pharmacien le


pourcentage des patients connaissant mal les accidents glycémiques est
passé de 53% à 81%

On constate que notre intervention a permis une nette amélioration des


connaissances des patients diabétique de type 2 allant de 28% jusqu’à 67%.
Conclusion
Conclusion 91

Conclusion

Le diabète est une pathologie chronique qui est associée à des


complications à long terme touchant une proportion importante des
diabétiques indépendamment du type de diabète. Voilà pourquoi le patient
doit bénéficier d’un suivi régulier durant toute sa vie.

Le diabétique doit être éduqué afin de comprendre sa maladie et de


suivre correctement son traitement. Il doit être capable de reconnaître et
d’interpréter les symptômes d’hypo ou hyperglycémie, de s’auto injecter son
insuline, de planifier la prise de médicaments parfois nombreux, de connaître
les précautions à prendre en cas d’activité physique… Il doit acquérir des
aptitudes de raisonnement et de décisions comme le choix d’une dose
d’insuline, la prise en compte de l’alimentation, rattraper un oubli de
médication. Toutes ces compétences concourent à l’efficacité du traitement,
elles doivent être régulièrement évaluées par le patient lui-même (par la tenue
d’un carnet d’auto-surveillance par exemple) et par les soignants.

Nous avons vu dans notre mémoire, les nombreuses recommandations


que le pharmacien peut apporter au patient diabétique, avec son devoir de
conseil, il permet une amélioration de l'observance, et contribue à renforcer les
messages prodigués au patient par les différents professionnels de santé
rencontrés tout au long du parcours de soins.

Même si nous n’avons pas traiter l’ensemble des recommandations


nécessaires pour l’éducation thérapeutique du patient diabétique, notre étude
a permis une amélioration des connaissances du diabète par les patients. Sur
les 60 patients, on a eu des améliorations allant de 28% jusqu’à 67%.Ce qui a
permis une personnalisation de la prise en charge des patients, ainsi que
l’acquisition de savoirs et de compétences.

Bien sûr, le caractère chronophage d’une séance d’éducation


thérapeutique ainsi que la difficulté de l’appliquer en officine constituent des
limites à l’application de l’ETP. C’est pour cela, qu’on peut suggérer quelques
initiatives pour une application de l’ETP plus fiable et plus réglementée :
Conclusion 92

 Attribuer de nouvelles missions au pharmacien d’officine, il devient


désormais un acteur de santé à part entière. Il contribue aux soins de
premier recours, et peut donc agir au niveau de la prévention et réaliser
un dépistage précoce de la maladie, ce qui permet une meilleure prise
en charge du patient, et diminue les risques de complications de la
pathologie.
 Permettre au pharmacien de réaliser des entretiens pharmaceutiques
pour des patients atteints d’une maladie chronique, afin de les aider à
acquérir ou maintenir les compétences, leur permettant de gérer au
mieux leur vie et d’assumer leurs responsabilités dans leur propre prise
en charge. L’ETP est donc un processus qui fait partie intégrante des
soins. Le pharmacien est bien placé pour intervenir dans l’apprentissage
des techniques particulières d’administration de médicaments, et de
l’autosurveillance de la maladie et de ses traitements. Il ne s’agit pas de
substitution aux consultations médicales mais au contraire d’un acte de
complémentarité mettant en jeu les compétences de chaque
professionnel de santé.
 Mettre en place des programmes d’éducation thérapeutique, avec une
place importante accordée aux pharmaciens et leurs permettre
d’accéder à des formations pour améliorer leurs connaissances.

