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Ministère de l’enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique

Université Abderrahmane Mira de Bejaïa


Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Département de : Physico chimique


Filiere : Sciences biologique
Option : Biochimie

Mini projet :

Les antidépresseurs

Sous l’encardement de : Présenté par :


Mme ABDRAHIM Sabiha OUHRANI Imene
OUZEROUHANE Yasmine
OUALI Houa
OULALEDJ Tamazouzta
REZKALLAH Manel
Introduction

I. La dépression:
Définition
Symptômes
1. émotionnellement
2. Physiquement
3. Comportementale
4. Mentalement
Étiologies et causes:
5. Sur le plan biologique:
6. Sur le plan social et environnemental
7. Sur le plan psychologique
Traitement:
8. Le traitement psychologique (la psychothérapie) :
9. Le soin auto-administré :
10. Le traitement par médicament

II. Les antidépresseurs:


Définition:
Classification :
1. Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
2. Modulateurs de sérotomine
3. les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline(IRSN)
4. Les inhibiteur de la recapture de la noradrénaline-dopamine(IRND)
5. Les imipraminiques et les Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) :
Mécanisme d’action
Pharmacocinétique
Critères de choix d’un antidépresseurs
Posologie
Effets secondaires
Interactions médicamenteuses
Modalités de traitement
Indications
contre indications

Conclusion
Liste des tableaux et figures:

Tableau 1 : Posologie des Inhibiteur selectif de la recapture de la serotonine en fonction de


la molecule et de sa forme

Tableau 2 : Posologie des modulateur de la serotonine en fonction de la molecule et de sa


forme

Tableau 3 : Posologie des Inhibiteur selectif de la recapture de la serotonine et de la


noradrenaline en fonction de la molecule et de sa forme

Tableau 4 : Posologie des Inhibiteur selectif de la recapture de la noradrenaline-dopamine


en fonction de la molecule et de sa forme

Tableau 5 : Posologie des Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) en fonction de la


molecule et de sa forme

Tableau 6 : Contre indication en fonction de la nature de l’anti-depresseur

Fig 1 : Boite comprime Citalopram 20mg

Fig 2 :Boite comprimé Trazodone 50mg

Fig 3 : Boite comprime Bupropion 100mg

Fig 4 : Boite capsule Duloxetine 60mg

Fig 5 : Boite comprimé Marsilid 50mg


Introduction :

La santé mentale correspond à un état de bien-être mental qui nous permet


d’affronter les sources de stress de la vie, les troubles mentaux concernent un nombre
important de personnes dans le monde (25 % de la population mondiale selon l’OMS). Ces
pathologies impactent la vie sociale, professionnelle, ainsi que la santé physique des
personnes concernées traiter par la psychiatrie dont le champ de la psychiatrie s'étend du
diagnostic, au traitement, en passant par la prévention des troubles mentaux, incluant les
divers troubles cognitifs, comportementaux et affectifs, la dépression est l’un des principaux
troubles mentaux touchant 5% de la population mondiale et dont le traitement medicale
repose sur la prise d’antidépresseur qui en fonction de leur type agissent sur different
neurotransmetteur afin de palier aux symptomes des troubles depressifs.

I. La dépression:

A. Définition

La dépression est un trouble mental courant qui se caractérise par une tristesse
persistante et un manque d'intérêt ou/et de plaisir pour des activités auparavant
enrichissantes ou agréable, elle peut également se traduire par un manque de sommeil et
d'appétit, la fatigue et les difficultés de concentration sont aussi fréquentent ( OMS) . C'est
une maladie grave qui affecte négativement la façon dont on se sent, dont on pense, la façon
d'agir et peut entraîner divers problèmes émotionnels et physiques (APA) . Abordant aussi le
problème le plus fréquent et qu'on peut présenter du plus dangereux c'est d'avoir l'impression
que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu .

B. Symptômes :

Beaucoup croient que on peut être atteint d'une dépression plusieurs fois dans la vie
mais c'est totalement faux, une dépression ne peut survenir qu'une seule fois au cours de la
vie; cependant les gens connaissent généralement plusieurs épisodes et c'est au cours de
ces derniers que les symptômes surviennent tous les jours et au fil du temps.

D'après Dr (C.S) : Il existe de nombreux types de symptômes qui composent la


dépression :

1. Emotionnellement:
● Sentiment tristesse de l'arme de vide et de désespoir.
● Explosion de colère et de frustration même pour des petites
choses.
● Faible estime de soi.
2. Physiquement:

● Perte d'intérêts ou de plaisir pour la plupart ou la totalité des activités.


● Sommeil perturbé: insomnie ou trop dormir.
● Fatigue fréquente et manque d'énergie.
● Changement d'appétit et du poids.
● Problème physique inexpliqué: maux de tête ou du dos.
● Attaques de panique fréquentes.

3. Comportementale:

● Consommation de drogues récréatives ou d'alcool.


● L'automutilation.
● Tentatives de suicide.

