Nom Date :

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Prénom Mise en Service Bac Pro
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Avant toute livraison d’un équipement industriel, l’électrotechnicien doit vérifier la conformité de son
ouvrage sur plusieurs points :

Avant la mise sous tension pour vérifier qu’il n’y a pas de risque

Après la mise sous tension pour vérifier que tout fonctionne.
L’idéal étant de disposer d’un appareil capable de réaliser toutes les mesures préconisées :

Vérifications HORS TENSION - MESURES DE RÉSISTANCES (continuité et isolement):

Il existe 3 types de valeurs de résistances :

Les résistances faibles - 0 à 1 Ω – cela concerne la conduction normale comme les fils conducteurs,
fusibles, contacts fermés, terres, PE, liaisons équipotentielles, etc.

Les résistances fortes (élevées) – de 400.000 Ω à > 1 MΩ – cela concerne les isolements, fusibles
grillés, contacts ouverts, connexion interrompue, etc.

Les résistances de récepteurs – de 1 à 2.000 Ω. Cela concerne la valeur de la résistance (mesurée en

courant continu) des récepteurs comme les voyants, les bobines de contacteurs, les enroulements de
moteurs ou de transformateur, etc.

Mesure 1 : Absence de court circuit :

Ce test permet de vérifier à l’ohmmètre l’absence de contact (faible résistance) entre phase 1 - phase
2 - phase 3 – Neutre – PE. Bien entendu, tous les disjoncteurs, interrupteurs et sectionneurs sont
ouverts.
On connecte l’ohmmètre entre 2 phases (dans un premier temps, puis les autres phases, puis phase -
neutre et enfin phases – terre) et on enclenche un à un les disjoncteurs interrupteurs et sectionneurs
jusqu’à avoir tout enclenché.
Une pointe touche sur la phase, l’autre pointe touche sur l’autre phase ou
Une pointe touche sur la phase, l’autre pointe touche sur le neutre ou
Une pointe touche sur la phase, l’autre pointe touche sur la terre ou
Une pointe touche sur le neutre, l’autre pointe touche sur la terre

Attention, les disjoncteurs raccordés à un récepteur en direct

(transformateur, horloges, API,
convertisseur, démarreurs….) risquent
d’indiquer ou d’afficher une continuité. Ne
pas en tenir compte et ouvrir l’appareil de
protection concerné.
Pas d’EPI nécessaire.
Position du commutateur : CONTINUITY –
200 mA. Appuyer sur la touche « Start » à chaque mesure.
Valeurs attendues : > 1 MΩ Ω
Si on obtient une valeur faible : soit il y a un court-circuit, soit un
récepteur est encore connecté.

Mesures de contrôle-prof 1

Mesure 2 : Continuité équipotentielle :
Ce test permet de vérifier la continuité (faible résistance) de tous les conducteurs de terre avec
toutes les parties métalliques de appareils de classe 1.
La norme préconise l’envoi d’un courant de 200 mA au minimum (ohmmètre à écarter dans ce cas) et on
attend un résultat inférieur à 1 Ω.
Ne pas oublier de vérifier la continuité de la terre sur le 0 volt du secondaire du transformateur !
Une pointe touche reste en permanence sur la terre principale (câble d’alimentation) et l’autre pointe
touche sur toutes les autres parties métalliques, carcasses des moteurs, terres, conducteurs PE,
grille, porte, coffrets, 0V du transformateur…

Pas d’EPI nécessaire.

Position du commutateur : CONTINUITY – 200 mA
Appuyer sur la touche « Start » à chaque mesure.
Valeurs attendues : maximum 1 Ω (selon les longueurs de câbles)

Mesure 3 : Mesure d’isolement :

Ce test permet de vérifier la bonne isolation ou le bon isolement (grande valeur de résistance) des
récepteurs, des bobinages, des résistances par rapport aux carcasses métalliques, mais aussi entre
eux.
La mesure se fait obligatoirement avec une pointe touche à la terre principale, l’autre pointe touche
étant sur une borne active (phase, neutre, U1, V1, W1 ou autre récepteur) de tous les récepteurs
extérieurs à la grille.

Porter les EPI, car présence de Basse Tension A délivrée par l’appareil de contrôle !
Position du commutateur : INSULATION réglée sur 500 Volts en 400 tri et 250 Volts en 230.
Appuyer sur la touche « Start » à chaque mesure.
Valeurs attendues : 1000 Ω/V d’isolement soit 500 kΩ Ω au minimum en triphasé (250kΩ Ω en mono)
Une valeur affichée > 1.000 MΩ est un excellent isolement.