Ces nouvelles missions attribuées au pharmacien ont pour but une


amélioration de la santé du malade et peuvent renforcer la relation
pharmacien-patient entrainant ainsi une revalorisation de la profession de
pharmacien, étant donné que le pharmacien apparait clairement comme un
partenaire privilégié dans le cadre de l’éducation thérapeutique des patients
en particulier ceux atteints du diabète.
Références
bibliographiques
Références bibliographiques 94

Références bibliographiques

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(actualisation).Recommandation de bonne pratique. Novembre 2006.
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Sites internet :

47) Site L’OMS : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs312/fr/


consulté le 21/01/2017

48) Physiopath du DT1 : http://www.memobio.fr/html/bioc/bi_did_ph.html


consulté le 20/01/2017

49) Diabète MODY : https://www.revmed.ch/RMS/2009/RMS-206/Diabete-de-


type-1-ou-2-ou-autre consulté le 11/03/2017

50) Les neuropathies diabétiques : http://www.diabetes.ca/diabetes-and-


you/complications/nerve-damage-diabetic-peripheral-neuropathy consulté le
11/03/2017

51) Site web de la pharmacie des HUG http://pharmacie.hug-


ge.ch/infomedic/utilismedic/insulines.pdf consulté le 01/02/2017

52) Haute Autorité de santé, Rencontres 2011 : http://www.has-


sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2011-
11/rencontres11_diaporama_st2_2011-11-21_15-25-44_972.pdf consulté le
11/02/2017

53) Ministère Français de la santé : http://esante.gouv.fr/services/reperes-


juridiques/l-education-therapeutique-du-patient consulté le 11/02/2017

54) Régie de l’assurance maladie du Québec


http://www.ramq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/professionnels/infolettre
s/2015/info081-5.pdf consulté le 21/02/2017

55) Site des pharmaciens canadiens http://www.pharmacists.ca/cpha-


ca/assets/File/education-practice-resources/DiabetesCourseProspectusFR.pdf
consulté le 12/02/2017

56) Programme DESMOND : http://www.desmond-project.org.uk/ consulté


le 11/03/2017
Les annexes
Les annexes II
Les annexes

Plan des annexes :

ANNEXE I :CHIFFRES DU DIABETE EN ALGERIE DE 2015 _________________________ III


ANNEXE II : LES DIFFERENTS TYPES DU DIABETE MODY__________________________ IV
ANNEXE III :INSULINES UTILISEES EN THERAPEUTIQUE ____________________________ V
ANNEXE IV :LES MEDICAMENTS AYANT UN POTENTIEL EFFET SUR L’INSULINOTHERAPIE CHEZ LE
PATIENT DIABETIQUE _____________________________________________ VI
ANNEXE V :LES INSULINES INSCRITES A LA NOMENCLATURE ALGERIENNE AU 30 MARS 2017 VII
ANNEXE VI :EXEMPLAIRE DE QUESTIONNAIRE D’EVALUATION _______________________ X
ANNEXE VII :LIVRET THERAPEUTIQUE DESTINE AUX PATIENTS DIABETIQUES ____________ XIII
ANNEXE VIII :EXEMPLAIRE DU QUESTIONNAIRE DE SATISFACTION _________________ XXIV
ANNEXE IX :LES ECHELLES D’EVALUATION DU QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX PATIENTS____ XXV
ANNEXE X : INDEX GLYCEMIQUE DE QUELQUES ALIMENTS_______________________ XXVI
Les annexes III
Annexe I
Tableau 3 : Chiffres du diabète en Algérie de 2015 (6)
Pays Prévalence Adultes Adultes Dépenses Dépenses Décès liés Nombre
(%) atteints atteints moyennes moyennes au d’enfants
nationale de de liées liées diabète (0-14)
de diabète diabète diabète au diabète au diabète (20-79) atteints de
(20-79) (20-79) (20- par par diabète de
en 79) non personne personne type 1
milliers diagnost atteinte de atteinte de en milliers
iqué diabète diabète
en (R=2, (R=2,
milliers USD) Dollars
internation
aux)
Algérie* 6,8 1 679,5 693,8 468,1 1 161,7 14 067,7 4,9

