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Solution du contrôle de rattrapage d’électricité 3 SMP S4

Année universitaire 2019-2020


Exercice 1
1) 0.25 point par équation écrite correctement (1 point au total)

 div E  0
 
 div B 0

   B
 rot E 
 t

     E 
 rot B  0  E   0 
  t 

2-a
 
 
  B 
On a rot rot E  rot  
   E 
     0  E   0 0  (0.5 point)
 t  t  t 
 2
  E  E  
S’écrit grad divE   E   0    0  0 Or divE  0 d'où
t 2
t
 2  2
 E  E E 1  E
E   0    00  0  (0.5 point)
t 2 t c 2 t 2
t
1
Avec a   0  et b  où c  3 108 m s-1 est la vitesse de la lumière dans le vide.
c 2
b- En notation complexe, on adopte l’écriture :

E  E 0 e it  k z e y où E 0 est l’amplitude du champ électrique de l’onde.

i est le nombre complexe imaginaire tel que i 2  1


On a :
 2
E   E 2 2   
 iE ;  i E   E et E   ik 2 E   k 2 E
t 2
t
L’équation de propagation de l’OEM s’écrit :
2  2 1  2 2 1
 k E  i 0  E   E   k  i 0    (1 point)
c2 c2
2
2 
k   i 0  (0.5 point)
c2
2
Ne
Or    i
m
D’où l’équation de dispersion :
2 Ne
2
2
 2  2
 2  2
k 
2
 0  1  Ne   1  c  où 2  Ne (0.5 point)
  m2   2  c
c2 m c2 c2 0 m
 0   
3- a La vitesse de propagation de l’onde est :
  c
v  v    (1 point)
k  
 2  c
2
 c2
1   1
c 2   2  2

b- L’indice de ce milieu est :
c 2
n  1 c (0.25 point)
v 2
Si   c l’indice n est un nombre réel (0.25 point)

c2
Si   c l’indice n  i  1 est un nombre complexe imaginaire pur (0.25 point)
2

4-
2 2
a- Il y a propagation de l’OEM si et seulement si k 2  0    c  f   fc  (0.5 point)
 c
c c
La vitesse de propagation de l’onde est sa vitesse de phase v  v   (0.5 point)
n
 c2
1
2
b- Il n’y a pas propagation de l’OEM si et seulement si
2 2 2
k  0    c  f   fc  (0.5 point)
 c

2
Si   c  k  0  k  ik" est imaginaire pur. Dans ce cas, l’onde ne se propage pas : il s’agit
d’une onde évanescente (0.25 point)
et le champ de l’onde s’écrit donc :
z
    
E  E0 e i t   ik"  z   E0 e  k" z eit  E0 e  e it (0.5 point)
1
Où la distance   est appelée profondeur de pénétration ou épaisseur de peau et fait
k"
référence à la distance caractéristique de la décroissance du champ électromagnétique dans le
métal.

Exercice 2
1- a- La densité des charges de polarisation en volume est nulle car la polarisation est
uniforme :

 p   divP  0 (1 point)
b- La densité des charges de polarisationP sur la surface s est :

 P  Pn  P cos(    )   P cos  (0.5 point)
2-a
  
 P ds(  r ) P cos  ds r
E P    
3 3
s 4 0 r s 4 0 r
    
avec : r  rer  r(cos  e z  sin  cos  e x  sin  sin  e y ) et ds  r 2 sin  d d .
D’où :

EP 
P  2
 2 
  cos  sin  d d e z
4 0   0   0
 (0.5 point)
 2  2
Car :  
 0  0
cos  sin  cos  d d    cos  sin  sin 
 0  0
d d  0 .

 
 P  2  P  cos 3    P  P
Soit : E P    cos ( d cos  )e z    ez  ez  (0.5 point)
2 0 0 2 0  3  3 0 3 0
0
b- On a :
   
E  Ee  E s  E S (0.5 point)

Or, le champ macroscopique E en O est donné par :
  
E  Ee  E S (0.5 point)

où E S est le champ créé par les charges de polarisation de la surface S (puisque  p  0 ).

    P
D’où : E   E  E s  E  (1 point)
3 0
3-a
Si on considère un atome, dans sa représentation sphérique, soumis au champ local
 
Eoc  E , la polarisation électronique induite est due au déplacement du barycentre G+ des
charges positives d’une distance d par rapport à celui des charges négatives G-: il apparait un

moment dipolaire électrique induit pi proportionnel au champ local:
 
pi   E (1 point)
Où le facteur  est la polarisabilité de l’atome.
b-
Le noyau est à l’équilibre par conséquent la somme des forces qui lui sont appliquées est nulle
(PFD).
    
On a  forces extérieurs  Ze E  ZeE  0  E   E (0.5 point)

où E  est le champ électrique appliqué au noyau créé par les charges négatives.

c-
Calcul de d :
La distance d de déplacement du noyau est déterminée en appliquant le théorème de Gauss,
 Q int érieur

 E  .dS  4d E  
2 

 0 (1 point)
Où  est la sphère de centre G- et de rayon d et Qint 
érieur
est la charge à l’intérieur de la surface
de Gauss ,
 Ze  Ze 4 3 d3 4 0 R 3 4 0 R 3
Q int érieur
  d  d   Ze 3 et d   E  E  (0.5 point)
 4 4
R 3 R 3 3 R Ze Ze
3 3
Calcul de  :
     
On a p  p i   E   ZeG  G   p  Ze d  4  0 R 3 E   p  4  0 R 3 E  (0.5 point)
et
  4  0 R 3 (0.5 point)
 
  P     P 
d- On a E   E  or P  NE   N  E   (0.5 point)
3 0  3 0 
 3 0 N   3 N 3 0  e
D’où : P  E   0  e E et  e    (0.5 point)
3 0  N 3 0  N  N( 3  e )
Si on utilise l’expression de la susceptibilité électrique en fonction de la permittivité relative
du diélectrique on obtient une relation entre la polarisabilité et la permittivité relative :
3 (   1 )
e   r  1    0 r (0.5 point)
N( 2  r )
On en déduit l’équation de Clausius-Mossotti :
 r  1 N
 (1 point)
2   r 3 0
e- On a :
 r  1 N
 et   4  0 R 3 d’où
2   r 3 0
1
 r  1 N N   1 3 3
  4 0 R 3  R   r 
2   r 3 0 3 0  2   r 4N  (1 point)

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