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L’Assemblée Générale 03
Le Comité Exécutif 05
Organigramme 06
Ephémérides 08
Amont 12
Aval 34
Commercialisation 50
Ressources Humaines 64
HSE 76
Rapport Financier 81
sonatrach
Message du Président
Directeur Général
L’année 2003 a été marquée par la poursuite soutenue du processus d’amélioration du fonctionnement et des
performances de Sonatrach et elle s’est soldée par une amélioration appréciable des principaux indicateurs sur
l’ensemble de nos segments stratégiques, ce qui nous a permis de conforter notre assise financière.
Nous avons en effet clôturé l’année 2003, au cours de laquelle nous avons su gérer de manière satisfaisante
un contexte difficile tant sur le plan national que sur le plan international, avec des résultats records,
les meilleurs dans l’histoire de Sonatrach.
La résorption des conséquences de la tragédie du séisme du 21 mai, qui a durement touché des travailleurs
et des cadres de Sonatrach dans leurs familles et leurs biens, a été éprouvante. Au plan externe, les graves
tensions au Moyen Orient et les incertitudes du marché pétrolier, secoué par les crises qu’ont connues des
pays producteurs importants membres de l’OPEP, ont perturbé la visibilité nécessaire à une conduite sereine
des affaires.
Le fait marquant le plus significatif de l’exercice, c’est sans doute le maintien de la dynamique de croissance de
la Société et des tendances lourdes qui la caractérisent depuis près de quatre années, à savoir :
Ainsi, parmi les résultats les plus significatifs de l’exercice, nous avons enregistré :
* un volume de production d’hydrocarbures primaires de prés de 212 Millions de TEP, supérieur pour la
quatrième année consécutive au niveau des 200 millions de tonnes atteint en 2000
* un chiffre d’affaires à l’exportation, de l’ordre de 24 Milliards de dollars, induit essentiellement par l’effet prix et
valorisant au mieux les efforts de production
* un niveau d’investissement qui a atteint les 2 Milliards de dollars équivalent, en augmentation de 5% par rapport
à 2002
* un résultat net de 292 Milliards DA ; en progression de 67% par rapport à celui dégagé par l’exercice
antérieur
* une capacité d’autofinancement de notre Société qui s’établit à 408 Milliards DA en 2003, en augmentation
de 28% par rapport à 2002.
Les ratios financiers confirment clairement l’amélioration constante de la rentabilité économique de Sonatrach
et de sa solvabilité.
Nous avons continué à inscrire la maîtrise des coûts parmi nos préoccupations centrales et outre la systémati-
sation de la procédure d’Appel d’Offres en deux temps, nous avons poursuivi les efforts tendant à rendre les
méthodes de gestion plus rigoureuses, instaurer plus de transparence et nous doter d’outils et d’instruments
modernes.
Nous avons également décidé au cours de l’année écoulée de faire de nos actions pour préserver la santé
au travail et l’intégrité de nos collectifs, assurer la sécurité de nos installations et de tout notre patrimoine,
protéger l’environnement, la nature et l’homme, un critère de l’évaluation des performances de Sonatrach.
Nous avons pleinement confirmé l’option stratégique du partenariat comme levier de développement et de nos
ressources humaines comme facteur principal de succès.
L’évaluation de l’activité de notre Société au cours de l’année 2003 et des résultats qu’elle a obtenus fondent
ma conviction que Sonatrach aborde avec pertinence la phase d’adaptation aux nouvelles exigences de son
environnement national et à celles du processus de la globalisation.
La stratégie de développement mise en œuvre ces trois dernières années porte ses fruits et notre grand
Groupe, qui célèbre cette année quarante ans d’existence et de performances, peut se tourner résolument et
avec optimisme vers l’avenir.
Méziane Mohamed
Président Directeur Général
2
L’Assemblée Générale
M. Brahim Ghanem M. Abdelatif Benachenou M. Chakib Khelil M. Mohammed Laksaci M. Houari Khachai
Délégué à la planification, Ministre des Finances Ministre de l'Energie Gouverneur de la banque Représentant
Membre et des Mines d'Algérie, Membre de la présidence
de la république
3
sonatrach
Le Conseil d’Administration
de Sonatrach SPA
M. Mohamed Meziane
Président Directeur Général
de Sonatrach
Président du conseil
d'administration
M. Mohamed Abdou M. Brahim Djamel Kessali M. Ali Touati M. Youcef Ourradi Mme Malika Belkahla M. Nourredine Boutarfa
Bouderbala Représentant du Ministère chargé Représentant Représentant du Ministère chargé Représentant du Ministère chargé Personnalité choisie en Raison de
Représentant du Ministère chargé des Finances - Membre de la Banque d'Algérie - Membre des hydrocarbures - Membre des Hydrocarbures- Membre sa Compétence dans le secteur
des Finances - Membre des hydrocarbures- Membre
M. Mohamed Rafâa M. Abdelhamid Zerguine M. Bachir Achour M. Ali Hached M. Khaled Rebah M. Abdelhamid Setti
Babaghayou Représentant de Sonatrach - Représentant de Sonatrach - Vice-Président Repésentant Représentant du Syndicat
Représentant de Sonatrach - Membre Membre Commercialisation du Syndicat National - Membre National - Membre
Membre
4
Le Comité Exécutif
Mohamed Rafaa Babaghayou Abdelhamid Zerguine Bachir Achour Ali Hached Malek Zitouni
Vice-Président Amont Vice-Président Vice-Président Aval Vice-Président Secrétaire Général
Transport par Canalisations Commercialisation
Abdelhafid Feghouli Ali Rezaïguia Fatma Zhora Benoughlis Mohamed Senhadji Rabah Nadir Allouani
Directeur Général Adjoint Directeur Exécutif Finances Directrice Exécutive Stratégie, Directeur Exécutif Directeur Central HSE,
Ressources Humaines Planification et Economie Activités Centrales (santé, sécurité
et Communication et environnement)
5
sonatrach
Organigramme
Schéma organisationnel et fonctionnel de la momenclature
du Groupe Sonatrach
Secrétaire Général
Activité Transport
Activité Amont
par canalisations
Finances
Activités Centrales
Juridique
6
Président Directeur Général Monsieur Méziane Mohamed
Président Directeur Général
Comité Exécutif
Stratégie, Planification
et Economie
Audit
Santé, Sécurité
et Environnement
7
sonatrach
Ephémérides
8
9
sonatrach
Ephémérides
Mai 2003
• Création d’une cellule de crise suite
au séisme du 21 mai 2003 survenu
dans les wilayas du centre du pays.
• Collecte de dons et leurs distribution
aux familles sinistrées. Les dons ont
été versés soit en espèces, soit en
moyens matériels.
10
Juillet 2003 GPL algérien le marché de Suez et
s’occupera des opérations du transport
• Signature d’un contrat de prospection maritime et du stockage flottant en
entre Sonatrach et la société Mixte conséquence.
Algéro-Tunisienne Numhyd sur le • Sonatrach et BP ont signé un accord
périmètre « Hamra » dans la wilaya de coopération portant sur la création
d’Illizi portant sur les blocs 220a et d’une joint venture en charge de
220b. l’approvisionnement conjoint du
• Signature d’un contrat avec la société marché britanique en GNL.
chinoise CNODC pour la réalisation
de la raffinerie d’Adrar. Novembre 2003
• Sonatrach et le consortium ABB PSS
(Italie) et SARPI (filiale de Sonatrach) • Entrée en production du gisement
ont signé un accord relatif à la cons- d’Ohamet avec la société BHP
truction des installations de surface
pour le développement des champs
de Bir Berkine et Bir Berkine Nord, Décembre 2003
situés dans les blocs 404B et 403 du
bassin de Berkine. • Attribution de 5 blocs suite au 4ème
appel d’offres international lancé le
01 mai 2003 :
Octobre 2003 - Bloc 102a /112 : Bassin de Cheliff à la
société CNPC.
• Nouvelle découverte de gaz dans le - Bloc 350 : Oued Mya à la société
bassin de Reggane suite au forage CNPC.
du puits Kahal Tabelbala Nord-1 - Bloc 431b : Amguid Messaoud à la
(KTN-1) réalisé dans le bloc 328b. société Petrocanada.
• Sonatrach et la société AMPTC (Arab - Bloc 332a/341a/339a/337a1 : Ahnet
Martitime Petroleum Transport à la société Repsol/RWE/DEA.
Company) ont signé un accord portant - Blocs 309B1/310b/311b/319b1 :
sur la création d’une société commune Béchar à la société Total/Cepsa.
(50/50%) offshore
Elle sera chargée d’approvisionner en
11
sonatrach
Amont
L’activité amont a principalement
en charge la recherche, l’exploitation
et la production des hydrocarbures.
Elle s’occupe également du développement
des gisements découverts, de l’amélioration
du taux de récupération et de la mise
à jour des réserves.
Les activités de l’amont pétrolier des
hydrocarbures relèvent de Sonatrach.
Elle les réalise soit seul, soit en association
avec des compagnies pétrolières
internationales.
12
13
sonatrach
Découvertes
Sept découvertes ont été réalisées en
2003 dont trois par Sonatrach seule et
quatre en association. Ces découvertes
se répartissent comme suit :
- 4 découvertes d’unité
- 3 découvertes de gaz.
Situation des découvertes 2003
SAHARA OCCIDENTAL
14
Mise en évidence
de nouvelles réserves
Exploration
Le volume de réserves mis en évidence 59% gaz
en (P1, P2) est réparti comme suit :
42
Puits associations
31 Puits Sonatrach seule
23
22
19 18
15
7 11 6 5 6 11 20 18
15
Amont
sonatrach
Forage d’exploration
41 puits d’exploration ont été forés avec une hausse de 12% par rapport à l’an-
un métrage de 122 614 m et un rende- née 2002. Le rendement des forages,
ment de 1 498 mètres par mois-appa- réalisé par Sonatrach seule, a atteint
reil. Le rendement global a enregistré 1 229 mètres par mois-appareil.
Opérations en association
Contrats d’exploration
6 contrats d’exploration ont été signés en 2003 avec les partenaires étrangers.
16
Forage de développement
155 puits ont été forés par Sonatrach et les associés, soit un métrage
de 469 359 m et un rendement moyen de 1 907 mètres par mois-appareil.
Sonatrach seule a réalisé 64 puits totalisant 195 240 mètres, dont 24,11 forages
horizontaux avec un rendement de 1501 mètres/mois–appareil.
Cela équivaut à un métrage de 106 896 mètres et à un rendement
de 1 408 mètres/mois-appareil.
409,865
385,487
Gaz
Huile
Eau
180,839
167,596
158,305
114,697
101,829
98,629
80,912
77,94
50,542
40,061
38,758
36,246
35,263
33,417
29,277
12,259
10,702
7,075
6,362
5,932
2,848
1,371
0,69
3,4
1245 1968 1070 1817 1230 1397 1106 1774 1348 2144 1382 1906 1306 2227 1397 2555 1501 2372
17
Amont
sonatrach
Développement
de gisements
Production
La production totale d’hydrocarbures, L’activité en association a participé pour
tous produits confondus, s’est élevée à 42 millions de Tep, soit 20% de la pro-
plus de 212 millions de Tep. duction totale. Cette production est en
augmentation de 10 millions de Tep,
Ce niveau de production représente un soit une hausse de 32% par rapport à la
taux de réalisation de 100% par rapport production de l’année 2002.
aux prévisions 2003.
