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Solutionnaire pour les exercices supplémentaires

Davide Mancusi

2 Marches de potentiel et potentiels delta

2.1 Double delta


On cherche les états liés (E < 0) dans le potentiel (notation légèrement
diérente par rapport à l'énoncé original) :
V (x) = −λ[δ(x − L) + δ(x + L)] (λ > 0)

On a donc trois régions : x < −L (I), −L < x < L (II) et x > L (III).
Le potentiel est symétrique par rapport à l'origine. Les fonctions d'onde
seront donc soit paires, soit impaires.

2.1.1 Fonctions d'onde paires


Soit k = −2mE/~2 . Solution de l'équation de Schrödinger dans chacune
def
p

des régions :
ψI (x) = Aekx
ψII (x) = B cosh kx
ψIII (x) = Ae−kx .

Il sut d'imposer les conditions au bord en x = −L, grâce à la symétrie.


ψI (−L) = ψII (−L)
2
~
− [ψ 0 (−L) − ψI0 (−L)] − λψI (−L) = 0.
2m II
On obtient un système linéaire en A et B :
e−kL
" # 
− cosh kL A
= 0.
 
~2 k ~2 k
2m − λ e−kL 2m sinh kL B

On aura des solutions non banales seulement si


e−kL − cosh kL
= 0,
 2

~ k −kL ~2 k
2m −λ e 2m sinh kL

c'est à dire si
~2
k − λ(1 + e−2kL ) = 0.
m

1
2.1.2 Fonctions d'onde impaires
Soit k = −2mE/~2 . Solution de l'équation de Schrödinger dans chacune
def
p

des régions :
ψI (x) = Aekx
ψII (x) = B sinh kx
ψIII (x) = −Ae−kx .

Il sut d'imposer les conditions au bord en x = −L, grâce à la symétrie.


ψI (−L) = ψII (−L)
~2 0
− [ψ (−L) − ψI0 (−L)] − λψI (−L) = 0.
2m II
On obtient un système linéaire en A et B :
e−kL
" # 
sinh kL A
= 0.
 
~2 k 2

2m − λ e−kL − ~2mk cosh kL B

On aura des solutions non banales seulement si


e−kL sinh kL
= 0,
 2
 2
~ k −kL
2m −λ e − ~2mk cosh kL

c'est à dire si
~2
k − λ(1 − e−2kL ) = 0.
m

2.1.3 Discussion des conditions de quantication


Les deux conditions de quantication peuvent être exprimées synthétique-
ment comme

k = 2 (1 ± e−2kL ).
~
Pour k → 0, le premier membre tend à zéro ; si on prend le signe +, le deuxième
membre tend à 2λm/~2 > 0. Puisque le première membre est croissant et le
deuxième est décroissant, on aura toujours une intersection avec k > 0, et donc
un état lié.
Si on prend le signe −, par contre, le deuxième membre tend à 0 si k → 0.
Le premier et le deuxième membre partent alors du même point (l'intersection
en k = 0 correspond à une fonction d'onde nulle). Il se croisent pour k > 0
seulement si le deuxième membre croît initialement plus vite que le premier,
c'est a dire si
d d mλ
k < 2
(1 ± e−2kL ) .
dk k=0 dk ~ k=0
Cela nous donne une condition sur L :
~2
L> .
2mλ
Si L est plus petit que cette limite, les deux potentiels sont trop proches l'un de
l'autre pour que la particule puisse les sentir comme deux potentiels séparés ; il

2
y a donc un seul état lié, comme dans le cas d'un seul potentiel delta. Par contre,
si L est plus grand de la limite, un deuxième état lié apparaît. Ce deuxième état
correspond à la fonction d'onde antisymétrique et à une énergie plus grande (la
fonction d'onde a un noeud).

2.2 Puits de potentiel inni avec delta


On cherche les états liés (E > 0) dans le potentiel :

∞
 x < −L
V (x) = aδ(x) −L < x < L a>0

∞ x>L

On a donc deux régions : −L < x < 0 (I) et 0 < x < L (II).


Le potentiel est symétrique par rapport à l'origine. Les fonctions d'onde
seront donc soit paires, soit impaires.

2.2.1 Fonctions d'onde paires


Soit k = 2mE/~2 . Solution de l'équation de Schrödinger dans chacune
def
p

des régions :
ψI (x) = A sin(k(x + L))
ψII (x) = −A sin(k(x − L)).

Cette solution s'annule en x = ±L et satisfait ψI (x) = ψII (−x) (parité).


Condition au bord :
~2 0
− [ψ (0) − ψI0 (0)] + aψI (0) = 0,
2m II
c'est à dire
A(~2 mk cos kL + a sin kL) = 0.
On a une solution non banale seulement si
~2 mk cos kL + a sin kL = 0,

qui peut être exprimé comme


~2 m
− k = tan kL,
a
qui admet une innité de solutions avec k > 0. Si k est grand, une bonne
approximation des solutions est donnée par
−∞ = tan kL,

qui correspond à π 
kn = L + nπ n ∈ N.
2
Ce sont les mêmes valeurs de k qu'on obtient dans le cas du puits de potentiel
inni sans delta (a = 0).