4. Mentalement:

● Mauvaise concentration .
● Pensées sur la mort ,le suicide et la non importance de la vie.
● Solitude et perte d'intérêts de sociabilisassions.
● Trous de mémoire et changement de personnalité.
● Anxiété.

C. Étiologies et causes:

Cette maladie peut toucher n'importe qui même des personnes qui semblent vivre dans
des conditions idéales et parfaites, ce qui a abouti que la plupart des experts estiment qu'il y
a une combinaison de facteurs qui la cause: (1)

1. Sur le plan biologique:

❖ La génétique :
● l'hérédité et des antécédents familiaux de dépression.
❖ Problème de santé :
● Le diabète ou trouble de la thyroïde.
● Les maladies cardiaques.
● Changement hormonaux : tel que la grossesse la ménopause l'adolescence.
❖ La biochimie:
● les différences dans certains substances chimiques qui sont présentes dans le
cerveau sont capables d'induire à l'apparition des symptômes de la dépression (APA).
● Les perturbations des neurotransmetteurs tel que la sérotonine qui est d'une grande
importance dans la régulation de nombreuses fonctions corporelles comme l'humeur,
le sommeil et l'appétit.

2. Sur le plan social et environnemental :


● Événement social stressant et traumatisant : divorce, décès.
● L'accès limité aux ressources nécessaires de la vie: ta nourriture, le logement, les
soins, pauvreté.
● Manque de soutien et les problèmes sociaux: maltraitance, harcèlement, violence,
négligence.

3. Sur le plan psychologique:

● Pensées négatives.
● Comportement problématique.
● Consommation de substances suspectes.
● Faible de personnalité.
● Pensées pessimistes. (2)

D. Traitement:

Environ 80 à 90 % des personnes souffrant de dépression finissent à en sortir et ça


grâce à des traitements qui leur permet d'obtenir un certain soulagement de leurs symptômes
ce qui fait que la dépression fait partie des troubles de mentaux les plus traitables ( APA),

Il existe plusieurs traitements efficaces contre celle-ci donc on peut citer (OMS):

1. Le traitement psychologique (la psychothérapie) :

Ce sont les premiers traitements de la dépression, elle peut enseigner de nouvelles façons de
penser ,d'affronter ou d'interagir avec les autres. Elle inclut une thérapie par la parole avec
des professionnels et des thérapeutes non professionnel supervisé ils comprennent:
● L'activation comportementale.
● Psychothérapie interpersonnelle.
● Thérapie de résolution de problèmes.
La thérapie par la parole est parfois utilisée seule pour traiter la dépression légère
cependant pour la dépression modérée et sévère elle utilise souvent une association avec
des médicaments.

2. Le soin auto-administré :

Se soigner soi-même peut jouer un rôle important dans la gestion des symptômes de la
dépression et de la promotion du bien-être général:
● Rester connecté avec les amis et la famille.
● Respecter autant que possible des habitudes alimentaires et de sommeil
régulier.
● Parler des sentiments qui nous dérangent à quelqu'un de confiance.
● Demander de l'aide à un professionnel de santé.

3. Le traitement par médicament :

La chimie du cerveau peut contribuer à la dépression de l'individu et pour cela les


professionnels en psychiatrie (psychiatre) peut prescrire des antidépresseurs qui contribuent
à la modification de la chimie du cerveau et réduire les effets et les symptômes de la
dépression (APA).

II. Les antidépresseurs:


A. Définition:

Les antidépresseurs sont des médicaments qui appartiennent à la classe des


psychotropes, utilisés principalement dans le traitement des troubles affectifs tels que la
dépression, l'anxiété sociale, les troubles anxieux, le trouble affectif saisonnier, la dysthymie
et la dépression chronique légère. Ces médicaments agissent en modulant les niveaux de
neurotransmetteurs dans le cerveau, notamment la sérotonine, la noradrénaline et la
dopamine, qui sont impliqués dans la régulation de l'humeur et des émotions. Les
antidépresseurs exercent leur effet en bloquant la recapture de ces neurotransmetteurs au
niveau des synapses, augmentant ainsi leur concentration dans l'espace entre les cellules
nerveuses. Cette augmentation de la disponibilité des neurotransmetteurs favorise une
communication neuronale plus efficace et peut contribuer à soulager les symptômes
associés aux troubles mentaux.(3)

B. Classification :

Il existe plusieurs familles d’antidépresseurs prescrites en fonction du patient et du type de


dépression dont il souffre, chacune agissant de manière différente sur les
neurotransmetteurs. Les antidépresseurs sont classés selon trois critères :

• structure chimique,
• actions biochimiques,
• spectre d'activité (le potentiel) : seul ce dernier critère est utile pour le choix
thérapeutique.
Il existe aujourd’hui plus de vingt substances disponibles pour le traitement de la dépression.
Le médecin peut ainsi prescrire le médicament le mieux adapté à son patient. Leur efficacité
similaire contre la dépression, mais certains semblent plus indiqués pour soulager
également les signes associés, tels que l’anxiété, la fatigue ou l’excitation.

