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Module N (04) : Composants solaires thermiques.

Code : TSES-04

Composants solaires
thermiques
Mr. JITITE Amine
1
A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Déroulement du module :

A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique


B. Identifier le positionnement et l’hydraulique d’un
capteur et un champ de capteurs et sa productivité.
C. Définir les concepts de stockage de chaleur
D. Décrire les éléments de sécurité d’un système solaire
thermique.
E. Décrire les principes de régulation d’un système
solaire thermique.
F. Distinguer les possibilités de transfert d’énergie et la
propulsion de fluide

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A. Décrire la production de chaleurs
solaire thermique.

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Principe de la conversion énergie solaire en énergie thermique


• Conversion photo thermique à basse température : le capteur plan
• Rayons solaires = flux de photons

• Photons = particules énergétiques de la lumière

• Chaleur = énergie thermique liée à l’agitation des particules constitutives de la matière (atomes)

• Chaleur solaire
• Les photons excitent des atomes en leur transmettant une part de leur énergie.
• Face à ce gain d’énergie, les atomes s’agitent et s’échauffent.

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Rappels de base
Rappels de base
• L'énergie thermique ou chaleur est l'énergie que possède un corps à cause de l'agitation
désordonnée de ses molécules.
• Selon les situations, les transferts de chaleur s'effectuent de diverses manières appelés
modes de transfert, Chaque mode de transfert fait intervenir des propriétés données de la
matière.
• Il existe trois mécanismes (ou modes) de transfert de la chaleur :

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Rappels de base : Modes de transfert de chaleur


• 1- La conduction
• Principe: Le transfert d'énergie s'effectue par contact - continuité entre les particules de la matière sans
déplacement de la matière, sous l’influence de la différance de la température

• Avec:
• S: surface de passage du flux de chaleur (m2)
• : conductivité thermique du milieu (w/m.C°)
• e: épaisseur du surface de passage du flux du chalaur (m)

• Ex : Barreau métallique chauffé à l'une de ses extrémités par une Barreau métallique chauffé à l'une de
ses extrémités par une résistance électrique

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Rappels de base : Modes de transfert de chaleur


• 2- La convection
Principe : La chaleur est transférée par l'intermédiaire d'un fluide en mouvement (liquide, gaz).

• Ex :
Appareil de chauffage d'air constitué d'une résistance électrique et un ventilateur. L'air véhiculé par le
ventilateur chauffé au passage de la résistance électrique, ce qui lui permet, à son tour, de chauffer
l'ambiance: Echange thermique par convection entre la résistance électrique et l'air. thermique par
convection entre la résistance électrique et l'air.

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Rappels de base : Modes de transfert de chaleur


• 3- Le rayonnement
Principe : Le transfert de chaleur s'effectue par l'intermédiaire de rayonnements électromagnétiques,
tout corps à 0 K° émet de l'énergie sous forme de rayonnement électromagnétique, qui est :
absorbé, réfléchie et absorbée

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Rappels de base : Bilan énergétique


• Absorption, Transmission, Réflexion
Quand un rayon incident d’énergie frappe un corps à la température T, une partie de l’énergie
incidente est réfléchi par la surface S, une autre partie est absorbée par le corps qui s’échauffe et le
reste est transmis et continue son chemin.
Avec:
Et:

• Emission :
Le rayonnement thermique émis par un corps porté à une certaine température résulte d'une
conversion de l'énergie interne du corps en rayonnement

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Les composants d’un capteur solaire

NB :
Le vitrage pour: favoriser l’effet de serre ; réduire les pertes par convection.
Un isolant afin de : limiter les pertes vers l'extérieur.

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Les capteurs traditionnels : Le capteur plan vitré


Il se compose de :
un corps noir qui absorbe le rayonnement solaire
un fluide caloporteur (principalement de l’eau
mélangée à un antigel)
un isolant thermique
une couverture transparente qui assure l’effet de
serre (vitre)

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Caractéristiques
• Transparence:
➢ Verre ordinaire: 85% - 88%
➢ Verre solaire (peu de fer) 91%
➢ Verre solaire avec revêtement antireflets jusque 95%

• Absorption – Emission de différents revêtements

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L’absorbeur :
Le tableau suivant indique les principaux traitements sélectifs d’absorbeurs

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Les capteurs traditionnels : Le capteur vitré

8%
29 % 100 %

Chaleur
emportée par
le fluide
réchauffé 60 %
Pertes thermiques 3%
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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Les capteurs traditionnels : Le capteur vitré

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Bilan Energétique du capteur


• Bilan thermique global de la paroi absorbante
Pour obtenir le bilan thermique on choisi un volume qui entour tous le capteur et on définie les
entrées/sorties au travers les frontières limités par ce volume voir schéma suivant.

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Bilan Energétique du capteur : Flux solaire absorbé & utile


Flux solaire absorbé
• Il représente l’énergie reçu par mètre carré de l’absorbeur

• Flux utile
C’est l’énergie absorbé par convection et conduction sous forme de chaleur par le fluide caloporteur.

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Bilan Energétique du capteur : Flux perdu


• Flux perdu :
Les déperditions thermiques du capteur vers l’ambiant par :
Conduction/convection entre capteur et air du milieu extérieur exprimé par:

• Avec:

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Bilan Energétique du capteur : Le flux stocké


Le flux stocké ou l’accroissement d’énergie dans le capteur s’écrit:

• Puisque le régime de fonctionnement du capteur à étudier est permanant, donc le flux stocké
s’annule est n’apparais pas dans l’expression du bilan thermique.

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Bilan Energétique du capteur : Rendement d’un capteur solaire


Rendement d’un capteur solaire
Les rendements d’un capteur solaire sont définie par rapport au flux solaire incident de la manière
suivante

• Le rendement optique (radiatif) :

Le rendement optique est généralement proche de 0,8

• Le rendement global :

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Bilan Energétique du capteur


Rendement généralisé d’un capteur solaire:
Selon les principes retenus par la normalisation internationale (ISO) et européenne(CEN), le
rendement d’un capteur plan peut être caractérisé par trois coefficients indépendants de la
température :

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Efficacité des capteurs thermiques solaires

(Tm - Ta) (Tm - Ta)2


 = 0 - a1 - a2
I I

0 = efficacité zéro pertes (pertes optiques) [K]


a1 = coefficient linéaire de transfert de chaleur [W/m²K]
a2 = coefficient quadratique de transfert de chaleur [W/m²K2]

Tm = température moyenne du capteur [K]

Ta = température ambiante [K]


I = irradiation [W/m²]

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Bilan thermique simplifié


η0 : 0.78
H : 700 W/m²
a1 : 3.18 W/m2°K
a2 : 0.04 W/m2°K2
T1 : 40 °C
T2 : 50 °C
Text : 15 °C

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Bilan thermique simplifié

 3.18  30   0.04  30 2 
 = 0.78 −   +   = 0.59
 700   700 
η0 : 0.78
H : 700 W/m² 700 W
a1 : 3.18
a2 : 0.04

Tm : (T1 + T2 ) / 2 soit (40+50) / 2 = 45 °C


Text : 15 °C
ΔT : Tm – Text : 45 – 15 = 30 °C

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Les types de capteurs solaires :


Les capteurs
sans vitrage

Les capteurs
plans vitrés

Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide

Capteur a
concentration

Capteurs divers
capteur sans vitrage : capteur "moquette"

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Les types de capteurs solaires :


Les capteurs
sans vitrage

Les capteurs
plans vitrés

Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide

Capteur a
concentration

Capteurs divers
capteur plan vitré : plan monobloc

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Les types de capteurs solaires :


Les capteurs
sans vitrage

Les capteurs
plans vitrés

Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide

Capteur a
concentration

Capteurs divers
capteur à tube sous vide : Tubulaire monobloc

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Les types de capteurs solaires :


Les capteurs
sans vitrage

Les capteurs
plans vitrés

Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide

Capteur a
concentration

Capteurs divers
Capteur a concentration : CSP

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A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.

Les types de capteurs solaires :


Les capteurs
sans vitrage

Les capteurs
plans vitrés

Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide

Capteur a
concentration

Capteurs divers
Capteurs divers : Les capteurs-stockeurs

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


On se propose de dimensionner une installation solaire pour le chauffage d’eau sanitaire pour une
famille résidante a Casablanca

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


Données solaires :

Coefficient optique du capteur = 0.82


Coefficient de perte globale du capteur k=30w/m2/°C
Température moyenne de l’absorbeur Tb=70°C
Température ambiante moyenne Ta=25°C
Eclairement solaire global moyenne reçu par le plan du capteur 737W/m2

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


Données solaires : Moyennes mensuelles de la durée d’insolation et des irradiations solaires globales
journalière et horaire reçu par le plan du capteur.