42
32
25
15 18
9 11 12
2
Association
Sonatrach seule
18
Production de pétrole brut et condensat
La production de Pétrole brut et de condensat a atteint plus de 70 millions de Tep,
soit une hausse de 13% par rapport à 2002.
26
17
35 34 33 33 32 32 30 29 29
10
9
8
6
4 4
16 16 16 16 15 15 15 14 13
2 2 2 2 2
0,964 0,965 1
0,183
Condensat Sonatrach seule
Condensat en association
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
19
Amont
sonatrach
GPL
La production de GPL s’est élevée à 8,7 millions de tonnes, dont 1,5 millions de
tonnes en partenariat.
Total GPL 8, 9 8, 7
5 5 5 6 6 7 8 8 7
0,896 1 1 1 1
0,482 0,480
0,171
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Gaz naturel
La production primaire de gaz naturel a 2002. La production de la région de
atteint 137,6 milliards de m3. Ce niveau Hassi R’Mel, qui s’élève à 99 milliards
de production avoisine celui de l’année de m3, y a contribué pour 72%.
12 12 12 13
9
5 5 5
0,952
Principaux agrégats
2002 2003 Evolution %
Exploration
Puits forés 28 41 46
dont associations 8 23 188
Forages de développement
21
Amont
sonatrach
Activité en International
Sonatrach a poursuivi en 2003 ses en Algérie avec Sonatrach sur le bloc
efforts de recherche pétrolière dans 220, et l’autre en contrat de concession
plusieurs régions du monde notam- sur le bloc E3 Kaboudia en Tunisie.
ment par le biais de partenariats et d’al- - Négociation d’un swap avec des com-
liances : pagnies pétrolières internationales
autour d’un projet de développement.
- Prise de participation de Sonatrach à
hauteur de 10% dans le segment Aussi, durant l’année 2003, l’activité
amont du projet de développement du internationale a procédé à la recherche
champ de Camiséa au Pérou. Cette et à l’évaluation d’opportunités en
participation confirme la présence de exploration et production dans des
Sonatrach dans le premier projet gazier pays comme : le Mali, la Libye, le
du Pérou (10% dans l’Amont et plus de Qatar, l’Iran, l’Irak, le Venezuela,
21% dans le transport). l’Afrique du sud, le Vietnam, la
- Création d’une société mixte avec la Norvège.
compagnie ETAP (Tunisie) pour l’ex-
ploration et la production des hydrocar-
bures. NUMHYD a signé durant cette
année deux contrats : l’un en
« Production sharing contract »
Faits marquants
• Mise en service du projet de développement des champs de gaz d’Ohanet en
partenariat avec BHP.
• Signature d’un contrat du projet de développement du champ d’huile de Bir
Berkine et Bir Berkine Nord.
22
Services pétroliers
ENAGEO
Entreprise nationale de géophysique
Sonatrach détient 51% du capital de L’année 2003 a connu la fin des
l’ENAGEO. travaux de la nouvelle base de vie de
Hassi Messaoud.
ENAGEO a enregistré un chiffre d’affai-
res de 6,4 milliards de dinars, ce qui
représente une augmentation de 11,3%
par rapport à l’année 2002.
ENTP
Entreprise Nationale de travaux aux puits
Sonatrach détient 51% du capital de L’activité technique a été marquée en
l’ENTP. 2003 par :
Métrage
ENTP a réalisé en 2003 un métrage de 219 097 mètres contre 165 614 mètres en
2002. Elle a atteint un rendement de 1 628 mètres par mois appareil en 2003 contre
1 391 mètres par mois appareil en 2002.
Puits terminés
En 2003, ENTP a achevé le traitement de 204 puits contre 200 en 2002.
2002 2003
Développement 41 53
Exploration 11 14
Hydraulique - -
Work Over 148 137 23
Total 200 204 Amont
sonatrach
ENAFOR
Entreprise Nationale de forage
ENAFOR est une filiale à 51% de
Sonatrach.
Puits terminés
Enafor a foré pour Sonatrach 119 puits en 2003 :
- 50 en développement terminés et 8 en cours,
- 11 en exploration terminés et 5 en cours,
- 58 en Work Over terminés et 9 en cours.
Développement 50 31 81
Exploration 11 - -
Hydraulique - - -
Work-over 58 9 67
24
GTP
Entreprise Nationale des Grands Travaux Pétroliers
Filiale à 100% de Sonatrach, GTP est - Les projets de l'usine d'In Salah et
spécialisée dans : des stations boosting de Hassi R'mel,
- Les projets des stations Beni-Mansour,
- Le montage industriel, - Les canalisations de Hassi Keiffef et
- La maintenance industrielle, d'Illizi.
- La réalisation de canalisations,
- Le génie civil. GTP s'est engagée pour la fin du 4ème
trimestre 2004 à poursuivre le processus
GTP a réalisé en 2003 un chiffre de certification du système de manage-
d'affaires de 10 milliards de dinars, soit ment environnemental (SME), selon la
une augmentation de 11,11% par norme iso 14001/1996.
rapport à 2002.
Parmi les réalisations de GTP en 2003
on compte :
25
Amont
sonatrach
GCB
Société Nationale de Génie Civil et Bâtiment
GCB est une filiale à 100% de Sonatrach. - Les ouvrages hydrauliques,
L'entreprise capitalise une expérience - La fabrication et le montage d'ouvrages
de plus de 30 ans dans le domaine de métalliques,
la construction. - La menuiserie bois,
- L'engineering.
En 2003, GCB a réalisé un chiffre
d'affaires de 8, 677 499 Milliards de DA, Parmi les projets menés en 2003 ou en
soit un taux d'augmentation de 6,19% cours de réalisation :
par rapport à 2002.
- Obtention du marché portant réalisation
GCB a en charge : de la ligne ferroviaire Mécheria-Béchar,
- La réalisation des grands terrassements, - Participation de GCB aux travaux de
- Le génie civil industriel, de pipe-line, génie civil industriel sur le Projet d'In
- Les routes, Aménas Gaz,
- Les plates-formes de forage et pistes - Réalisation de 30% du programme de
d'accès, viabilisation des sites de la Wilaya de
- Le bâtiment, Boumerdes après le séisme du 21 mai
- Les V.R.D, 2003.
26
Répartition du chiffre d'affaires selon les activités
Le Groupe Sonatrach a été le principal client (plus de 32%). Les autres clients sont :
KBR (22,15%), DTP/ Wilaya (16,97%), SNC LAVALIN (4,38%), GEPCO (3,73%),
JGC (3,32%), G.TFT (2,96%), G.E.I.E (1,97%), ABB/PIL (1,30%), BRC (0,63%),
Mitsubishi (0,59%), BP/AMOCO (0,47%), G.TFT (0,45%).
27
Amont
sonatrach
Transport par
canalisations
L’activité de transport par canalisations,
a pour mission principale le transport
des hydrocarbures dans des conditions
optimales d’économie et de sécurité,
tout en préservant l’environnement.
Ses autres missions sont :
• Définir, réaliser, exploiter, maintenir et faire
évoluer le réseau et les installations
• Assurer la régulation entre la production
et la commercialisation.
28
29
sonatrach
Le réseau de canalisation
en chiffres
La longueur totale du réseau est passé • 112 bacs de stockage d’une capacité
de 14 529 km en 2002 à 15 000 km en totale de 4 millions de M3,
2003. • 3 ports pétroliers d’une capacité de
Elle devrait atteindre 18 141 km en 2007. 123 millions de tonnes par an,
• 1 centre national de dispatching gaz
L’activité transport par canalisations • 1 centre de dispatching des hydrocar-
dispose des moyens suivants : bures liquides,
• 29 canalisations d’une longueur totale • 1 centre de stockage et de transfert
de 15 000 Km, d’huile à Hassi Berkine,
• 74 stations de pompage et de com- • 3 bases de maintenance.
pression, avec plus de 286 machines
principales d’une puissance totale de
plus de 2 millions CV,
Réalisations
Le volume d’hydrocarbures transporté Les quantités transportées et livrées
par canalisations s’est élevés à 219 au Nord à partir des gisements du Sud
millions de TEP en 2003, contre 202 s’élèvent à 160 millions de TEP.
millions de TEP en 2002, soit une Par rapport à l’année 2002, l’activité
augmentation de 9% par rapport au enregistre une augmentation de
dernier exercice. 11 millions de TEP.
Pétrole Brut 28 55 83
Condensât 5 16 21
GPL 6 10 16
Gaz Naturel 21 79 100
Le niveau des exportations à travers le Gazoduc Enrico Mattei (GEM), reliant l’Algérie à
l’Italie via la Tunisie et le Gazoduc Pedro Duran Farel (GPDF), reliant l’Algérie à
l’Espagne a été de 31,53 milliards de cM3.
30
Perspectives de transport des hydrocarbures
D’ici 2008, l’activité transport par cana- • La construction de 21 bacs de stockage
lisations prévoit : d’une capacité totale de 1 298 millions
de M3.
• La pose de 2 710 Km de canalisations • La réhabilitation et le développement
répartis comme suit : des ports pétroliers.
- 290 Km d’oléoduc-Brut • La construction de :
- 1 384 Km de gazoduc - 4 stations de compression
- 404 Km d’oléoduc-GPL - 6 stations de pompage
- 646 Km d’oléoduc- Condensât
• La réhabilitation de plus de 220 Km En 2008, le réseau de transport sera en
de pipeline. mesure d’acheminer 375 millions de TEP.
31
Transport par canalisations
sonatrach
Projets en International
Des études sont menés sur les POWER (13,5%) EOS ENERGIA
gazoducs suivants : (9%) SFIRS (5%) Progemisa (5%).
Projet Medgaz
Le projet Medgaz de gazoduc entre Projet Camiséa
l’Algérie et l’Espagne, d’une capacité Contrat BOOT octroyé au consor-
initiale de 8 milliards de m3 extensi- tium TGP par le gouvernement péru-
ble à 16, comporte : vien pour la réalisation et l’exploita-
• Une canalisation de 48 pouces tion de deux canalisations au champ
entre Hassi R’mel et Beni Saf, de Camiséa vers les centres de
d’une longueur de 550 Km. consommation.
• Une canalisation sous-marine de Sonatrach est en association avec
24 pouces entre Béni Saf et les partenaires suivants : TECGAS
Alméria, d’une longueur de 200 Km, Camiséa (30,78%), Hunt Oil (19%),
à une profondeur de 2 150 mètres. Pluspetrol (19%), Sonatrach
La société Medgaz, crée par (11,09%), SK CORP (09,50%),
Sonatrach et CEPSA pour l’étude de TRACTEBEL (8%), GRANA MON-
faisabilité, a été ouverte à cinq aut- TERO (2%) TECGAS N.V (0,63%).
res compagnies : GDF, ENDESA,
IBERDROLA, Bp, Totalfinaelf.
Ce projet comporte les éléments
Projet Galsi suivants :
Galsi est une société crée en 2003 à - Un gazoduc de 18 à 32 pouces.