Les antidépresseurs appartiennent pour l’essentiel à cinq familles qui se distinguent par leur
action sur les neurotransmetteurs cérébraux :

1. Les inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) :

les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine agissent de façon ciblée sur la sérotonine. Ils
augmentent sa concentration dans certaines zones du cerveau. Ils sont le plus souvent
prescrits en première intention. Ils améliorent l'humeur et réduit les symptômes de la
dépression. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine comprennent
citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine (4)

Fig 1 : Boite de comprime Citalopram 20mg

❖ Posologie :

Molécule Forme Posologie


Citalopram Comprimé (CP) - 20mg 20mg 1 fois par jour
Escitalopram CP 5mg – 10mg 10-20mg par jour
Fluoxétine CP 20mg, Gel 20mg 20 a 60 mg par jour
Fluvoxamine CP 50 – 100mg 50 a 150mg 2 fois par jour

Tableau 1 : Posologie des Inhibiteur selectif de la recapture de la serotonine en fonction de la molecule et de sa forme
❖ Indications :

dans l’anxiété généralisée, les troubles obsessionnels compulsifs, les troubles paniques, la
phobie sociale et la boulimie Aucune contre-indication en cas de troubles prostatiques ou de
risque de glaucome aigu. Quelques patients peuvent sembler plus agités, déprimés et anxieux
pendant la semaine de démarrage du traitement ou au moment de l'augmentation les
posologies.

2. Modulateurs de la sérotonine :

Ces molécules bloquent en premier lieu les récepteurs de la sérotonine et de la noradrénaline.


Les modulateurs de la sérotonine comprennent :Trazodone, Mirtazapine. Les molécules
modulatrices de la sérotonine ont des effets antidépresseurs et anxiolytiques, mais
n'entraînent pas de dysfonctionnement sexuel.

Fig 2 : Boite comprime Trazodone 50mg

❖ Posologie :
Molécule Forme Posologie
Trazodone CP 50-100-150mg 150-300mg 2-3 par jour
Mirtazapine CP 15mg 15-30mg par jour
Tableau 2 : Posologie des modulateurs de la serotonine en fonction de la molecule et de sa forme

La trazodone a provoqué un priapisme (dans 1 cas/1000) et, agissant comme un alpha-1-


bloqueur noradrénergique, elle peut déclencher une hypotension orthostatique (posturale).
La trazodone est très sédative,
3. Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline
(IRSN) :
❖ Posologie :
Molécule Forme Posologie
desvenlafaxine CP - 50mg 50-100mg
duloxétine Capsule – 30-60mg 60-120mg
venlafaxine Gélule – 75mg 75mg
vortioxétine CP - 5-10-20mg 5-20mg
Tableau 3 : Posologie des Inhibiteur de la recapture de la serotonine-noradrenaline en fonction de la molecule et de sa
forme

Fig 3 : Boite duloxétine en Gelules 60mg

❖ Effets indésirables :
Cependant, leur toxicité se rapproche de celle des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la
sérotonine(ISRS). Les nausées sont le problème le plus courant au cours des 2 premières
semaines; des augmentations de pression artérielle modestes en fonction des doses sont
observées avec des doses élevées. les symptômes de sevrage (p. ex., irritabilité, résurgence
anxieuse, nausées) surviennent souvent quand le médicament est arrêté brusquement. La
duloxétine ressemble à la venlafaxine dans son efficacité et ses effets indésirables

4. Les inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline-dopamine


(IRND) :
Cette classe de médicaments influence favorablement les fonctions dopaminergiques et
noradrénergiques, par des mécanismes qui ne sont pas clairement compris et n'affecte pas
le système 5-HT. Le bupropion est actuellement le seul médicament de cette classe à être
utilisé.

Fig 4 : bocal comprime Vupropion 100mg


❖ Posologie :

Molécule Forme Posologie


Bupropion CP – 100mg 150-300mg
Tableau 4 : Posologie des Inhibiteur de la recapture de la noradrenaline-dopamine en fonction de la molecule et de sa
forme

5. Les imipraminiques et les Inhibiteurs de la monoamine-oxydase


(IMAO) :
❖ les Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) :

Ces médicaments inhibent la désamination oxydative des 3 classes d'amines biogènes


(noradrénaline, dopamine et 5-HT) et des autres phényléthamines. Les antidépresseurs IMAO
sont actuellement représentés par deux substances, l’iproniazide (MARSILID) et le
moclobémide (MOCLAMIDE).

