Vous êtes sur la page 1sur 16

I.

Liste des abréviations

BCZS : Bureau Central de la Zone de Santé


ESS : Etablissement de soins de santé
CCM : Country Coordination Mechanism
CoPil : Comité de Pilotage
CORDAID : Organisation Catholique d'aide au développement
NMF : Nouveau Modèle de Financement
CTX : Cotrimoxazole
FM : Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme
FOSA : Formation sanitaire
MdM : Médecins du Monde
OSC : Organisations de la Société Civile
PEPFAR : President's Emergency Plan for AIDS Relief
PNLS : Programme National de Lutte contre le Sida
PNLT : Programme National de Lutte contre la Tuberculose
PNMLS : Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida
RDC : République Démocratique du Congo
UCOP+ : Union Congolaise des Organisations des Personnes vivant avec le VIH/Sida
VIH : Virus de l’Immuno- déficience Humaine
TPT : Traitement Prophylactique contre la Tuberculose
TB : Tuberculose
ARV : Antirétroviraux
PEC : Prise en Charge

1
II. Introduction générale
Le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose appuie
depuis 2016 l’Observatoire2016 l’Observatoire VIH/TB dans trois (3) Divisions
Provinciales de la Santé (DPS) en République Démocratique du Congo. Il s’agit de du
Kasaï Oriental, Kinshasa et, Nord Kivu. et Kasaï Oriental (Mbuji-Mayi).
L’Observatoire sert de monitoring communautaire des systèmes de santé, complémentaires
aux approches de suivi pilotées par les organisations de la société civile de la lutte contre le
VIH/TB qui donnent la voix aux patients. L’Observatoire suscite un intérêt croissant pour
les réponses qu’il apporte dans l’amélioration de la qualité de la prise en charge dans la
lutte conte les deux maladies (le VIH et la Tuberculose).
L’Observatoire communautaire constitue à cet effet, un véritable outil de collecte des
données sur l’accessibilité et la disponibilité des services offerts aux personnes vivant avec
le VIH et la tuberculose d’une part, et d’autres part, grâ ce à un environnement
communautaire non stigmatisant et non discriminatoire, les services et les systèmes de
soutien liés au VIH peuvent être plus disponibles et plus accessibles aux personnes vivant
avec le VIH ou à risque de le contracter. Par exemple, les membres du ménage peuvent
servir d'aidants non professionnels ou soutenir le traitement, en jouant un rô le actif pour
assurer la réussite du traitement.
Ce rapport est un résumé issu des observations menées dans l’exercice de l’an 2023 dans
les trois DPS où est opérationnel le dispositif Observatoire ; tenant ainsi compte des
déclarations des ruptures d’intrants VIH et TB dans les formations sanitaires touchées, les
frais déboursés par les usagers pour bénéficier d’un service, l’accès à la charge virale ainsi
que le respect des droits humains (cas de discrimination et stigmatisation).

III. Objectifs de l’Observatoire


L’objectif est de contribuer à l’amélioration de l’accès et de la qualité des services de lutte
contre le VIH et la coïnfection VIH/TB, dans le cadre du plan stratégique national.
De manière spécifique, il s’agit d’ (de) :
 Assurer le suivi continu de l’accès et la qualité des services VIH, ainsi que
l’intégration des services de PEC de la coïnfection VIH/TB dans les provinces de
Kinshasa, du Nord Kivu et du Kasaï Oriental ;
 Consolider le rô le de la société civile dans le pilotage des financements VIH/TB du
FM, et plus globalement dans le pilotage de la lutte contre le VIH/TB ;
 Fournir aux responsables des programmes VIH/TB, aux décideurs, à la société civile
locale et nationale, aux autorités nationales (CCM, PNMLS, PNLS, PNLT, etc.) et aux
partenaires d’appui des informations d’aide à la décision pour améliorer les
programmes de lutte contre le Sida et la Tuberculose (TB).

2
IV. Pertinence de l’observatoire
Le projet Observatoire demeure pertinent conformément aux objectifs et aux besoins réels
des bénéficiaires. Ces besoins sont notamment, l’accès continu au service de qualité
VIH/TB, la disponibilité des intrants dans les FOSA, l’environnement favorable (non
stigmatisant et discriminant) et la grande implication des personnes vivant avec le VIH à
tous le niveau de prises des décisions.
Les observatoires communautaires sont une solution intéressante pour répondre aux
besoins ci-hauts énumérés.
Lorsqu’ils sont utilisés dans le secteur de la santé en particulier dans le domaine du VIH et
de la Tuberculose, les observatoires surveillent des problèmes définis par la communauté
tout au long du continuum de services de prévention, de soins et de traitement du VIH,
appelé cascade du VIH.
Cela inclut, sans toutefois s’y limiter, la mise en œuvre des politiques, la qualité de la
prestation de services, la prévention, le dépistage, la mise en relation avec les soins de
santé, l’inscription, le traitement et la rétention.
Les observatoires communautaires offrent au Fonds Mondial une occasion unique
d’améliorer la qualité et l’efficacité des investissements, en particulier pour les programmes
de prévention, de soins et de traitement des populations clés et vulnérable. Les données
quantitatives et qualitatives d’un observatoire communautaire dressent le tableau le plus
complet de ce qui se passe au niveau de la prestation de services le long de la cascade du
VIH—en termes d’accès et de qualité.