Milan avec comme objectif : la réali- • Une longueur de 715 km
sation des études de faisabilité tech- (Camiséa- Côte de Lima).
nique et de viabilité économique d’un • Une station de compression au TD :
gazoduc de transport entre l’Algérie Capacité phase 1 : 2 milliards M3.
et l’Italie via la Sardaigne. Capacité phase 2 : 4 milliards M3.
- Un oléoduc GPL/Condensât de
Le projet Galsi de gazoduc entre 10 à 14 pouces.
l’Algérie et l’Italie via la Sardaigne • Une longueur de 550 km.
comporte : • 4 stations de pompage.
• Une capacité de 50 000 Barils/jours.
• Un débit de 8 milliards cM3/an.
• Une canalisation entre Hassi R’mel
et El Kala d’une longueur de 640 Km
et d’un diamètre de 42/48 pouces.
- Une canalisation sous-marine entre
El Kala et Cagliari d’une longueur
de 310 Km et d’une profondeur de
1950 m.
• Les actionnaires de Galsi sont :
Sonatrach (36%) EDISON Gas
(18%) Wintershall (13,5%) ENEL-
32
Faits marquants
Projets de mise en service Projets en cours
• La mise en service du terminal de lancement
de Mesdar en mars 2003. • Projet d’extension des gazoducs
L’objectif de ce projet est de dou- GR1/GR2 (Alrar-Hassi R’mel).
bler la capacité de l’oléoduc Brut L’objectif recherché est de porter la
Mesdar-HEH de 6 à 12 MTA par an. capacité de transport sur le
• L’extension de l’oléoduc Hassi GR1/GR2 à 32 milliards de cM3.
Berkine-Haoud El Hamra ( OH3 • Projet gazoduc GR4 Alrar-Hassi
30 pouces ) Station Nezla en avril R’mel. Le but de ce projet est de
2003. réaliser un gazoduc d’une capacité
• Centre de stockage et de transfert de transport de 10 milliards de cM3.
brut de Hassi Berkine en septembre • La réalisation de la partie onshore
2003. du gazoduc transcontinental
Ce projet vise à doubler la capacité Medgaz, qui s’étend de Hassi
de l’OH3, en passant de 16 à R’mel à Béni Saf, dont la capacité
22 millions de tonnes par an. est de 8 milliards de cM3.
• Mise en service de la station de
compression N°3 du GPDF en
décembre 2003. L’idée est d’aug-
menter la capacité de transport de
gaz du GPDF de 9 à 11,5 milliards
de cM3 par an.
• La mise en service des postes de
chargement d’Arzew et de
Bethioua, respectivement P2 et B 3.
33
Transport par canalisations
sonatrach
Aval
L’activité aval a en charge l ’élaboration et
la mise en œuvre des politiques de
développement et d ’exploitation de l’aval
pétrolier et gazier. Ses principales missions
sont :
• la liquéfaction du gaz naturel,
• la séparation de GPL,
• le raffinage,
• la pétrochimie,
• les gaz industriels (Hélium et Azote).
Production totale
Produits Réalisations 2002 Réalisations 2003 2003/2002
Milliers M 3
36
Gazoline
Un taux de réalisation de 88% a été • GL1Z : 0,105 million de tonnes, soit
enregistré pour l’exercice 2003. 87,92% de l’objectif.
La production de Gazoline s’élève à • GL2Z : 0,129 million de tonnes, soit
0,321 million de tonnes. Elle se répartit 87,22% de l’objectif.
de la manière suivante :
Ethane
La production d’éthane se chiffre à 0,095 million de tonnes, ce qui correspond à un
taux de réalisation annuel de 73%.
Milliers TM
Production de GPL Réalisations 2002 Réalisations 2003 2003/2002
Projets de développement
Les réalisations 2003 concernant les Ce projet, lancé en 2001, est conçu pour
projets de développement en partenariat répondre aux besoins de la société
ont atteint la somme de 6 578 millions Polymed.
de dinars. Avancement physique global à fin
Décembre 2003 : 69%
Projet de réalisation d’une unité
d’iso-Butane à skikda :
Raffinerie d’Adrar
Principales étapes Prévision Réalisation
38
Unité Liquéfaction de Béthioua
• Elaboration des documents contractuels
du train de GNL.
• Présentation et discussions avec les
soumissionnaires pour la réalisation
du projet.
Hélium skikda
L’unité d’extraction d’hélium de skikda CFT/an d’hélium et 140 tonnes/jours
de la société Helison Production, créée d’azotes. Elle entrera en action au
en association avec LINDE. L’usine cours du second semestre 2005.
construite à l’intérieur du complexe de
liquéfaction de skikda, aura une capa- Avancement physique global à fin
cité de production de 600 millions de décembre 2003 : 29,30%
Projets en International
Projet REGANOSA
Terminal GNL
Le 19 décembre 2003, REGANOSA et • Achèvement de la phase commande
TRACTEBEL ont signé l’amendement (phase B du planning) le 31 janvier
au contrat « Clé en main » et de com- 2004,
mande régissant les conséquences • Réception provisoire : 33 mois au
des retards. Le document a mis l’accent maximum après le début des travaux,
sur les points suivants : • Le nouveau prix de la phase com-
mande reste stable. Il est de 11,675
millions d’euros.
39
Aval
sonatrach
NAFTEC
Société Nationale de Raffinage
Les activités de raffinage sont effectuées par Naftec, filiale à 100% de Sonatrach.
Naftec possède 4 raffineries en activités situées à Alger, Skikda, Arzew et Hassi
Messaoud, d’une capacité de production globale de 24 millions de tonnes/an.
Production
Durant l’année 2003, la production par gamme de produit s’est présentée comme suit :
Unité : Tonne
Produits Réal. 2003 % / plan % / 2002 % / 2001
La production globale des raffineries a atteint 101 % des objectifs planifiés, soit un
volume de 20 701 287 tonnes. Cette quantité représente moins 1 % des réalisations
de l’année 2001 et 101 % par rapport à celles de l’année 2002.
40
Commercialisation
Les réalisations de l’année 2003 se Les ventes à partir des raffineries, tous
sont élevées à 20 568 867 tonnes, soit produits et tous marchés confondus, se
100% des prévisions initiales de cette présentent comme suit :
année. Ceci représentent 97% des
réalisations 2001 et une hausse de 1%
par rapport aux réalisations 2002.
Marché intérieur
41
Aval
sonatrach
Marché extérieur
Processing pour le compte de SONATRACH :
Les enlèvements de Sonatrach durant cet 101% des réalisations de l’année précé-
exercice ont été de 12 320 842 tonnes, dente et une baisse de 12% par rapport
soit 95% des objectifs de la période, à l’année 2001.
42
ENIP
Société Nationale de Pétrochimie
Les activités pétrochimiques du groupe • Le complexe Ethylène et dérivés situé
Sonatrach sont confiées à sa filiale à à skikda.
100% : ENIP. • Le complexe Méthanol et dérivés
L’ENIP possède deux complexes pétro- situé à Arzew.
chimiques en Algérie : La matière première des deux complexes
est le gaz naturel.
Production
La production globale des deux com- Cette baisse d'activité est due aux
plexes est de 194 000 tonnes. Elle arrêts des unités du complexe Ethylène
représente 68 % des objectifs et est en et dérivés durant le 4ème trimestre 2003
baisse de 10 % par rapport à 2002. pour cause de rénovation des installations
de production.
43
Aval
sonatrach
Rappel Réal.
réal. 2002 2003
59193
215 942
194 362
115690
37777
91470
21152
18490
11812
9954
9036 8766
7246
5540
3608 4265
2897 3408
Ethylène
PEBD
HYPOCHLORITE
PVC
SOUDE
HCL
Méthanol
Résines
2002 2003
2002 2002
2003 2003
44
Commercialisation
Les ventes en quantité de l'année 2003 L'accroissement du volume des ventes
ont atteint 226 000 tonnes dont 58 000 en 2003 est due principalement à l'aug-
proviennent de l'importation. Elles sont mentation des importations (+ 60 %) et
en augmentation de 9 % sur le marché des exportations de méthanol (+ 34 %).
intérieur et de 26 % à l'exportation.
Rappel Réal.
réal. 2002 2003
58473
55176
113695
41355
36627 84689
2002 12527
2002
3465 4239 9124
2003 2003
IMPORT
CP1.Z
CP1.K
CP1.Z
CP1.K
Filiales et participations
MEDCO, filiale de l’ENIP chargée des La filiale Méditerranéenne des Polymères,
activités Transit, Transport et manutention, POLYMED, a réalisé en partenariat
a dégagé un solde de plus 4 millions de avec la Société Espagnole REPSOL,
dinars. Dans le même temps, ACTIM, un complexe pour la production de
Société d’Engineering de Génie Civil et 130 000 T/an de PEHD. Elle a égale-
Bâtiment et filiale de l’ENIP, a enregistré ment achevé le pré commissioning des
un résultat de moins de 26 millions de installations dans le cadre de la prépa-
dinars. ration du démarrage de l’unité.
45
Aval
sonatrach
HELIOS
Entreprise nationale de production de liquides d'Helium
Helios est une société par actions Le chiffre d'affaires enregistré en 2003
mixte. Elle a été créée en avril 1991. a été de 2,078 milliards de dinars, ce
Elle est détenue à 51% par Sonatrach qui constitue une progression de 20%
et à 49% par HELAP, appartenant à par rapport à 2002. Cette hausse est
50% à Air Liquide et 50% à Air due à une amélioration sensible du
Products. prix de cession et des niveaux de la
source de gaz de charge au niveau des
Helios récupère l'hélium du gaz naturel enlèvements.
traité dans les complexes de liquéfaction
d'Arzew et produit de l'azote. Helios a réalisé en 2003 un record de
production d'hélium. La quantité d'azote
Elle est devenue le principal fournisseur gazeux produite a connu un taux de
d'hélium des leaders européens de la réalisation de 107,8% par rapport aux
production et de la commercialisation prévisions de production.
des gaz industriels que sont ses parte-
naires : Air Products, Air Liquide, BOC,
Linde et Messer.
46
AEC
Algerian Energy Company
47
Aval
sonatrach
NEAL
New Energy Algeria
48
49
Aval
sonatrach
Commercialisation
L’année 2003 a enregistré un chiffre
d’affaires record à l’exportation avec
23,98 milliards $US, dont 14,30 milliards de $US
pour les hydrocarbures liquides et 9,67 milliards
de $US pour les hydrocarbures gazeux.
50
51
sonatrach
Principaux agrégats
Réal. 2002 Réal. 2003 Ecart
Quantités commercialisées
Réal. 2002 Réal. 2003 Ecart
52
Exportations
Commercialisation
des hydrocarbures liquides
Pétrole brut
Contrairement à l’année 2002, les ventes - de 3 cargaisons mixtes (brut+fuel)
contractuelles de pétrole brut ont connu avec la société VALERO,
une légère progression, passant de - du premier contrat de vente en C&F
47% à 49 % en 2003. 94% des objectifs avec la société Nova Chemicals,
initialement prévus ont donc été réalisé - du premier contrat en CIF avec la
pour une valeur de 7,7 milliards de dollars. société Cuba Metales,
- du premier contrat pour le marché
Les exportations de pétrole brut ont été asiatique avec la société indonésienne
principalement marquées par la réalisation : Pertamina,
- de 7 opérations de trading de pétrole brut, - d’un contrat avec Petroplus.