Fig 5 : Boite comprimé Marsilid (Iproniazid) 60mg

❖ Posologie :

Molécule Forme Posologie


Iproniazide CP – 50mg 50-150mg
Moclobémide CP – 150mg 300-450mg
Tableau 5 : Posologie des Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) en fonction de la molecule et de sa forme

❖ Antidépresseurs hétérocycliques (Tricycliques) :

Les antidépresseurs tricycliques sont une classe plus ancienne d'antidépresseurs, mais ils
sont toujours utilisés dans certains cas. Ils agissent en augmentant les niveaux de
neurotransmetteurs dans le cerveau, mais ils ont souvent plus d'effets secondaires que les
antidépresseurs plus récents
Ce groupe de médicaments, autrefois l'unique traitement médicamenteux, comprend les
tricycliques (amines tertiaires amitriptyline et imipramine et leurs métabolites amines
secondaires
C. Mécanisme d’action:

Dans le cerveau, les informations circulent sous forme de messages électriques, appelés
influx nerveux. Les synapses constituent les zones d’échanges d’information, sous forme de
messages chimiques, entre les neurones. Ces substances chimiques, appelées
neurotransmetteurs (comme la sérotonine ou la noradrénaline) sont libérées par les
neurones émetteurs et se lient à des molécules spécifiques sur les neurones récepteurs.

Les antidépresseurs modifient cette communication chimique entre les neurones, mais leur
mode d’action précis sur la dépression n’est pas connu et nous sommes loin d’avoir élucidé
les mystères du fonctionnement du cerveau. La recherche sur ces molécules résulte
essentiellement d’observations expérimentales sur des animaux, puis sur des humains
volontaires après sélection des produits ayant paru les plus efficaces et les mieux tolérés
chez l’animal.

La dépression ne se résume donc pas à un « manque » de tel ou tel neurotransmetteur et il


est d’ailleurs impossible pour le médecin de déterminer avec certitude lors de sa prescription
quel antidépresseur sera efficace chez son patient. Il est fréquent de devoir essayer
plusieurs médicaments chez un patient avant de trouver celui qui convient.

Après quelques semaines de traitement, les antidépresseurs permettent généralement à


retrouver : le sommeil, l’appétit, un regain d’énergie, du plaisir et des pensées positives.

Contrairement aux anxiolytiques ou aux somnifères, la grande majorité des antidépresseurs


ne créent pas de dépendance et il est très important de ne pas arrêter le traitement sans en
parler avec son médecin, même si l’on se sent mieux. Un arrêt intempestif expose à un
risque de rechute important : la durée du traitement est rarement inférieure à 4 mois.

D. Pharmacocinétique:

La durée pendant laquelle un antidépresseur reste dans le sang peut varier en fonction du
médicament utilisé. En général, la plupart des antidépresseurs ont des durées de vie dans
l’organisme allant de quelques heures à plusieurs jours.

● Certains antidépresseurs à demi-vie courte, tels que le citalopram et la sertraline, ont


des demi-vies d'environ 24 à 30 heures. Cela signifie qu’au bout de ce délai, la
moitié du médicament a été éliminée de la circulation sanguine.
● D'autres antidépresseurs tels que la fluoxétine, ont des demi-vies beaucoup plus
longues. La fluoxétine a, par exemple, une demi-vie d'environ quatre à six jours, ce
qui signifie qu'elle reste dans le sang plus longtemps.

La durée d'action d'un antidépresseur peut également être influencée par d'autres facteurs
individuels, tels que le métabolisme de la personne, la dose du médicament et la prise
d'autres traitements concomitants.
Il est important de noter que même si un antidépresseur est éliminé du sang, ses effets
peuvent se prolonger dans le corps pendant plusieurs semaines.
E. Critères de choix d’un antidépresseurs:

1. Critères individuels:

Tous les antidépresseurs ont montré leur efficacité dans le traitement des épisodes
dépressifs caractérisés. Cependant, certains symptômes "seraient" prédictifs d'une bonne
réponse aux antidépresseurs, notamment : ralentissement psychomoteur, et la diminution de
la réactivité émotionnelle et désintérêt pour l'entourage. A l'inverse, une moins bonne
réponse pourrait être prédite par une intensité dépressive trop faible ou au contraire trop
sévère. (6)

La sélection d'une molécule particulière pour un patient donné dépend d'une grande variété
de facteurs :

● Notion d'une réponse positive ou négative à une molécule dans les antécédents ;
● Nature des effets secondaires d'une molécule. Une pathologie somatique peut
diminuer ou augmenter la toxicité de certains antidépresseurs. L'effet sédatif ou au
contraire psycho-stimulant de l'antidépresseur peut être recherché et guider le choix ;
● coût journalier du traitement ;
● expérience du praticien avec une molécule donnée.

2. Cas particuliers
Si un autre trouble psychiatrique co-existe (co-morbidité), le choix peut se porter sur une
molécule ayant une efficacité spécifique sur le trouble associé.
En cas d'échec d'un premier antidépresseur, le choix d'un autre produit se portera parmi les
molécules appartenant à une famille différente.

3. Conseils d’utilisation :
Comme tout traitement médical, les antidépresseurs ont une posologie précise qu’il faut bien
respecter :

● suivez les instructions du psychiatre préscripteur et signalez tout effet secondaire ;


● Ne pas modifier la posologie sans consulter;
● L’informez de tous les médicaments et compléments que vous prenez ;
● Ne pas arrêter brusquement la prise d'antidépresseurs sans avis médical.