Janvier février mars avril mai juin juillet aout Septembre octobre novembre décembre
Durée d’insolation 5.6 7.5 7.6 8.6 8.2 8.4 9.6 9.4 8.4 8.4 5.9 6.5
n(h)=Temps de
coucher-Temps de
lever

Irradiation solaire 4.4 5.6 5.6 6.4 6.4 6.8 7.1 6.7 5.9 6 3.9 4.6
journalière Hs
(KWh/m2/j)
(ensoleillement)
Irradiation solaire 786 747 737 744 780 809 740 713 702 714 661 708
horaire Is : intensité du
rayonnement solaire
(W/m2)

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


1. Sachant que l’installation est envisagée pour une famille de quatre personnes, évaluer le volume d’eau
nécessaire et l’énergie nécessaire correspondante pour un niveau moyen de confort ( on considérera la
température d’eau du réseau est fixée Tf a 15°C et la température de distribution Td a 40°C)

volume d’eau nécessaire et l’énergie nécessaire?!

Niveau moyen de confort?! Température de distribution Td?!

Température d’eau du réseau Tf?!

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Volume d’eau nécessaire : Le confort


• Généralement, on considère une consommation d’eau chaude de 33 litres/jour.personne à 50°C.
Cette consommation est à moduler en fonction des habitudes des occupants
• En fonction du type de famille défini dans le graphe ci-dessous et du nombre de personnes
(attention aux invités réguliers et/ou nombreux), la consommation d’eau chaude peut être définie
Consommation journalière d’ECS
[litres/jour. Personne]

VEN=Nbr de personne*Confort

75
50
VEN : la consommation totale journalière d’ECS ( 30
l/jour)
Confort faible Confort moyen Confort maximal

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Le besoin énergétique
La connaissance de la quantité d'énergie nécessaire pour satisfaire les besoins en eau
chaud sanitaire est une étape indispensable pour dimensionner correctement l’appareil de
production quel que soit le système choisi

les besoins énergétiques, peuvent être calculés par l’expression :

Bj = VEN(l/j).Cp.(Td-Tf)
= 𝟏, 𝟏𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 . 𝑽𝑬𝑵 𝒍/𝒋 . 𝑻𝒅 − 𝑻𝒇

Avec :
Bj : le besoin journalier en énergie nécessaire en (Kwh/jour)
VEN : la consommation journalière d’eau (l/j)
Cp : la capacité calorifique de l’eau = 4 182 J/Kg°K = 𝟏, 𝟏𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 Kwh/Kg.°K

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Le besoin énergétique

besoins énergétique et irradiation solaire global


8
7
6
5
4
3
2
1
0

irradiation solaire journaliére Hs (KWh/m2) Bj (KWh)

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


2. Dans le but de réduire le cout de l’installation, on en envisagera une circulation par thermosiphon. En fixant un
taux de couverture égal a 85% , calculer la surface des capteurs nécessaires a installer?

la surface des capteurs

taux de couverture égal a 85%

circulation par thermosiphon

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Taux de couverture
𝐸𝑢
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 =
𝐵𝑗
E𝑢 ∶ 𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒
Bj : besoin journalier en ECS

𝐸𝑢 = 𝑃𝑚 × 𝑛 × 𝑆 = (ν.Is-K(𝑇𝑚𝑐 − 𝑇𝑎 )) × 𝑛 ×S
P 𝑚: 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑚2 𝑑𝑢 𝑐𝑎𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑊/𝑚2
n : durée d’ensoleillement moyenne en Heure
ν : Coefficient optique du capteur
Tmc : température moyenne du capteur
Ta : température ambiante
K : Coefficient de perte globale du capteur k=9w/m2/°C

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Taux de couverture
Température moyenne du capteur :

𝑇𝑝 = (3 ∗ 𝑇𝑓𝑠 + 𝑇𝑓𝑒)/4 = (3 ∗ 𝑇𝑑 + 𝑇𝑓)/4


Tf : Température d’eau du réseau est fixée a 15°C
Td : Température de distribution est fixée a 40°C

𝐸𝑢 = 𝑃𝑚 × 𝑛 × 𝑆 = 𝑇𝐶 ∗ 𝐵𝑗

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

La surface du capteur solaire


S = (Taux de couverture * Besoin journalier) / ( puissance moyenne produite par m2 d’un capteur * durée
d’insolation )

S = 0,85*Bj/(Pm*n)
Avec :

• Pm : La puissance moyenne produite par un m2 du capteur ➔


Pm=ν.Is-K(Tp-Ta)
• Tmc : Température moyenne du capteur ➔ Tmc=(3Td+Tf)/4
• Tf : Température d’eau du réseau.
• Td : Température de distribution.
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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

La productivité solaire
L’énergie utile pour produire 85% de l’énergie nécessaire est :
E=0,85.Bj=η.Hs.S=P.S.n➔S=0,85.Bj/(P.n)
Ou
n : la moyenne journalière de la durée d’insolation
P: la puissance moyenne produite par m2 du capteur : P=ν.Is-K(Tmc-Ta)
Avec :
Tmc=(3Td+Tf)/4 : Température moyenne du capteur
Is : l’éclairement solaire globale moyenne reçu par le plan du capteur =737w/m2

Application numérique :
Moyenne annuelle de la durée d’insolation journalière : n=7,8h
P = 0,82*737-30.((3*40+15)/4-25)=341,84W/m2=0,341KW/m2
S=0,85*5,8/(7,8*0,525)=1,85m2

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


3. Calculer l’énergie produite par l’installation pour chaque mois de l’année. Dans la même figure, représenter
ces résultats par des histogrammes ainsi que les courbes correspondantes a l’irradiation solaire reçu par la surface
des capteurs et les besoins énergétiques ?!

l’énergie produite par l’installation

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

La productivité solaire

La productivité solaire : C’est la production annuelle d’énergie solaire ramenée au mètre carré de capteurs :
kWh/m2.an.

L’énergie produite par l’installation :

Ep=Eu=P*S*n
=(ν.Is-K(Tp-Ta)).S.n
=0,82-9*((70+(40+15)/2-25)*1,6*n
Il faut remplacer Is et n pour chaque mois de l’année

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

La productivité solaire
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

durée d'insolation n(h) 5,6 7,5 7,6 8,6 8,2 8,4 9,6 9,4 8,4 8,4 5,9 6,5

irradiation solaire
4,4 5,6 5,6 6,4 6,4 6,8 7,1 6,7 5,9 6 3,9 4,6
journaliére Hs (KWh/m2)

irradiation solaire horaire


786 747 737 744 780 809 740 713 702 714 661 708
Is (WH/m2)

énergie produite par


3,93 4,83 4,78 5,50 5,69 6,19 6,08 5,57 4,84 4,99 3,03 3,80
l'instalation Ep(KWh)

Bj (KWh) 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

La productivité solaire
besoins énergétique et énergie produite
7,00

6,00

appoint
5,00
appoint
4,00

3,00

2,00

1,00

0,00
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

énergie produite par l'instalation Ep(KWh/j) Bj (KWh)

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


4. Proposer un montage complet de cette installation

montage d’une installation a thermosiphon ?!

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

montage d’une installation a thermosiphon

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


5. Evaluer le cout de cette installation, sachant que :
le prix moyen par m2 de capteur : 3000 Dh TTC.
Le prix du ballon de stockage : 2000 Dh TTC.
Le prix de la structure porteuse : 1155 Dh TTC.
Charges divers : 375 Dh TTC.
le cout de l’installation

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

le cout de l’installation

Le cout de l’installation :

Cout = prix du m2 du capteur solaire * surface du capteur solaire + Le prix du ballon


de stockage + Le prix de la structure porteuse + charges divers : 375 Dh TTC.

AN : Cout = 3000*1,84+2000+1155+375= 9 042 Dh TTC

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


6. Evaluer les économies réalisées durant l’année, si on procédait a un chauffage par chaudière électrique et
sachant que le KWh électrique du réseau électrique est de 1.15Dh TTC.

les économies réalisées durant l’année

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

les économies réalisées durant l’année


Economies réalisées durant l’année c’est le cout de l’énergie produite si elle était fournie par le réseau électrique.
Puisque le cout du KWh électrique est de 1,15 Dh TTC, l’économie total réalisée par l’installation durant l’année
est :

EC = Cout du Kwh*la somme de l’énergie produite par le système solaire


=1,15*ƩEP
=1,15*59,23*365/12
=2071,80 Dh/an
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

Nombre de jours
31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31
énergie produite par
3,93 4,83 4,78 5,50 5,69 6,19 6,08 5,57 4,84 4,99 3,03 3,80
l'instalation Ep(KWh/j)
énergie produite par
l'instalation
Ep(KWh/mois) 121,97 135,19 148,12 164,93 176,30 185,79 188,45 172,65 145,13 154,68 90,99 117,87

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Etude de faisabilité d’une installation d’eau chaude sanitaire ( solaire thermique)


7. A partir des résultats précédents calculer la durée d’amortissement de l’installation.

d’amortissement de l’installation.