Condensat
Les exportations totales de Sonatrach pétrochimistes Dow et Equistar représen-
seule (sans la part des associés) sont tent 64% du total des exportations.
de l’ordre de 13,3 millions TM. Les ventes La destination par zone géographique
de condensat (y compris les parts enlevées s’établit en faveur des États-Unis qui ont
par les partenaires) ont atteint les 13,9 enregistré un accroissement significatif
millions de tonnes, soit une régression par rapport à l’année précédente, avec
de 6,4% par rapport à l’année 2002. Les 50% du total des exportations.
Produits raffinés
Naphta / Essence : Fuels :
Les exportations de naphta en 2003 ont Les exportations de fuel BTS ont atteint
été d’environ 4,2 millions TM. Les chiffres 5,9 millions TM, soit une progression de
d’affaires est de 1,1 milliards de dollars. 5,2%, dont 70% en contrat et 30% en
Les ventes d’essence (12 000 TM) ont spot. Quant au fuel HTS, les 102 000
été intégralement réalisées en spot. TM réalisées ont été vendues à 100%
Naphta léger : en spot. Ils proviennent à 53% de
Les exportations du naphta léger se sont Skikda et à 47% d’Arzew.
stabilisées avec une quantité globale de Aromatiques :
240 000 TM destinée au client Repsol. Durant cet exercice, ces produits ont
Distillats : été principalement destinés aux marchés
les exportation de gasoil ont atteint 1,16 européen et tunisien : 10 000 TM pour
millions TM. Les ventes de jet ont connu le mélange Xylène ; 9 000 TM pour le
une légère augmentation de 4%, soit Benzène et 2 000 TM pour le Toluène.
910 000 TM. 53
Commercialisation
sonatrach
Commercialisation
des hydrocarbures gazeux
GN-GNL
La commercialisation des hydrocarbures sement des livraison de 5% pour le
gazeux s’est caractérisée par la stabilité GNL. Le chiffre d’affaires réalisé s’élève
du marché gazier, représentée par une à 7,5 milliards de US $, soit une augmen-
croissance régulière de la demande et, tation de 31% par rapport à 2002, et ce
par conséquent, des prix. grâce à une hausse des prix de 26%
(+ 28% en GN et + 24% en GNL). Les
Les exportations de GN et GNL ont atteint ventes en spot de GNL sont en pro-
60 milliards de m3 GN, représentant gression de 23% par rapport à 2002 et
une évolution de 4% par rapport à 2002. représentent 11% du volume total
Cette hausse s’explique par l’accrois- exporté.
GPL
Malgré la baisse de 1%, les exportations de GPL enregistrent une hausse de 23% en
valeur, expliquée par l’inflation des prix de 25%.
Avec une quantité de 5,4 millions de TM, produit. Il a représenté une part de 17%
Sonatrach a conforté sa position sur des exportations totales, contre 10% en
le marché méditerranéen par rapport 2002. Le marché asiatique continue de
à 2002. Le marché américain a été plus constituer une part importante des
attractif en terme de valorisation pour le exportations de Sonatrach.
54
Structure des exportations
2%
25% Afrique
Pétrole brut
22% 22%
GNL Amérique du Nord
66%
U Europe
4%
12% Amérique du Sud
LGN
5%
23% Hors U Europe
GN
2%
Asie
11%
7% Produits
GPL raffinés
Marché intérieur
GN Ethane
Le volume des ventes de gaz naturel 94,62 milliers TM d’éthane ont été
s’est élevé à 22,6 milliards de M3 (dont commercialisés sur le marché intérieur
13,99 milliards pour le client Sonelgaz) durant l’année 2003, pour une valeur
pour l’année 2003, et a occasionné un de 33,78 millions de DA.
chiffre d’affaires de près de 23,05 milliards
de DA. Pétrole brut
Les quantités de pétrole brut livrées aux
GPL raffineries ont été de l’ordre de 20,94
En 2003, le volume des GPL commercia- millions TM. Le volume global commer-
lisés sur le marché intérieur a été de cialisé sur le marché intérieur s’élève à
1,25 millions de TM pour une valeur de 8,7 millions TM, ce qui équivaut à un chif-
2,95 milliards de DA, soit un taux de réali- fre d’affaires de 71,96 milliards de DA.
sation de 98% par rapport aux objectifs
initialement prévus. 55
Commercialisation
sonatrach
Quantités :
unité : 10 3 TM
Réalisation Réalisation Ecarts
2002 2003
Faits marquants
- La seconde Directive Gaz a été adoptée le - Conclusion d’un protocole d’accord entre
16 juin par le Conseil des Ministres Sonatrach et 4 compagnies italiennes
Européens. Les principales résolutions (Edison gas, Mogest, Bridas et World
sont l’ouverture totale pour les industriels à Energy), pour la vente d’un volume global
partir de juillet 2004 et l’acceptation des de 6,5 Gm3/an de GN. Ces opérations
contrats à long terme. sont conditionnées par l’extension de la
capacité du gazoduc GEM dont le démar-
- Accord de partenariat entre Sonatrach et rage est prévu pour fin 2006.
BP. Cet accord consiste en la création - Partenariat Sonatrach-Bergesen. La
d’une Joint Venture chargée de l’approvi- livraison du méthanier de 138 000 m3 en
sionnement du marché britannique en copropriété entre Sonatrach et l’armateur
GNL. norvégien Bergesen est prévue pour l’année
- Création de la Société CGC (Cepsa Gas 2004.
Comercializadora) : Sonatrach est action- - Lancement de nouveaux contrats d’ap-
naire à 30%, avec Cepsa (35%) et Total provisionnement en gaz avec ENDESA et
(35%). Statoil (GNL et ENEL (GN)).
- Signature en Octobre 2003 d’un accord - Montage d’un projet avec LINDE (Helison
portant création d’une société commune Marketing Limited) pour la création d’une
Offshore avec la société égyptienne Joint Venture de commercialisation, sur le
AMPTC pour la gestion des opérations de marché de l’hélium, de 50% des quantités
transport maritime, de stockage et de produites par l’unité en projet à Skikda.
commercialisation des GPL. - ENI a racheté 50% de Union Fenosa
- Création de la Joint Venture entre Gas. En conséquence, elle a cédé à
Sonatrach-SPTC et la société AMPTC Iberdrola sa part de 12% dans la société
chargée de la concrétisation du contrat de d’études et de promotion du projet
livraison de Butane à Suez à partir d’un Medgaz.
stockage flottant et du trading des GPL en - Début de livraison de Propane pour
Egypte. l’unité PDH de Tarragone.
56
NAFTAL
Société Nationale de commercialisation
Et de distribution de produits pétroliers
Naftal, filiale à 100% de Sonatrach, est chargée de la distribution des produits pétroliers
sur le marché national.
Commercialisation
La commercialisation des produits Ainsi, la Société a commercialisé en
pétroliers sur le marché national a 2003 près de 9,6 millions de tonnes,
poursuivi son rythme de croissance en tous produits confondus, contre
2003. Le niveau d’activité de la Société 9,2 millions de tonnes en 2002, soit
affiche une nette progression du fait une croissance de 4%. Les prévisions
de la hausse des ventes des produits budgétaires, au titre de cet exercice,
à marge administrée, à savoir, les ont été atteintes à hauteur de 100%.
Carburants terre et les Gaz de pétrole
liquéfiés qui représentent, à eux deux,
75% du chiffre d’affaires global.
Quantités :
57
Commercialisation
sonatrach
Réalisations
Naftal a réalisé un chiffre d’affaires de Environnement et Sécurité industrielle
122 milliards DA, soit une hausse de
4% par rapport à celui de l’exercice La certification ISO 9001 version 2000,
précédent (117 milliards DA). conformément au Système de Management
de la qualité (SMQ), est déjà engagée
En matière de transport des produits au niveau de la Division aviation et
pétroliers, les quantités acheminées marine, de même que la mise en œuvre,
durant cet exercice, tous modes de de manière graduelle, du processus de
transport confondus, représentent certification ISO 14001, conformément
22,6 millions de tonnes. Ce niveau de au Système de Management de l’Environ-
transport des produits est en progression nement (SME).
de 8% par rapport à celui enregistré en
2002. Cette évolution est due principa- En matière de sécurité des installations,
lement à la croissance des ventes des l’agencement de systèmes de protection
carburants terre (+5%) et des GPL (+5%). s’est poursuivie en 2003. Dans ce cadre,
des formations à destination du personnel
opérationnel ont été lancées, et des
journées de sensibilisation ont été
organisées au niveau régional (Est,
Centre et Ouest).
Faits marquants
- Signature de 3 contrats avec des fournisseurs étrangers, portant sur la réalisation
d’ouvrages annexes de canalisation de GPL et carburant.
- Création d’une Joint Venture pour la commercialisation des produits pétroliers
58
COGIZ
Société de Conditionnement et de Commercialisation
des Gaz Industriels
Cette société créée en 1998, filiale à 100% contrat de vente d’hélium avec le groupe
de Sonatrach, est le premier fournisseur tunisien TANIT Groupe.
d’hélium en Algérie. Cogiz couvre la
quasi-totalité du marché national et Le chiffre d’affaires de Cogiz est de
souhaite exporter vers d’autres pays 246 millions de dinars pour l’année
maghrébins. C’est d’ailleurs dans ce 2003, soit une augmentation de 23%
cadre que Cogiz a signé en 2003 un par rapport à l’année 2002.
Réalisations
Cogiz a comme objectif de renforcer ses moyens de stockage et de distribution d’azote sur
les plates formes d’Arzew, Skikda et Hassi Messaoud.
59
Commercialisation
sonatrach
HYPROC SC
Hyproc Shipping Company
Réalisations
Le chiffre d’affaires généré par la pro- rapport aux réalisations de l’exercice
duction de HYPROC SC au titre de 2002.
l’exercice 2003 est de 10 089 568 Milliers Le chiffre d’affaires réalisé se réparti de
de dinars, soit une hausse de 10% par la manière suivante :
60
TRANSPORT DU BRUT TRANSPORT DES PRODUITS HORS
ET CONDENSAT HYDROCARBURES
• L’évolution positive de 11% en terme Les prestations relatives au transport
physique et de 113% en valeur pour le des produits, hors hydrocarbures, ont
transport du Brut et Condensat, par enregistré une augmentation de 3% en
rapport aux réalisations de l’année 2002, terme physique et une diminution de
s’explique par la mise en œuvre par 4% en terme de valeur par rapport aux
Sonatrach d’une politique de vente C.I.F. réalisations de l’année 2002.
induisant un appel aux affrètements de • La diminution en terme de valeur
plus en plus important. s’explique par l’avarie subie par le navire
Avec le développement de ces opéra- MERS EL HADJADJ, celui-ci étant
tions, le groupe Sonatrach prévoit à placé en time charter auprès de la finale
terme l’acquisition de plusieurs navires MEDI FRET.
pétroliers. • L’évolution en terme physique est due
à une utilisation plus intensive du navi-
re par la filiale MEDI FRET.