* : Estimation de diabète chez l’adulte sur base de tests oraux de tolérance au glucose
Les annexes IV
Annexe II
Tableau 4 : Les différents types du diabète MODY (49)
Types de Gènes atteints Prévalence Age moyen Glycémies Atteintes Prise en
MODY parmi les au moment moyennes au associées charge
MODY du diagnostic moment du Particularités
diagnostic
MODY 1 Hepatocyte 5% 17 ans 15 mmol/l Sulfonylurée
nuclear factor- puis insuline
4-alpha (HNF-4-
α)
Chromosome
20
MODY 2 Glucokinase 22% 10 ans 11 mmol/l Mesures
(GCK) hygiéno-
Chromosome 7 diététiques
suffisantes
dans la
majorité des
cas
MODY 3 Hepatocyte 58% 14 ans 17 mmol/l Complications Sulfonylurée
nuclear factor- Hyperglycémie micro et puis insuline
1-alpha (HNF-1- abaissement macro
α) du seuil rénal vasculaires à
Chromosome pour la long terme
12 glycosurie Présentation
inaugurale
pouvant
mimer un DT1
mais
négativité des
anticorps
MODY 4 Insulin <1% Agénésie ADO puis
promoter pancréatique insuline
factor 1 (IPF-1) dans les cas
Chromosme 13 homozygotes
Avec diabète
néonatal
MODY 5 Hepatocyte 2% Kyste ou insuline
nucelear dysplasie
factor-1-beta rénale,
(HNF-1- atteintes
β)/transcription génitale et
factor 2 (TCF2) hépatique,
Chromosome hyperuricémie,
17 Pancréas de
petite taille et
déficit
exocrine

MODY 6 Neurogenic <1% insuline


differenciation
factor-1
(NeuroD-1)
Chromosome 2
Les annexes V
Annexe III
Insulines utilisées en thérapeutique :

Actuellement il existe quatre grands types d’insulines utilisées en


thérapeutique :

 Insulines ultra-rapide : Injectées juste avant les repas, elles ont pour
but de simuler l’action de l’insuline endogène en stimulant le stockage
du glucose qui va être consommé, dans les cellules cibles. Elles sont
des insulines humaines ayant subies de légères modifications afin de
raccourcir leur durée d’action a un intervalle de 2 à 4 heures suivant la
prise alimentaire.
 Insulines rapides : injectées quinze minutes avant les repas, elles ont
aussi pour but de stimuler le stockage du glucose amené par les repas.
Ce sont des insulines humaines non modifiées, et ont une durée
d’action de 4 à 6 heures.
 Insulines intermédiaires : ont une durée d’action entre 6 et 10 heures.
Et peuvent avoir soit une action prolongée et régulière (action
monophasique), soit avoir une action plus importante les six premières
heures (action diphasique).Ces insulines permettent de couvrir les
besoins du métabolisme, mais aussi certains repas dans le cas d’action
diphasique.
 Insulines lentes : ont une durée d’action de 20 à 24 heures. Ces
insulines permettent de couvrir les besoins du métabolisme durant toute
la journée. Ce sont des insulines qui ont été modifiées afin d’allonger
leur durée d’action et/ou d’assurer une libération prolongée pour
s’approcher au maximum d’une sécrétion basale la plus constante
possible.

Il existe également des mélanges d’insuline à la fois rapide (ou ultra-rapide) et


intermédiaire (ou lente) ayant pour but de limiter les injections. (51)
Les annexes VI
Annexe IV
Tableau 5 : Les médicaments ayant un potentiel effet sur l’insulinothérapie
chez le patient diabétique.
Les annexes VII
Annexe V
Tableau 6 : Les insulines inscrites à la nomenclature Algérienne au 30 Mars
2017.

