2.Je sais pas c’est où*. 3.Je lui ai demandé il est quelle heure*. 4.Je lui ai demandé qu’est-ce qu’il fait là*. 5.Tu veux je te fais ça* ? 6.Je crois c’est ici*. 7.Suite à cela, je postule pour ce métier*. 8.Après, au jour d’aujourd’hui, malgré qu’il fasse ça, c’est ok*. 9.Il est entrain de faire ça*. 10.C’est lui et moi qu’on a fait ça*. 11.Du coup, dû à cela, je sais pas qu’est-ce qu’il faut faire*. 12.De par ses qualités, il est confiant : il va solutionner le problème*. 13.Pourquoi que t’es là et elle est pas là ?* 14.Il faut que vous vérifiez cela*. 15.Par contre, en termes de temps, cela sera difficile*. 16.Au niveau du temps, il faut que vous prévoyez quelque chose*. 17.Après qu’il ait fait cela, il a été là-bas*. 18.Si je serais à ta place, je pourrais faire ça, voire même faire autre chose*. 19.J’entends pas qu’est-ce qu’elle dit la dame*. 20.Je vous contacte pour pallier au problème*. Corriger les phrases 1.Je ne sais pas ce que c’est. 2.Je ne sais pas où c’est. 3.Je lui ai demandé : « Quelle heure est-il ? » / Je lui ai demandé quelle heure il était. 4.Je lui ai demandé : « Que faites-vous là ? » / Je lui ai demandé ce qu’il faisait là. 5.Veux-tu que je te fasse cela? 6.Je crois que c’est ici. 7.À la suite de cela, je postule ce métier. 8.Cela étant, aujourd’hui, malgré le fait qu’il fasse ça, ce n’est pas grave*. 9.Il est en train de faire cela. 10.C’est lui et moi qui avons fait cela. 11.Donc, en raison de cela, je ne sais pas ce qu’il faut faire. 12.En raison de ses qualités, il est confiant : il va résoudre le problème. 13.Pourquoi es-tu là et qu’elle n’est pas là ? / Pourquoi es-tu là alors qu’elle n’est pas là ? 14.Il faut que vous vérifiiez cela. (i du subjonctif présent) 15.En revanche, en matière de temps, cela sera difficile. 16.En matière de temps, il faut que vous prévoyiez quelque chose. (i du subjonctif présent) 17.Après qu’il a fait cela, il est allé là-bas. 18.Si j’étais à ta place, je pourrais faire cela, voire faire autre chose. 19.Je n’entends pas ce que dit la dame. 20.J’entre en contact avec vous pour pallier le problème. Stylistique •Un adynaton (pluriel : adynata) : une hyperbole (= exagération) impossible. En parlant de son nez, Cyrano de Bergerac, dans la pièce d’Edmond Rostand, affirme : « C’est une péninsule ! » •Une anacoluthe (rupture syntaxique) : à ne pas utiliser Absent la semaine prochaine, vous ne pourrez pas me joindre.* : « Absent » ne réfère pas à « vous », c’est moi qui m’absente. •Une apophonie : deux mots de famille proche dans le même syntagme (= groupe de mots) : Un jugement partial et partiel •Une paronomase : deux mots phonétiquement proches sans lien étymologique dans le même syntagme : Qui vivra verra Raymond Queneau, Exercices de style, Gallimard, 1947 « Récit » « Litotes » (= atténuations) « Un jour vers midi du côté du parc Monceau, sur la « Nous étions quelques-uns à nous déplacer de conserve. Un plate- forme arrière d’un autobus à peu près complet de la jeune homme, qui n’avait pas l’air très intelligent, parla ligne S (aujourd’hui 84), j’aperçus un personnage au cou quelques instants avec un monsieur qui se trouvait à côté de fort long qui portait un feutre mou entouré d’un galon lui, puis il alla s’asseoir. Deux heures plus tard, je le tressé au lieu de ruban. Cet individu interpella tout à coup rencontrai de nouveau ; il était en compagnie d’un son voisin en prétendant que celui-ci faisait exprès de lui camarade et parlait chiffons. » (p. 10) marcher sur les pieds chaque fois qu’il montait ou descendait des voyageurs. Il abandonna d’ailleurs « de conserve » = ensemble. rapidement la discussion pour se jeter sur une place « parlait chiffons » = parler de vêtements ou de choses devenue libre. peu importantes. Deux heures plus tard, je le revis devant la gare Saint- Lazare en grande conversation avec un ami qui lui conseillait de diminuer l’échancrure de son pardessus en en faisant remonter le bouton supérieur par quelque tailleur compétent. » (p. 27)
« feutre » = ici, chapeau.