3
2.2.2 Fonctions d'onde impaires
Solution de l'équation de Schrödinger dans chacune des régions :
ψI (x) = A sin(k(x + L))
ψII (x) = A sin(k(x − L)).

Cette solutions s'annule en x = ±L et satisfait ψI (x) = −ψII (−x) (parité).


Condition au bord :
~2 0
− [ψ (0) − ψI0 (0)] + aψI (0) = 0,
2m II
c'est à dire
Aa sin kL = 0.
On a une solution non banale seulement si
sin kL = 0,

c'est à dire pour



kn = n ∈ N.
L
Ces états sont les mêmes états impairs du puits de potentiel inni sans delta
(a = 0). La raison est que les états antisymétriques ne sentent pas le potentiel
delta car ils s'annulent en x = 0. Pour ces états, les énergies sont
~2 kn2 ~2 π 2 n 2
En = = .
2m 2mL2

4 Puits de potentiel en une dimension

On cherche les états liés (0 < E < V0 ) du puits semi-inni :



∞
 x<0
V (x) = 0 0<x<L (V0 > 0)

V0 x>L

On a donc deux régions : 0 < x < pL (I) et x > L (II).


Soit k = 2mE/~2 et k0 = 2m(V0 − E)/~2 . Solution de l'équation de
def def
p

Schrödinger dans chacune des régions :


ψI (x) = A sin kx
0
ψII (x) = Be−k x .

Cette solution s'annule automatiquement en x = 0.


Conditions au bord :
ψI (L) = ψII (L)
ψI0 (L) = ψII
0
(L).

4
On obtient un système linéaire en A et B :
0
−e−k L
  
sin kL A
0 = 0.
k cos kL k 0 e−k L B

On aura des solutions non banales seulement si


0
sin kL −e−k L
0 = 0,
k cos kL k 0 e−k L

c'est à dire si
−k cot kL = k 0 .

5 Puits de potentiel en trois dimension et oscil-

lateur harmonique

5.2 Valeur moyenne de p2


L'expression de p en fonction des opérateurs de création et annihilation est
√ a − a†
p= ~mω √ .
ı 2

Pour p2 , on obtient
2
2 a − a†
p = −~mω
2
~mω
a − a† a − a†
 
=−
2
~mω  2 2

=− a − aa† − a† a + a†
2
~mω  2 2

=− a + a† − 2N − 1 .
2
Donc
~mω  2

hn| p2 |ni = hn| 2N + 1 − a2 − a† |ni
2
~mω
= (2n + 1)
2
= mEn .

5.2.1 Comparaison avec le résultat classique


En mécanique classique, les valeurs moyennes hp2 i et hx2 i doivent être inter-
prétées comme des moyennes temporelles sur la trajectoire de la particule. Nous
savons que les équations du mouvement de l'oscillateur harmonique classique
ont des solutions de la forme
x(t) = A sin (ωt + φ)
p(t) = mωA cos (ωt + φ) ,

5
avec l'amplitude A et la phase φ paramètres arbitraires. L'énergie de cette tra-
jectoire est
2
p(t) mω 2 2
E= + x(t)
2m 2
m2 ω 2 A2 cos2 (ωt + φ) mω 2 2 2
= + A sin (ωt + φ)
2m 2
mω 2 A2
= ,
2
qui est évidemment égale à l'énergie potentielle aux extrémités du mouvement
x = ±A. On exprimera donc l'amplitude A en fonction de l'énergie E :
r
2E
A= .
mω 2
La valeur moyenne de x2 est l'intégrale
Z T
1
x(t) dt,
2
hx2 i =
T 0

où T = 2π/ω est la période d'oscillation. Le calcul de l'intégrale donne


def

Z T
1 2E
2
hx i = 2
sin2 (ωt + φ) dt
T 0 mω
Z T
2E
= sin2 (ωt + φ) dt
mω 2 T 0
E
= .
mω 2
De la même façon, on peut montrer que
Z T
1 2
hp2 i = p(t) dt
T 0
Z T
1 2E
= m2 ω 2 cos2 (ωt + φ) dt
T 0 mω 2
Z T
2mE
= cos2 (ωt + φ) dt
T 0
= mE .

On a donc vérié que les expressions de hx2 i et hp2 i sont exactement les
mêmes que dans le cas quantique.