V. Collecte, analyse de données et indicateurs de suivi


En République Démocratique du Congo, dans les provinces où l’observatoire est mise en
œuvre, les informations sont collectées mensuellement par les réseaux des enquêteurs,
venus des différentes organisations de la société civile (UCOP+, UNIVIE, RACOJ, FOSI,
RNOAC, JEC, …). Les cibles sont des bénéficiaires et prestataires des services présents et
disponibles lors de leurs passages dans les formations sanitaires (FOSA).
Le questionnaire est paramétré dans l’application mobile, KoBo Collect. Les données
remontées par les enquêteurs sont stockées dans un serveur géré par UCOP+.
Le suivi communautaire aide à la collecte, à l’évaluation et à la triangulation des données et
des observations (quantitatives et qualitatives) qui sont essentielles à la supervision du
programme et à l’amélioration des politiques et des procédures. Tout en demeurant des
entités indépendantes, ces observatoires appuient les politiques sanitaires nationales, en
produisant des données validées par les Comités de Pilotage (CoPil), qui peuvent orienter la
prise de décision. Nous pouvons constater l’immense valeur des données collectées par les
communautés dans le type d’informations et d’observations provenant d’activités de suivi

3
indépendantes. Il est essentiel de noter que le suivi communautaire ne se substitue pas à
d’autres systèmes (SNIS) plus traditionnels, mais qu’il les complète et doit être utilisé en
plus de ces systèmes pour contrô ler la qualité et l’accessibilité des services.
Le suivi communautaire soutient la collecte de données essentielles auxquelles le système
de santé n’a pas accès, particulièrement parmi les populations clés et d’autres groupes non
desservis. Il s’agit d’un avantage ancré qui devrait gagner en importance à l’avenir, car les
tendances récentes montrent que les épidémies nationales de VIH et de tuberculose dans
tous les contextes sont de plus en plus concentrées parmi les populations clés et d’autres
groupes marginalisés ou sont étroitement liées à ces populations et groupes. De même, le
suivi communautaire permet de résoudre des problèmes qui ne peuvent être détectés lors
du suivi par les établissements de santé. Dans le cadre des programmes de lutte contre le
VIH, par exemple, le suivi communautaire est idéalement bien placé pour trouver des
personnes qui ont abandonné les soins et pour donner des informations sur la manière
d’améliorer les efforts de rétention des patients
Les données recueillies sont analysées grâ ce au logiciel SPSS. Les rapports sont publiés de
manière hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle et annuelle.

VI. Présentation des résultats


Dans ce rapport, les indicateurs suivants ont été analysés :
 Ruptures d’intrants VIH/TB :
 ARV adulte et pédiatrique ;
 Intrants contre les infections opportunistes (CTX) ;
 Intrants de dépistage VIH (Determine, Unigold, HIV/Duo Syphilis et Start
Park) ;
 Intrants de la charge virale ;
 Intrants TB.
 Accessibilité financière ;
 Droits Humains et
 Accès à la charge virale

4
A. KINSHASA
A.1. Echantillonnage
Nombre d’usagers interviewés Répartition des usagers par sexe
375
325
322 275
225
175
599
125
75
25
277
NOVEMBRE DECEMBRE TOTAL
MASCULIN 130 99 229
FEMININ 192 178 370
NOVEMBRE DECEMBRE TOTAL

Au total 599 usagers des services VIH/TB ont été touchés par les collectes des données de
l’Observatoire VIH/TB, dont 322 au mois de Novembre et 277 au mois de décembre 2023
avec une moyenne de 67 Formations sanitaires visitées(visitées (Mettre la source de
provenance). Sur les 599 usagers rencontrés, 370 étaient de sexe féminin, soit 62% et 229
autres de sexe Masculin, soit 38%.
Répartition des usagers selon le schéma ARV (N=599) Répartition des répondants selon le groupe d'appartenance
550
450
350
250
150
50 Aucune Profes- UDI Trans- Homme
caté gorie sionnelle genre ayant des
TDF/3TC/ TDF/3TC/ AZT/3TC/ AZT/3TC/ de sexe rapports
DTG EFV DTG ATV/r sexuels
avec les
hommes
NOVE 310 12 0 0
MBRE
DE- 246 20 10 1
CEM- NOVEM- 314 5 0 1 2
BRE
BRE
DECEM- 269 5 1 0 2
Total 556 32 10 1 BRE
Us-
Total Us- 583 10 1 1 4
agers agers