Dénomination
Forme
Commune Nom de Marque Dosage Conditionnement
pharmaceutique
Internationale

NOVORAPID B/05 STYLOS MULTIDOSES PRE-REMPLIS


INSULINE ASPARTE SOL. INJ. 100UI/ML
FLEXPEN JETABLES DE 3ML

NOVORAPID
INSULINE ASPARTE SOL. INJ. 100UI/ML B/05 CARTOUCHES DE 3ML
PENFILL

INSULINE ASPARTE /
NOVOMIX 30 B/05 STYLOS MULTIDOSES PRE-REMPLIS
INSULINE ASPARTE SUSP. INJ. 100UI/ML
FLEXPEN JETABLES DE 3ML
PROTAMINE 30/70%

INSULINE ASPARTE /
NOVOMIX 30
INSULINE ASPARTE SUSP. INJ. 100UI/ML B/05 CARTOUCHES DE 3ML
PENFILL
PROTAMINE 30/70%

LEVEMIR 100U/ML (OU B/05 STYLOS PRE REMPLIS MULTIDOSE


INSULINE DETEMIR SOL. INJ. S/C
FLEXPEN 100UI/ML) JETABLES DE 3ML

LEVEMIR 100U/ML (OU


INSULINE DETEMIR SOL. INJ. S/C B/05CART. DE 3ML
PENFILL 100UI/ML)

SOL. INJ. SC EN
INSULINE GLARGINE LANTUS 100UI/ML B/5CART. DE 3ML (POUR OPTIPEN )
CART.

INSULINE GLARGINE LANTUS SOL. INJ. SC EN FL. 100UI/ML B/1FL DE 10ML

LANTUS SOL. INJ. EN STYLO 100UI/ML B/05 STYLOS PREREMPLIS SOLOSTAR DE


INSULINE GLARGINE
SOLOSTAR PREREMPLI (3,64MG/ML) 3ML

SOL. INJ. EN B/03 CART. DE 3ML POUR (OPTICLIK OU


INSULINE GLULISINE APIDRA 100UI/ML
CARTOUCHE SC POUR OPTIPEN)

SOL. INJ. EN
INSULINE GLULISINE APIDRA 100UI/ML B/1FL.DE 10ML
FLACON SC
INSULINE HUMAINE
(rDNA) 30% / INSULINE SUSP. INJ. EN
JUSLINE 30/70 100UI/ML B/01FL./10ML
HUMAINE ISOPHANE FLACON
70%

INSULINE HUMAINE
JUSLINE N SUSP. INJ. SC 100UI/ML B/1L. DE 10ML
(rDNA) ISOPHANE

INSULINE HUMAINE
JUSLINE R SOL. INJ. SC 100UI/ML B/1L. DE 10ML
(rDNA) RAPIDE
Les annexes VIII
INSULINE HUMAINE /
INSUDAL COMB
INSULINE HUMAINE SUSP. INJ. 100UI/ML B/ 1FL. DE 5ML - B/1FL DE 10ML
25
ISOPHANE 25%/75%
INSULINE HUMAINE /
UMULINE
INSULINE HUMAINE SUSP. INJ. 100UI/ML B/1FL DE 10ML
PROFIL 30
ISOPHANE 30%/70%
INSULINE HUMAINE
25% / INSULINE INSUMAN
SUSP INJ 100UI/ML B/5 CART 3ML (POUR OPTIPEN )
HUMAINE ISOPHANE COMB 25
75%

INSULINE HUMAINE
25% / INSULINE INSUMAN SUSP. INJ. SC EN 100UI/ML
B/1FL DE 5ML
HUMAINE ISOPHANE COMB 25 FL. (3,5MG/ML)
75%

INSULINE HUMAINE
INSUMAN RAPID SOL INJ 100UI/ML B/1FL DE 5ML
BIOGENETIQUE RAPIDE

INSULINE HUMAINE
INSUDAL RAPID SOL. INJ. 100UI/ML B/1FL. 5ML - B/1FL.10ML
BIOGENETIQUE RAPIDE

INSULINE HUMAINE
MIXTARD 30 HM
INTERMEDIAIRE SUSP INJ 100UI/ML B/5 CART. DE 1,5 ML ET B/5CART DE 3ML
PENFILL
BIPHASIQUE

INSULINE HUMAINE
INSULATARD
INTERMEDIAIRE SUSP INJ 100UI/ML B/5 CART. DE 1,5 ML ET B/5CART DE 3ML
HM PENFILL
MONOPHASIQUE