6 Théorème du viriel et spin

Les vecteurs propres de spin dans la direction générique


 
sin θ cos φ
def
n̂ =  sin θ sin φ 
cos θ

6
sont
cos θ2
 
|n̂, ↑i =
exp (ıφ) sin θ2
− sin θ2
 
|n̂, ↓i = .
exp (ıφ) cos θ2
Un renversement du vecteur unitaire n̂ est représenté par l'opérateur P qui
eectue les substitutions
θ →π−θ
φ → π + φ.
Sous cette transformation, le vecteur |n̂, ↑i devient
cos π−θ
 
P |n̂, ↑i = 2
exp (ı(φ + π)) sin π−θ
 2
sin θ2

=
− exp (ıφ) cos θ2
= − |n̂, ↓i .
De façon similaire, on peut vérier que
− sin π−θ
 
P |n̂, ↓i = 2
exp (ı(φ + π)) cos π−θ
 θ
 2
− cos 2
=
− exp (ıφ) sin θ2
= − |n̂, ↑i .
On en conclut que le vecteur propre correspondant à la valeur propre ~/2
dans la direction n̂ est égal, à un signe près, au vecteur propre correspondant
à la valeur propre −~/2 dans la direction −n̂. Ils représentent le même état
physique.

7 Méthode de Ritz et théorie des perturbations

7.1 Potentiel λ|x|


Z  2
λ x
hV i(σ) = √ |x| exp − 2 dx
σ π σ
Z ∞  2
2λ x
= √ x exp − 2 dx
σ π 0 σ
2λσ 2 ∞
Z
(y = x/σ )
def
y exp −y 2 dy

= √
σ π 0
λσ  ∞
= √ − exp −y 2 0
π
λσ
= √ .
π

7
7.2 Premier état excité
Soit −1/2
1√ 3 x2
  
ψ1 (x, σ) = πσ x exp − 2
2 2σ
notre fonction test.

7.2.1 Énergie cinétique


Fonctionnel énergie cinétique :
~2 d2
Z
def
hT i(σ) = − ψ1 (x, σ) 2 ψ1 (x, σ)dx
2m dx
2 Z
 2
~ d
= ψ1 (x, σ) dx
2m dx
2
~2 x2
Z   2
x
= √ 1 − exp − 2 dx
mσ 3 π σ2 σ
~2 2x2 x4
Z    2
x
= √ 1 − + exp − 2 dx.
mσ 3 π σ2 σ4 σ

Les intégrales de la forme exp −x2 /σ 2 et x2 exp −x2 /σ 2 ont déjàété traitées
 

dans les notes. Il nous reste une intégrale de la forme x4 exp −x2 /σ 2 . Une façon
de le calculer est de partir de l'intégrale
 2 √
σ3 π
Z
2 x
x exp − 2 =
σ 2

et d'intégrer par parties :


Z  2 Z  2
x x
x2 exp − 2 = 1 · x2 exp − 2
σ σ
x3
Z    2
x
= − x 2x − 2 2 exp − 2 ,
σ σ

d'où
x2 3σ 2
Z   Z  2
4 2 x
x exp − 2 = x exp − 2
σ 2 σ

3σ 5 π
= .
4
On trouve donc
√ √ 
~2 √ 2 σ3 π 1 3σ 5 π

hT i(σ) = √ σ π− 2 + 4
mσ 3 π σ 2 σ 4
2
 
~ 3σ
= σ−σ+
mσ 3 4
2
3~
= .
4mσ 2

8
7.2.2 Énergie potentielle
Pour la valeur moyenne du potentiel, on a
Z
def
hV i(σ) = λ ψ1 (x, σ)|x|ψ1 (x, σ)dx
Z ∞
= 2λ ψ1 (x, σ)xψ1 (x, σ)dx
0
Z ∞  2
4λ x
= 3√ x3 exp − 2 dx.
σ π 0 σ
On intègre par parties :
Z ∞  2 Z ∞  2
x x
x3 exp − 2 dx = x2 · x exp − 2 dx
0 σ 0 σ
σ2 ∞
Z  2
x
= 2x exp − 2 dx
2 0 σ
Z ∞  2
2 x
=σ x exp − 2 dx
0 σ
 2 ∞
σ2

2 x
= σ − exp − 2
2 σ 0
σ4
= .
2
Donc
4λ σ 4
hV i(σ) = √
σ3 π 2
2λσ
= √ .
π

7.2.3 Minimisation du fonctionnel énergie totale


Le fonctionnel énergie totale est donné par
def
hEi(σ) = hT i(σ) + hV i(σ)
3~2 2λσ
= 2
+ √ .
4mσ π
On recherche le minimum en fonction de σ :
dhEi(σ)
0=

3~2 2λ
=− 3
+√ ,
2mσ π
ce qui donne r √
3~2 π
.
3
σ1 =
4mλ
Notre estimation pour l'énergie du premier état excité est donc
r
81λ2 ~2
.
3
hEi(σ1 ) =
4πm