 583 usagers n’appartiennent à aucune catégorie ; 97,3%


 556 usagers sont sous TDF/3TC/DTG; 92,8%  10 usagers sont professionnels de sexe ; 1,6%
 32 usagers sont sous TDF/3TC/EFV; 5,3%  1 usager est transgenre ; 0,16%
 10 usagers sont sous AZT/3TC/DTG; 1,6%  1 usager est utilisateur des drogues injectables, 0,16%
 4 usagers sont MSM, 0,6%

5
 1 usager est sous AZT/3TC/ATV/r, 0,16%

A.2. Ruptures d’intrants VIH/TB


Les ruptures en intrants VIH ont été déclaré dans En moyenne 31 FOSA sur les 67 visitées ;
soit 46% .ont déclaré avoir connu des ruptures en intrants VIH ou Tuberculose.
1. Tests de dépistage du VIH
Ruptures en tests de dépistage du VIH (n=31)
Evolution de ruptures en tests VIH
14

10
Determine Unigold Stat Park HIV/Syphilis
DUO 19
17
7
Novem 19 17 2 8
bre
8
Décem 14 10 4 7 4
bre
2
Moyen 16.5 13.5 3 7.5
ne Determine Unigold Stat Park HIV/Syphilis
% 0.532258064 0.435483870 0.096774193 0.241935483
DUO
516129 967742 5483871 870968
Novembre Dé cembre

Dans les graphiques ci-haut se trouve la situation de rupture en tests de dépistage du VIH.

2. Ruptures en ARV Pédiatrique


Au vu du graphique ci-dessous, les médicaments ARV pédiatriques ont été beaucoup plus
déclaré en rupture durant les 2 mois avec une moyenne de 8 FOSA en rupture sur les 31
visitées; soit 24% de taux de rupture.

6
8.5
6.5
4.5
2.5
0.5
TDF/3TC/DTG TDF/3TC/EFV AZT/ AZT/3TC+DTG ARV pé dia-
3TC+ATV/r trique (NVP)
Novembre 3 2 1 1 6
Dé cembre 2 1 0 0 9
Moyenne 2.5 1.5 0.5 0.5 7.5
% 0.0806451612 0.0483870967 0.0161290322 0.0161290322 0.2419354838
903226 741936 580645 580645 70968

3. Ruptures en CTX et intrants contre la Tuberculose

(n=31)
9.5
6.5
3.5
0.5
Novembre Dé cembre Moyenne %
CTX 8 6 7 0.225806451612
903
RH 1 4 3 0.096774193548
3871
RHEZ 4 9 7 0.225806451612
903

Il y’a eu des ruptures en Cotrimoxazole, une prophylaxie essentielle qui intervient contre
les infections opportunistes au cours du mois de novembre et décembre 2023, mais
également en RH et RHEZ, deux médicaments pour la TB.
4. Ruptures en intrants pour la charge virale et en tests DBS (EID)

7
Ruptures en Intrants pour la CV et en test DBS (EID)

Novembre Décembre Moyenne %


DBS (EID) 6 2 4 0.129032258064
516
INTRANTS CV 1 0 0.5 0.016129032258
0645

Des ruptures en intrants pour le prélèvement de la charge virale ont été signalé également,
suivi du test de dépistage précoce des enfants exposés DBS (EID). Une moyenne de 4 FOSA
pour le test DBS (EID) et 1 FOSA pour les intrants de prélèvement de la charge virale.
A.3. Accessibilité financière
Selon les données recueillies par l’Observatoire VIH/TB à Kinshasa, les usagers n’ont pas
connu de problème lié à l’accessibilité financière; c’est-à -dire qu’ils ont eu accès aux
services VIH/TB gratuitement au cours du mois de Novembre et Décembre 2023.

A.4. Accessibilité à la charge virale

Au mois de Novembre, 138 usagers sur322 99 usagers sur 277 rencontrés en


interviewés, soit 43% étaient ont été éligibles Décembre ; soit 36% ont été étaient
à la charge virale, dont 109 (soit 79%) éligibles à la charge virale. 90 parmi eux;
avaient ont été prélevés et 59 avaient ont soit 91% ont été prélevés et 62 ont retiré
retiré leur résultat, soit 54%. leur résultat, soit 69%.