Agrégats
Désignation Réalisations Réalisations Taux
2002 2003 d’évolution
1- Production physique
Transport GNL (1000 m3) 14 074 16 381 16%
Transport GPL 430 612 42%
Transport produits raffinés 1 806 1 714 -5%
Transport produits chimiques 6,86 20,38 197%
Transport brut et condensat 1 282 1 421 11%
Transport marchandises sèches 26,21 27 3%
2- Chiffre d'affaires (1000 da) 9 163 199 10 089 569 10%
Transport GNL 5 764 479 6 169 949 7%
Transport GPL 777 297 995 740 28%
Transport produits raffinés 1 149 871 1 041 153 -9%
Transport produits chimiques 48 743 62 038 27%
Transport brut et condensat 661 323 1 424 436 115%
Transport marchandises sèches 15 344 14 307 -7%
Activités annexes 746 142 381 946 -49%
Faits marquants
• Changement de dénomination sociale • Préparation à l’exploitation des
d’où « HYPROC SHIPPING COMPANY », Méthaniers « LALLA FATMA N’SOU-
en abrégé « HYPROC SC », MER » et « BERGE ARZEW »,
• Lancement de l’appel d’offres pour • Confirmation de la certification à la
la construction d’un méthanier de norme ISO 9001/2000,
taille moyenne (70000-74000 M3) en • Exploitation du navire JEMILA affrété
partenariat, en coque nue auprès de SPC
• Lancement de l’appel d’offres pour Londres.
la construction d’un ou deux GPLier
(21000–22000 M3), 61
Commercialisation
sonatrach
SIHC
Sonatrach International
Holding Corporation
62
Au cours de l’exercice 2003, SIHC a Avec un bénéfice net de 52,5 milliard
assuré normalement sa mission et ses de $, cet exercice permet la poursuite et le
activités de holding, de gestion et de développement continu de ses activités
coordination des filiales, et participations de holding, de gestion, de coordination
hors Algérie, que lui avaient confiées le et de support financier aux projets
Groupe Sonatrach. d’investissements et de participation
extérieure.
Les réalisations
Dans l’Amont
• Acquisition auprès de la firme argentine • Constitution avec divers partenaires
Pluspetrol, d’une participation à hau- de la société « Galsi », chargée des
teur de 10% dans le champ gazier de études de faisabilité du projet de
Camiséa (Pérou). canalisation sous-marine reliant l’Algérie
à l’Italie via la Sardaigne.
Dans l’Aval
• Acquisition auprès de la société Dans la Commercialisation
argentine Pluspetrol, d’une participation • Acquisition et prise de participation
complémentaire de 10% dans la société dans la société Cepsa Gas Commer-
péruvienne Transportadora de gas de cializadora détenue par les groupes
Peru-T.G.P (segment transport du Cepsa et Total.
projet Camiséa). Cet investissement
porte à 21,18 % le taux de participation • Création avec Bergesen d’une filiale
global de Sonatrach. de gestion d’un méthanier en cours
de construction.
• Lancement avec les co-actionnaires
Medgaz du projet de construction de
la canalisation sous-marine reliant
directement l’Algérie à l’Espagne
63
Commercialisation
sonatrach
Ressources
humaines
64
65
sonatrach
Les effectifs
L’Effectif total de Sonatrach s’élève à Le nombre de femmes à Sonatrach est
48 929 agents en 2003 contre 49 522 de 3 919 agents dont 74 cadres supérieurs,
agents en 2002. L’effectif est donc en 554 ingénieurs et 722 cadres universitaires.
baisse de 1,2% par rapport à l’année 2002.
L’effectif féminin représente 11% de l’ef-
Le nombre d’agents temporaires a lui fectif total permanent.
aussi diminué. Il est passé de 12 957 à
12 871 agents, soit une baisse de 0,7%. Les populations universitaires représentent
33,6% de l’effectif total permanent.
Les recrutements externes s’élèvent à 500 agents. Ce sont essentiellement des cadres
universitaires, ingénieurs et techniciens supérieurs (56%).
66
Les Effectifs des filiales
Les filiales de Sonatrach à 100% Les filiales de Sonatrach à 50%
L’effectif permanent des filiales à 100% L’effectif permanent des filiales à 51%
a connu une légère diminution de 0,5%, a connu une diminution de 8%. Il est
passant ainsi de 34 982 à 34 860 agents. passé de 13 649 à 12 551 agents.
L’effectif temporaire des filiales à 100% L’effectif temporaire des filiales à 51%
a lui aussi connu une diminution de 8,5%, a connu, lui, un léger accroissement de
en passant de 12 530 à 11 463 agents. 1% en passant de 9 847 à 9 931 agents,
soit une hausse de 84 agents.
67
Les ressources humaines
sonatrach
La Formation
Sonatrach s’engage à accompagner les Les actions de formation, durant l’année
changements et les mutations de l’envi- 2003, ont concerné 20 524 agents et
ronnement économique en pérennisant mobilisé un volume pédagogique de
la cohérence en matière de compétences 8021 hommes-mois.
du potentiel humain, et du recentrage
sur les métiers de base.
• 99% des formations sont de courte • 82 % des actions liées aux métiers de
durée et vise à l’amélioration et au per- base sont réalisées au sein de l’entre-
fectionnement de nos métiers de base. prise et 4% à l’étranger.
• 72% des actions de longue durée sont • 86% des actions de longue durée liées
réalisées en interne, ce qui reflète la au domaine de l’administration sont
politique de Sonatrach. réalisées en Intra entreprise.
68
CPE
Centre de perfectionnement de l’entreprise
Le CPE a pour mission d’organiser les Les domaines couverts par les pro-
actions de formation et de perfection- grammes de formations du CPE sont
nement du programme de formation du les suivants :
groupe Sonatrach.
- Informatique
Au cours de l’année 2003, le CPE a - Langues
diffusé 1091 sessions de formation - Finances et Comptabilité
représentant 5508 journées d’animation - Management des hommes
pour 7898 participants, soit 58942 - Gestion des ressources humaines
hommes/jours de formation. - Autres
IAP
Institut Algérien du Pétrole
L’IAP est l’Institut de Formation et de Les objectifs de formation
Recherche de Sonatrach. La restructu-
ration stratégique de l’IAP consiste à la • Répondre aux besoins exprimés par
transformer en une Corporate University les activités opérationnelles en matière
en la dotant d’un statut juridique de de formation, de perfectionnement et
Groupement de formation et de recherche. de recyclage.
• Actualiser les connaissances du per-
L’IAP assure des formations opération- sonnel des activités opérationnelles aux
nelles de niveau international en adé- nouvelles techniques et aux nouvelles
quation avec les besoins du secteur de technologies.
l’énergie et des mines, et particulière- • Assurer la diffusion des connaissances
ment dans les domaines suivants : scientifiques et technologiques sur les
Amont hydrocarbures, Transport métiers de base de l’Entreprise.
hydro-carbures, Aval hydrocarbures, • Contribuer à l’essor de l’industrie
Economie pétrolière et gazière, pétrolière et gazière par la formation,
Environnement, Engineering, power la recherche appliquée et l’expertise,
engineering et Mines. • Participer à l’effort de diffusion de la
culture d’Entreprise.
69
Les ressources humaines
sonatrach
Réalisations 2003
Formation longue durée en 2003 par type de formation :
Magisters 06
Ingénieurs Spécialisés 69
Ingénieurs d’application 43
Techniciens supérieurs 45
Agents de maîtrise 16
70
Formation Industrie : un programme Elle couvre l’ensemble des domaines
de 160 sessions de formation a été techniques liés à l’industrie pétrolière et
proposé aux cadres et techniciens du gazière, et elle a pour objectifs :
secteur de l’énergie en 2003.
Sous forme de séminaires, ces ces- 1. Le développement de la recherche
sions s’intéressent aux métiers de base par la création de laboratoires sui-
de l’amont et de l’aval pétrolier ainsi vant les axes de recherche arrêtés
qu’à l’environnement et à la sécurité, à avec le secteur des hydrocarbures et
l’économie pétrolière, au management des mines.
et à la communication. La tenue de 87 2. La maîtrise d’une expertise en matière
séminaires de perfectionnement et de de méthodes, procédures et de valo-
recyclage pour 1290 cadres du secteur risation des résultats de recherche et
est acceptable si l’on tient compte de la d’analyse.
phase de redéploiement que traverse 3. Le développement des capacités
actuellement l’Institut. Cela conduit tout d’études, d’expertise et de synthèse.
de même à un taux de réalisation de 4. La création d’un environnement
54%. adapté pour attirer les meilleures
compétences.
La recherche : la recherche à l’IAP-CU
est par essence de nature appliquée.
Elle s’effectue essentiellement sous la
forme de travaux de thèses d‘ingénieurs
et de Magisters, et des projets de
recherche financés par le Fonds
National de la Recherche Scientifique
et du Développement Technologique
(FNRSDT).
71
Les ressources humaines
sonatrach
Activités :
œuvres sociales
Les activités sociales de Sonatrach visent la promotion
sociale et culturelle des travailleurs, et le renforcement
du sentiment d’appartenance au Groupe. Elles ont
pour objet d’assurer à l’ensemble des salariés du
Groupe et à leurs familles, la protection médicale,
l’amélioration des conditions de vie ainsi que la
participation aux activités culturelles et sportives.
La direction œuvres sociales a participé à la prise
en charge de la catastrophe naturelle survenue
le 21 mai 2003.
72
73
sonatrach
Sport et loisir
Les activités sportives organisées à Sonatrach. De plus, Sonatrach assure
l’attention des employés ont rencontré à ses agents et à leurs familles un pro-
un franc succès. La participation mas- gramme de loisirs. Cette année, 855
sive aux différentes manifestations en couples ont bénéficié de 103 séjours
est la plus belle preuve. En 2003, il y a en stations thermales et 1707 familles
plus de 36 858 participants aux 2144 ont bénéficiés des 12 centres d’ac-
rencontres sportives organisées par cueils des camps de toile.
74
Activités Culturelles
L’année 2003 a connu l’organisation de 140 spectacles artistiques, 7 représentations
théâtrales, 251 concours de jeux de société, 473 tournois de jeux d’échecs et
26 conférences.
Aide au logement
Sonatrach aide ses agents à accéder à la propriété immobilière.
Sur 7422 dossiers déposés, 3787 ont été traités et honorés.
75
Les activités œuvres sociales
sonatrach
HSE
Santé, Sécurité, Environnement
& Développement durable
76
77
sonatrach
1
Taux de fréquences : Nombre d’accidents du travail avec arrêt par million d’heures travaillées.
Taux de gravité : Nombre de journées perdues par mille heures de travail.
Ces indicateurs sont calculés par rapport à un effectif global de 50 000 travailleurs.
79
HSE
sonatrach
Investissement social
Vecteur entre l’entreprise et la société - Prise en charge de l'équipement de
civile, le Management de l’investissement 55 écoles en matériel pédagogique et
social (MIS), projet initié en 2001, a entrepris didactique.
les actions suivantes en 2003 : - L'électrification de 18 coopératives fami-
liales dans la wilaya de Souk Ahras.
