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Davide Mancusi
On a donc trois régions : x < −L (I), −L < x < L (II) et x > L (III).
Le potentiel est symétrique par rapport à l'origine. Les fonctions d'onde
seront donc soit paires, soit impaires.
des régions :
ψI (x) = Aekx
ψII (x) = B cosh kx
ψIII (x) = Ae−kx .
c'est à dire si
~2
k − λ(1 + e−2kL ) = 0.
m
1
2.1.2 Fonctions d'onde impaires
Soit k = −2mE/~2 . Solution de l'équation de Schrödinger dans chacune
def
p
des régions :
ψI (x) = Aekx
ψII (x) = B sinh kx
ψIII (x) = −Ae−kx .
c'est à dire si
~2
k − λ(1 − e−2kL ) = 0.
m
2
y a donc un seul état lié, comme dans le cas d'un seul potentiel delta. Par contre,
si L est plus grand de la limite, un deuxième état lié apparaît. Ce deuxième état
correspond à la fonction d'onde antisymétrique et à une énergie plus grande (la
fonction d'onde a un noeud).
des régions :
ψI (x) = A sin(k(x + L))
ψII (x) = −A sin(k(x − L)).
qui correspond à π
kn = L + nπ n ∈ N.
2
Ce sont les mêmes valeurs de k qu'on obtient dans le cas du puits de potentiel
inni sans delta (a = 0).
3
2.2.2 Fonctions d'onde impaires
Solution de l'équation de Schrödinger dans chacune des régions :
ψI (x) = A sin(k(x + L))
ψII (x) = A sin(k(x − L)).
4
On obtient un système linéaire en A et B :
0
−e−k L
sin kL A
0 = 0.
k cos kL k 0 e−k L B
c'est à dire si
−k cot kL = k 0 .
lateur harmonique
Pour p2 , on obtient
2
2 a − a†
p = −~mω
2
~mω
a − a† a − a†
=−
2
~mω 2 2
=− a − aa† − a† a + a†
2
~mω 2 2
=− a + a† − 2N − 1 .
2
Donc
~mω 2
hn| p2 |ni = hn| 2N + 1 − a2 − a† |ni
2
~mω
= (2n + 1)
2
= mEn .
5
avec l'amplitude A et la phase φ paramètres arbitraires. L'énergie de cette tra-
jectoire est
2
p(t) mω 2 2
E= + x(t)
2m 2
m2 ω 2 A2 cos2 (ωt + φ) mω 2 2 2
= + A sin (ωt + φ)
2m 2
mω 2 A2
= ,
2
qui est évidemment égale à l'énergie potentielle aux extrémités du mouvement
x = ±A. On exprimera donc l'amplitude A en fonction de l'énergie E :
r
2E
A= .
mω 2
La valeur moyenne de x2 est l'intégrale
Z T
1
x(t) dt,
2
hx2 i =
T 0
Z T
1 2E
2
hx i = 2
sin2 (ωt + φ) dt
T 0 mω
Z T
2E
= sin2 (ωt + φ) dt
mω 2 T 0
E
= .
mω 2
De la même façon, on peut montrer que
Z T
1 2
hp2 i = p(t) dt
T 0
Z T
1 2E
= m2 ω 2 cos2 (ωt + φ) dt
T 0 mω 2
Z T
2mE
= cos2 (ωt + φ) dt
T 0
= mE .
On a donc vérié que les expressions de hx2 i et hp2 i sont exactement les
mêmes que dans le cas quantique.
6
sont
cos θ2
|n̂, ↑i =
exp (ıφ) sin θ2
− sin θ2
|n̂, ↓i = .
exp (ıφ) cos θ2
Un renversement du vecteur unitaire n̂ est représenté par l'opérateur P qui
eectue les substitutions
θ →π−θ
φ → π + φ.
Sous cette transformation, le vecteur |n̂, ↑i devient
cos π−θ
P |n̂, ↑i = 2
exp (ı(φ + π)) sin π−θ
2
sin θ2
=
− exp (ıφ) cos θ2
= − |n̂, ↓i .
De façon similaire, on peut vérier que
− sin π−θ
P |n̂, ↓i = 2
exp (ı(φ + π)) cos π−θ
θ
2
− cos 2
=
− exp (ıφ) sin θ2
= − |n̂, ↑i .
On en conclut que le vecteur propre correspondant à la valeur propre ~/2
dans la direction n̂ est égal, à un signe près, au vecteur propre correspondant
à la valeur propre −~/2 dans la direction −n̂. Ils représentent le même état
physique.
7
7.2 Premier état excité
Soit −1/2
1√ 3 x2
ψ1 (x, σ) = πσ x exp − 2
2 2σ
notre fonction test.