INSULINE HUMAINE INSUMAN


SUSP INJ 100UI/ML B/5 CART 3ML (POUR OPTIPEN )
ISOPHANE BASAL

INSULINE HUMAINE
UMULINE NPH SUSP INJ IM/SC 100UI/ML B/1FL/10ML
ISOPHANE

INSULINE HUMAINE
INSUDAL BASAL SUSP. INJ. 100UI/ML B/1FL. 5ML - B/1FL.10ML
ISOPHANE
INSULINE HUMAINE INSUMAN SUSP .INJ. SC EN 100UI/ML
B/1FL DE 5ML
ISOPHANE BASAL FL. (3,5MG/ML)
INSULINE HUMAINE
ACTRAPID HM SOL INJ 100UI/ML FL/10ML
MONOCOMPOSEE
INSULINE HUMAINE
INSUMAN RAPID SOL INJ 100UI/ML B/5 CART 3ML ( POUR OPTIPEN )
RAPIDE

INSULINE HUMAINE UMULINE


SOL. INJ IM/SC 100UI/ML FL/10ML
RAPIDE RAPIDE

INSULINE
HUMAINE/INSULINE MIXTARD 30HM SUSP INJ 100UI/ML FL/10ML
ISOPHANE 30%/70%
INSULATARD
INSULINE ISOPHANE SUSP INJ 100UI/ML FL/10ML
HM
SOL. INJ. SC/IV EN
100UI/ML
INSULINE LISPRO HUMALOG 100 CARTOUCHE POUR B/05 CARTOUCHES DE 3ML
(3,5MG/ML)
STYLO

100UI/ML
INSULINE LISPRO HUMALOG SOL.INJ. EN FL. B/01FL.DE 10ML
(3,5MG/ML)
Les annexes IX

HUMALOG SOL. INJ. SC EN 100UI/ML


INSULINE LISPRO B/05 STYLOS PREREMPLIS DE 3ML
KIWIKPEN STYLO PREREMPLI (3,5MG/ML)

INSULINE LISPRO 25% SUSP. INJ. SC EN


HUMALOG MIX 100UI/ML
/ INSULINE LISPRO CARTOUCHE POUR B/05 CARTOUCHES DE 3ML
25 (3,5MG/ML)
PROTAMINE 75% STYLO

INSULINE LISPRO 25%


HUMALOG MIX SUSP. INJ. EN 100UI/ML
/ INSULINE LISPRO B/01FL. DE 10ML
25 FLACON (3,5MG/ML)
PROTAMINE 75%

INSULINE LISPRO 25%


HUMALOG MIX SUSP. INJ. SC EN 100UI/ML
/ INSULINE LISPRO B/05 STYLOS PREREMPLIS DE 3ML
25 KIWIKPEN STYLO PREREMPLI (3,5MG/ML)
PROTAMINE 75%

INSULINE LISPRO 50% SUSP. INJ. SC EN


HUMALOG MIX 100UI/ML
/ INSULINE LISPRO CARTOUCHE POUR B/05 CARTOUCHES DE 3ML
50 (3,5MG/ML)
PROTAMINE 50% STYLO

INSULINE LISPRO 50%


HUMALOG MIX SUSP. INJ. SC EN 100UI/ML
/ INSULINE LISPRO B/05 STYLOS PREREMPLIS DE 3ML
50 KIWIKPEN STYLO PREREMPLI (3,5MG/ML)
PROTAMINE 50%