9
7.3 Corrections au deuxième ordre pour la perturbation
λδ(x)
Correction aux valeurs propres au deuxième ordre :
X | hk| V |ni |2
En(2) = 0 0
(0) (0)
.
k6=n En − Ek

Calculons l'élément de matrice :


Z
ψk∗ (x)δ(x)ψn (x)dx
def
0hm| V |ni0 = λ

= λψk∗ (0)ψn (0)


(
λ/L k et n impairs
=
0 k ou n pairs

Il n'y a donc pas de correction si n est pair. Si n est impair, la correction est
8mλ2 X 1
En(2) = .
~2 π 2 n2 − k 2
k6=n
k impair

La somme au deuxième membre est calculable exactement et donne


2mλ2
En(2) = − .
~2 π 2 n 2

7.4 Corrections au premier ordre pour la perturbation


λδ(x − x0 )
La correction à l'énergie est donnée par la formule
En(1) = 0hn| Vpert |ni0 ,

avec
Vpert = λδ(x − x0 ).
def

On explicite l'intégrale :
def
En(1) = 0hn| Vpert |ni0
Z
= λ ψn∗ (x)δ(x − x0 )ψn (x)dx
2
= λ|ψn (x0 )|
(
λ cos2 (nπx0 /2L) n impair
= .
L sin2 (nπx0 /2L) n pair

7.5 Perturbation βx4


La correction à l'énergie est donnée par la formule
En(1) = 0hn| Vpert |ni0 ,

10
avec
Vpert = βx4 .
def

On exprime la perturbation en fonction des opérateurs de création et des-


truction :
β~4 4
Vpert = 2 2
a + a† .
4m ω
Or,
4  2
2
a + a† = a2 + a† + 2N + 1
4 2 2
= a4 + a† + (2N + 1) + a2 a† + a2 (2N + 1)
2 2 2
+ a† a2 + a† (2N + 1) + (2N + 1)a2 + (2N + 1)a† .

Les seuls termes de cette somme qui vont contribuer à la valeur moyenne
2 †2 2
0hn| Vpert |ni0 sont (2N + 1) , a a et a† a2 , c'est à dire les termes qui  ont
2

un nombre égal d'opérateurs de création et d'annihilation . On a donc


En(1) = 0hn| Vpert |ni0
β~4 h
2 2 †2 †2 2
i
= 0hn| (2N + 1) + a a + a a |ni0
4m2 ω 2
4 h
β~ 2
i
= (2n + 1) + (n + 1)(n + 2) + n(n − 1)
4m2 ω 2
β~4
6n2 + 6n + 3 .

= 2 2
4m ω

8 Dégénérescence

8.1 Oscillateur harmonique isotrope avec champ magné-


tique
L'hamiltonien du système non perturbé est
p2x + p2y mω 2 2
x + y2 ; (1)

H0 = +
2m 2
les états propres sont les kets |nx , ny i, dont les énergies sont
Enx ny = ~ω (nx + ny + 1) .

On introduit un champ magnétique constant B ~ = B ẑ . Dans la jauge de Cou-


def

lomb, l'interaction avec le champ est décrite par un opérateur de la forme 1


qB
Lz ,
def
∆V = −
2mc
qu'on va traiter comme une perturbation de l'hamiltonien (1).
1. Voir notes de cours.

11
Il faut exprimer la perturbation en fonction des opérateurs de création et
annihilation. Rappelons que
r
~ ax + a†x
x= √
mω 2
~ ay + a†y
r
y= √
mω 2
√ ay − a†y
px = ~mω √
ı 2
√ ay − a†y
py = ~mω √ .
ı 2
Le moment angulaire Lz s'exprime comme
Lz = xpy − ypx
~ 
ax + a†x ay − a†y − ay + a†y ax − a†x
   
=

~ †
a ay − a†y ax ,

=
ı x
et la perturbation s'écrit
ı~ωC  †
ax ay − a†y ax ,

∆V =
2

où ωC = qB/mc est la fréquence de cyclotron.


def

8.1.1 Perturbation de l'état fondamental


L'état fondamental, |0, 0i, n'est pas dégénéré. La correction à l'énergie au
premier ordre est donc

E0,0 = h0, 0| ∆V |0, 0i = 0.


(1)

8.1.2 Perturbation du premier niveau excité


Le premier niveau excité est dégénéré. Il y a deux états, |1, 0i et |0, 1i, qui
correspondent à la même énergie 2~ω . Les corrections aux énergies sont les
valeurs propres de la matrice qui représente la perturbation sur le sous-espace
généré par |1, 0i et |0, 1i. Pour déterminer les éléments de matrice, on applique
la perturbation aux états de base :
ı~ωC  †
ax ay − a†y ax |1, 0i

∆V |1, 0i =
2
ı~ωC
=− |0, 1i
2
ı~ωC  †
ax ay − a†y ax |0, 1i

∆V |0, 1i =
2
ı~ωC
= |1, 0i .
2

12
On obtient les éléments de matrice en prenant les produits scalaires avec les kets
de base. Explicitement, la matrice M qui représente la perturbation est
 
0 −ı~ωC /2
M= .
ı~ωC /2 0

Ses valeurs propres sont ±~ωC /2.

