Vous êtes sur la page 1sur 2

18/10/2019 Mme.

Picot
UE3 : Biologie cellulaire
Chapitre 13 : Contacts cellule-cellule

L’ensemble des cadhérines, sélectines et intégrines sont des CAM. L’interaction de deux CAM entre-
elles va permettre d’établir une adhérence non jonctionnelle assez modulable, entre deux cellules
voisines.
Les intégrines et les cadhérines vont interagir avec les filaments du cytosquelette.

A côté de cette adhérence non jonctionnelle, on retrouve une adhérence cellule-cellule qui est
jonctionnelle, impliquant un desmosome et une ceinture d’adhérence. Ces structures sont liées aux
filaments du cytosquelette et vont permettre la formation d’un réseau intercellulaire de nature
cytosquelettique, c’est-à-dire que le cytosquelette des cellules d’un tissu va être mis en continuité
avec le cytosquelette des cellules voisines.
Cette continuité est établie par l’intermédiaire de protéines appelées cadhérines.

On retrouve dans ces structures, des protéines de liaison transmembranaires qui sont les cadhérines
ainsi que des protéines d’attachement faisant la liaison entre la partie intracellulaire des cadhérines
et le cytosquelette.

I. Structure des cadhérines


C’est une famille de glycoprotéines contenant plus d’une centaine de membres. Le fonctionnement
de ces cadhérines va dépendre de la liaison de leur domaine extracellulaire avec les ions calcium.

Leur extrémité N-terminale est extracellulaire, elle possède plusieurs domaines cadhérines intercalés
avec les sites de liaison au calcium. Quand le calcium se fixe sur cette portion extracellulaire de la
cellule, cela entraine une modification de la conformation de la cadhérine, permettant son
association avec une autre cadhérine et leur fixation.
En cas d’absence de calcium, s’il se dissocie de ces domaines de liaison, cela entraine une dissociation
des deux cadhérines considérées et donc une rupture de la jonction cellule-cellule.

Les cadhérines peuvent générer des associations dimériques : deux cadhérines enchâssées dans la
membrane plasmique d’une cellule peuvent former un dimère reconnaissant un dimère de
cadhérines porté par la cellule voisine.

Sur le domaine intracellulaire on retrouve différents domaines, dont celui des protéines
d’attachement (caténine). Les protéines d’attachement vont se reconnaitre, seules les cadhérines
présentent dans les desmosomes vont pouvoir établir une liaison hétérophilique.

II. Adhérence entre cellules


A. Desmosomes
Deux plaques denses avec au milieu les membranes accrochées
Plakoglobine protéine attachement cystisquelette ou encore desmoplakine
Réseau dense de filaments intermédiaires.
Il relie les deux cytosquelettes des deux cellules voisines.
Les cadhérines communiquent et fonctionnent comme des récepteurs.

B. Ceinture d’adhérence
Un épithélia forme une barrière entre deux compartiments. La formation de cette barrière entre les
épithélia est conditionné par cette ceinture d’adhérence, les cellules sont jointives au niveau de
l’apex de la cellule. La ceinture d’adhérence fait tout le contour de la cellule.
La ceinture d’adhérence interagit avec toutes les ceintures d’adhérence à proximité.

Elle est subdivisée en deux parties :


- La partie extracellulaire est la ceinture d’adhérence à proprement parler, ce sont les
structures qui se lient entre-elles entre deux cellules. Elle est composée par le domaine
extracellulaire des cadhérines et permet la cohésion du tissu de l’épithélium grâce à la
cohésion des cellules voisines entre-elles.
- Les filaments d’actine intracellulaire qui forment une ceinture contractile. A l’intérieur de la
cellule, on a des filaments d’actine qui forment un anneau contractile sous la ceinture
d’adhérence. Cet anneau est contractile car les différents filaments d’actine qui le composent
sont reliées entre eux par la myosine 1 qui va permettre le déplacement des filaments
d’actine les uns par rapport aux autres et par rapport à la membrane plasmique.
Entre ces deux parties on retrouve les protéines d’attachement, formant l’intermédiaire entre la
ceinture d’adhérence et l’anneau contractile.
Parmi les protéines d’attachement on retrouve les caténines.

La particularité de l’anneau contractile d’actine est que c’est une structure stable permettant
l’étanchéité des épithélias. Ce réseau contractile transcellulaire a un rôle dans le repliement des
feuillets au cours de l’embryogénèse.

III. Les cadhérines permettent la communication entre les cellules


Elles peuvent se comporter comme des récepteurs de façon à transporter l’information des cellules
voisines à travers la membrane plasmique.
Les protéines régulatrices à l’intérieur du cytosol peuvent être des protéines G ou des GTPases.
La transmission de l’information va permettre de moduler beaucoup de fonctions cellulaires.

Vous aimerez peut-être aussi