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2. Le sms peut-il servir de preuve ? : l’emprunteur pourrait être tenté de réfuter le sms
comment un moyen de preuve illicite et dont l’auteur est difficilement iden fiable. Le
préteur peut s’appuyer sur la jurisprudence. La Cour de cassa on dans la décision du
23 mai 2007 admet que le sms n’est pas un élément de preuve illicite obtenu sans
l’assen ment de son auteur. En effet, l’éme eur du sms ne peut ignorer que le
message est enregistré par le des nataire. Le sms est doc admissible comme
commencement de preuve. Son contenu est suffisamment clair pour que le juge soit
convaincu qu’il existé bien entre les par es un contrat de prêt. Dès lors que le prêteur
aura ainsi prouvé l’existence du prêt, l’emprunteur devra tenter de prouver qu’il s’est
libéré de son obliga on, ce qui sera vraisemblablement bien difficile.
Ques on 3 : Indiquer avec quel écrit Debbie aurait pu se prémunir contre la mauvaise foi
de Cynthia : (2 points)
L’écrit n’est pas obligatoire en dessous 1500 €, néanmoins sa rédac on en double exemplaire,
perme rait de fixer les inten ons des par es. Pour autant, un contrat de prêt n’a d’effet que si le
prêteur peut effec vement prouver qu’il a remis les fonds à l’emprunteur (il s’agit en fait d’un contrat
réel). Le document indispensable est donc le reçu, daté et signé de la main de l’emprunteur.
Je soussignée Cynthia Dupont reconnait avoir reçu ce jour la somme de 800€ (huit cents
euros) en exécu on d’un contrat de prêt conclut avec Debbie Durand.
Fait à lieu de remise des fonds
Date de remise des fonds
Signature de Cynthia Dupont
Pour informa on, cet élément de preuve n’a pas besoin d’être rédigé, en deux exemplaires. Il
s’agit simplement d’un moyen de protec on du créancier prêteur
Répondre aux ques ons par vrai ou faux, et jus fier votre réponse.
(10 points + 2 points de bonus ; et 1 point par ques on, soit 0,5 point pour la bonne réponse
et 0,5 point pour la jus fica on de la réponse)
1 _ Vrai, car le tribunal judiciaire qui est le nouveau nom des tribunaux d’instance et de grande
instance, est compétent pour les li ges, qui ne sont pas des infrac ons.
2_ Vrai, c’est possible si la vic me s’est portée par e civile et a demandé des dommages et intérêts
en répara ons de son préjudice
3_Vrai, l’assigna on est le moyen le plus fréquent pour saisir le tribunal. L’assigna on est adressée à
l’adversaire et au greffe du tribunal.
4_Vrai, pour des li ges de moins de 10 000€, il est possible de ne pas être assisté par un avocat.
5_ Vrai, les décisions prises par les cours s’appellent des jugements. Pour la Cour de Cassa on, elles
s’appellent des arrêts
7_ Vrai, les crimes, les délits et les contraven ons sont des infrac ons pénales.
8_ Vrai, en fonc on de l’affaire, les échanges entre les par es peuvent durer assez longtemps
(exper se, contre-exper se, demande de délais…)
9_ Faux, devant tous les tribunaux de première instance (tribunal d’instance, tribunal de grande
instance, conseil de prudhommes, tribunal de commerce) statuent en premier et dernier ressort
lorsque le li ge est inférieur à 4 000€. Ce seuil en vigueur depuis le décret n° 2005-460 du 13 mai
2005 rela f aux compétences des juridic ons civiles, à la procédure civile et à l’organisa on judiciaire.
10_ Vrai, l’affirma on est exacte mais seulement dans le cadre du procès pénal
11_ Faux, en ma ère civile, le jugement est exécutoire dès qu’il est revêtu de la formule exécutoire
12_ Faux, le défendeur est l’accusé et le demandeur est le ministère public pour le procès pénal