« galon tressé » = tissu. « échancrure » = apparence creusée. « pardessus » = manteau. « quelque tailleur compétent » = un quelconque tailleur compétent. Raymond Queneau, Exercices de style, Gallimard, 1947, p. 36-37 : « Lettre officielle » « J’ai l’honneur de vous informer des faits suivants dont j’ai pu être le témoin aussi impartial qu’horrifié. Ce jour même, aux environs de midi, je me trouvais sur la plate-forme d’un autobus qui remontait la rue de Courcelles en direction de la place Champerret. Ledit autobus était complet, plus que complet même, oserai-je dire, car le receveur avait pris en surcharge plusieurs impétrants, sans raison valable et mû par une bonté d’âme exagérée qui le faisait passer outre aux règlements et qui, par suite, frisait l’indulgence. À chaque arrêt, les allées et venues des voyageurs descendants et montants ne manquaient pas de provoquer une certaine bousculade qui incita l’un de ces voyageurs à protester, mais non sans timidité. Je dois dire qu’il alla s’asseoir dès que la chose fut possible. J’ajouterai à ce bref récit cet addendum : j’eus l’occasion d’apercevoir ce voyageur quelque temps après en compagnie d’un personnage que je n’ai pu identifier. La conversation qu’ils échangeaient avec animation semblait avoir trait à des questions de nature esthétique. Étant donné ces conditions, je vous prie de vouloir bien, Monsieur, m’indiquer les conséquences que je dois tirer de ces faits et l’attitude qu’ensuite il vous semblera bon que je prenne dans la conduite de ma vie subséquente. Dans l’attente de votre réponse, je vous assure, Monsieur, de ma parfaite considération empressée au moins. »
« impétrants » : ayant obtenu un titre, un droit (ici, de monter dans le bus)
« addendum » : chose qu’on a rajoutée. « subséquent, subséquente » : qui suit. Exercice : récrivez l’extrait en utilisant des hyperboles (= exagérations) Raymond Queneau, Exercices de style, Gallimard, 1947 « Un jour vers midi du côté du parc Monceau, sur la plate-forme arrière d’un autobus à peu près complet de la ligne S (aujourd’hui 84), j’aperçus un personnage au cou fort long qui portait un feutre mou entouré d’un galon tressé au lieu de ruban. Cet individu interpella tout à coup son voisin en prétendant que celui-ci faisait exprès de lui marcher sur les pieds chaque fois qu’il montait ou descendait des voyageurs. Il abandonna d’ailleurs rapidement la discussion pour se jeter sur une place devenue libre. Deux heures plus tard, je le revis devant la gare Saint-Lazare en grande conversation avec un ami qui lui conseillait de diminuer l’échancrure de son pardessus en en faisant remonter le bouton supérieur par quelque tailleur compétent. » (p. 27)
« feutre » = ici, chapeau.