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Durée d’amortissement de l’installation


Durée d’amortissement

𝐶𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑙′ 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛


𝑇=
𝐸𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠é𝑒𝑠

T=9042/2072 = 4 ans .

Puisque la duré moyenne d’une installation solaire est de 15 ans, on aura


plus de 10 ans d’utilisation gratuite.

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A-Décrire la production de chaleurs solaire thermique

Résultats d’étude
Bilan du projet
durée d'insolation journaliére (h) 7,84
taux de couverture 0,85
nombre de personnes 4
confort 50
besoin journaliére en eau (l/j) 200
5,8
l'énergie journaliére nécessaire Bj (KWh/j)
puissance produit par 1m2 (KWh/m2) 0,34184

1,84
surface du capteur pour 85% d'énergie necessiare en m2
le prix moyen par m2 de capteur ( TCC) 3000
Le prix du ballon de stockage 2000
Le prix de la structure porteuse 1150
Prix divers 375
Le prix du chauffe eau solaire (Dh.TTC) 9042,43

économie total réalisée par l'installation durant l'année 2071,80

durée d'amortissement (ans) 4,36

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B. Identifier le positionnement et
l’hydraulique d’un capteur et un
champ de capteurs et sa
productivité.
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B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Surface d’absorption


Transformer la lumière du soleil en chaleur.

Cuivre L’acier : L’acier inoxydable : L’aluminium :

avéré que les absorbeurs résistants à la corrosion, mais sensible à la corrosion


Ils ne présentent presque
en acier étaient très avaient un rendement faible, à avec certains fluides
jamais de trace de corrosion,
sensibles à la corrosion cause d’une perte conduction caloporteurs mal dosés
même après 20 ans
(antigel corrosif).

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B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Absorbeur

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B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Absorbeur

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B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Surface d’absorption

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B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Le vitrage


Un des phénomènes les plus importants dans le chauffe-eau solaire est le principe de l'effet de serre; ce
principe conduit à un réchauffement général sous le verre. Ainsi, le type de verre est très important, ce
qui est la raison pour laquelle nous utilisons un prisme de verre pour améliorer l'efficacité de 5%.

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B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Le vitrage


• Le vitrage permet de protéger l'intérieur du capteur contre les effets de l'environnement et d'améliorer le
rendement du système par effet de serre.
• Si l'on souhaite un vitrage efficace, il doit posséder les propriétés suivantes: réfléchir le rayonnement
lumineux au minimum quelle que soit son inclinaison;
• Absorber le rayonnement lumineux au minimum; en gardant le rayonnement infrarouge au maximum;
• Résister dans le temps aux effets de l'environnement (pluie, rayonnement solaire,...) et aux grandes
variations de températures.
• Les principaux vitrages utilisés pour les capteurs thermiques sont à base de verre non-ferrugineux ou en
verre acrylique (plexiglass) , et souvent dotés d'un revêtement antireflet.

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B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Les isolants thermiques


L'isolant thermique permet de limiter les déperditions thermiques, sa caractéristique est le
coefficient de conductivité; plus il est faible meilleur est l'isolant. Les principaux matériaux utilisés
pour les capteurs thermiques sont la laine de roche et de verre, des mousses de polyuréthane ou
encore de la résine de mélamine. On retrouve parfois des isolants plus naturels.
Quelques isolants utilisés pour les capteurs thermiques

Mr. JITITE Amine 63


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Les isolants thermiques


• Dans le cas des capteurs thermiques vitrés, il est aussi intéressant de remplacer l'isolation entre la
vitre et l'absorbeur par de l'air! En effet, l'air a un grand pouvoir d'isolation, il est ainsi utilisé dans
le double vitrage. Toujours dans l'objectif d'obtenir de meilleurs rendements, certains fabricants
utilisent d'autres gaz comme l'argon ou le xénon, et lorsque cela est possible
• Voici les coefficients d'isolation de gaz utilisés comme isolants[

Mr. JITITE Amine 64


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Les fluides caloporteurs


Le fluide caloporteur (ou caloriporteur) permet d'évacuer la chaleur emmagasinée par l'absorbeur et de la
transmettre vers là où elle doit être consommée. Un bon fluide caloporteur doit prendre en compte les conditions
suivantes:
• Etre chimiquement stable lorsqu'il atteint une forte température.
• Posséder des propriétés antigel en corrélation avec les conditions météorologiques locales;
• Posséder des propriétés anticorrosives selon la nature des matériaux présents dans le circuit capteur;
• Posséder une chaleur spécifique et une conductivité thermique élevées afin de transporter efficacement la
chaleur;
• Etre non-toxique et avoir un faible impact sur l'environnement;
• Avoir une basse viscosité afin de faciliter la tâche de la pompe de circulation;
• Etre facilement disponible et bon marché
• Le bon compromis par rapport à ces critères est un mélange d'eau et de glycol (utilisé dans le liquide de
refroidissement des automobiles).

Mr. JITITE Amine 65


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Structure du capteur solaire : Le cadre du capteur


• Toutes les parties du capteur sont insérées dans son cadre. Les raccordements à l’absorbeur
traversent le cadre. Ces passages et la monture du vitrage du capteur doivent être absolument
étanches afin d’empêcher la pénétration de l’eau de pluie dans le capteur.
• Des orifices d’aération sont percés dans le cadre du capteur afin d’équilibrer la pression de l’air et
d’éliminer la condensation.

Mr. JITITE Amine 66


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Interconnexions hydrauliques des capteurs


• Pour optimiser les performances, les débits dans les capteurs doivent être compris entre optimal. Un
débit trop faible pourrait entrainer une vaporisation du fluide caloporteur (respecter le débit mini
indiqué par le fabricant). A l’inverse, un débit trop fort entraînerait une mauvaise récupération des
calories et une température basse dans le ballon de stockage.

• C’est préférable de ne pas avoir plus de cinq panneaux par batterie ( champ de capteurs), et ils
doivent avoir des pertes de charge identiques.

• Le mauvais équilibrage d’un champ de capteur entrainera une dégradation des performances
thermiques du système.

Mr. JITITE Amine 69


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Interconnexions hydrauliques des capteurs


Le raccordement en parallèle:
• Débit élevé, faible perte de charge et faible ΔT
• Dans le raccordement en parallèle, chaque
panneau doit être équilibré. Pour cela un montage
en boucle de « Tickelmann » est nécessaire en
respectant la règle suivante: le diamètre du
collecteur doit être 1,6 à 3,3 fois plus grand que le
diamètre des capteurs.

Equilibrage hydraulique naturel ➔ boucle de


Tichelmann

Mr. JITITE Amine 70


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Interconnexions hydrauliques des capteurs


Le raccordement en série :
• faible débit, forte perte de charge et forte ΔT
• Le raccordement en série ne présente pas de
problème d’équilibrage puisque les panneaux
sont irrigués par le même débit.

Mr. JITITE Amine 71


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Interconnexions hydrauliques des capteurs


Le raccordement en série-parallèle au-delà de 5 panneaux pour les grosses installations
• On combine l’intérêt du montage en série - forte ΔT - et du montage en parallèle - faibles pertes de
charge

En boucle de tickelman

Mr. JITITE Amine 72


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Thermosiphon
Un capteur thermosiphon est basé sur le phénomène de la circulation naturelle d'un liquide dans une
installation du fait de la variation de sa densité en fonction de la température.

Température Densité

Chaud léger

lourd
Froid

Mr. JITITE Amine 73


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Circulation forcée
Ce type de système représente la majorité des installations réalisées actuellement. Il n'y a pas de
prescription particulière, et il peut être adapté à tout type d'installations où la consommation est
régulière et continue.