Mesures de contrôle-prof 2
Vérifications SOUS TENSION :

Mesure de tensions :
Ce test permet de vérifier la présence de la tension sur les 5 bornes d’alimentation en aval du câble.
Ouvrir tous les disjoncteurs et toutes les protections.

Position du commutateur : V~
Porter les EPI, car présence de Basse Tension A (forcément, on est sous tension !)
Valeurs attendues : 230 V~ environ entre Phases et Neutre,
230 V~ environ entre Phases et Terre,
Proche de 0 V~ entre Neutre et Terre,
400 V~ environ entre Phases et Phases.
10 mesures à effectuer.
Nota : La présence de 230 V~ entre phases et terre valident la continuité
de terre.

Ordre de phases :
Ce test permet de vérifier le bon ordre des phases en bout de câble, au bornier principal
d’alimentation. En effet, lorsque l’on branche un câble, on ne sait pas à priori où se trouve la phase 1, la
phase 2 ni la phase 3.
Cet ordre est important pour que les moteurs tournent tous dans le bons sens (sens horaire de l’arbre
si L1 à U1, L2 à V1 et L3 à W1).

Position du commutateur : LOCATOR

Porter les EPI, car présence de Basse Tension A (forcément, on est sous tension !)
Trois pointes touches sont nécessaires :
Pointe touche L1 (noire) sur la borne L1 du bornier,
Pointe touche L2 (bleue) sur la borne L2 du bornier,
Pointe touche L3 (verte) sur la borne L3 du bornier.
Valeur attendue : 1 – 2 – 3 (bon ordre de phase)
Si on lit la valeur 1 – 3 – 2, il faudra inverser 2 phases au niveau du bornier.

Mesures de contrôle-prof 3

Mesure du courant des moteurs ou des récepteurs :
Cette mesure permet de valider les réglages des protections thermiques ainsi que le bon choix des
calibres fusibles et disjoncteurs.
Il faut régler au préalable la protection thermique de chaque moteur en lisant le courant moteur sur
la plaque signalétique de chaque moteur.

On rappelle que sur un moteur, si le bon couplage est réalisé, le courant en étoile est plus faible qu’en
triangle. La plaque doit indiquer les courants étoile et triangle.

Utilisation de la pince Ampèremétrique position AC ou ~

Attention, dans certains cas, la présence de courants harmoniques (convertisseurs, onduleurs…)
perturbent la mesure et faussent les valeurs affichées par certains
ampèremètres magnétoélectriques.
Toujours vérifier alors de placer le commutateur de l’ampèremètre sur RMS ou
mieux TRMS si une composante continue est présente.

Porter les EPI, car présence de Basse Tension A (forcément, on est sous
tension !)
Pas de cordons ni de pointe touche. Ouvrir la pince et fermer sur UN SEUL
conducteur.
Valeurs attendues : la valeur du courant indiqué sur la plaque si le moteur
est en pleine charge. Sinon, si le moteur tourne quasiment à vide, la valeur de I
est inférieure.
Bien entendu, le courant ne sera mesuré que si le moteur tourne !!!!!!!!!!

Nota : si la valeur de I est trop faible (< 0,5 A) l’ampèremètre risque de ne rien
afficher. Il faut alors effectuer un, deux ou plusieurs tours du même
conducteur dans la pince pour augmenter la sensibilité du mesureur. Attention,
la valeur devra être divisée du nombre de tours effectués.

Mesure de puissance :
Cette mesure permet de vérifier l’adéquation des moteurs ou autres composants à la fonction
affectée. Elle doit être réalisée avec une pince Watt-métrique de préférence RMS ou TRMS pour des
raisons de présence d’harmoniques.

Placer le commutateur sur W 1~ en monophasé mais sur W 3~ en triphasé.

Ou alors utiliser la méthode dite des 2 wattmètres.
Porter les EPI, car présence de Basse Tension A (forcément, on est sous
tension !)
Procéder comme pour la pince ampèremétrique mais brancher en plus les
cordons comme pour le voltmètre.
La valeur est affichée en Watt ou kWatt directement (si l’installation est
en marche, évidemment !!!!)
Même remarque que l’ampèremètre, penser à multiplier le nombre de spires dans
la pince pour augmenter la sensibilité du mesureur.

L’installation est alors prête à être livrée au client pour démonstration.

Mesures de contrôle-prof 4