- Prise en charge par Sonatrach des - Prise en charge de la réalisation et équi-
équipements de quatre annexes de for- pement de 02 forages, fonçage et équi-
mation professionnelle dans quatre pement de 115 puits, construction de
communes des wilayas d'Adrar et de 152 bassins dans le cadre de la mise en
Ghardaïa, valeur de 10 périmètres agricoles dans
la wilaya d'Adrar.
80
Rapport financier 2003
Sommaire r e
I. PRINCIPAUX INDICATEURS 84
i
• Créances / Disponibilités 86
• Capital/ Dettes 87
m
83
Rapport financier 2003
I. Principaux indicateurs
1. RESULTAT NET
Le résultat net de l’exercice 2003 a connu une augmentation significative passant de 175 milliards de DA en
2002 à 292 milliards de DA en 2003, soit une évolution de 67%.
Cette situation est due à l’augmentation du chiffre d’affaires global qui passe de 1 569 milliards de DA en 2002
à 1 989 milliards de DA en 2003, d’ou un accroissement de l’ordre de 27% dû essentiellement à la hausse du prix
moyen du baril de 25.23 $ en 2002 à 28.99 $ en 2003.
2. CHIFFRE D’AFFAIRES
Le chiffre d’affaires, hors prestations fournies aux tiers, a atteint 1 938 milliards de DA en 2003 contre
1 531 milliards de DA en 2002, soit une augmentation de plus de 26% due aux éléments suivants :
Les exportations pour l’exercice 2003 ont atteint 24 milliards US $ contre 18 milliards US $ en 2002 soit une
hausse de 33%. Cette évolution est la conséquence de la hausse des prix moyens des produits suivants,
exprimée en US $ :
L’augmentation a toutefois été atténuée par la parité US $ / DA qui a enregistré une baisse de 12% passant
de 79.84 en 2002 à 70.31 en 2003.
84
3. CHARGES
Les charges les plus significatives ayant connu une augmentation durant l’exercice 2003 sont les suivantes :
• Services
Ils s’élèvent à 174 milliards de DA en 2003 contre 163 milliards de DA en 2002, soit une augmentation de
7 % portant essentiellement sur les rubriques « frêt et transport sur ventes », « prestations de recherches et
d’exploitation des gisements » ainsi que sur les « travaux et services divers ».
• Frais de personnel
Ce compte enregistre un montant global de 47 milliards de DA en 2003 contre 45 milliards de DA en 2002
accusant une augmentation de 5 % du fait de la prise en compte d’une provision pour intéressement de
4.7 milliards de DA.
Amont 783
- Exploration / production 628
- Association 155
Transport par canalisations 49
Aval 1
85
Rapport financier 2003
4. IMMOBILISATIONS
Les réalisations d’immobilisations ont diminué de 10%, en 2003, par rapport à l’exercice précédent. Elles
s’établissent à 289 milliards de DA contre 322 milliards de DA en 2002 et se répartissent, par activité, comme
suit : Amont 226
Transport par Canalisations 55
Aval 3
Activités centrales 5
Les associations en partenariat " en phase développement" situées antérieurement à l'exercice 2003 au niveau
de la division production ont été transférées à compter du 1er janvier 2003 à la division associations.
Il s'agit notamment de : En milliards de DA
SONATRACH BP IN SALAH GAZ 85
SONATRACH BP AMOCO – TIGUENTOURINE 11
SONATRACH BHP OHANET GAZ 67
Les réalisations d’immobilisations de Sonatrach « en association » avec les partenaires étrangers enregistrées
durant cet exercice, s’élèvent à 320 milliards de DA et se répartissent, par phase, comme suit :
Associations (Exploitation et Développement) 313
Associations en exploration (recherche) 7
5. CREANCES
Les créances brutes d’un montant de 777 milliards de DA, hors disponibilités, ont connu une augmentation de
91 milliards de DA pour l’exercice 2003 et se décomposent comme suit :
6. DISPONIBILITES
La trésorerie nette, pour cette exercice, a connu un net progrès pour s’établir à 219 milliards de DA contre 143
milliards en 2002. Cette situation est due, pour l’essentiel, à l’amélioration des bénéfices, à la baisse du servi-
ce de la dette (remboursements par anticipation), aux intérêts produits par différents placements et aux impor-
tantes recettes d’hydrocarbures.
Ce niveau de trésorerie se répartit, par organisme financier, comme suit (en milliards de DA) :
- BEA 216
- CITIBANK 2
- BACE 1
86
7. CAPITAL SOCIAL
Le capital social est passé de 245 milliards de DA à 277 milliards de DA soit une augmentation de 32 milliards
de DA justifiée par l'incorporation de la totalité du poste " biens dévolus par l'Etat " et d'une partie des réserves
facultatives.
8. DETTE FINANCIÈRE
La dette financière de l’exercice 2003 d’un montant de 211 milliards de DA enregistre une augmentation de
11 % par rapport à l’exercice précédent et se répartit comme suit :
Dette externe 204 milliards DA Equivalent en millions de US $ 2 903.
Dette interne 8 milliards DA
• La dette externe a connu une baisse de 9 % par rapport à l’exercice précédent, due en partie à l’évolution
de la parité US$/DA.
• La dette interne de cet exercice comprend l’emprunt obligataire et la dette CNEP (subrogation de la dette SIM)
et enregistre une baisse de l’ordre de 47%.
Ce poste est constitué de dettes conditionnées inscrites dans le cadre des contrats de partage de production à
la suite de découvertures commercialement rentables. Elles s’établissent à 782 milliards de DA en 2003 contre 667
milliards de DA en 2002 soit une progression de 17%.
Les associations qui ont contribué de manière significative se présentent comme suit :
87
Rapport financier 2003
L'analyse de la structure financière de l'exercice 2003 met en évidence une bonne assise financière.
En effet, l’excédent de financement constitue une sécurité pour couvrir les besoins liés aux :
• Fonds de Roulement
Le fonds de roulement a augmenté, durant l’exercice 2003, de 97 milliards de DA, passant de 455 milliards de
DA à 552 milliards de DA.
88
II. Bilan et compte de résultat
2/1 Bilan au 31 décembre 2003
Marchandises 1 475
Matières et fournitures 71 935 2 028 69 907 71 752 63 993
Produits et travaux en cours
Produits finis 16 955 16 955 13 317 13 145
Stocks à l’extérieur 946 946 1 826 2 887
Créances (NOTE 5) 996 694 18 784 977 910 819 810 615 917
Total de l’actif 3 635 028 1 270 078 2 364 950 2 063 239 1 653 630
89
Rapport financier 2003
Résultat de l’exercice (avant affectation) 291 766 174 904 177 079
90
2/2 Structure du bilan social au 31 décembre 2003
Actif %
Investissements nets 1 299 232 55
Stocks nets 87 808 4
Créances nettes 758 615 32
Disponibilités 219 265 9
Total actif 2 364 950 100
Stocks nets
4%
Créances nettes
32%
Investissements nets
55%
Disponibilités
9%
Passif %
Fonds propres 870 347 37
Dettes d’investissements 239 142 10
Autres dettes 963 695 41
Résultat 291 766 12
Total passif 2 364 950 100
Dettes d’investissements
10%
Autres dettes
Fonds propres
41%
37%
12%
Résultat 91
Rapport financier 2003
En millions de Dinars
92
III. Analyse des postes de bilan
NOTE 1 - Frais préliminaires En millions de Dinars
Ce poste représente les frais engagés par la société pour l’acquisition de moyens permanents d’exploitation
et de développement de ses différentes activités.
Durant l’année 2003, les acquisitions nouvelles ont été de 1 578 millions de DA, dont 1 425 millions de DA
se décomposent comme suit :
• Frais d’études et de recherches : un montant de 127 millions de DA a été engagé par le Siège Social.
• Frais de fonctionnement antérieurs au démarrage : un montant de 4 millions de DA a été engagé par le Siège Social
en raison de l’entrée en fonctionnement de projets.
Quant à la résorption des frais préliminaires, d’un montant de 1 697 millions de DA, leur absorption étalée sur
cinq (05) années conformément à la réglementation en vigueur.
Les valeurs incorporelles ont augmenté, en valeur brute, de 645 millions de DA. Aussi, du fait de l’acquisition
en 2003 de droits d’exploitation de logiciels informatiques pour un montant de 621 millions de DA dont 88%
par l’Amont.
93
Rapport financier 2003
3-1. TERRAINS
L’augmentation de la valeur brute des terrains et aménagements s’élève à 107 millions de DA et se répartit
comme suit :
Terrains et chantiers de construction 93
Autres terrains 4
Aménagements 10
- Amont 30
- Transport par Canalisations 21
- Activités centrales 56
Ce poste comprend les équipements fixes et complexes de production qui ont augmenté, en valeur brute, de
192 358 millions de DA, se décomposant comme suit :
94
3-2-1. INVESTISSEMENTS PRODUCTIFS
Ce poste inclut les installations fixes et complexes représentées par les ensembles intégrés ou les unités spéci-
fiques nécessaires à la production, au transport et au traitement des hydrocarbures. Il enregistre une hausse de
180 706 millions de DA portant sur les postes suivants :
Ce poste a évolué de 11 703 millions de DA en valeur brute dont les flux se répartissent par rubrique comme
suit :
Ce poste inclut les biens meubles et immeubles constituant l’infrastructure à caractère social de la Société, à
savoir : les bases de vie, les cantines, les logements de fonction, les centres de médecine de travail, etc…
L’augmentation de cette rubrique, pour cet exercice, s’élève à 11 693 millions de DA et se répartit comme suit :
95
Rapport financier 2003
Le montant des investissements en cours en 2003 s’élevait à 490 199 millions de DA contre 435 194 millions
de DA en 2002.
Les réalisations par activités, au titre de la rubrique investissements en cours, hors avances et acomptes sur
investissements, exprimées en millions de DA, se répartissent comme suit :
• Amont 215 445
• Aval 1 621
• Transport par canalisations 48 646
• Activités centrales 4 199
Les reclassements des encours sur les comptes d’investissements appropriés s’élèvent à 214 677 millions de DA,
soit une augmentation de 2 410 millions de DA.
96
3-5-1. RÉALISATIONS D’INVESTISSEMENTS PAR ACTIVITÉ
Les réalisations d’investissements de l’exercice sont constituées par les acquisitions auprès des tiers, la production
de la Société pour elle même ainsi que les avances et acomptes sur investissements et les régularisations se
rapportant à l'exercice antérieur.
Les réalisations d’investissements en 2003 s’élevaient à 289 412 millions de DA contre 322 020 millions de DA en
2002.
97
Rapport financier 2003
Le stock initial en valeur brute d’un montant de 74 206 millions de DA, a augmenté en 2003 pour atteindre un
niveau de 100 508 millions de DA.
Les destockages, effectués durant l’exercice pour les besoins de fonctionnement, se sont élevés à 28 573 millions de DA.
Les consommations de matières et fournitures ont suivi, en général, le rythme de croissance de la production.