La circulation du liquide se fait à l'aide d'une pompe

Mr. JITITE Amine 74


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur
Thermosiphon Circulation forcée

•Pas de pompe •Emplacement indépendant


Avantage

•Pas de régulation •Possibilité d’éloigner capteurs-stockage


•Pas d’alimentation électrique . (hors appoint •Systèmes à grande échelle possibles
éventuel) •Stockage dans les locaux
•Simple et indépendant
•Stockage au-dessus du capteur •Besoin d’une pompe
Inconvénient

•Stockage dehors •Approvisionnement en électricité


•Grands diamètres de tuyaux •Régulation
•Tuyaux inclinés •Fonctionnement interrompu lors de coupures
•Pour systèmes de petite taille de l’électricité

Mr. JITITE Amine 75 75


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Système Ouvert Système Fermé

•Simple •Pas de fuites


Avantage

•Basse pression •Hygiénique


•Matériau simple •Emplacement Indépendant
•Purge automatique •Faibles pertes thermiques

•Corrosion
Inconvénient

•Risque de débordement •Réservoir sous pression


•Au-dessus du consommateur •Besoin d’un purgeur d’air
•Pertes thermiques
•Exposé à l’environnement

Mr. JITITE Amine 76 76


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Transfert d’énergie entre deux circuits : direct et indirect


• On parle du transfert thermique lorsque il s’agit du circuit indirect, dans le circuit direct puisque on
utilise directement l’eau chauffée par le capteur, c’est pas nécessaire de mettre un échangeur de
chaleur

Circuit direct Circuit indirect

Sans Echangeur externe Avec Echangeur externe

Mr. JITITE Amine 77


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Transfert d’énergie entre deux circuits


• Outils de transfert thermique
Un échangeur de chaleur est un élément, de nature (matériaux de fabrication) et de forme variable,
permettant le transfert de la chaleur d'un fluide à un autre sans qu'ils se mélangent, à condition
d’avoir une différence de température entre ces deux fluides.

Mr. JITITE Amine 78


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Circuit direct et Circuit indirect

Circuit direct Circuit indirect

•Pas d’échangeur thermique •Circuit fermé


Avantage

•Simple •Possibilité d’ajouter anti-


•Faibles pertes de gèle
température •Hygiénique
•Pas de corrosion

•Corrosion •Besoin d’échangeur


Inconvénient

•Dépôts dans le capteur thermique


•Eaux stagnantes •Besoin d’un purgeur d’air
•Problèmes hygiéniques •Plus chère
•Pertes thermiques

79
Mr. JITITE Amine 79
B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Auto-vidangeable
Dans ce type de configuration l'installation fonctionne uniquement lorsque le capteur est dans une
plage atmosphérique optimale qui évite la surchauffe ainsi l’augmentation de la pression dans
l’installation.

Mr. JITITE Amine 80


B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur

Couplage hydraulique du système solaire

Système solaire
thermique

Circulation
Thermosiphon
forcée

Ouvert Fermé Fermé

Auto-
Direct Indirect Direct Indirect
vidangeable

Mr. JITITE Amine 81


C. Définir les concepts de stockage
de chaleur

Mr. JITITE Amine 82


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Introduction:
Réservoirs d’accumulation :

• doivent être en mesure de fonctionner à des températures et de


pression plus élevées.
• Il doit donc être de matériel adapté à l’usage prévu .
• ils sont destinés à contenir de l’eau chaude sanitaire, les réservoirs
doivent être spécifiquement homologués pour cet usage.
• Par ailleurs, les réservoirs fabriqués avec des matériaux pouvant subir
des corrosions galvaniques doivent être protégés contre ce
phénomène

Mr. JITITE Amine 83


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Types des réservoirs : Réservoirs à double enveloppe


Ces réservoirs présentent, au niveau de leur surface latérale, une enveloppe intermédiaire où circule
le fluide provenant des panneaux. Ils sont surtout utilisés dans les installations de petites dimensions
comme le (thermosiphon)

Mr. JITITE Amine 84


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Types des réservoirs : Réservoirs à serpentins


il existe des réservoirs à serpentin simple ou double.
• Les réservoirs à serpentin simple ne servent qu’à accumuler la
chaleur.
• Les réservoirs à double serpentins, ils permettent également de
chauffer l’eau avec un appoint si nécessaire, jusqu’à la
température d’utilisation demandée. Ils sont utilisés dans des
installations de petites et moyennes dimensions.

Mr. JITITE Amine 85


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Types des réservoirs : Réservoirs combinés


Il s’agit de réservoirs à double compartiments appelés également
« tank in tank » soit «réservoir dans le réservoir». Ils sont utilisés
dans les installations solaires combinées : c’est-à-dire dans des
installations solaires qui sont en mesure de produire aussi bien de
l’eau chaude sanitaire que du chauffage

Mr. JITITE Amine 86


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Matériaux de fabrication

Mr. JITITE Amine 87


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Matériaux de fabrication

Mr. JITITE Amine 88


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Matériaux de fabrication

Mr. JITITE Amine 89


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Matériaux de fabrication

Mr. JITITE Amine 90


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Protection du ballon : Protection hydraulique


• Pour protéger les réservoirs d’accumulation, il est
également possible de recourir à des soupapes combinées
en mesure d’agir lorsque l’eau dépasse des valeurs
précises de température et de pression.
• installées au dessus des réservoirs d’accumulation.

La force exercée par le En fonctionnement normal la Si la pression augmente, la force exercée sous le
ressort maintient le clapet pression P exerce une force sous le clapet devient supérieure a celle du ressort et le
sur son siège. clapet inférieure a celle du ressort, clapet se soulève laissant échapper le fluide ce qui
le clapet est fermé ferra redescendre la pression ²

Mr. JITITE Amine 91


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Protection du ballon : Protection contre la corrosion par l’émaillage


• L’émail est un matériau lisse, aux propriétés vitreuses, appliqué sur l’intérieur du ballon d’eau
chaude par chauffage. Le revêtement vitreux en émail apporte une « surface hygiénique », des
études ayant démontré que l’émail ne constitue pas un lieu de couvaison pour les bactéries.

Mr. JITITE Amine 92


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Protection du ballon : Anode de protection


• Cependant, après traitement, la surface d’émaillage comporte toujours de microscopiques pores
pouvant laisser la surface en acier du ballon en contact avec l’eau et entrainer des points de
corrosion (les ions se détachent petit à petit de l'anode et circulent en utilisant l'eau comme
conducteur pour venir se fixer sur les parois métalliques soumises à la corrosion.) .
• Pour empêcher la corrosion, une anode protectrice est placée à l’intérieur des ballons d’eau chaude
en acier émaillé. L’anode est généralement composée d’un alliage à base de magnésium.

Mr. JITITE Amine 93


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Protection du ballon : Anode de protection


• Alors pourquoi une anode en magnésium ?

• La 1ère raison est qu'il faut que le matériau de l'anode soit de


potentiel électrochimique plus faible que le matériau de la cuve
à protéger pour que le phénomène de pile galvanique
fonctionne.
• La 2ème raison est sanitaire car la présence de magnésium dans
l'eau (en faible teneur) qui peut être consommée ne pose aucun
problème puisqu'au contraire notre organisme en a besoin.

Mr. JITITE Amine 94


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Protection du ballon : Anode de protection


• Anode de protection
• L’anode magnésium se consomme à une vitesse dépendant principalement de la qualité de l’eau. Il
faut donc vérifier régulièrement l’anode pour évaluer sa durée de vie et la remplacer au besoin.

Mr. JITITE Amine 95


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Protection du ballon : anode en titane inusable


Il y a des ballons équipés d’une anode en titane inusable reliée à un
générateur qui impose un courant électrique de quelques volts
permettant de capter certains minéraux naturellement présents dans
l'eau (magnésium et calcium) pour les précipiter sur les parois de la
cuve et ainsi la protéger.
Ce système est souvent appelé « ACi » (Anode à Courant Imposé -
brevet Atlantic) ou « AEP » (Anode Electronique de Protection).
Cette protection offre l'énorme avantage de durer dans le temps, mais
nécessite aussi une eau riche en magnésium et en calcium pour être
efficace.

Mr. JITITE Amine 96


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Stratification : Principe
• La densité de l’eau varie avec sa température. De manière simplifiée, plus l’eau est froide, plus elle
est dense. « Un litre d’eau froide, c’est plus lourd qu’un litre d’eau chaude. »

Mr. JITITE Amine 97


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Stratification : Chauffage d’un ballon à température uniforme


Le ballon est initialement rempli d’eau froide

Pour chauffer à 50°C de l’eau initialement à 15°C, le ballon sera chauffé totalement à 20°C, puis 25°C, etc. jusqu’à atteindre 50°C.
L’écart entre la partie froide et la partie réchauffée (5°C dans le schéma) dépend de la puissance délivrée par le serpentin solaire.
Plus cette puissance est forte, plus l’écart est élevé, et moins d’étapes sont nécessaires pour chauffer le ballon.

