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C HA P ITRE II :LA G E O D E S I E
1 _ L E S GRA NDE S TE C HNIQ U E S DE LA G E O D E S I E
2 _ L E R E S E AU GE O DE S IQ U E
3 _ QUALITES D’UN R E S E AU GE O DE S IQ U E
4 _ NATURE DU R E S E AU – L E S F IGU RE S S IMP L E S
5 _ L E S OPERATIONS D’ETABLISSEMENT D’UN R E S E AU GE O DE S IQ U E
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P RO GRA MME 2/2
C HA P ITRE IV : L E S M E S U R E S ANGULAIRES
1 _ L E THE O DO LITE
2 _ MIS E E N STATION D’UN THE O DO LITE
TRAVAUX PRATIQUES
C HA P ITRE VI : C A L C U L S TO P O METRIQU ES
1 _ BUT E T R E G L E S D’EXECUTION D E S C A L C U L S TOPO
2 _ C A LC U L DE GIS E ME NT E T DISTA NC E
3 _ C A LC U L DE CO O RDO NNE E S PAR GIS E ME NT E T DISTA NC E
4 _ C A LC U L DE S U R FA C E
TRAVAUX PRATIQUES
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C H A P I T R E I : DEF INIT IONS E T G E N E R A L I T E S
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1_ DEFINITIONS
2_ HISTO RIQ UE D E LA TOPOGRAPHIE
3_ FINALITE D E LA TOPOGRAPHIE
4_ UNITES D E M E S U R E
5_ RAPPELS TRIGONOMETRIQUES
6_ G ENERALITES S U R L E S INSTRUMENTS
7_ M E S U R E S TOPOMETRIQUES
8_ FO R M E D E LA T E R R E
9_ T HEO RIE D E S E R R E U R S
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1_ DEFINITIONS
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Photogrammétrie : C’est la science qui permet d’obtenir des
informations quantitatives et qualitatives a u moyen de
photos. La photogrammétrie englobe deux champs d’activité :
l’un métrique et l’autre interprétatif. Le premier consiste à
prendre, directement ou indirectement, des mesures sur des
photos aériennes ou terrestres en vue de déterminer la forme
et les dimensions d’objets. La photogrammétrie interprétative
quant à elle consiste é déduire certains renseignements en
examinant des images obtenues a u moyen de senseurs
optiques ou non optiques (senseur infrarouge, radar, etc.)
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2_ HISTORIQUE D E LA TOPOGRAPHIE
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3- FINALITES D E LA TOPOGRAPHIE
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4-Les Applications de la topographie en Génie Civil:
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5- Place du technicien supérieur de Génie civil en topographie :
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6- UNITES D E M E S U R E
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Le mètre, l’unité de base de longueur, correspondait, à l’origine,
a u 10.000.000e du quart du méridien de Paris. E n 1889, on
l’a défini comme étant la distance entre deux lignes gravées
sur une barre, d’un alliage platine-iridium, conservée prés de
Paris. Depuis 1960, le mètre étalon est la longueur égale à
1.650.763,73 longueurs d’onde, dans le vide, de la radiation
orangée du Krypton 86.
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Correspondance :
La circonférence du cercle vaut 360° ou 400gr ou 2 rad
1 tour = 360° = 400 gr = 2 rad
1 gr = 2 pi / 400 = 3.14159/ 200 = 0.015708 rad
1 gr = 1.57 / 100 = NM/R
Donc 1 gr c’est l’angle sous lequel on voit 1,57m à 100 m .
Avant de convertir les degrés sexagésimaux (96°18’46’’) en grade
ou radian on les convertit en degrés décimaux (96,31278).
1 minute d’angle vaut 1/60 de degré
1 seconde d’angle vaut 1/60 de minute d’angle
Exemple :
Convertir 96°18’46’’ en degré décimaux
46’’/60 = 0,767’
18 + 0,767 = 18,767’
18,767 / 60 = 0,31278°
Donc 96°18’46’ = 96,31278°
Inversement 96,31278° en degrés sexagésimaux
0,31278 * 60 = 18’767
0,767 * 60 = 46’’
96,31278° = 96°18’46’’
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7- RAPPELS TRIG ONOMETRIQUES
7-1 Cercle Topographique
E n topo on tourne dans le sens des aiguilles d’une montre.
Cercle orienté est u n cercle dont on a choisi u n sens de
parcours comme sens positif.
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7-2 Relations dans un triangle rectangle
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7-3 Relations dans un triangle quelconque
a² = b² + c² - 2 bc cos A
b² = c² + a² - 2 ac cos B
a / sin A = b / sin B = c / sin C
Somme des angles intérieurs = 180° = 200gr
E n général pour u n polygone de n cotés on a :
Somme des angles intérieurs = (n-2) * 200gr
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7-4 Surface d’un triangle
S = a * ha / 2
sin C = ha / b => ha = b * sin C
S = (a*b*sin C) / 2
Par permutation on a : S = (b*c*sin A) / 2 S = (a*c*sin B) / 2
Da ns u n triangle quelconque il faut a u moins trois données
pour résoudre le triangle.
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8- GENERALITES SUR L E S INSTRUMENTS
Nota : C’est la fonction principale d’un instrument qui le fait
classer dans une catégorie bien qu’il permette souvent
d’autres mesures.
8-1 Les Instruments accessoires:
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La mire : La mire faite en bois, en métal ou en fibre de verre,
est une règle graduée généralement pliantes ou coulissante
de 4m de longueur. La mire doit être tenue verticalement sur
le point à niveler. Certaines mires sont actuellement munies
de codes barres pour lectures et enregistrement
automatiques.