« galon tressé » = tissu. « échancrure » = apparence creusée. « pardessus » = manteau. « quelque tailleur compétent » = un quelconque tailleur compétent. Adjectifs verbaux et noms Communicant (adjectif), communiquant (participe présent) Convaincant (adjectif), convainquant (participe présent) Différent (adjectif), différant (participe présent), une différence (nom) ≠ un différend (= « désaccord ») Exigeant (adjectif), exigeant (participe présent), exigence (nom) Fatigant (adjectif), fatiguant (participe présent) Résidant (nom, « habitant ») ≠ résident (nom, « individu ne vivant pas dans son pays d’origine ») Adjectifs verbaux et noms 1.Communi…ant via son portable, il lui parle. 2.Convain…ant son ami, il est heureux. 3.Son discours est convain…ant. 4.Il a un différ… avec son ami. 5.Il a de multiples exig… 6.Fatig…nt son interlocuteur, il continue de parler. 7.Il est fatig… 8.C’est le principe des vases communi… Adjectifs verbaux et noms (correction) 1.Communiquant via son portable, il lui parle. 2.Convainquant son ami, il est heureux. 3.Son discours est convaincant. 4.Il a un différend avec son ami. 5.Il a de multiples exigences. 6.Fatiguant son interlocuteur, il continue de parler. 7.Il est fatigant. 8.C’est le principe des vases communicants. Noms de couleur Nom de couleur + adjectif : l’adjectif s’accorde avec le nom : des bleus intenses. Nom de couleur + nom : second nom invariable : Ces verts pomme jurent avec les kakis. Nom de couleur composé de plusieurs mots liés par un trait d’union = invariable : Les bleu-gris du ciel. Adjectifs de couleur Nom employé comme adjectif de couleur
Nom ou groupe de noms = invariables :
des rideaux orange, des taches lie-de-vin
Accord pour écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose.
Adjectifs de couleur Adjectif de couleur composé
Invariable : des rideaux vert pâle
Couleur qui tire sur une autre = trait d’union :
des yeux bleu-vert Adjectifs de couleur Adjectifs de couleur coordonnés par et
Variables si chaque élément mentionné est d’une seule
couleur : des jetons noirs et blancs (jetons noirs + jetons blancs) Invariables si chaque élément mentionné est de plusieurs couleurs : des vaches blanc et noir S’exprimer dans un contexte formel (courriels…) Ne pas oublier les accents sur les majuscules : À, É… À l’intention de (= « en l’honneur de, démarche profitable à quelqu’un ») À l’attention de + destinataire Cher Monsieur, Mais pas de majuscule dans le corps du texte Si M. + nom de personne + on ne s’adresse pas à la personne en question, pas de majuscule : J’envoie cela à monsieur Untel S’exprimer dans un contexte formel (courriels…) Ci-joint en début de phrase = pas d’accord Ci-joint les attestations demandées Ci-joint + nom sans déterminant = pas d’accord Je vous envoie ci-joint photocopie Nom + ci-joint = accord les photocopies ci-jointes Ci-joint + déterminant + nom = accord ou non Ci-joint les photocopies ou ci-jointes les photocopies Corrections d’erreurs fréquentes Si vous venez, je serai là (futur simple : pas de –s à la première personne du singulier), pas conditionnel
On amène une personne, on apporte un objet
Avoir confiance en + personne. Avoir confiance dans + inanimé.
J’ai confiance dans la justice.
En termes de = « dans le langage de (la jurisprudence…) ».
Sinon, en matière de
Une alternative = « choix entre deux choses », pas « un plan B »
Tel, tel que, tel quel Tel s’accorde avec le nom qui suit : Elles font cela, tels des chefs. Tel que s’accorde avec le nom qui précède : Elles s’étaient rassemblées telles que des moineaux. Tel quel : les deux éléments s’accordent avec le nom qu’ils accompagnent : J’ai laissé ces chaussures telles quelles. Adjectifs employés comme adverbes (devenant donc invariables) Bas, bon, cher, clair, court, creux, doux, droit, dru, dur, faux, ferme, fin, fort, gros, haut, juste, lourd, menu, net, mauvais, profond, sec… Avec verbe qui n’est ni être ni un verbe d’état (verbe d’état = apparaître, demeurer, devenir, paraître, rester, se montrer, sembler…). Cette veste est chère (chère = adjectif donc variable) Cette veste coûte cher (cher = adverbe donc invariable) Placer la barre haut (et non haute) Adjectifs employés comme adverbes (devenant donc invariables) MAIS bon, frais, grand peuvent s’accorder, même pour un emploi adverbial Bon dernier, bon premier, grand ouvert, frais coupé, frais tondu, frais éclos, frais peint, frais émoulu (émoudre = « aiguiser à la meule » / être frais émoulu de : « être récemment sorti de »)
Un portail frais peint / une rose fraîche cueillie / des fleurs fraîches écloses / des portes grandes ouvertes.