Mr. JITITE Amine 98


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Stratification : lors d’un tirage d’eau du ballon


• Stratification d’un ballon lors d’un tirage d’eau

Mr. JITITE Amine 99


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Stratification : pendant tirage et réchauffage


• Stratification d’un ballon pendant tirage et réchauffage

Mr. JITITE Amine 100


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Stratification : En résumé
•) le haut du ballon est toujours à une température plus élevée
ou égale à celle du bas du ballon.
•) La stratification ne s’annuelle pas par le tirage d'eau chaude.
•) S'il y a tirage et chauffage simultanés, la stratification est aussi
préservée.
•) Pour conserver la stratification, il faut prélever l'eau chaude en
haut du ballon, et faire entrer l'eau froide en bas du ballon et le
plus doucement possible pour éviter qu'elle se mélangent.
•) Les échanges entre la frontière d’eau chaude et froide sont
localisés et lents.
•) La stratification est globalement stable à l'échelle de
quelques jours. Ce qui permet de garder l'eau chaude à
température d'usage sans qu'elle soit refroidie par l'eau froide
entrante.
•) Il peut être assez difficile de connaitre la quantité d'eau
chaude restante dans un ballon.

Mr. JITITE Amine 101


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Choix du ballon : Résumé - Sélection du réservoir

Mr. JITITE Amine 102


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Choix du ballon : Le stockage idéal

Mr. JITITE Amine 103


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Volume de stockage

Mr. JITITE Amine 104


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Volume de stockage
La température de stockage n’est pas forcement la température d’utilisation, pour cette raison le volume de
stockage n’est pas le volume de besoin en eau chaude.

Mr. JITITE Amine 105


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Le dimensionnement d’un ballon de stockage


Un surdimensionnement du ballon de stockage génèrera des pertes de chaleur permanente par la
paroi mais aussi des consommations d'appoint supplémentaires.

𝑉𝐸𝑁. 𝑇𝑐 − 𝑇𝑓
𝑉=
Où : 𝑇𝑠𝑡 − 𝑇𝑓 . 𝑎
•E = L’énergie maximum qui doit être stockée dans l’eau chaude du ballon
•Tc = température de stockage de l’eau chaude
•Tf= température de l’eau froide et donc température minimum que peut atteindre l’eau dans le ballon
avant que l’inconfort n’apparaisse
•a = coefficient d’efficacité du ballon [0,5-1]

Mr. JITITE Amine 106


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Le dimensionnement d’un ballon de stockage : Exemple

Dans une installation solaire thermique de production d’eau chaude sanitaire au profit d’une famille de
5 personnes dont le niveau de confort est jugé moyen.

L’installation chauffe l’eau du réseau provenant a une température de 15° C ( moyen annuel de la
température du réseau d’eau) afin de le rendre a une température de distribution de 50°C ( consigne
du client).

Calculer le volume du ballon de stockage nécessaire afin de garder l’ECS a la température de consigne.

• L'efficacité du ballon de stockage est de 80%

Mr. JITITE Amine 107


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Isolation thermique des ballons de stockage


Le dessin ci-dessous (extrait d’une recherche menée par J.M. HODGSON et B.J. CASEY) montre les conditions de
développement et la durée de survie de la légionelle en fonction de la température de l’eau.

•Pour des volumes inférieure à 400 l on utilise une température


de 55°C.
•Pour des volumes Supérieure à 400 l on utilise une température
de 60 à 65 °C

Mr. JITITE Amine 108


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Pertes thermiques dans les ballons de stockage


Une meilleure isolation procure une meilleure constante de
température dans le ballon (l’eau chaude reste bien chaude ), ce
qui diminue les besoins en eau chaude (pour une douche à
température constante par exemple): l’autonomie en eau chaude
est augmentée.

➢Les pertes à travers la paroi


➢Les pertes en entrée et sortie du fluide
➢Les pertes à travers les autres connexions hydrauliques

Mr. JITITE Amine 109


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Critère de choix d’un isolant:

• La conductivité thermique
• Le milieu de montage
• Le cout
• La faisabilité
• L'isolation ne peut générer de pertes par convection (circulation d'air
entre la cuve et le manteau isolant).
• L'élimination ultérieure des déchets doit être simple.

Mr. JITITE Amine 110


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Isolation thermique des ballons de stockage : techniques d'isolation

• l'isolation en mousse de polyuréthanne (PUR)


• les matelas de laine minérale, ceinturés par une feuille
d'aluminium
• les coquilles en polystyrène, recouvertes d'un manteau de tôle
laquée, amovible (mais parfois limité à certaines températures).
Le calorifuge sous tôle galvanisée est plus hermétique que
l'isolation en jaquette souple.
• la résine de mélamine, nouveau matériau très résistant à la haute
température et facilement dissociable du manteau extérieur

Mr. JITITE Amine 111


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

+ & - : l'isolation en mousse de polyuréthanne (PUR)


Avantages :

• Isolation thermique : avec un coefficient de conductivité thermique situé entre 0,025 et 0,030 W/m.K, le
polyuréthane est très performant
• Peu épais : en panneaux, le polyuréthane offre de bonnes performances, même en faible épaisseur.
• Légèreté : extrêmement léger, l’isolant PUR est facile à manipuler
• Nombreuses applications : aussi bien en panneaux qu’en mousse, cet isolant facile à poser. Il pourra donc vous
être utile pour isoler différentes endroits compliqué

Défauts :

• Toxique : à l’instar du polystyrène expansé, le PUR dégage des vapeurs extrêmement toxiques en cas d’incendie.
Sa combustion sera donc dangereuse pour l’homme.
• Polluant : s’il peut être recyclé, cet isolant chimique reste peu respectueux de l’environnement. Il est en effet
assez polluant à produire, avec un bilan en énergie grise dépassant les 1 000 kWh/m3.

Mr. JITITE Amine 112


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

+ & - : les matelas de laine minérale (laine de roche, laine de verre)


Avantage
• La conductivité thermique de la laine de roche se situe entre 0,030 et 0,040 W/m.K.
• Un excellent rapport qualité/prix
• Une grande résistance à l’humidité, en particulier laine de roche
• Une bonne résistance aux températures élevées.

Inconvénient
• La laine de verre est très sensible à l’eau, et ne peut donc être placée que dans des pièces 100%
étanches et non humides
• Des soupçons de toxicité, qui nécessitent donc le port de protection au moment de la pose.

Mr. JITITE Amine 113


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

+ & - : les coquilles en polystyrène


Avantage:
• Une bonne isolation thermique : cet isolant affiche une conductivité thermique située entre 0,029
et 0,038 W/m.K, pour une isolation de qualité.
• Un isolant léger : grâce à sa fabrication, le polystyrène expansé pèse entre 10 et 30 kg par m3.

Inconvénient
• Un isolant vulnérable au feu : la pose d’un polystyrène expansé doit être obligatoirement
accompagnée d’un produit ignifuge, car cet isolant est inflammable. Il dégage d’ailleurs des vapeurs
toxiques lors d’un incendie.
• Un isolant peu respectueux de l’environnement : les plaques de polystyrène expansé affichent un
bilan en énergie grise de 450 kWh/m3

Mr. JITITE Amine 114


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Isolation thermique des ballons de stockage


Epaisseur de l’isolant

Cette très bonne rentabilité de l'isolant est liée au fait que l'eau chaude est maintenue en permanence
à haute température par rapport à l'ambiance (Delta T° élevé).

Mr. JITITE Amine 115


C. Définir les concepts de stockage de chaleur

Isolation thermique des ballons de stockage

Mr. JITITE Amine 116


d. Décrire les éléments de sécurité
d’un système solaire thermique

Mr. JITITE Amine 117


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Introduction : L’effet de température


L’augmentation de température d’un corps, quel que soit son état, entraîne une augmentation plus ou
moins grande de son volume.

3
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Introduction : L’effet de température


La dilatation dépend de l’état du corps, solide, liquide ou gazeux, ainsi pour une même élévation de
température :
Le solide ne va que très légèrement se dilater,
Le liquide se dilatera un peu plus,
Le gaz se dilatera beaucoup.

q
solide liquide gaz
4
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

La variation du volume d’un échantillon en fonction de la température


Le volume V d’un corps à la température T sera :

V(T) = Vo.( 1 + K . T )
Vo étant le volume du corps à 0 °C et K le coefficient de dilatation cubique du corps.

fer 34,5 10 -6 eau 0,52 10 -3


cuivre 49,5 10 -6 alcool 1,10 10 -3
plomb 84 10 -6 mercure 0,18 10 -3
zinc 87 10 -6

On peut noter que la dilatation cubique des liquides est de 10 à 100 fois plus forte que celle des solides.