Les intégrales de la forme exp −x2 /σ 2 et x2 exp −x2 /σ 2 ont déjàété traitées
dans les notes. Il nous reste une intégrale de la forme x4 exp −x2 /σ 2 . Une façon
de le calculer est de partir de l'intégrale
2 √
σ3 π
Z
2 x
x exp − 2 =
σ 2
d'où
x2 3σ 2
Z Z 2
4 2 x
x exp − 2 = x exp − 2
σ 2 σ
√
3σ 5 π
= .
4
On trouve donc
√ √
~2 √ 2 σ3 π 1 3σ 5 π
hT i(σ) = √ σ π− 2 + 4
mσ 3 π σ 2 σ 4
2
~ 3σ
= σ−σ+
mσ 3 4
2
3~
= .
4mσ 2
8
7.2.2 Énergie potentielle
Pour la valeur moyenne du potentiel, on a
Z
def
hV i(σ) = λ ψ1 (x, σ)|x|ψ1 (x, σ)dx
Z ∞
= 2λ ψ1 (x, σ)xψ1 (x, σ)dx
0
Z ∞ 2
4λ x
= 3√ x3 exp − 2 dx.
σ π 0 σ
On intègre par parties :
Z ∞ 2 Z ∞ 2
x x
x3 exp − 2 dx = x2 · x exp − 2 dx
0 σ 0 σ
σ2 ∞
Z 2
x
= 2x exp − 2 dx
2 0 σ
Z ∞ 2
2 x
=σ x exp − 2 dx
0 σ
2 ∞
σ2
2 x
= σ − exp − 2
2 σ 0
σ4
= .
2
Donc
4λ σ 4
hV i(σ) = √
σ3 π 2
2λσ
= √ .
π
9
7.3 Corrections au deuxième ordre pour la perturbation
λδ(x)
Correction aux valeurs propres au deuxième ordre :
X | hk| V |ni |2
En(2) = 0 0
(0) (0)
.
k6=n En − Ek
Il n'y a donc pas de correction si n est pair. Si n est impair, la correction est
8mλ2 X 1
En(2) = .
~2 π 2 n2 − k 2
k6=n
k impair
avec
Vpert = λδ(x − x0 ).
def
On explicite l'intégrale :
def
En(1) = 0hn| Vpert |ni0
Z
= λ ψn∗ (x)δ(x − x0 )ψn (x)dx
2
= λ|ψn (x0 )|
(
λ cos2 (nπx0 /2L) n impair
= .
L sin2 (nπx0 /2L) n pair
10
avec
Vpert = βx4 .
def
Les seuls termes de cette somme qui vont contribuer à la valeur moyenne
2 †2 2
0hn| Vpert |ni0 sont (2N + 1) , a a et a† a2 , c'est à dire les termes qui ont
2
8 Dégénérescence
11
Il faut exprimer la perturbation en fonction des opérateurs de création et
annihilation. Rappelons que
r
~ ax + a†x
x= √
mω 2
~ ay + a†y
r
y= √
mω 2
√ ay − a†y
px = ~mω √
ı 2
√ ay − a†y
py = ~mω √ .
ı 2
Le moment angulaire Lz s'exprime comme
Lz = xpy − ypx
~
ax + a†x ay − a†y − ay + a†y ax − a†x
=
2ı
~ †
a ay − a†y ax ,
=
ı x
et la perturbation s'écrit
ı~ωC †
ax ay − a†y ax ,
∆V =
2
12
On obtient les éléments de matrice en prenant les produits scalaires avec les kets
de base. Explicitement, la matrice M qui représente la perturbation est
0 −ı~ωC /2
M= .
ı~ωC /2 0
ı~ωC †
ax ay − a†y ax |2, 0i
∆V |2, 0i =
2
ı~ωC
= − √ |1, 1i
2
ı~ωC †
ax ay − a†y ax |1, 1i
∆V |1, 1i =
2
ı~ωC
= √ (|2, 0i − |0, 2i)
2
ı~ωC †
ax ay − a†y ax |0, 2i
∆V |0, 2i =
2
ı~ωC
= √ |1, 1i .
2
La matrice M qui représente la perturbation est donc
√
0√ −ı~ωC / 2 0 √
M = ı~ωC / 2 0√ −ı~ωC / 2 .
0 ı~ωC / 2 0
13
L'énergie correspondante à la fonction ψnx ny est
~2 π 2 2
nx + n2y .
Enx ny = 2
8mL
On introduit un champ magnétique constant B ~ = B ẑ . Dans la jauge de Cou-
def
14
ZZ
ı~ωC π πx πy
h1, 2| ∆V |2, 1i = dxdy cos sin
4L3 2L L
πx πy πx πy
· x sin sin + 2y cos cos
L 2L L 2L
128ı~ωC
= .