Les destockages, en millions de DA, ont porté essentiellement sur les produits suivants :
Casing 12 583
Pièces détachées pour matériel 2 659
Matériel de rechange 3 787
Matériaux de construction et de forage 2 726
Produits chimiques et pétrochimiques 1 448
Le poste « Stocks de produits finis » s’élève à 16 955 millions de DA et se décompose comme suit :
Les stocks à l’extérieur, d’un montant de 946 millions de DA constitués essentiellement de matières et fournitures, ont
connu une baisse de 48% par rapport à 2002.
1 2 3=1+2 4 5=3-4
Brut(*) TM 1 390 822 55 682 247 57 073 069 55 471 910 1 601 159
LGN (**) TM 479 029 14 174 242 14 653 271 14 084 097 569 174
Gaz Naturel 103M3 85 661 750 85 661 750 85 661 750
GPL TM 12 386 8 696 517 8 708 903 8 697 245 11 658
GNL M3 408 806 47 593 582 48 002 388 47 235 951 766 437
NAPHTA TM 16 198 323 436 339 634 329 035 10 599
ETHANE TM 141 719 141 719 141 719
BUTANE TM 149 112 4 298 117 4 447 229 4 347 398 99 831
PROPANE TM 111 719 4 849 894 4 961 613 4 850 042 111 571
PRODUITS RAFFINÉS TM 12 233 764 12 233 764 12 233 764
98
MOUVEMENT DES PRODUITS EN TEP
1 2 3=1+2 4 5=3-4
Brut(*) 1 390 822 55 682 247 57 073 069 55 471 910 1 601 159
LGN (**) 533 638 15 790 106 16 323 744 15 689 684 634 060
Gaz Naturel 80 950 354 80 950 354 80 950 354
GPL 14 281 10 027 084 10 041 365 10 027 923 13 442
GNL 242 831 28 270 588 28 513 418 28 058 155 455 264
NAPHTA 17 818 355 780 373 597 361 939 11 659
ETHANE 163 402 163 402 163 402
BUTANE 171 926 4 955 729 5 127 655 5 012 550 115 105
PROPANE 128 812 5 591 928 5 720 740 5 592 098 128 641
PRODUITS RAFFINÉS 13 457 140 13 457 140 13 457 140
TOTAUX 2 500 128 215 244 357 217 744 485 214 785 155 2 959 329
BUTANE
5 012 550 ETHAN BUTANE
ETHAN
229 211 5 058 172
163 402 PROPANE
PROPANE
NAPHTA 5 592 098 NAPHTA
5 734 744
PRODUITS RAFFINÉS 367 095
361 939 PRODUITS RAFFINÉS
13 457 140
13 422 234
28 058 155 55 471 910 26 621 918
GNL BRUT GNL
46 392 697
BRUT
10 289 621
10 027 923 GPL
GPL
99
Rapport financier 2003
Les créances exprimées en valeur brute, sont en augmentation de 167 261 millions de DA, soit 20% par
rapport à l’exercice précédent.
Les créances brutes d’investissements affichent à la clôture de l’exercice, un montant de 47 819 millions de
DA. Elles ont fait l’objet d’une provision pour dépréciation de 6 millions de DA pour s’établir à 47 812 millions
de DA contre 43 862 millions de DA, en 2002.
Le montant brut de ces créances, exprimé en millions de DA, se rapporte aux éléments ci-après :
100
5-2. CREANCES DE STOCKS
En 2003, les créances de stocks, en valeur brute, s’élèvent à 4 172 millions de DA et sont en augmentation de
2 753 millions de DA par rapport à 2002.
Ces créances s’élèvent à 353 937 millions de DA soit une augmentation de 20 % par rapport à l’exercice pré-
cédent. Elles représentent, essentiellement, les droits à enlèvements des partenaires et les appels de fonds
effectués dans le cadre des contrats de partage de production liés aux gisements en association.
A ce titre, il convient de signaler que les enlèvements effectués durant l’exercice, venant en diminution des det-
tes de même nature, s’établissent à 170 241 millions de DA contre 127 859 millions de DA en 2002.
Le montant brut des avances d’exploitation s’élève à 102 712 millions de DA. Une provision pour dépréciation
de 2 133 millions de DA a été constituée durant cet exercice.
(*) Ces avances, en millions de DA, sont constituées essentiellement par un précompte fiscal se rapportant
aux activités suivantes :
Amont (hors associations) 26 856
Associations 70 204
Aval 118
101
Rapport financier 2003
En millions de Dinars
Total des créances sur clients 192 123 180 394 136 823 11 729
Les créances brutes sur clients étrangers, dont le délai de recouvrement est d’un mois (01), ont connu une
augmentation de 3%. Celles se rapportant aux clients locaux, à délai de recouvrement de six (06) mois, n’ont
évolué que de 16%.
Certaines créances, ont nécessité une provision pour créances douteuses pour un montant de 8 934 millions
de DA.
5-6. DISPONIBILITÉS
Les disponibilités ont connu une hausse de 76 108 millions de DA par rapport à l’exercice précédent, faisant
ressortir un solde, à la clôture, de 219 295 millions de DA.
Le compte débiteur du passif enregistre un montant de 69 951 millions de DA, dont 69 852 millions de DA sont
dus à l’actualisation des dettes et des créances libellées en monnaies étrangères. Ce poste a diminué de 35
286 millions de DA, soit 34 % par rapport à l’exercice précédent.
En millions de Dinars
102
Structure des créances Liquidité des créances
MOYEN TERME
Comptes débiteurs du passif Créances d’investissement
47 819 4789
69 951 Créances de stocks LONG TERME
4 172 76067
192 123
Créances sur clients
COURT TERME
696 544
102 712 353 937
Avances d’exploitation Créances sur associés
et sociétés apparentées
6 687
Avances pour compte
Le capital social est passé de 245 000 millions de DA en 2002 à 277 000 millions de DA en 2003.
Cette augmentation de 32 000 millions de DA est due à l'incorporation de la totalité du poste "biens dévolus
par l'Etat" et d'une partie des réserves facultatives. Ce capital social est constitué de 277 000 actions d’une
valeur unitaire de 1 million de DA.
Aucun montant n’a été affecté au titre de la réserve légale depuis l'exercice 2002 du fait que le seuil légal, soit
10 % du montant du capital, a été atteint. Ce poste évoluera à la suite de l'augmentation du capital enregistré
cette année.
Le poste biens dévolus par l’Etat a été incorporé en totalité en augmentation du capital social. Ils représentent
le transfert, à titre gratuit, par le Trésor Public de sa participation dans le capital des Sociétés du secteur de
l’énergie, au profit de SONATRACH. 103
Rapport financier 2003
Le résultat de l’exercice 2003 se traduit par un bénéfice net de 291 766 millions de DA, accusant ainsi une
augmentation de 116 862 millions de DA, par rapport à l’exercice précédent, soit 67%.
Cette situation est due à une amélioration du chiffre d’affaires global, exprimé en millions de DA, passant de1
569 477 en 2002 à 1 988 655 en 2003, soit 27% et à la hausse du prix du baril brut qui a été de 28.99 $ en
2003 contre 25.23 $ en 2002.
Ce poste enregistre les provisions pour pertes et charges destinées à faire face à des charges que les événements
en cours rendent probables.
L’actualisation des dettes et des créances, libellées en monnaies étrangères, a induit une provision pour pertes
de change pour un montant de 69 725 millions de DA, en diminution de 34 408 millions de DA, par rapport à
l’exercice précédent.
104
Une analyse particulière sera accordée aux dettes suivantes :
Ces dettes ont diminué de 27 578 millions de DA par rapport à l’exercice précédent. Elles sont constituées de :
- Dettes fournisseurs d’investissements s’élevant à 223 952 millions de DA dont un montant de 20 858 millions
de DA se rapporte aux gisements en association.
- Dette financière de 212 265 millions de DA qui se décompose comme suit :
• Dette externe : 204 137 millions de DA
• Dette interne : 8 128 millions de DA, il est a signalé que :
• Remboursement de l’emprunt obligataire le 04 janvier 2003 pour un montant principal de 12 076 millions de
DA et des intérêt de 1 570 millions de DA ;
• Subrogation de la dette concernant la liquidation de la filiale SIM pour 3 128 millions de DA.
Les dettes envers associés et sociétés apparentées s’élèvent à 782 028 millions de DA et affichent une hausse
de 115 304 millions de DA, soit 17%.
Ces dettes sont composées de : Dettes conditionnées engagées dans le cadre des contrats de partage de pro-
duction pour un montant de 770 917 millions de DA. Ces dettes sont éteintes par les droits à enlèvements de
la part de la production des partenaires étrangers.
105
Rapport financier 2003
Ce compte enregistre les dettes se rapportant, essentiellement, aux charges fiscales et sociales, salaires, services
et rémunérations de tiers. Ces dettes ont évolué de 10 % par rapport à l’exercice précédent, passant de 112 388
millions de DA à 123 654 millions de DA en 2003.
En millions de Dinars
Désignation Exigibilité
Court Moyen Long
terme terme terme Total
Dettes d'investissement 48 234 164 511 26 397 239 142
Dettes de stocks 4 933 4 933
Détentions pour comptes 9 147 9 147
Dettes sur associés et sociétés apparentées 164 846 470 372 146 810 782 028
Dettes d'exploitation 123 654 123 654
Avances commerciales 2 965 2 965
Dettes financières 5 900 5 900
Comptes créditeurs de l'actif 35 069 35 069
TOTAL 394 747 634 882 173 207 1 202 837
EXIGIBILITE EN % 33 53 14 101
123 654
Dettes d’exploitation
Avances commerciales
2 965 9 147 Détentions pour comptes
5 900 4 933
Dettes financières Dettes de stocks
106
IV. Analyse des postes de gestion
ANALYSE DES PRODUITS
NOTE 9 - Tableau comparatif du Chiffre d’affaires global En millions de Dinars
Le chiffre d’affaires global réalisé en 2003 s’élève à 1 988 655 millions de DA contre 1 569 477 millions de DA
en 2002, soit une hausse de 27 %. Il est constitué, essentiellement, de la production vendue qui se répartit,
comme suit :
2003 2002
Marché extérieur 1 848 003 1 447 000
Marché national 89 739 83 828
107
Rapport financier 2003
En millions de Dinars
108
ANALYSE DES CHARGES
TABLEAU DES CHARGES En millions de Dinars
Les charges propres de l’exercice se sont élevées à 944 464 millions de DA, dont 57 941 millions de DA ont été
consacrés, pour l'essentiel, à la production d’investissements. Elles ont augmenté globalement, par rapport à
l’exercice 2002, de 19 %.
Elles ont connu une augmentation de 444 millions de DA soit 2 % par rapport à l’exercice 2002.
NOTE 11 - Services
Les services (hors redevance sur production d’hydrocarbures) ont augmenté de 10 843 millions DA, soit
7 % et se ventilent, en millions de DA, comme suit :
109
Rapport financier 2003
• Les intérêts sur emprunts pour 11 110 millions de DA ont connu une diminution de 678 millions de DA soit une
baisse de 6 % par rapport à l’exercice précédent, justifiée par le remboursement par anticipation des emprunts
bancaires auprès de BEA, SG et BNP.