A.5. Cas de stigmatisation et discrimination


Au total 10 usagers sur les 599 interviewés, soit 2% ont été victimes de discrimination ou
stigmatisation en milieu sanitaire. Des détails dans le tableau ci-après :
Zone de santé ESS (N=599) Usagers Victimes Usagers Usgaers traités
d’agressions verbales Victimes des différemment par le
ou moqueries à cause violences professionnelde santé par
du statut sérologique physiques rapport aux autres
personnes
Biyela Tshimungu Centre de Santé 1
Saint Joseph Centre de Santé 2 1
Kalamu 1 CS Bomoto 2 2 1
Lemba Lisanga Centre de Santé 1
Mont Ngafula 2 Pé diatrique de Kimbondo Hô pital 1 1
Selembao Serepta Centre de Santé 1
Total Usagers 6 2 2

8
B. NORD KIVU
B.1. Echantillonnage
Nombre d’usagers interviewés Répartition des usagers par sexe

375
325
284
275
225
175
546
125
75
25
262 MASCULIN FEMININ
NOVEMBRE 85 199
DECEMBRE 83 179

NOVEMBRE DECEMBRE TOTAL USAGERS TOTAL 168 378

Au total 546 usagers ont été touchés par les collectes des données de l’Observatoire
VIH/TB, dont 284 au mois de Novembre et 262 au mois de décembre 2023. 168 usagers sur
les 546 étaient de sexe masculin (31%) et 378 de sexe féminin (69%).
Répartition des usagers selon le schéma ARV (N=546) Répartition des répondants selon le groupe d'appartenance

425 550
450
325
350
225
250
125
150
25
50
AZT/3TC+DTG TDF/3TC/DTG TDF/3TC/EFV
Aucune cat- Profession- UDI Transgenre
egorie nel de sexe
Novembre 1 254 29
Dé cembre 16 222 24 Novembre 260 17 6 1
Total us- 17 476 53 Dé cembre 244 17 1 0
agers
Total us- 504 34 7 1
agers

 17 usagers sont sous AZT/3TC+DTG; 3%  504 usagers n’appartiennent à aucune catégorie ; 92%
 476 usagers sont sous TDF/3TC/DTG; 87%  34 usagers sont professionnels de sexe ; 6%
 53 usagers sont sous TDF/3TC/EFV; 10%  7 usagers sont UDI; 1%
 1 usager est transgenre, 0%

B.2. Ruptures d’intrants

9
En moyenne 59 formations sanitaires ont été visitées au cours du mois de Novembre et de
décembre 2023, dont 35 d’entre elles ont déclaré avoir connu des ruptures en intrants VIH
ou TB; soit 59%.
1. Ruptures en tests VIH

(n=35)

HIV/Syphilis 9 FOSA; 26%


DUO 4 FOSA; 11%

8 FOSA; 23%
Stat Park
9 FOSA; 26%

15 FOSA; 43%
Unigold
15 FOSA; 43%

16 FOSA; 46%
Determine
15 FOSA; 43%

Décembre Novembre

Dans le graphique ci-dessus se trouve le nombre des FOSA ayant été en rupture en tests de
dépistage du VIH.

2. Ruptures en ARV

(n=35)
ARV pédiatrique 9 FOSA; 26%
(NVP) 20 FOSA; 57%
1 FOSA
AZT/3TC+DTG 0 FOSA

1 FOSA
AZT/3TC+ATV/r 0 FOSA

TDF/3TC/EFV 1 FOSA
1FOSA

TDF/3TC/DTG 2 FOSA; 6%
2 FOSA

Novembre Décembre

10
Au vu du tableau ci-dessus, les médicaments ARV pédiatriques ont été beaucoup plus
déclaré en rupture durant les 2 mois; notamment 9 FOSA au mois de Novembre; soit 26% et
20 FOSA au mois de décembre; soit 57%.
3. Ruptures en CTX et intrants TB

(n=35)

RHZE 0 FOSA 3FOSA; 9%

RH 1 FOSA; 3%
1 FOSA

8 FOSA;
CTX 5 FOSA; 23%
14%

Novembre Décembre

Il y’a eu des ruptures en Cotrimoxazole, une prophylaxie essentielle qui intervient contre
les infections opportunistes au cours du mois de novembre et décembre, mais également en
RH et RHZE, deux médicaments contre la tuberculose.