8.1.3 Perturbation du deuxième niveau excité


Le deuxième niveau excité, E = 3~ω , est constitué par trois états dégénérés :
|2, 0i, |1, 1i et |0, 2i. En appliquant la perturbation sur ces états, on obtient

ı~ωC  †
ax ay − a†y ax |2, 0i

∆V |2, 0i =
2
ı~ωC
= − √ |1, 1i
2
ı~ωC  †
ax ay − a†y ax |1, 1i

∆V |1, 1i =
2
ı~ωC
= √ (|2, 0i − |0, 2i)
2
ı~ωC  †
ax ay − a†y ax |0, 2i

∆V |0, 2i =
2
ı~ωC
= √ |1, 1i .
2
La matrice M qui représente la perturbation est donc
 √ 
0√ −ı~ωC / 2 0 √
M = ı~ωC / 2 0√ −ı~ωC / 2 .
0 ı~ωC / 2 0

Le polynôme caractéristique est



−λ√ −ı~ωC / 2 0 √
|M − λI| = ı~ωC / 2 −λ√ −ı~ωC / 2
0 ı~ωC / 2 −λ
= −λ3 + ~2 ωC
2
λ

et les valeurs propres sont 0 et ±~ωC .

8.2 Puits de potentiel inni avec champ magnétique


Cet exercice est similaire au précédent. Les états propres sont les fonctions
d'onde de la forme
ψnx ny (x, y) = ψnx (x)ψny (y),
avec (
1 cos (nπη/2L) n = 1, 3, 5, . . .
ψn (η) = √ .
L sin (nπη/2L) n = 2, 4, 6, . . .

13
L'énergie correspondante à la fonction ψnx ny est
~2 π 2  2
nx + n2y .

Enx ny = 2
8mL
On introduit un champ magnétique constant B ~ = B ẑ . Dans la jauge de Cou-
def

lomb, l'interaction avec le champ est décrite par un opérateur de la forme


ωC
Lz ,
def
∆V = −
2
qu'on va traiter comme une perturbation.

8.2.1 Perturbation de l'état fondamental


L'état fondamental, |1, 1i, n'est pas dégénéré. La correction à l'énergie au
premier ordre est donc
(1)
E1,1 = h1, 1| ∆V |1, 1i
ωC L
Z Z L
=− dx dyψ1∗ (x)ψ1∗ (y) (xpy − ypx ) ψ1 (x)ψ1 (y)
2 −L −L
ı~ωC L
Z Z L  
∗ ∗ ∂ ∂
=− dx dyψ1 (x)ψ1 (y) x −y ψ1 (x)ψ1 (y)
2 −L −L ∂y ∂x
ı~ωC L
Z Z L  
πx πy ∂ ∂ πx πy
=− dx dy cos cos x −y cos cos
2L −L −L 2L 2L ∂y ∂x 2L 2L
Z L Z L
ı~ωC π πx πy
=− dx dy cos cos
4L2 −L −L 2L 2L
 πx πy πx πy 
· −x cos sin + y sin cos
2L 2L 2L 2L
= 0.

8.2.2 Perturbation du premier niveau excité


Le premier niveau excité est constitué par deux états dégénérés : |2, 1i et
|1, 2i. En appliquant la perturbation sur le premier de ces états, on obtient
 
ı~ωC ∂ ∂
∆V ψ2,1 (x, y) = − x −y ψ2 (x)ψ1 (y)
2 ∂y ∂x
 
ı~ωC ∂ ∂ πx πy
=− x −y sin cos
2L ∂y ∂x L 2L
ı~ωC π  πx πy πx πy 
= x sin sin + 2y cos cos .
4L2 L 2L L 2L
Pour obtenir la première ligne de la matrice il faut prendre le produit scalaire
de cette dernière expression avec les vecteurs de base :
ZZ
ı~ωC π πx πy
h2, 1| ∆V |2, 1i = dxdy sin cos
4L3 L 2L
 πx πy πx πy 
· x sin sin + 2y cos cos
L 2L L 2L
= 0.