Dans de nombreux cas, la combinaison d'antidépresseurs et d’une psychothérapie peut être


recommandée pour le traitement de certains troubles dépressifs. La psychothérapie permet
d'explorer les causes de la dépression et d'acquérir des outils pour faire face aux
symptômes de manière plus efficace.
Le choix du médicament peut être guidé par un antécédent de réponse à un
antidépresseur spécifique. Sinon, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la
sérotonine sont les médicaments de 1ère intention. Bien que les différents inhibiteurs
sélectifs de la recapture de la sérotonine aient une efficacité similaire dans les cas habituels,
certaines propriétés des médicaments les rendent plus ou moins appropriés à certains
patients.

F. Posologie:

Indication de la quantité totale d’un médicament à administrer à un patient, en une ou


plusieurs fois, en fonction de son âge et de son poids. (7)

Les doses prescrites d’antidépresseurs peuvent être variables selon les patients.
Récemment, des chercheurs ont compilé l’ensemble des données disponibles pour
déterminer l’efficacité et la tolérance des antidépresseurs en fonction de leur posologie. (8)

Pour les inhibiteurs spécifiques de recapture de la sérotonine, comme le citalopram,


l’escitalopram, la fluoxétine, la paroxétine ou la sertraline, l’efficacité des
médicaments antidépresseurs augmentait avec la dose prescrite, jusqu’à un plateau, au-
delà duquel la réponse au traitement stagnait voire diminuait. La dose la plus efficace
apparaissait être de 40 mg en équivalent fluoxétine.
Sur le plan de la tolérance, elle diminuait de manière linéaire ou exponentielle, selon les
médicaments, pour des doses comprises entre 40 et 80 mg d’équivalent fluoxétine,
la dose maximale autorisée. Le patient dépressif présentait une acception maximale du
traitement pour des doses comprises entre 20 et 40 mg de fluoxétine. (9)
Pour la venlafaxine, un autre médicament antidépresseur, l’efficacité augmentait fortement,
en augmentant la dose de 75 à 150 mg. Au-delà, l’efficacité semblait stagner. Enfin pour le
dernier médicament considéré, la mirtazapine, l’efficacité était maximale pour la dose de 30
mg.
Cette méta-analyse a permis de compiler l’ensemble des données disponibles sur
l’efficacité, la tolérance et l’acceptabilité des médicaments antidépresseurs les plus prescrits
actuellement dans le traitement de la dépression majeure de l’adulte. Pour chaque
médicament, les chercheurs ont pu mettre en évidence une dose optimale, regroupant trois
caractéristiques essentielles :
● Une réponse clinique maximale, avec une diminution de plus de 50 % des symptômes
dépressifs ;
● Une tolérance optimale, sans trop d’effets indésirables ;
● Une acceptabilité optimale pour le patient.

D’une manière générale, il apparaît que le meilleur rapport bénéfice / risque pour le patient
se situe au niveau des plus faibles doses autorisées pour chaque médicament. (10)

Un antidépresseur doit être pris sur une longue période, au moins six mois, pour produire les
effets escomptés et prévenir les rechutes. Le traitement doit être prolongé si les troubles
dépressifs persistent, ou si la personne a déjà connu plusieurs épisodes successifs
de dépression. Il est possible, sur avis d’un psychiatre, de prendre
un antidépresseur pendant plusieurs années. (11)
G. Effets secondaires:

Tous les médicaments peuvent avoir des effets secondaires. Certaines personnes n’en
éprouvent aucun tandis que d’autres subissent des effets pénibles. Dans la plupart des cas,
les effets secondaires s’atténuent au fur et à mesure du traitement. En général, on
commence par administrer une faible dose du médicament afin d’atténuer les effets
secondaires le plus possible puis on l’accroît lentement jusqu’à ce qu’on ait trouvé la dose
idéale, c’est-à-dire celle qui s’avère la plus efficace et qui a le moins d’effets secondaires
possible. Les effets secondaires sont une des principales raisons pour lesquelles certaines
personnes cessent de prendre des antidépresseurs. (12)

1. Effets secondaires temporaires :

Des effets secondaires peuvent se manifester au tout début du traitement, mais régressent
le plus souvent assez vite en quelques jours ou semaines : nausées, céphalées, vertiges,
troubles digestifs, troubles de la libido. Si ces effets secondaires apparaissent, il est
recommandé de poursuivre malgré tout le traitement, car ils ont tendance à rapidement
disparaître et qu’environ trois semaines après le début du traitement, les effets bénéfiques
se font ressentir.

2. Effets secondaires courants :

D’autres effets peuvent apparaître durant les premières semaines du traitement


antidépresseur, des effets secondaires indésirables tels qu’une irritabilité, une augmentation
de l’anxiété, une humeur exaltée, des pulsions suicidaires parfois plus fortes, mais
passagères. Raison pour laquelle un suivi avec le ou la patiente ainsi qu’une surveillance
sont nécessaires afin d’évaluer les symptômes et d’ajuster, si besoin, le traitement. Afin de
prévenir ces effets indésirables, le traitement peut être augmenté progressivement sur
quelques jours ou semaines jusqu’au dosage thérapeutique. (13)

3. Variation des effets secondaires selon le type d’antidépresseur :

Les effets secondaires varient selon le type de médicament. Vous trouverez ci-après des
renseignements supplémentaires sur les divers types d’antidépresseurs.

