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Objectif:
Université de Kasdi Merbah Ouargla
Apprendre les méthodes de
Département de forage et MCP, 2ème LMD Forage
commande et de protection
Responsable : Dr. A KHENTOUT des machines électrique
Pour réaliser un départ-moteur de façon correcte, il faut assurer les fonctions suivantes :
Isoler c’est le rôle du sectionneur. Protéger la puissance contre les courts-circuits, pour
cela on utilise des cartouches fusibles de type aM. Commander l’arrivée de l’énergie au
moteur, c’est le rôle du contacteur. Protéger le moteur contre les surcharges, fonction
assurée par le relais thermique.
b- Les courbes
a- Schémas
b- Chronogramme :
1er temps : Nous devons alimenter le moteur à l’aide de KM2 tout en le couplant en
étoile à l’aide de KM1.
2ème temps : Nous maintenons l’alimentation du moteur par le biais de KM2, KM1 est
remplacé par KM2 qui assure le couplage du moteur en triangle. Chaque enroulement
doit alors se retrouver entre deux phases différentes.
c- Courbes
On constate que le couple et l’intensité au démarrage sont réduits d’environ 3 fois par
rapport à un démarrage direct.
En raison de la diminution sensible du couple de démarrage le moteur ne peut pas
démarrer en charge. En il y a coupure de l’alimentation entre les positions étoile et
triangle.
b- Chronogramme :
b- Chronogramme :
1er temps : Il faut dans un premier alimenter le moteur à travers les trois résistances.
Seul KM1est utilisé.
2ème temps : Il faut ensuite, tout en continuant d’alimenter le moteur à l’aide de KM1,
utiliser KM2 pour éliminer les trois résistances du circuit de puissance.
c- Courbes
b- Chronogramme :
surintensité excessive.
On peut encore réduire la surintensité en augmentant le nombre de démarrage. Cd < 2,5
Cn.
d- Avantages du démarrage rotorique
- L’appel de courant est pour un couple de démarrage donné le plus faible par
rapport à tous les autres modes de démarrage.
- Possibilité de choisir par construction, couple et le nombre de temps de
démarrage.
e- Inconvénients du démarrage rotorique
- Nécessité d’un moteur à rotor bobiné.
- Equipement plus cher.
5.1.2. Freinage
Lorsque la sécurité l’exige, le freinage doit permettre un temps d’arrêt plus court que
celui obtenu par un simple appui sur le bouton d’arrêt.
Freinage
On dispose de quatre procédés de
freinage
Moteur frein
Dans le cas du frein a appel de courant, c’est l’alimentation du frein qui provoque le
freinage du moteur comme le montre le schéma ci-dessous. Cette représentation
simplifiée montre les parties fixes (en bleu) et les parties tournantes (en gris)
Figure 5.31 Moteur à l’arrêt et frein actif Figure 5.32 Moteur en fonctionnement
L’avantage de ce procédé réside dans le fait que le freinage est toujours assuré, même
en cas de coupure d’énergie. C’est la raison pour laquelle ce procédé est frottement
conseillé lorsque la sécurité est prépondérante.
Le frein à manque de courant fonctionne de pair avec le moteur, son schéma est on ne
peut plus simple, il est raccordé en parallèle avec le moteur au niveau même du boitier
de raccordement.
Le freinage par contre courant consiste à inverser deux phases d’alimentation, moteur
lancé, pour qu’il change de sens de rotation. La fréquence de rotation va alors décroitre
rapidement et au moment ou elle devient nulle, on coupe l’alimentation.
Le changement de sens de rotation, moteur lancé, implique que le moteur doit alors
vaincre un couple résistant plus important. Il va donc consommer beaucoup plus de
courant. Pour limiter ce dernier, on doit placer des résistances en série avec le stator.
Même avec les résistances qui limitent le courant, la fermeture simultanée de KM1 et
KM2 provoquerait un court-circuit, il faut donc impérativement verrouiller
électriquement et mécaniquement.
Il faut aussi couper l’alimentation du frein au moment précis ou le moteur s’arrêt sinon,
il va repartir dans l’autre sens. Normalement un capteur tachymétrique va se charger de
ce travail.
5.1.2.3.1. Schéma de puissance Freinage par contre-courant
Lorsqu’on applique une tension triphasée aux bornes du stator d’un moteur asynchrone
triphasé, on crée un champ tournant qui entraine le rotor en rotation à une fréquence de
rotation légèrement inferieure en raison du glissement.
L1 L2 L3
+ -
Variation de vitesse
Système poulies-courroie
Système pignon-chaine
𝑈 (𝑅𝑎 + (𝑅ℎ )) 𝑈 𝑅𝑎 𝑈 𝑅𝑎
Ω= − 𝐼
Ω=
𝑘𝜑
−
𝑘𝜑
𝐼𝑎 Ω= −
𝑘𝜑 𝑘𝜑 𝑎
𝐼 𝑘𝜑 𝑘𝜑 𝑎
Conditions 𝐶𝑒 = 0, 𝐼𝑎 = 0, Ω0 = 𝐶𝑒 = 0, 𝐼𝑎 = 0, Ω0 = 𝐶𝑒 = 0, 𝐼𝑎 = 0, Ω0 =
Initiales 𝑈 𝑈 𝑈
𝑘𝜑 𝑘𝜑 𝑘𝜑
Ω0 est indépendant de Si φ↓ Ω0↑ Si φ↓ Ω0↓
Rh
Le réglage par variation de la tension est excellent du point de vue technique (droites
parallèles) et du point de vue économique car aucune énergie n’est gaspillée et le
rendement reste élevé. Cependant cette solution nécessite l’emploi d’un variateur de
vitesse. En effet, l’alimentation de l’induit par l’intermédiaire d’un pont redresseur
commandé ou d’un hacheur permet donc de faire varier continument la vitesse de 0
jusqu’à n.
Un variateur de vitesse est un dispositif permettant de réaliser l’alimentation et la
commande d’un moteur. Son schéma de principe pour une machine à courant continu
est donné par la Figure 5.41
La figure 5.41 donne la structure d’un variateur de vitesse à deux boucles en cascade.
On y distingue les deux organes de puissance le moteur et le convertisseur statique, les
deux capteurs (courant et vitesse) et les deux régulateurs de vitesse et de courant. La
tension de sortie du régulateur de vitesse sert de référence au régulateur de courant.
C’est l’image du courant donc du couple désiré. Le convertisseur d’électronique de
puissance permet de réaliser une tension d’induit variable. Les convertisseurs utilisés
peuvent être classés comme suit:
𝒇
𝒏=
𝒑