27π 2
Pour la deuxième ligne de la matrice, on applique la perturbation au deuxième
vecteur de base :
ı~ωC ∂ ∂
∆V ψ1,2 (x, y) = − x −y ψ1 (x)ψ2 (y)
2 ∂y ∂x
ı~ωC ∂ ∂ πx πy
=− x −y cos sin
2L ∂y ∂x 2L L
ı~ωC π πx πy πx πy
=− 2x cos cos + y sin sin .
4L2 2L L 2L L
On prend les produits scalaires :
ZZ
ı~ωC π πx πy
h2, 1| ∆V |1, 2i = − dxdy sin cos
4L3 L 2L
πx πy πx πy
· 2x cos cos + y sin sin
2L L 2L L
128ı~ωC
=− ;
27π 2
ce résultat était attendu, parce que la perturbation est hermitienne, et donc
h2, 1| ∆V |1, 2i = h1, 2| ∆V |2, 1i .
∗
Enn,
ZZ
ı~ωC π πx πy
h1, 2| ∆V |1, 2i = − dxdy cos sin
4L3 2L L
πx πy πx πy
· 2x cos cos + y sin sin
2L L 2L L
= 0.
15
8.2.3 Perturbation du deuxième niveau excité
Le deuxième niveau excité n'est pas dégénéré et il consiste du seul état |2, 2i.
Il est facile de vérier que la correction est nulle :
(1)
E2,2 = h2, 2| ∆V |2, 2i
ZZ
ωC
=− dxdyψ2∗ (x)ψ2∗ (y) (xpy − ypx ) ψ2 (x)ψ2 (y)
2
ZZ
ı~ωC πx πy ∂ ∂ πx πy
=− dxdy sin sin x −y sin sin
2 L L ∂y ∂x L L
ZZ
ı~ωC π πx πy πx πy πx πy
=− dxdy sin sin x sin cos − y cos sin
2L L L L L L L
= 0.
9 Dépendance du temps
16
9.2 Perturbation quadratique
L'élément de matrice de la perturbation
0 t<0
1 2
∆V (t) = βx 0 ≤ t < ∆t
∆t
0 t ≥ ∆t
Puisque l'élément de matrice entre l'état fondamental et l'état |1i est égal à zéro,
la transition |0i → |1i est interdite au premier ordre. La transition |0i → |2i,
par contre, est permise. Son amplitude est
Z t
ı h ı i
c2 (t) = − ∆V20 (t0 ) exp − (E0 − E2 ) t0 dt0
0 ~ ~
Z ∆t
ıβ
= −√ exp (2ıωt0 ) dt0 (pour t > ∆t)
2mω∆t 0
β
=− √ (exp (2ıω∆t) − 1)
2 2mω 2 ∆t
ıβ
= −√ exp (ıω∆t) sin (ω∆t) .
2mω 2 ∆t
La probabilité de transition est
2
P (0 → 2) = |c2 (∆t)|
β2
= sin2 ω∆t.
2m2 ω 4 ∆t2
et non
0 t<0
1
∆V (t) = γx sin [πt/∆t] 0 ≤ t < ∆t .
∆t
0 t ≥ ∆t
17
Le calcul de l'élément de matrice ne pose pas de dicultés, car il est le même
que dans le cas de l'exercice résolu dans les notes. Il nous intéresse surtout de
discuter le comportement de l'intégrale temporelle
Z ∆t
πt
I= sin exp (ıωt) dt.
0 ∆t
L'intégration est banale :
Z ∆t
πt
I= sin exp (ıωt) dt
0 ∆t
Z ∆t
1 ıπt −ıπt
= exp − exp exp (ıωt) dt
2ı 0 ∆t ∆t
1 ∆t h
Z π π i
= exp ıt ω + − exp ıt ω − dt
2ı 0 ∆t ∆t
1 exp (ı (ω∆t + π)) − 1 exp (ı (ω∆t − π)) − 1
= −
2ı ı (ω + π/∆t) ı (ω − π/∆t)
1 exp (ıω∆t) + 1 exp (ıω∆t) + 1
= −
2ı ı (ω − π/∆t) ı (ω + π/∆t)
exp (ıω∆t) + 1 1 1
= −
2ı ı (ω − π/∆t) ı (ω + π/∆t)
exp (ıω∆t) + 1 2π/∆t
=−
2 ω 2 − π 2 /∆t2
π∆t (exp (ıω∆t) + 1)
=− .
ω 2 ∆t2 − π 2
La probabilité de transition est proportionnel au carré de l'amplitude :
2
P ∝ |I|
π 2 ∆t2 cos2 (ω∆t/2)
= 2
(ω 2 ∆t2 − π 2 )
π ∆t2 (1 − cos (ω∆t))
2
= 2 .