● ISRS – inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine :

Parmi les effets secondaires courants de cette catégorie d’antidépresseurs, citons les
nausées, des vomissements, la diarrhée, un gain de poids, l’assèchement de la bouche, des
maux de tête, de l’angoisse, la sédation et une diminution du désir et des réactions sexuels.
Ces antidépresseurs peuvent également causer une agitation, de la nervosité et des
troubles du sommeil comme avoir de la difficulté à s’endormir, se réveiller pendant la nuit et
faire des rêves saisissants ou des cauchemars.

● IRSN – inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la norépinéphrine :

Ses effets secondaires courants sont la nervosité et l’insomnie.


● ANSS – antidépresseurs noradrénergiques et sérotoninergiques spécifiques :

Ses effets secondaires courants sont la somnolence et le gain de poids.

● Antidépresseurs cycliques :

Les effets secondaires courants comprennent l’assèchement de la bouche, les


tremblements, la constipation, la sédation, une vision trouble, de la difficulté à uriner, un gain
de poids et des étourdissements. Comme les antidépresseurs cycliques peuvent causer un
rythme cardiaque irrégulier, votre médecin devrait vous faire passer un électrocardiogramme
(ECG) avant que vous ne commenciez à prendre ces médicaments.

● IMAO – inhibiteurs de la monoamine-oxydase :

. Les effets secondaires courants comprennent un changement de la tension artérielle


lorsqu’on se lève après avoir été assis (hypotension orthostatique), l’insomnie, des œdèmes
et un gain de poids.

4. Comment maîtriser les effets secondaires ?

Vous pouvez contribuer à maîtriser les effets secondaires possibles en :

● faisant de l’exercice régulièrement et en suivant un régime faible en gras et en sucre


et riche en fibres (p. ex., son, fruits et légumes) afin d’éviter le gain de poids et la
constipation ;

● mangeant des friandises ou en mâchant de la gomme sans sucre, en buvant de


l’eau et en vous brossant les dents régulièrement pour accroître la salivation et
atténuer l’assèchement de la bouche ;

● vous levant lentement lorsque vous êtes assis ou couché pour éviter les
étourdissements (14)

5. Communiquer les effets manifestant avec le médecin :

Prenez note des renseignements que vous a fournis votre médecin ou votre pharmacien sur
les effets secondaires des médicaments qui vous ont été prescrits. Si ces effets sont
prononcés et intolérables, il est préférable de continuer à prendre le médicament tel que
prescrit et d’en informer votre médecin dans les plus brefs délais. Il pourrait :

● vous encourager à patienter et à attendre que les effets secondaires s’estompent ;


● modifier la dose ;
● vous suggérer de prendre le médicament à un autre moment de la journée ;
● prescrire un médicament supplémentaire atténuant les effets secondaires ;
● prescrire un autre médicament ;
● mettre fin à la médication et suggérer un autre type de traitement. (14)
H. Interactions médicamenteuses:

1. Interactions avec les médicaments sur ordonnance :

Les antidépresseurs peuvent interagir avec d’autres types de médicaments. Par exemple,
les antidépresseurs imipraminiques peuvent augmenter les effets de certains médicaments
contre l’hypertension artérielle (la « tension ») ou de certains
médicaments antihistaminiques utilisés dans le traitement du rhume, de l’allergie ou de
l’insomnie. L’iproniazide (MARSILID) présente également des interactions avec certains
aliments (en particulier les aliments et boissons fermentés). (16)

2. Interactions avec les médicaments en vente libre :

Les antidépresseurs peuvent également interagir avec d’autres types de médicaments, y


compris ceux en vente libre comme les comprimés contre le rhume et les allergies et le sirop
contre la toux, et certains remèdes à base de plantes médicinales comme le millepertuis.
Demandez toujours à votre médecin, dentiste ou pharmacien si les médicaments prescrits
interagiront avec les médicaments que vous prenez déjà. (17)

Lorsque l’on prend un antidépresseur, l’absorption d’alcool est fortement déconseillée. Les
effets combinés des deux substances entraînent des troubles du comportement et une
ivresse plus rapide. (18)

L’alcool peut aggraver les symptômes de la dépression et de l’angoisse, ainsi que certains
effets secondaires des antidépresseurs comme la somnolence et les étourdissements.
Toutefois, si vous prenez des antidépresseurs depuis quelques semaines et que vous vous
sentez bien, vous devriez être en mesure de prendre un verre ou deux à l’occasion.
Cependant, n’oubliez pas qu’un verre pourrait avoir l’effet de deux ou même de trois verres.