5
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Dilatation de l’eau en fonction de la température

13
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

L’effet de la température sur la variation du volume : Expérience


Prendre une casserole, et la remplir d’eau froide à ras bord. La casserole et l’eau sont à la même
température.

On place la casserole sur un réchaud.

6
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

L’effet de la température sur la variation du volume : Expérience


Si l’on chauffe l’ensemble, le niveau de l’eau descend !
En effet, le métal de la casserole a une chaleur massique plus faible que celle de l’eau. La casserole
monte plus vite en température que l’eau et se dilate donc plus vite…. La casserole a grandi…

7
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

L’effet de la température sur la variation du volume : Expérience


Peu de temps après, le niveau de l’eau remonte, l’eau monte en température et se dilate. Jusqu’à
déborder.

9
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

L’effet de la température sur la variation du volume : Expérience


Si on arrête de chauffer, et qu’on laisse refroidir l’ensemble, Le volume d’eau a diminué du volume
d’eau qui a débordé.
C’est le volume d’expansion du système. Volume d’expansion

Il dépend du volume d’eau, du récipient et de la température maximale à laquelle on a porté l’ensemble.

12
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

L’effet de la température sur la variation du volume : Résultats


• Dans une installation de chauffage, tous les éléments constitutifs (tubes et appareils) et l’eau
contenue ont une température qui varie constamment.
• Ainsi, le volume intérieur de l’installation et le volume d’eau contenue qui sont initialement les
mêmes, varient selon les mêmes lois mais avec des coefficients de dilatation cubique « K »
différents.
• L’eau passant de 0 à 100 °C se dilate d’environ 5 % alors que pour la même augmentation de
température la dilatation du tube est négligeable.
• L’eau étant incompressible, s’il n’existait pas de dispositif permettant la libre dilatation de l’eau,
le point le plus faible de l’installation éclaterait !

• Les installations comporteront donc toujours un dispositif permettant la libre dilatation de


l’eau sans augmentation importante de la pression. Ces dispositifs sont appelés « vases
d’expansion » ou « groupes de maintien de pression ».

13
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Composants de sécurité: Installation solaire a éléments séparés

1. Vase d'expansion
2. Purgeur d’air
3. Dégazeur
4. Soupape de sécurité
5. Clapet anti-retour
6. Vanne
7. Mitigeur

Mr. JITITE Amine 127


https://www.plomberie-pro.com/Catalogue/chauffage/solaire.htm
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Problématique
La problématique d’une installation solaire thermique sans protection thermique c’est le déclenchement fréquent
d’opérations de décharge et de recharge sous l’effet des variations de température liées aux variations de la
demande en énergie (d’où une usure rapide du matériel). Pour diminuer la sollicitation des organes de maintien
en pression, on utilise un vase sous pression d’azote.

Mr. JITITE Amine 129


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le vase d’expansion dans une installation solaire

• Pour éviter les pertes de fluide caloporteur du système via


de(s) soupape(s) de sécurité.

• Permettre au système de fonctionner avec sécurité.

• Pour permettre de protéger les composants du système


contre les effets de hautes températures et pressions, ainsi
que des chocs de pression et de condensation.

Mr. JITITE Amine 130


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le vase d’expansion dans une installation solaire


Un vase d’expansion est un réservoir divisé en deux parties au moyen d’une membrane élastique.
Un côté de cette membrane est en contact avec le fluide de travail (normalement de l’eau à l’état
liquide), et l’autre avec de l’air ou un gaz inerte pressurisé à la pression de travail. La pression
initiale est fixée par le fabricant et peut être ajustée ultérieurement une fois le vase installé.

Lors de la conception, il est important de veiller à ce que le vase d’expansion ne travaille pas en
dehors des plages recommandées par le fabricant

Mr. JITITE Amine 131


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le vase d’expansion fermé sous pression d’azote


Ces vases d’expansion se présentent sous la forme d’une sphère ou d’un cylinder comportant d’un côté
un orifice de raccordement, de l’autre côté une valve et en partie médiane un sertissage.

raccordement

La partie haute est raccordée directement à l’installation et est donc


remplie d’eau.
sertissage

Les deux parties du vase sont séparées par une membrane souple.

La partie basse où se situe la valve renferme du gaz sous pression


(air ou azote).

valve

27
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le vase d’expansion fermé sous pression d’azote

EAU

MEMBRANE

AZOTE

28
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le vase d’expansion dans une installation solaire


Dans une installation solaire thermique, le vase d’expansion doit permettre :
•d’absorber la dilatation du fluide caloporteur (antigel) mis en œuvre dans l’installation lors de sa
montée en température et ainsi de maintenir la pression,
•d'absorber le fluide contenu dans les capteurs en cas de vaporisation de ce dernier suite à une
surchauffe.

Mr. JITITE Amine 134


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le vase d’expansion dans une installation solaire


Afin de maîtriser le dimensionnement du vase d’expansion, il convient de rappeler la variation de la
masse volumique de l’eau en fonction de la température :

Température de l’eau (°C) Masse volumique de l’eau (kg/m3)


10 °C 999.79 kg/m3
50 °C 992.17 kg/m3
100 °C 958.40 kg/m3

Mr. JITITE Amine 135


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le vase d’expansion dans une installation solaire


Ainsi, 100 litres d’eau à 10°C occupera un volume de 103 litres à 70°C. Cette variation de volume, si rien
n’est fait, va exercer une pression sur les parois des tuyauteries, induisant une usure prématurée et des
fuites du fluide caloporteur au niveau des composants. Le rôle du vase d’expansion est d’absorber
cette variation de volume.

Calcul du volume du vase d'expansion


Si on ne prend pas en compte la possibilité de vaporisation, le volume du vase d’expansion se calcule de
la façon suivante :
• VE le volume total du fluide contenu dans le circuit fermé

Mr. JITITE Amine 136


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le vase d’expansion dans une installation solaire


Avec :
•P1 : Pression initiale du vase d’expansion. Généralement, P1=2.5 bars.
•P2 : Surpression finale définie par la soupape de sécurité en amont du vase d’expansion. P2=5.5 bars
•n : Coefficient de dilatation du fluide caloporteur >

Mr. JITITE Amine 137


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Exemple d’application : volume du vase d’expansion


Exemple :

Ainsi, pour un ballon de 300 L, en considérant que le volume VE=15


litres du fluide caloporteur ( TYFOCOR L-40%) , que la température
maximum et minimum du fluide caloporteur dans le circuit fermé
valent respectivement 70°C et 20°C. Calculer le volume du vase
d’expansion.

• P1 : Pression initiale du vase d’expansion =2.5 bars.


• La soupape de sécurité en amont du vase d’expansion.
6 bars

Mr. JITITE Amine 138


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Les purgeurs dans une installation solaire


Le rôle des purgeurs est d’évacuer l’air qui se serait introduit dans le réseau de canalisation :

Mr. JITITE Amine 139


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Les purgeurs dans une installation solaire


• La position idéale des purgeurs se trouve à l’endroit le plus élevé de l’installation.
• On aura intérêt à intercaler un ballon de dégazage entre l’installation et le purgeur, ceci afin que
s’accumule l’air qui peut avoir pénétré dans le circuit.
• Il convient de placer le purgeur comme indiqué sur le schéma pour éviter que l’air ne soit entraîné par
le fluide. Un tel phénomène peut en effet se manifester lorsque la vitesse du fluide dépasse 0,4 m/s.
• Il est primordial d’installer des purgeurs lorsque les canalisations d’une installation sont sujettes à des
entrées d’air (installations ouvertes).

Mr. JITITE Amine 140


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Les purgeurs dans une installation solaire

Mr. JITITE Amine 141


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Les purgeurs dans une installation solaire


• Les purgeurs se montent en position verticale, en tous les points de l'installation où les
accumulations de gaz risquent d'en perturber le bon fonctionnement.