14
ZZ
ı~ωC π πx πy
h1, 2| ∆V |2, 1i = dxdy cos sin
4L3 2L L
 πx πy πx πy 
· x sin sin + 2y cos cos
L 2L L 2L
128ı~ωC
= .
27π 2
Pour la deuxième ligne de la matrice, on applique la perturbation au deuxième
vecteur de base :
 
ı~ωC ∂ ∂
∆V ψ1,2 (x, y) = − x −y ψ1 (x)ψ2 (y)
2 ∂y ∂x
 
ı~ωC ∂ ∂ πx πy
=− x −y cos sin
2L ∂y ∂x 2L L
ı~ωC π  πx πy πx πy 
=− 2x cos cos + y sin sin .
4L2 2L L 2L L
On prend les produits scalaires :
ZZ
ı~ωC π πx πy
h2, 1| ∆V |1, 2i = − dxdy sin cos
4L3 L 2L
 πx πy πx πy 
· 2x cos cos + y sin sin
2L L 2L L
128ı~ωC
=− ;
27π 2
ce résultat était attendu, parce que la perturbation est hermitienne, et donc
h2, 1| ∆V |1, 2i = h1, 2| ∆V |2, 1i .

Enn,
ZZ
ı~ωC π πx πy
h1, 2| ∆V |1, 2i = − dxdy cos sin
4L3 2L L
 πx πy πx πy 
· 2x cos cos + y sin sin
2L L 2L L
= 0.

La matrice qui représente la perturbation est donc


128ı~ωC /27π 2
 
0
M= ,
−128ı~ωC /27π 2 0

dont les valeurs propres sont évidemment ±128~ωC /27π 2 .

15
8.2.3 Perturbation du deuxième niveau excité
Le deuxième niveau excité n'est pas dégénéré et il consiste du seul état |2, 2i.
Il est facile de vérier que la correction est nulle :
(1)
E2,2 = h2, 2| ∆V |2, 2i
ZZ
ωC
=− dxdyψ2∗ (x)ψ2∗ (y) (xpy − ypx ) ψ2 (x)ψ2 (y)
2
ZZ  
ı~ωC πx πy ∂ ∂ πx πy
=− dxdy sin sin x −y sin sin
2 L L ∂y ∂x L L
ZZ
ı~ωC π πx πy  πx πy πx πy 
=− dxdy sin sin x sin cos − y cos sin
2L L L L L L L
= 0.

9 Dépendance du temps

9.1 Perturbation ∼ δ(t)


L'élément de matrice de la perturbation est (voir notes)
r
~
∆Vk0 (t) = γ δk1 δ(t).
2mω
Les seules amplitudes de transition non nulles sont
c0 (t) = 1
et
Z t
ı h ı i
c1 (t) = − ∆V10 (t0 ) exp − (E0 − E1 ) t0 dt0
0 ~ ~
Z t
ıγ
= −√ δ(t0 ) exp (ıωt0 ) dt0
2~mω 0
ıγ
= −√ .
2~mω
D'ailleurs, on obtient le même résultat en considérant la perturbation

0 t<0
1 
∆V (t) = γx 0 ≤ t < ∆t ,
∆t 
0 t ≥ ∆t

qui donne l'amplitude de transition


ıγ 2eıω∆t/2
c1 (∆t) = − √ sin [ω∆t/2] ,
∆t 2~mω ω
et en prenant la limite pour ∆t → 0. En eet,
2 sin [ω∆t/2]
lim =1
∆t→0 ω∆t
et
lim eıω∆t/2 = 1.
∆t→0

16
9.2 Perturbation quadratique
L'élément de matrice de la perturbation

0 t<0
1  2
∆V (t) = βx 0 ≤ t < ∆t
∆t 
0 t ≥ ∆t

est proportionnel à l'élément de matrice de


~ 2
x2 = a + a† .
2mω
On a
2  2

hk| a + a† |0i = hk| a2 + a† + 2N + 1 |0i

= 2δk2 + δk0 .

Puisque l'élément de matrice entre l'état fondamental et l'état |1i est égal à zéro,
la transition |0i → |1i est interdite au premier ordre. La transition |0i → |2i,
par contre, est permise. Son amplitude est
Z t
ı h ı i
c2 (t) = − ∆V20 (t0 ) exp − (E0 − E2 ) t0 dt0
0 ~ ~
Z ∆t
ıβ
= −√ exp (2ıωt0 ) dt0 (pour t > ∆t)
2mω∆t 0
β
=− √ (exp (2ıω∆t) − 1)
2 2mω 2 ∆t
ıβ
= −√ exp (ıω∆t) sin (ω∆t) .
2mω 2 ∆t
La probabilité de transition est
2
P (0 → 2) = |c2 (∆t)|
β2
= sin2 ω∆t.
2m2 ω 4 ∆t2

9.3 Perturbation ∼ sin(πt/∆t)


Note : l'énoncé original de l'exercice contenait une faute. La perturbation
devrait être 
0
 t<0
∆V (t) = γx sin [πt/∆t] 0 ≤ t < ∆t .