4. Ruptures en Intrants pour la CV et en test DBS (EID)


3
FOSA;
INTRANTS CV 9% 5 FOSA

5 FOSA;
DBS (EID) 14%
5 FOSA

Novembre Décembre

Des ruptures en intrants pour le prélèvement de la charge virale ont été signalé également,
suivi du test de dépistage précoce des enfants exposés DBS (EID). Des détails dans le
graphique ci-dessus.
B.3. Accessibilité financière
Les usagers du service VIH de l’hô pital provincial, dans la zone de santé de Goma ont payé
la somme de 2 Dollars américains pour le renouvellement de médicaments ARV.
B.4. Accessibilité à la charge virale

Au cours du mois de Novembre, 1640 usagers En Décembre, 2129 ont été éligibles parmi
ont été éligibles pour la charge virale dont 144
11 lesquels 55 ont été prélevé (3%), 18 ont
ont été prélevés (9%), 21 ont retiré leur retiré leur résultat (33%) et 11 ont une
résultat (15%) ; parmi lesquels 15 ont une charge virale indétectable (61%).
charge virale indétectable (71%).
B.5. Cas de stigmatisation et discrimination

Au total 50 usagers sur les 546 interviewés, soit 10% ont été victimes de discrimination ou
stigmatisation en milieu sanitaire.

C. KASAI ORIENTAL
C.1. Echantillonnage

12
Au total 363 usagers ont pris part aux enquêtes, dont 229 en Novembre et 134 en
Décembre. Un grand nombre des usagers était de sexe féminin sois 164 en Novembre et 91

en Décembre.

C.2. Ruptures d’intrants


1. Tests VIH
Le test Determine était le plus en rupture en Novembre et Décembre, soit respectivement

Tous les usagers étaient sous TLD, parmi Dans l’ensemble des usagers, 7 seulement
un grand nombre était sous TARV depuis étaient des professionnelles de sexe, soit
plus de 12 mois. 6 en Novembre et 1 en Décembre.

49 % et 35 % des FOSA visitées.

2. Ruptures en ARV et Cotrimoxazole

13
Les ARV pédiatriques étaient les seuls ARV en rupture, et le CTX pour les infections
opportunistes.
1. Ruptures en intrants pour la charge virale et le test DBS(EID)

Les intrants de prélèvement CV et EID étaient en rupture respectivement 18 % et 16 % des


FOSA en Novembre ; 13 % et 6 % des FOSA en Décembre.
C.3. Accessibilité financière
Sur base de données recueillies par les enquêtes Observatoire entre Novembre et Décembre
2023, les usagers n’ont pas rencontré des problèmes liés au paiement de services VIH-TB.
C’est-à -dire que les services VIH-TB étaient gratuits dans les FOSA.
C.4. Accessibilité à la charge virale

Parmi 229 usagers interviewés en Novembre, 83 étaient éligibles pour charge


virale (36 %), parmi lesquels 41 ont bénéficié du prélèvement (49 %). De ceux
qui étaient prélevés, 3 ont obtenu les résultats (7 %), avec une charge virale
indétectable auprès de 2 (67 % de ceux qui avaient les résultats).

Parmi 134 usagers interviewés en Décembre, 43 étaient éligibles


pour charge virale (32 %), parmi lesquels 35 ont bénéficié du
prélèvement (81 14%). De ceux qui étaient prélevés, 6 ont obtenu les
résultats (17 %), avec une charge virale indétectable auprès de 5 (83
% de ceux qui avaient les résultats).
C.5. Cas de stigmatisation et discrimination
Sur base de données recueillies par les enquêtes Observatoire entre Novembre et Décembre
2023, aucun usager n’a déclaré avoir été victime de stigmatisation et/ou discrimination au
niveau de FOSA ou de la communauté.

Conclusion
En guise de conclusion de ce rapport, il ressort qu’:
- Il y a Maintenir cette bonne pratique de rendre des intrants VIH/ disponibleTB
disponible les intrants VIH/TB dans les formations sanitaires ce qui constitue une
bonne pratique serait à capitaliser dans toutes les formations de prise en charge non
seulement à Kinshasa mais aussi à Mbuji-Mayi et au Nord Kivu.
- Il n’y a pas eu payement des frais pour bénéficieres le service dont les PvVIH avaient
besoins dans les trois provinces où le CLM est mise en oeuvre
- Les PvVIH éligibles à la charge virale ont eu à la réalisé et ont egalement retirer
letirer les resultats

15
- Bien que la gratuité des services VIH/TB ainsi que le rendu des résultats par rapport
à la charge virale est de mise à Kinshasa, beaucoup de travail reste à faire dans les
provinces du Nord Kivu et au Kasaï oriental.

16

Vous aimerez peut-être aussi