La caféine, qui se trouve dans le café et d’autres boissons, peut causer des problèmes si
vous êtes aux prises avec une dépression ou un trouble anxieux. La dépression perturbe le
sommeil et la caféine, un stimulant, peut aggraver ce problème. Il est préférable de boire du
café et des boissons sans caféine ou de réduire votre consommation de caféine. (19)

Si vous prenez des antidépresseurs, c’est sans doute pour soulager les symptômes d’une
dépression ou de l’angoisse. Vous voulez vous sentir bien. Les drogues de rue comme la
marijuana et la cocaïne peuvent avoir des effets agréables. (20)

Il est indispensable de signaler la prise d’antidépresseurs à son pharmacien, à tout nouveau


médecin consulté, mais également à son dentiste (à cause du risque d’interaction avec
les anesthésiques locaux). (21)

I. Modalités de traitement:

1. Délai d'action d'un antidépresseur:


Le délai d'action correspond au temps mis par le traitement antidépresseur pour exercer son
effet sur l'humeur dépressive : ce délai varie de trois à six semaines. Durant cette période, la
personne déprimée peut ressentir une amélioration au niveau du ralentissement moteur, de
la qualité du sommeil, de l'anxiété.
2. Durée du traitement:
Le traitement d'un épisode dépressif majeur implique trois phases :

Traitement de la phase aiguë : il dure de trois à six semaines (délai d'action de


l'antidépresseur).
Phase de consolidation, qui dure trois à quatre mois au cours desquels le traitement
antidépresseur est poursuivi à pleine dose.

Phase de maintenance : sa durée dépend de la persistance de symptômes résiduels


ou de la présence d'antécédents dépressifs ou de traits particuliers de personnalité
augmentant le risque de récidives. (22) Actuellement, il n'existe pas de consensus
sur la durée de cette phase ni sur la dose à laquelle le traitement antidépresseur doit
être administré.

Dans certains cas, un traitement "prophylactique" sera instauré.


Même lorsque l'épisode dépressif peut être considéré comme guéri, en fonction des
antécédents du patient, le médecin peut être amené à prescrire un traitement pour une
longue durée, à titre de prophylaxie, c'est-à-dire de prévention des récidives.

La réponse thérapeutique avec la plupart des différentes classes d'antidépresseurs, se


manifeste généralement au bout de 2 à 3 semaines (mais parfois dès le 4e jour, et parfois à
8 semaines). En cas de premier épisode dépressif léger ou modéré, l'antidépresseur doit
être administré pendant 6 mois.

En cas de dépression psychotique, l'association d'un antidépresseur et d'un antipsychotique


est plus efficace que chacun des deux utilisé seul.
La poursuite du traitement par un antidépresseur pendant 6 à 12 mois (jusqu'à 2 ans chez le
patient de > 50 ans en ambulatoire est habituellement nécessaire pour éviter les rechutes.

3. Arrêt du traitement:
L'arrêt d'un traitement antidépresseur se fait par diminution progressive de la posologie, en
surveillant attentivement la réapparition éventuelle de symptômes dépressifs.
Il n'existe pas de dépendance aux antidépresseurs.
En revanche, un arrêt trop brutal ou prématuré peut conduire à un syndrome de sevrage ou à
une rechute : nausées, frissons, douleurs musculaires, états vertigineux, anxiété, irritabilité,
insomnie, fatigue. La probabilité et la sévérité du sevrage varient en sens inverse de la demi-
vie des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine

J. Indications:

Les antidépresseurs peuvent être utilisés dans les cas où la dépression et d'autres troubles
mentaux nécessitent un traitement médicamenteux. (23) Voici quelques situations dans
lesquelles il peut être approprié d'avoir recours aux antidépresseurs :
1. Trouble dépressif :

L'indication commune à tous les antidépresseurs est la dépression de l'humeur à un niveau


pathologique en intensité et en durée, désignée sous le terme de : "épisode dépressif
majeur" ou caractérisé recensé dans le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des
troubles mentaux) :

● Chute de l'humeur depuis au moins deux semaines ;


● Perte d'intérêt ou de plaisir ;
● Modification du poids et de l'appétit ;
● Troubles digestifs ;
● Perturbation du sommeil (insomnie, hypersomnie) ;
● Agitation ou ralentissement psychomoteur ;
● Fatigue ou perte d'énergie ;
● Idées suicidaires récurrentes.

2. Des troubles anxieux, tels que le trouble panique, le trouble anxieux


généralisé et le stress post-traumatique. Ils aident à réduire l'anxiété
et à atténuer les symptômes associés ;

3. des troubles obsessionnels-compulsifs (TOC): peuvent être traités


par certains antidépresseurs, en particulier ceux de la classe des
inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ;

4. des troubles bipolaires:en combinaison avec d'autres médicaments,


pour stabiliser l'humeur : leur utilisation doit cependant être
étroitement surveillée pour éviter d'induire une phase maniaque ;

N.B : d’autres troubles de l'humeur tels que le trouble dysphorique prémenstruel et certains
types de troubles du comportement alimentaire, tels que la boulimie.