• Sur une installation solaire thermique, il est d'usage d'installer un purgeur automatique avec une
vanne au point haut du circuit primaire :

Mr. JITITE Amine 142


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Le dégazeur dans une installation solaire de production ECS

L’air: un facteur perturbant dans les systèmes à fluides

Mr. JITITE Amine 143


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Soupape de sécurité

PP

La force exercée par le En fonctionnement normal la


ressort maintient le clapet pression P exerce une force Si la pression augmente, la force exercée sous le clapet
sur son siège. sous le clapet inférieure a devient supérieure a celle du ressort et le clapet se soulève
celle du ressort, le clapet est laissant échapper le fluide ce qui ferra redescendre la
fermé pression ²

Mr. JITITE Amine 144


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Clapet anti-retour : À quoi sert un clapet anti-retour


Un clapet antiretour est un dispositif installé sur une tuyauterie qui permet de contrôler le sens de
circulation d'un fluide quelconque. Le liquide, le gaz, l'air comprimé, ... peut passer dans un sens
mais le flux est bloqué si celui-ci vient à s'inverser

Mr. JITITE Amine 145


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Clapet anti-retour : Les différents types de clapets anti-retour


Il existe différents types de clapets antiretour (swing-check valve en anglais) :
Clapet antiretour à battant :

Le battant en position levée permet un débit important. Un mécanisme de contre-poids ou de


ressorts permet la fermeture régulée. Il est employé pour une faible fréquence de manœuvre.

Mr. JITITE Amine 146


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Clapet anti-retour : Les différents types de clapets anti-retour


Clapet antiretour à double battant
Il permet d'éviter les coups de bélier.

Mr. JITITE Amine 147


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Clapet anti-retour : Les différents types de clapets anti-retour


Antiretour à clapet guidé
Il assure une bonne étanchéité même à faible pression. La rapidité de la fermeture du clapet est
fonction du ressort. Il est employé sur une conduite horizontale et verticale.

Mr. JITITE Amine 148


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Clapet anti-retour : Les différents types de clapets anti-retour


Clapet antiretour à bille
Une bille libre assure la fermeture par contact sur un siège conique. Système simple, idéal pour les
fluides agressifs ou chargés.

Mr. JITITE Amine 149


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Clapet anti-retour : Les différents types de clapets anti-retour


Clapet à disques concentriques :
Très bonne limitation des coups de bélier du fait de l'amplitude faible des disques.
Adapté pour les cadences élevées.
Employé par exemple sur le système de compression du dispositif de climatisation d'automobile.

Mr. JITITE Amine 150


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Les types de vannes et leurs applications


Il existe de nombreux types de vannes dans le monde. Les vannes manuelles les plus communément
utilisées dans les systèmes vapeur sont les robinets à soupape, les robinets à tournant sphérique, les
soupapes à tiroir et les robinets à papillon.
Une Vanne :

« Nom générique d'un appareil avec une partie mobile lui permettant
d'ouvrir et de fermer une voie de passage afin de permettre, d'empêcher
ou de réguler le flux d'un fluide. »

Mr. JITITE Amine 151


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Les types de vannes

L'élément de la vanne 'pivote' dans la voie de passage


pour arrêter le flux: ex: robinet à tournant sphérique,
robinet à papillon

L'élément de la vanne agit comme un joint d'étanchéité


ou un bouchon dans la voie de passage pour arrêter le
flux: ex.: robinet à soupape

Mr. JITITE Amine 152


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Robinets à tournant sphérique


• une très bonne fermeture
• sont pratiques car pour ouvrir et fermer la vanne, il
suffit de tourner le levier de 90°C.
• Elles peuvent être à passage intégral ( ce qui
signifie que l'ouverture de la vanne est de la même
taille que l'intérieur de la conduite. Ceci génère une
très faible perte de pression).

Il est à noter cependant que cette vanne est destinée


uniquement à un usage en position pleinement
ouverte ou pleinement fermée. Elle ne convient pas
à un usage en position partiellement ouverte, quelle
que soit l'application, y compris pour réguler le débit.

Mr. JITITE Amine 153


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Les types de vannes


L'élément de la vanne est 'inséré' dans la voie de
passage pour arrêter le flux: ex.: soupape à tiroir

La voie de passage même est 'étranglée de l'extérieur'


pour arrêter le flux: ex.: robinet à membrane

Mr. JITITE Amine 154


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Mitigeur thermostatique
•Pour éviter les brulures
•L’eau froide est mélangée avec l’eau chaude pour obtenir la température programmée

Mr. JITITE Amine 155


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Mitigeurs thermostatiques
Le table ci-dessous donnent les températures de l’eau et les durées d’exposition qui peuvent provoquer des
brûlures au second degré.

Comme le préconisent les normes internationales les plus avancées, il est préférable d’utiliser exclusivement des
mitigeurs anti brûlures du type :
•anticalcaire pour éviter les anomalies de réglage dues à des dépôts calcaires;
•avec dispositifs de blocage des débits en l’absence d’eau froide.

Mr. JITITE Amine 156


E. Décrire les principes de régulation
d’un système solaire thermique

Mr. JITITE Amine 157


E. Régulation d’un système solaire thermique

Principe de la régulation
Pour qu’un chauffe—eau solaire fonctionne," il faut que :
• la pompe se mette en route lors ce que le fluide dans les capteurs est assez
chaud,
• La pompe s’arrête lorsque le fluide dans les capteurs est trop froid.
Le principe est donc simple, reste à définir ce que l’on entend par « assez chaud»
et par «trop froid».
• C’est donc l’écart de température entre le stock et le panneau qui importe. cet
écart de température est appelé différence de température (DT).

Mr. JITITE Amine 158


E. Régulation d’un système solaire thermique

Les fonctions d’une régulation solaire

Pour qu’une installation solaire de chauffage de l’eau sanitaire fonctionne


parfaitement, il faut une régulation optimale mais raisonnable :

•Une configuration simple du système avec des régulations simples est préférable.
•Les seuils d’enclenchement et d’arrêt du système, doivent pouvoir être réglés
facilement.
•Les sondes de régulation doivent être intégrées dans le système et doivent pouvoir
fournir, à chaque instant, des valeurs de mesure précises.
•La précision de la régulation (sondes électroniques) doit permettre d’éviter des erreurs
d’enclenchement lors de seuils inférieurs.

Mr. JITITE Amine 159


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

La régulation solaire thermique

En résumé :
Si T°capteur> T°stockage + DD (différentiel démarrage 6-10°K) : la pompe démarre.
Si par contre, T°capteur< T°stockage + DA (différentiel d’arrêt 2-4°K) : la pompe s’arrête.

Mr. JITITE Amine 160


E. Régulation d’un système solaire thermique

La régulation solaire thermique

Mr. JITITE Amine 161


E. Régulation d’un système solaire thermique

Principe de la régulation

Mesure Décision Consigne

Action
E. Régulation d’un système solaire thermique

Principe de la régulation

Le rôle de la régulation est de commander le transfert d'énergie solaire


captée vers le ballon de stockage.
E. Régulation d’un système solaire thermique

Principe de la régulation

Mr. JITITE Amine 164


E. Régulation d’un système solaire thermique

Principe de la régulation
Commander le fonctionnement d’un organe de réglage ou d’un appareil en fonction d’une consigne et
de mesures relevées sur le bâtiment et/ou sur l’installation.

Action des régulateurs :


• Régulation de la température de départ en fonction
de la température extérieure.
• Régulation de la température d’un fluide en
fonction d’une consigne.
• Régulation du fonctionnement des générateurs de
chaleur en fonction des besoins et ou de la
température extérieure.

Mr. JITITE Amine 165


E. Régulation d’un système solaire thermique

Principe de la régulation

T °capteur

T °ballon Pompes

Débit, pression Vannes

éclairement
Alarme
État des actionneurs
Consigne

Mr. JITITE Amine 166


E. Régulation d’un système solaire thermique

Terminologie de régulation
Le système de régulation est composé par :

• Sonde d’ambiance, sonde extérieure, sonde de départ, sonde de retour,


thermostat…

• Régulateur : de chauffage, d’eau chaude sanitaire, de cascade de


chaudières, de climatisation…

• Moteur de vanne, pompe, brûleur, résistances électriques, M


ventilateur…

Mr. JITITE Amine 168


E. Régulation d’un système solaire thermique

Les capteurs de température

Mr. JITITE Amine 169


E. Régulation d’un système solaire thermique

Les capteurs de température


Le capteur de température ambiante est utilisé pour la mesure de température dans locales a chauffer, on trouve
de type de capteur dans les installations SCC

Mr. JITITE Amine 170


E. Régulation d’un système solaire thermique

Les débitmètre
Le débitmètre volumétrique Pour la mesure de débit du circuit solaire on utilise généralement un compteur d’eau
classique à impulsion bien plus précis. Celui-ci est muni d’un contact. À chaque tour, un aimant passant sur la
couronne ferme le contact et l’impulsion est envoyée.