0 t ≥ ∆t

et non 
0 t<0
1 
∆V (t) = γx sin [πt/∆t] 0 ≤ t < ∆t .
∆t 
0 t ≥ ∆t

17
Le calcul de l'élément de matrice ne pose pas de dicultés, car il est le même
que dans le cas de l'exercice résolu dans les notes. Il nous intéresse surtout de
discuter le comportement de l'intégrale temporelle
Z ∆t
πt
I= sin exp (ıωt) dt.
0 ∆t
L'intégration est banale :
Z ∆t
πt
I= sin exp (ıωt) dt
0 ∆t
Z ∆t  
1 ıπt −ıπt
= exp − exp exp (ıωt) dt
2ı 0 ∆t ∆t
1 ∆t h
Z   π    π i
= exp ıt ω + − exp ıt ω − dt
2ı 0 ∆t ∆t
 
1 exp (ı (ω∆t + π)) − 1 exp (ı (ω∆t − π)) − 1
= −
2ı ı (ω + π/∆t) ı (ω − π/∆t)
 
1 exp (ıω∆t) + 1 exp (ıω∆t) + 1
= −
2ı ı (ω − π/∆t) ı (ω + π/∆t)
 
exp (ıω∆t) + 1 1 1
= −
2ı ı (ω − π/∆t) ı (ω + π/∆t)
 
exp (ıω∆t) + 1 2π/∆t
=−
2 ω 2 − π 2 /∆t2
π∆t (exp (ıω∆t) + 1)
=− .
ω 2 ∆t2 − π 2
La probabilité de transition est proportionnel au carré de l'amplitude :
2
P ∝ |I|
π 2 ∆t2 cos2 (ω∆t/2)
= 2
(ω 2 ∆t2 − π 2 )
π ∆t2 (1 − cos (ω∆t))
2
= 2 .
2(ω 2 ∆t2 − π 2 )

Cette fonction est maximale pour ∆t = π/ω , où elle est égale à π/4ω 2 . Il
existe donc une durée d'application de la perturbation qui maximise la probabi-
lité d'induire une transition. Ce phénomène s'appelle résonance. Le paramètre
crucial est la transformée de Fourier de la perturbation, calculée à la fréquence
ω , c'est à dire la fréquence naturelle de la transition. Pour une durée d'applica-
tion trop courte ou trop longue, donc au dehors de la résonance, l'amplitude de
la transformée est trop petite pour induire la transition de façon ecace.

10 Excitation d'un atome d'hydrogène

10.1 Polarisation
Le champ électrique oscille dans la direction du vecteur A ~ 0 . Le champ ma-
gnétique oscille dans la direction A0 × x̂, où × dénote le produit vectoriel et x̂
~

18
est le vecteur unitaire de la direction de propagation de l'onde, c'est à dire l'axe
x.

10.2 Approximation de dipôle électrique


Un potentiel vecteur de la forme
~ =A
A(t) ~ 0 cos ωt

génère un champ électrique


~
∂A
~
E(t) =−
∂t
~0
A
= sin ωt
ω
et un champ magnétique
~
B(t) ~
=∇×A
= 0.

L'approximation de dipôle électrique est donc équivalente à négliger l'eet du


champ magnétique.

10.3 Onde polarisée selon l'axe y


La dérivation des amplitudes de transition est très similaire. L'élément de
matrice de la perturbation s'écrit
e cos ωt ~ 0 · h2lm| y |100i .
∆V2lm,100 (t) = − (En − E1 ) E
ı~ωc
En coordonnées sphériques, y = r sin θ sin φ.
Transition 100 → 200 :
Z 2π Z π Z ∞
h200| y |100i = dφ dθ sin θ dr r2
0 0 0
" # " #
1 −r/2a0 1 −r/a0
p (2 − r/a0 )e r sin θ sin φ p 3 e
4 2πa30 πa0
= 0,

à cause des intégrales en dθ et en dφ.

19
Transition 100 → 211 :
Z 2π Z π Z ∞
h211| y |100i = dφ dθ sin θ dr r2
0 0 0
" # " #
1 1
− re−r/2a0 sin θ e−ıφ r sin θ sin φ p 3 e−r/a0
p
8a0 πa30 πa0
Z 2π  Z π  Z ∞ 
1 −ıφ 3 4 −3r/2a0
=− e sin φ dφ sin θ dθ r e dr
8πa40 0 0 0
4 16a30
  
1
=− [−ıπ]
8πa40 3 27

= .
81a0
Transition 100 → 210 :
Z 2π Z π Z ∞
h210| y |100i = dφ dθ sin θ dr r2
0 0 0
" # " #
1 −r/2a0 1 −r/a0
p re cos θ r sin θ sin φ p 3 e
4a0 2πa30 πa0
= 0,

à cause des intégrales en dθ et en dφ.