Cas particuliers :

● Certaines molécules ont obtenu une indication spécifiant "épisode dépressif majeur y
compris les formes sévères.
● Certains antidépresseurs sont officiellement indiqués dans la prophylaxie des
récurrences dépressives.
● Certains antidépresseurs ont prouvé leur efficacité et obtenu une indication officielle
dans le traitement d'affections psychiatriques autres que la dépression (trouble
panique, anxiété généralisée, phobie sociale, trouble obsessionnel compulsif, troubles
des conduites
K. contre indications:

1. Situations à risques:

Certaines situations nécessitent surveillance particulière lors de l'utilisation d'antidépresseurs:


Il s'agit de :

- maladie épileptique: différents antidépresseurs peuvent avoir un effet épileptogène ;


- maladie hépatique ou rénale pouvant modifier l'élimination des médicaments;
- état de dénutrition avec hypoprotidémie. Cet état peut augmenter la fraction libre et
donc active du médicament ;
- antécédents cardiovasculaires avec troubles du rythme cardiaque ;

2. Antidépresseurs et risque de suicide:

Les patients et leurs proches doivent être avertis que quelques patients peuvent sembler
plus agités, déprimés et anxieux moins d'une semaine après le début du traitement par un
antidépresseur ou l'augmentation de la dose; certains patients, en particulier le jeune enfant
et l'adolescent, présentent un risque suicidaire accru. Les antidépresseurs en général
étaient associés à un risque accru d'idées suicidaires et de tentatives de suicide chez les
patients âgés de ≤ 24 ans. Des preuves suggèrent que le risque de suicide n'est pas
différent entre les classes d'antidépresseurs, les preuves ne permettent pas de déterminer
quantitativement le risque associé à des antidépresseurs spécifiques. (24)

3. Spécifique au mécanisme d’action :


Les inhibiteurs sélectif de la recapture de la • Allongement de l'espace QT
sérotonine • Hypersensibilité à l'un des composants
• Insuffisance rénale sévère : clairance de la
créatinine
• Syndrome du QT long congénital
Les inhibiteurs de la recapture de la • Hypersensibilité à l'un des composants
sérotonine-noradrénaline • Hypertension artérielle non contrôlée
• Insuffisance hépatique
• Insuffisance rénale sévère : clairance de la
créatinine
Les inhibiteurs de la recapture de la • Anorexie mentale
noradrénaline-dopamine (25) • Antécédent de convulsions
• Boulimie
• Cirrhose hépatique sévère
• Convulsions
• Hypersensibilité à l'un des composants
• Sevrage alcoolique
• Sevrage de benzodiazépines
• Trouble bipolaire
• Tumeur du système nerveux central
Antidépresseur mélatonergique • Dysfonctionnement hépatique : Insuffisance
hépatique sévère, cirrhose
IMAO : • Glaucome a angle fermé (maladie dégenerative
Tricycliques : du nerf optique)
• Hypertrophie de la prostate
• Insuffisance cardiaque
• Association des deux mécanismes (IMAO +
Tricycliques) et favoriser les inhibiteur de la
recapture de la sérotonine dans ces cas là. (26)

Tableau 6 : Contre indication en fonction de la nature de l’anti-depresseur

III. Conclusion :

La santé mentale est devenue une préoccupation de santé publique, avec une
augmentation considérable des troubles mentaux au niveau sociétal, particulièrement des
troubles dépressifs présentant une augmentation importante de leur prévalence
particulièrement chez les sujets jeunes, les anti-dépresseurs sont le traitement
médicamenteux de choix de ses derniers, permettant de diminuer l’épisode dépressif par
leur action sur des neurotransmetteurs, il est tout fois important de les associer a une prise
en charge médicale par une psychothérapie, un traitement par convulsivothérapie, toutefois
l’intérêt de la prévention de ses troubles par une prise en charge la plus précoce possible
des patients ou leur proches, par la sensibilisation au symptômes de ces troubles, afin de
veiller a conserver leur santé mentale au même titre que leur santé physique.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

1. OMS : Organisation Mondial de la Santé . Article publier le 31 mars 2023


2. APA: American Psychiatric Association
3. Dr C.S : Craig sawchuk psychologue clinicien à la Mayo clinic dans un interview publier par
un hôpital accrédité des Etats-unis le 6 octobre 2022
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22. H.-P. Kapfhammer. Psychiatrie, Psychosomatik, Psychotherapie, 978-3-642-03636-
1, 2011, 1934
23. Wisner KL, Gelenberg AJ, Leonard H, et al. Pharmacologic treatment of depression during
pregnancy. JAMA 1999; 282 : 1264–9
24. Entretien avec le Dr. Nicolas Neveux, psychiatre à Paris, auteur du site e-psychiatrie.fr et de
l'ouvrage "Prendre en charge la dépression avec la thérapie interpersonnelle"(Ed. Dunod)
25. Dragioti E, Solmi M, Favaro A, et al: Association of antidepressant use with adverse health
outcomes: A systematic umbrella review. JAMA Psychiatry 76(12):1241-1255, 2019. doi:
10.1001/jamapsychiatry.2019.2859
26. R Andrew Moore, Philip J Wiffen, Sheena Derry, Andrew SC Rice, R Andrew Moore.
Cochrane Database of Systematic Reviews, 2014

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