2(ω 2 ∆t2 − π 2 )
Cette fonction est maximale pour ∆t = π/ω , où elle est égale à π/4ω 2 . Il
existe donc une durée d'application de la perturbation qui maximise la probabi-
lité d'induire une transition. Ce phénomène s'appelle résonance. Le paramètre
crucial est la transformée de Fourier de la perturbation, calculée à la fréquence
ω , c'est à dire la fréquence naturelle de la transition. Pour une durée d'applica-
tion trop courte ou trop longue, donc au dehors de la résonance, l'amplitude de
la transformée est trop petite pour induire la transition de façon ecace.
10.1 Polarisation
Le champ électrique oscille dans la direction du vecteur A ~ 0 . Le champ ma-
gnétique oscille dans la direction A0 × x̂, où × dénote le produit vectoriel et x̂
~
18
est le vecteur unitaire de la direction de propagation de l'onde, c'est à dire l'axe
x.
19
Transition 100 → 211 :
Z 2π Z π Z ∞
h211| y |100i = dφ dθ sin θ dr r2
0 0 0
" # " #
1 1
− re−r/2a0 sin θ e−ıφ r sin θ sin φ p 3 e−r/a0
p
8a0 πa30 πa0
Z 2π Z π Z ∞
1 −ıφ 3 4 −3r/2a0
=− e sin φ dφ sin θ dθ r e dr
8πa40 0 0 0
4 16a30
1
=− [−ıπ]
8πa40 3 27
8ı
= .
81a0
Transition 100 → 210 :
Z 2π Z π Z ∞
h210| y |100i = dφ dθ sin θ dr r2
0 0 0
" # " #
1 −r/2a0 1 −r/a0
p re cos θ r sin θ sin φ p 3 e
4a0 2πa30 πa0
= 0,
12 Modèle de Kronig-Penney
20
Dans la région II :
ψII (x) = C cosh(λ0 x) + D sinh(λ0 x) (4)
r
2m(V0 − E)
0 def
λ = . (5)
~2
Les deux conditions au bord en x = 0 :
ψI (0) = ψII (0)
ψI0 (0) = ψII
0
(0)
impliquent immédiatement que
A=C
λ0
B= D.
λ
Les fonctions d'onde sont donc de la forme
λ0
ψI (x) = C cos(λx) + D sin(λx)
λ
ψII (x) = C cosh(λ0 x) + D sinh(λ0 x).
21
et donc
sinh λ0 b ' λ0 b
cosh λ0 b ' 1.
En outre, on a
λ(b − a) ' −λa. (b → 0)
et
λ2 − λ02 E − (V0 − E)
0
= p
λλ E(V0 − E)
2E − V0
=p
E(V0 − E)
2E − α/b
=p
E(α/b − E)
α/b
' −p (b → 0)
Eα/b
r
α
=− .
bE
Dans cette limite, la condition de quantication devient
mα
cos λa + sin λa = cos ka.
~2 λ
Avec la dénition mαa
def
P =
~2
elle s'écrit
P
cos λa + sin λa = cos ka. (6)
λa
On voit facilement que l'Éq. (6) donne lieu à une innité de bandes. Pour mon-
trer cela, on exhibera une innité d'énergies permises et interdites alternées.
On dénit z = λa et on introduit la fonction
def
def P
f (z) = cos z + sin z
z
qui nous permet d'écrire l'équation de quantication dans la forme
f (z) = cos ka.
π/2 + nπ , on a
P
f (zn ) = (−1)
n
,
π/2 + nπ
qui est compris entre −1 et 1 si
P < π/2 + nπ ,
c'est à dire si n est susamment grand. Pour n grand, donc, les énergies cor-
respondantes aux valeurs zn sont toujours permises.
22
Par contre, considérons les valeurs zn0 = nπ . Pour n 6= 0, on a
def
f (zn0 ) = (−1) .
n
Ces valeurs dénotent donc des limites de bande. Maintenant considérons zn0 (ε) =
nπ+ε, avec ε petit : on développe f (z) en série de Taylor au premier ordre autour
de nπ et on obtient
P
f (zn0 (ε)) = cos zn0 (ε) + sin zn0 (ε)
zn0 (ε)
n P
' (−1) + (−1)n ε
nπ
Pε
n
= (−1) 1 + ,
nπ
qui est au dehors de l'intervalle [−1, 1]. L'énergie correspondante à zn0 (ε) est
donc toujours interdite. Puisque l'on a
. . . < zn0 < zn < zn+1
0 0
< zn+1 < zn+2 < ...,
23