INSULINE RAPIDE ACTRAPID HM


SOL INJ. 100UI/ML B/5 CART. de 1,5 ML ET B/5CART DE 3ML
HUMAINE PENFILL

INSULINE RAPIDE
UMULINE RAPIDE SOL INJ 100UI/ML B/5 CART. DE 1,5 ML
HUMAINE
Les annexes X

Annexe VI
Exemplaire de questionnaire d’évaluation
Les annexes XI
Les annexes XII
Les annexes XIII

Annexe VII
Livret thérapeutique destiné aux patients diabétiques
Les annexes XIV
Les annexes XV
Les annexes XVI
Les annexes XVII
Les annexes XVIII
Les annexes XIX
Les annexes XX
Les annexes XXI
Les annexes XXII
Les annexes XXIII
Les annexes XXIV

Annexe VIII
Exemplaire du questionnaire de satisfaction
Les annexes XXV

Annexe IX :

Les échelles d’évaluation du questionnaire adressé aux patients

En ce qui concerne la définition du diabète :

-Mal : Le patient ne peut pas définir le diabète

-Moyen : Le patient définit le diabète sans connaitre son diagnostic

-Bien : Le patient définie parfaitement le diabète

En ce qui concerne les effets indésirables des médicaments :

-Mal : Le patient est incapable de citer un effet indésirable

-Moyen : Le patient peut en citer un à deux

-Bien : Le patient peut citer trois effets indésirables ou plus

En ce qui concerne les règles alimentaires à suivre :

-Mal : Le patient ne connait pas les règles alimentaires à suivre

-Moyen : Le patient sait qu’il doit éviter les aliments riches en sucre

-Bien : Le patient connait tous aliments à éviter

En ce qui concerne les signes d’hyperglycémie :

-Mal : Le patient ne peut citer aucun signe

-Moyen : Le patient cite quelques signes

-Bien : Le patient peut citer tous les signes


Les annexes XXVI

Annexe X :

Tableau 7 : Index glycémique de quelques aliments


LOUNES
Résumé : HAMZA CHEMROUK MEHDI FARES

hamness@hotmail.fr fares.chemrouk@aiesec.net

Résumé :
Le diabète se pose avec gravité dans les pays en voie de développement. C’est un
vrai problème de santé publique qui tend à prendre une tournure alarmante.
Nous nous sommes alors intéressés à ce sujet dans le cadre de notre mémoire de
fin d’étude dont l’objectif est de démontrer la place et l’importance du pharmacien
d’officine dans l’éducation thérapeutique des patients atteints du diabète de type 2.
Après un rappel théorique sur le diabète, son traitement médicamenteux et non
médicamenteux, on a entrepris une enquête auprès de deux officines à Alger. Ainsi
60 patients ont répondu aux questionnaires initialement établis pour réaliser cette
étude.
On a aussi procédé à des séances d’éducation thérapeutique à l’officine grâce à un
livret thérapeutique qu’on a conçu.
Notre travail a démontré par ses résultats que l’intervention du pharmacien dans
l’éducation thérapeutique des patients diabétiques a eu un impact positif et que la
place de pharmacien demeure centrale dans un processus d’éducation
thérapeutique.
Mots clefs : Diabète, pharmacien, officine, éducation thérapeutique
Abstract:
Diabetes is a serious problem in developing countries. It is a real public health
problem that tends to take an alarming turn.
We then took an interest in this subject as part of our final dissertation which aims to
demonstrate the place and importance of pharmacy pharmacists in the therapeutic
education of patients with type 2 diabetes.
After a theoretical reminder on diabetes, its drug and non-drug treatment, a survey
was undertaken at two pharmacies in Algiers. Thus 60 patients responded to the
questionnaires initially established to carry out this study.
Therapeutic education sessions were also conducted at the pharmacy using a
therapeutic booklet that was developed.
Our work has demonstrated by its results that the intervention of the pharmacist in
the therapeutic education of diabetic patients has had a positive impact and that the
place of pharmacist remains central in a process of therapeutic education.
Keys words: Diabetes, phamacist, pharmacies, therapeutic education

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