Transition 100 → 21(−1) :
Z 2π Z π Z ∞
h21(−1)| y |100i = dφ dθ sin θ dr r2
0 0 0
" # " #
1 1
−re−r/2a0 sin θ eıφ r sin θ sin φ p 3 e−r/a0
p
8a0 πa30 πa0
Z 2π  Z π  Z ∞ 
1 ıφ 3 4 −3r/2a0
=− e sin φ dφ sin θ dθ r e dr
8πa40 0 0 0
4 16a30
  
1
=− [ıπ]
8πa40 3 27

=− .
81a0

12 Modèle de Kronig-Penney

12.1 Réseau de barrières de potentiels


On recherche des solutions avec 0 < E < V0 . Considérons la maille entre
x = b − a et x = b. Nous pouvons identier deux régions à potentiel constant :
b − a < x < 0 (I) et 0 < x < b (II). La solution générique dans la région I s'écrit

ψI (x) = A cos(λx) + B sin(λx) (2)


r
2mE
. (3)
def
λ=
~2

20
Dans la région II :
ψII (x) = C cosh(λ0 x) + D sinh(λ0 x) (4)
r
2m(V0 − E)
0 def
λ = . (5)
~2
Les deux conditions au bord en x = 0 :
ψI (0) = ψII (0)
ψI0 (0) = ψII
0
(0)
impliquent immédiatement que
A=C
λ0
B= D.
λ
Les fonctions d'onde sont donc de la forme
λ0
ψI (x) = C cos(λx) + D sin(λx)
λ
ψII (x) = C cosh(λ0 x) + D sinh(λ0 x).

12.1.1 Condition de quantication


Conditions de raccord avec la maille [b, b + a] :
ψII (b) = eıka ψI (b − a)
0
ψII (b) = eıka ψI0 (b − a).
Expressions explicites :
 0  
cosh(λ0 b) − eıka cos λ(b − a) sinh(λ0 b) − λλ eıka sin λ(b − a)  C
= 0.
λ sinh(λ b) + λe sin λ(b − a) λ cosh(λ0 b) − eıka cosh λ(b − a)
0 0 ıka 0 D
On aura des solutions non banales seulement si
0
cosh(λ0 b) − eıka cos λ(b − a) sinh(λ0 b) − λλ eıka sin λ(b − a) 
= 0.
λ sinh(λ b) + λe sin λ(b − a) λ cosh(λ0 b) − eıka cosh λ(b − a)
0 0 ıka 0

En utilisant l'identité cosh2 x − sinh2 x = 1, on trouve la condition de quanti-


cation suivante :
λ2 − λ02
cosh(λ0 b) cos λ(b − a) + sinh(λ0 b) sin λ(b − a) = cos ka.
2λλ0
On impose
V0 b = α = constante
et on prend la limite pour b → 0. Observons que dans cette limite
r
0 2m(V0 − E)
λb= b
~2
r
2m(α/b − E)
= b
~2
r
2mαb
' (b → 0)
~2

21
et donc
sinh λ0 b ' λ0 b
cosh λ0 b ' 1.

En outre, on a
λ(b − a) ' −λa. (b → 0)
et
λ2 − λ02 E − (V0 − E)
0
= p
λλ E(V0 − E)
2E − V0
=p
E(V0 − E)
2E − α/b
=p
E(α/b − E)
α/b
' −p (b → 0)
Eα/b
r
α
=− .
bE
Dans cette limite, la condition de quantication devient

cos λa + sin λa = cos ka.
~2 λ
Avec la dénition mαa
def
P =
~2
elle s'écrit
P
cos λa + sin λa = cos ka. (6)
λa
On voit facilement que l'Éq. (6) donne lieu à une innité de bandes. Pour mon-
trer cela, on exhibera une innité d'énergies permises et interdites alternées.
On dénit z = λa et on introduit la fonction
def

def P
f (z) = cos z + sin z
z
qui nous permet d'écrire l'équation de quantication dans la forme
f (z) = cos ka.

De fait, le membre droit est toujours compris entre −1 et 1. Pour z = zn =


def

π/2 + nπ , on a
P
f (zn ) = (−1)
n
,
π/2 + nπ
qui est compris entre −1 et 1 si
P < π/2 + nπ ,

c'est à dire si n est susamment grand. Pour n grand, donc, les énergies cor-
respondantes aux valeurs zn sont toujours permises.

22
Par contre, considérons les valeurs zn0 = nπ . Pour n 6= 0, on a
def

f (zn0 ) = (−1) .
n

Ces valeurs dénotent donc des limites de bande. Maintenant considérons zn0 (ε) =
nπ+ε, avec ε petit : on développe f (z) en série de Taylor au premier ordre autour
de nπ et on obtient
P
f (zn0 (ε)) = cos zn0 (ε) + sin zn0 (ε)
zn0 (ε)
n P
' (−1) + (−1)n ε
 nπ 

n
= (−1) 1 + ,

qui est au dehors de l'intervalle [−1, 1]. L'énergie correspondante à zn0 (ε) est
donc toujours interdite. Puisque l'on a
. . . < zn0 < zn < zn+1
0 0
< zn+1 < zn+2 < ...,

on a montré l'existence d'une innité de bandes d'énergie permises et interdites.

23

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