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Le trépied: Support d’appareil topographique constitué de trois
pieds en bois ou métal à jambes coulissantes.
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Les bornes, repères et piquets : Bien qu’étant des
instruments accessoires, ils sont pour le moins
indispensables pour marquer sur le terrain l’emplacement
d’un point permanent ou temporaire.
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Théodolite
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8-2 Le niveau
La fonction première d’un niveau est d’établir u n plan
horizontal de référence. O n mesure la distance verticale des
différents points audit plan, pour ensuite calculer les
altitudes. C’est u n instrument utilisé pour le nivellement ou
pour l’implantation altimétrique.
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8-3 Les instruments de mesures linéaires
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Les appareils de mesure électroniques des distances
(AMED) : Ils permettent de mesurer des distances en utilisant
les propriétés de la propagation des ondes.
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Le stadimètre : c’est u n instrument permettant la mesure
des distances. Il donne la distance à partir de l’intervalle
intercepté sur une mire (stadia) installée sur u n autre point.
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8-4 Parties constitutives des instruments
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Cercles : u n goniomètre possède deux systèmes de cercles ;
u n vertical et u n horizontal pour respectivement mesurer les
angles verticaux et horizontaux. Chaque système de cercle
comprend deux plateaux concentriques superposés appelé
cercle. L’un est fixé et lié a u corps de l’appareil, l’autre est
mobile et lié à la lunette. Celui qui est lié à la lunette est
appelé plateau ou cercle alidade.
Le plateau qui porte les graduations est appelé cercle limbe.
Les graduations sont en grade le plus souvent.
Il y a deux sens de graduations des limbes :
- sens de gisement (aiguilles d’une montre)
- sens des orientements (contraire a u gisement).
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Les nivelles : C’est u n tube en verre scellé, presque
entièrement rempli d’un liquide (alcool) dont la surface
intérieure a une forme bombée obtenue par moulage, de
sorte que l’air enfermé forme une bulle qui prend différentes
positions suivant l’inclinaison du tube. O n peut retenir
différents types de nivelles : sphérique, torique et
électronique.
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COURS DE TOPOGRAPHIE -
FRANCOIS NDIAYE 33
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9-2-1 Le gisement D ou G
C’est l’angle horizontal compris entre la direction des Y du
quadrillage et la direction d’une ligne de visée. Il est compté
de 0 à 400gr dans le sens positif des aiguilles d’une montre.
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9-2-2 L’orientement
C’est l’angle horizontal compris entre la direction des Y du
quadrillage et la direction d’une ligne de visée. Il est compté
de 0 à 400gr dans le sens trigonométrique. Il est très peu
utilisé.
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9-2-3 L’azimut Az ou A
C’est u n angle horizontal compris la direction du N G et la
direction d’une ligne de visée. Il est compté de 0 à 400gr dans
le sens positif des aiguilles d’une montre ou topographique.
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10- FO R M E D E LA T E R R E
10-1 Généralités
La surface qui sépare la partie solide de la partie liquide est
appelée surface topographique. L’irrégularité de sa forme
impose une description cartographique à partir de référence
très proche de la terre. Cette description va se faire sur
l’ellipsoïde de révolution. Le géoïde est la forme qui se
rapproche le plus de celle de la surface de la terre.
10-2 Le Géoïde
Le géoïde, le niveau moyen des mers supposé prolongé sous
les continents, est une surface gauche à laquelle on ne
saurait appliquer des relations mathématiques de
transformation. Il est la surface de référence pour la
détermination des altitudes, autrement dit la surface de
niveau zéro.
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10-3 L’Ellipsoïde
La surface la plus proche du géoïde est u n ellipsoïde de
révolution, c'est-à-dire u n volume engendré par la rotation
d’une ellipse autour d’un de ses deux axes. La terre tournant
autour de l’axe des pôles (de demi-longueur b), cette rotation
engendre u n cercle équatorial de rayon a .
Il n’existe pas u n ellipsoïde global unique mais plusieurs
ellipsoïdes locaux( Clarke1880, Hayford 1909, WG S 84 etc.
)définis pour chaque pays, c ha c un adoptant u n ellipsoïde le
plus proche du géoïde local.
a = 6.378.249,200 b = 6.356.515,000
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11- THEORIE D E S E R R E U R S
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Les erreurs de mesurage proviennent soit de fautes soit
d’erreurs, les erreurs sont de petites inexactitudes dues a ux
imperfections des instruments et de nos sens. O n distingue
les erreurs systématiques, les erreurs accidentelles.
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10-2 Erreurs systématiques
Elles sont constantes en grandeur et en signe. Elles
s’ajoutent systématiquement les unes a ux autres et
produisent u n effet d’accumulation très dangereux.
Exemple : mesure d’une longueur avec une chaîne trop
longue.
Si on appelle es l’erreur sur une portée et si n est le nombre
de portées donc l’erreur finale sera : n*es.
O n connaît généralement la cause de ces erreurs et leur ordre
de grandeur.
Pour u n travail donné on doit s’assurer que les erreurs
systématiques produisent une incertitude négligeable sur le
résultat cherché. Sinon il faut absolument les éliminer ou les
diminuer:
-par le calcul : ex : corrections d’étalonnage pour des
mesures de distances a u fil INVAR.
-par une méthode d’observation appliquée sur les symétries :
elle consiste à associer à toute erreur systématique +e une
erreur systématique – e
- en se plaçant dans les meilleures conditions.
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10-3 Erreurs accidentelles
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