• Les agios et commissions bancaires s’élèvent à 2 711 millions de DA en 2003, contre 2 839 millions de DA en
2002 soit une baisse de 5 %.
• La rémunération des partenaires en association dans le cadre du partage de production (le profit oil) a quant
à elle, connu une augmentation de 41 038 millions de DA, passant de 117 188 millions de DA en 2002 à
158 226 millions de DA en 2003.
Les dotations aux amortissements couvrent 48% des réalisations d’investissements de l’exercice 2003 en terme
de cash flow.
110
V. Titres de participation
SOCIÉTÉS ALGÉRIENNES AU 31 DÉCEMBRE 2003
En millions de Dinars
Participation de SH Dinars
Désignation Capital Montant
Dénomination en monnaie Coût après
d’énergie historique actualisation
Société d'investissement et particuliers SIP DA 200 200 200
Groupe raffinerie et chimie des hydrocarbures RCH DA 1200 1200 1200
Services para pétroliers SPP DA 400 400 400
New Energy Company NEAL DA 200 90 90
Groupe distribution SVH DA 200 200 200
Société pour la construction et l’exploitation
d’une usine d’helium liquide et d’azote HELIOS DA 691 352 352
Société algéro-libyenne d’exploitation et de production
des produits pétroliers ALEPCO $ 1 000 000 3 3
Société d’ingineering de maintenance INMA DA 6 0,5 0,5
Algerian Energy Company AEC DA 200 100 100
BAOSEM BAOSEM DA 1 0,35 0,35
Shariket kahraba skikda SKS DA 300 90 90
Total 2 636 2 636
* Fusion SEC et SSP = SPP/CAPITAL = 400 000 000 Dinars
111
Rapport financier 2003
112
VIII. Présentation des
principes comptables
Les comptes de l’exercice 2003 ont été arrêtés conformément aux règles prescrites par le Plan Comptable
National Algérien, aux principes comptables généralement admis et aux normes spécifiques au secteur des
hydrocarbures.
Le bilan de l’exercice 2003 de SONATRACH ne consolide pas les comptes de ses filiales, y compris celles pour
lesquelles un contrôle exclusif est exercé. Cependant, une situation des titres est annexée au présent document
et la société a lancé un projet d’implantation du système de consolidation des comptes groupe en collaboration
avec le cabinet international Ernst Young.
Les titres de participation détenus sur les filiales du groupe sont enregistrés au niveau des créances d'investis-
sement dans le compte "Titres de participation", à leur valeur d'acquisition. Quant aux titres détenus sur les filia-
les à l’étranger, ils font systématiquement l’objet d’une actualisation de leur valeur comptable au cours de clô-
ture dudit exercice.
1. INVESTISSEMENTS
• Les investissements de la Société sont amortis selon la méthode de l'amortissement linéaire. La loi 86.14 du
19 août 1986 amendée, spécifique à l'activité pétrolière, a défini les taux d'amortissement applicables aux
investissements. Ces taux sont différenciés selon le lieu d'affectation des biens mobiliers et immobiliers.
Les investissements existants au niveau des régions du sud bénéficient de taux d'amortissement plus élevés
que ceux en vigueur dans les régions du Nord.
• Les frais préliminaires doivent être résorbés dans les meilleurs délais et au maximum dans un délai de cinq ans.
Une fois complètement amortis, les comptes de frais préliminaires et les comptes de résorption correspondant
sont soldés systématiquement.
Les frais préliminaires comprennent les frais engagés à la création de la Société lors de l’acquisition par celle-ci
de ses moyens permanents d’exploitation, de développement et/ou de perfectionnement de ses activités.
Les frais préliminaires sont enregistrés dans des comptes de charges par nature et sont transférés en fin
d'exercice, dans un compte d'actif "Frais préliminaires", par la contrepartie d'un compte de transfert de charges. Ils
sont enregistrés au coût d'acquisition ou de revient.
En aucun cas, les frais préliminaires ne sont portés directement aux comptes 200 à 208 directement.
113
Rapport financier 2003
Les valeurs incorporelles sont inscrites en comptabilité pour leur valeur d’acquisition, de création ou d’apport.
• Les Equipements fixes et complexes de production : ce sont des unités complexes à usage spécialisé, fixées
à demeure, incluant tous les matériels, pièces ou éléments qui, même séparables par nature, sont techni-
quement indispensables à leur fonctionnement et incorporés à l’ensemble de façon irréversible. Cette incor-
poration les rend passibles du même rythme d’amortissement. Ils sont enregistrés au coût d'acquisition ou au
coût de réalisation.
• Les autres équipements de production : ce sont des biens de toute nature, meubles ou immeubles, acquis ou
créés par la Société pour être utilisés comme instrument de travail.
Ce poste enregistre les biens de toute nature, meubles ou immeubles, à l’exception des terrains, acquis ou
créés par la Société et affectés aux opérations non professionnelles.
Les coûts engagés dans les études et les travaux de recherches d'hydrocarbures, sont constatés en charges
par nature au cours de l'exercice de leur réalisation. Ces coûts, sont en fin d'exercice, repris dans le compte
d'investissement "Etudes et travaux de recherche d'hydrocarbures", si les investissements sont achevés. Ils
sont portés en "Investissements en cours" s'ils ne sont pas achevés à la clôture du bilan, par la contrepartie d'un
compte de produits "Production immobilisée".
Le coût des recherches, n'ayant pas abouti à la découverte de gisements commercialement exploitables, est
amorti massivement dans l'exercice, conformément aux dispositions de la loi 86.14.
114
2. TRAITEMENT COMPTABLE DES OPÉRATIONS LIÉES AUX GISEMENTS EN ASSOCIATION
Le traitement comptable des opérations liées aux gisements en association s’effectue par phases :
• Exploration
• Développement
• Exploitation.
Les coûts d'exploration sont financés par les partenaires et sont donc enregistrés dans les comptes d'investissements
appropriés, en contrepartie d'un compte de dette conditionnée par la découverte d’un gisement commercialement
exploitable. Le dénouement de la dette conditionnée se traduit, soit par :
• Le remboursement d'une part de la production (en cas de découverte de gisement commercialement exploitable)
tel que défini dans le contrat ;
• L'annulation de cette dette au cas où les travaux de recherche n’ont pas permis de découverte d'un gisement
commercialement exploitable. Dans ce cas, les coûts d'investissements sont amortis massivement.
Les coûts de développement sont enregistrés dans les comptes d'investissements appropriés, en contrepartie d'un
compte de dette conditionnée, pour la part financée par le partenaire.
Cette dette, conditionnée par une production suffisante du gisement découvert, est diminuée, au fur et à mesure des
enlèvements du partenaire de sa part dans la production.
Les coûts d'exploitation (Cost oil), encourus par les partenaires, sont enregistrés dans les comptes appropriés, en
contrepartie d'un compte de dette conditionnée par la continuité de l’exploitation du gisement.
Cette dette conditionnée est remboursable au fur et à mesure des enlèvements, tel que défini dans le contrat de partage
de production.
La rémunération des partenaires est déterminée selon la base des dispositions contractuelles. Elle est enregistrée dans
le compte "Frais financiers" conformément à la loi 86.14.
Cette rémunération est soumise à un impôt sur le résultat de 38 % que SONATRACH est tenue de verser pour le compte
du partenaire.
115
Rapport financier 2003
3. STOCKS D’HYDROCARBURES
Les stocks d'hydrocarbures sont évalués au coût de revient et comptabilisés sur la base du dernier coût connu
ou à la valeur réalisable lorsque celle-ci en est inférieure.
Ce compte de l'actif enregistre les avances, les créances sur les associés et sociétés apparentées ainsi que les
enlèvements des partenaires étrangers pour leur part de production.
Ce compte du passif enregistre les dettes sur les associés et sociétés apparentées ainsi que les dettes condi-
tionnées des partenaires étrangers.
Les créances et les dettes (libellées en monnaies étrangères) sont enregistrées dans les comptes appropriés
aux taux de change en vigueur, à la date de clôture des comptes de l’exercice.
Les écarts de conversion, dus à l'actualisation des taux de change, sont enregistrés dans les comptes de per-
tes latentes (Actif) ou de gains latents (Passif), selon le cas.
Les gains latents ne sont pas pris en considération pour la détermination du résultat. Par contre, les pertes laten-
tes font systématiquement l’objet d’une provision à hauteur de 100% du montant et ce, conformément au prin-
cipe de prudence.
Eu égard à la volatilité du prix du baril de brut et à la fluctuation des cours de changes, un traitement particulier est
réservé aux créances détenues sur les clients étrangers.
Durant l’exercice, les factures, libellées en devises, sont comptabilisées en dinars dès leurs encaissements. A
la date de clôture des comptes, si des factures n’ont pas été encaissées, elles sont comptabilisées en dinars au
cours du 31 décembre de l'exercice. Le réajustement de ces créances s’effectue au courant de l'exercice sui-
vant, au fur et à mesure de leurs encaissements. L'écart qui en résulte, est enregistré dans le compte
«Différences de changes» imputable aux comptes de résultats.
116
6. VALORISATION ET TRAITEMENT COMPTABLE DES VENTES
Les ventes pour les besoins du marché national sont valorisées aux prix notifiés par voie réglementaire.
Les ventes à l’exportation sont valorisées au prix du marché international ou au prix contractuel, selon les produits.
Les ventes de produits de la Société sont comptabilisées au crédit du compte «Production vendue».
7. RÉGIME FISCAL
SONATRACH spa est soumise à deux régimes fiscaux définis par la loi 86.14. Les activités de recherche et de
production d'hydrocarbures sont soumises au régime de la fiscalité pétrolière. Les autres activités sont soumises
au régime de droit commun.
La loi 86.14 prévoit deux impôts spécifiques à savoir, la redevance sur la production d'hydrocarbures et l’impôt
sur le résultat.
Le taux de la redevance, applicable à la valeur des hydrocarbures extraits des gisements, est fixé à 20 %, (hors
zones A et B).
Lorsque les conditions économiques de recherche et d’exploitation des gisements l’exigent, le taux de la redevance
peut être réduit, selon les zones aux taux de :
La redevance sur la production d’hydrocarbures, au plan comptable, est enregistrée dans le compte «Services».
Elle n’est pas assimilée à un impôt, c’est une charge d’exploitation.
117
Rapport financier 2003
Le résultat brut de l’exercice est soumis à l’impôt sur le résultat au taux de 85 % (hors zones A et B) pour les
activités de prospection, recherche et exploitation des gisements d’hydrocarbures.
Lorsque les conditions économiques de recherche et d’exploitation définies par la loi 86.14 sont remplies, le
taux cité ci-dessus peut être réduit à :
• 75 % dans la zone A
• 65 % dans la zone B
Les bénéfices réalisés durant l’exercice par l’activité de transport par canalisations et l'activité de l’Aval
(liquéfaction et de séparation du GPL) sont soumis, quant à eux, à un impôt de 38 %.
118
X. Opinion des commissaires
aux comptes
A L’issue des travaux auxquels nous avons procédé, nous certifions la sincérité et la régularité des comptes soumis
à votre approbation au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2003. Les états financiers reflètent une image
fidèle, tant du patrimoine que du résultat de l’activité de votre société.
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