Mr. JITITE Amine 171


E. Régulation d’un système solaire thermique

Les actionneurs

Mr. JITITE Amine 172


E. Régulation d’un système solaire thermique

Terminologie de régulation
Différents types de régulateurs

Analogique : Numérique :

Mr. JITITE Amine 173


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Fonctionnement du régulateur numérique Steca TR 0201


• Le régulateur compare en permanence les
températures au niveau du capteur solaire (T1) et de
la partie inférieure du ballon de stockage (T2) à l'aide
des sondes de températures.
• Dès que le capteur solaire est réchauffé par le soleil et
que la différence de température entre le capteur
solaire et le ballon de stockage atteint 8 K (paramètre
modifiable), la pompe s'enclenche.
• La pompe aspire le fluide caloporteur de la partie
inférieure et froide du ballon de stockage et l'amène
jusqu’au capteur solaire.
• Le fluide caloporteur est réchauffé par le
rayonnement solaire dans le capteur solaire, puis
retourne dans le ballon de stockage.
• À l'intérieur du ballon, le fluide caloporteur réchauffe
l’eau sanitaire grâce à un échangeur de chaleur.

Mr. JITITE Amine 174


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Les marques des régulateurs

Mr. JITITE Amine 175


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Steca TR 0201 : Aperçu du boîtier

Mr. JITITE Amine 176


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Steca TR 0201 : AVERTISSEMENT


Danger de mort par électrocution et d'incendie en cas de montage effectué dans un environnement humide !
Ne montez le régulateur que dans un endroit dans lequel le degré de protection est suffisant.

• Choisissez le lieu de montage approprié.


• Percez le trou de montage supérieur.
• Vissez la vis.
• Retirez l’élément de boîtier supérieur.
• Accrochez le boîtier par l'encoche .
• Marquez les trous de montage inférieurs ,.
• Retirez à nouveau le boîtier.
• Percez les trous de montage inférieurs.
• Accrochez à nouveau le boîtier par l'encoche .
• Vissez le boîtier par les trous de montage inférieurs

Mr. JITITE Amine 177


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Steca TR 0201 : Schéma des bornes

Mr. JITITE Amine 178


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Exemple : Steca TR 0603mc

Mr. JITITE Amine 179


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Exemple : Steca TR 0603mc

Entrées consigne Sorties Entrées

Mr. JITITE Amine 180


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Exemple : Steca TR 0603mc

Mr. JITITE Amine 181


B. Distinguer
E. Régulation
les différentes
d’un système
applications
solaire
solaires
thermique
thermiques.

Exemple : Steca TR 0603mc

-Le coût
-La fiabilité
-La connectivité
-La disponibilité
-L’intégrabilité et compatibilité

Mr. JITITE Amine 182


F. Distinguer les possibilités de
transfert d’énergie et la propulsion
de fluide

Mr. JITITE Amine 183


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Stagnation
Stagnation :

La stagnation est l'état d'un capteur ou d'un système sans circulation du fluide caloporteur avec risque de
vaporisation du fluide.

Gel du fluide caloporteur :

C’est l’état ou le liquide dans les capteur et le circuit hydraulique devient solide ce qui provoque l’augmentation de
son volume et la détérioration des tubes

Mr. JITITE Amine 184


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Stagnation
•Situation où la chaleur n’est pas déchargée alors qu’il y a des niveaux d’irradiation
élevés et continues incidents sur les capteurs :

✓Pas de besoins de chaleur


✓Ballon de stockage a atteint sa température maximale
✓La pompe est en panne
✓Pannes de courant
✓Panne de la régulation ou des sondes
✓Pas de circulation
✓Pas de fluide

Mr. JITITE Amine 185


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Solution pour la stagnation

• Il faut prévoir le vase d’expansion dans l’installation pour absorber la dilatation du fluide due au vaporisation
• Au-delà d'un seuil de température atteint dans le ballon solaire et les capteurs, l'option décharge capteurs
consiste à ne plus diriger les calories vers le ballon solaire, mais à les évacuer.
• Plusieurs types de décharge sont possibles, et consistent à :
❑ Evacuer l'excès des calories solaires à l'extérieur, a travers d'une boucle de décharge aérotherme, radiateur,
ou enterrée dans le sol par exemple ;
❑ Récupérer l'excès de calories solaires pour préchauffer l'eau d'une piscine par exemple (= énergie valorisée).

Il est évident que les décharges qui consistent à valoriser l'excès d'énergie solaire sont à privilégier, plus que
celles qui consistent à l'évacuer vers l'extérieur en consommant de l'énergie primaire !

Mr. JITITE Amine 186


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

gel du fluide caloporteur


Le liquide caloporteur a pour fonction de transporter la chaleur du capteur vers l’échangeur de chaleur.
Normalement, l’eau serait pour cela le meilleur
•Le fluide caloporteur peut être geler à cause des basses température pendant l’hiver, cependant cet phénomène
peut endommager le circuit hydraulique

•Il y a deux solution pour remédier à cet problème:

➢Utiliser un fluide antigel


➢Adopter le système auto-vidangeable

Mr. JITITE Amine 187


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Fluide antigel
•Ethylène glycol :

Ce type de glycol a les propriétés physiques les plus intéressantes de tous les caloporteurs utilisés couramment
dans les installations solaires thermiques. Son désavantage est sa toxicité, car il fait partie de la classe de toxicité
4. L’éthylène glycol peut néanmoins être utilisé sans problème dans les installations solaires.

•Propylène glycol :

Les propriétés physiques du propylène glycol sont un peu moins favorables que celles de l’éthylène glycol. Mais le
propylène glycol n’est pas toxique.

Rq :
Les deux types de glycol utilisés dans le solaire contiennent des inhibiteurs de corrosion, lesquels peuvent
également être toxiques. Il existe des caloporteurs absolument non toxiques, mais ils sont plus chers.

Mr. JITITE Amine 188


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Fluide antigel
En pratique, on utilise généralement un mélange d'eau et de glycol comme par exemple :

•Éthylène glycol (C2H6O2) Capacité thermique : 2 410 J.kg-1.K-1 Température d’ébullition : 198 °C

•Polypropylène glycol (C3H8O2) Capacité thermique: 2 500 J.kg-1.K-1 Température d’ébullition : 188 °C

Proportions du mélange :

•Les proportions du mélange doivent être telles que le caloporteur ne puisse pas geler, même lorsque la
température extérieure atteint sa valeur la plus basse. Cette valeur doit être choisie avec le fournisseur. L’eau
utilisée pour le mélange doit toujours être déminéralisée. Si, après remplissage du circuit, il reste du caloporteur
mélangé, celui-ci ne doit pas être évacué à l’égout. Le mieux est d’étiqueter ce reste et de le conserver pour les
travaux d’entretien futur sur l’installation.
•Le type de produit et les proportions du mélange doivent pouvoir être lus directement sur l’installation et dans la
documentation de l’exploitant.

Mr. JITITE Amine 189


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Fluide antigel
Exemple:

Densité et l’indice de réfraction des mélanges TYFOCOR L « propylèneglycol » et d’eau

Mr. JITITE Amine 190


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Fluide antigel
•Dans tous les cas, le mélange eau-antigel doit être aussi homogène que possible, sinon l’antigel risquera de
s’accumuler dans certains endroits : bien brasser l’eau et l’antigel avant de faire le plein

Mr. JITITE Amine 191


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Fluide antigel

•Influence du mélange antigel et eau sur la capacité


•Influence du mélange antigel et eau sur la
thermique massique
pression du vapeur

Mr. JITITE Amine 192


D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique

Fluide antigel : Choix du fluide caloporteur


•Les fabricants de station solaire préconisent une concentration maximale de 50 % de glycol
•L’eau a un meilleur coefficient de transfert thermique que le glycol, et il est donc conseillé de mélanger le glycol
avec un minimum de 50 % d’eau déminéralisée.
•préconiser une concentration de fluide antigel/anticorrosif minimale de 40% pour garantir une bonne tenue
contre la corrosion dans les systèmes solaires thermiques.
•Le fluide caloporteur est un produit toxique, il faut lire et respecter attentivement les instructions sur
l’emballage. A tenir hors de portée des enfants.
•Stable jusqu’à la température de stagnation maximale ;;
•Non corrosif ;
•Capacité thermique élevée ;
•Viscosité réduite ;
•Prix réduit et disponibilité.

Mr. JITITE Amine 193


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Pompe de circulation solaire


La pompe assure la circulation du fluide caloporteur à l’intérieur de la boucle fermée du circuit, entre
les panneaux solaires et le ballon de stockage.

Elle doit donc résister aux températures de fonctionnement du système et ce, pendant de nombreuses années.
Indépendamment de sa résistance thermique, il est évidemment indispensable que la pompe supporte le contact
continu avec le fluide caloporteur (eau/glycol).

Cela s’applique non seulement à la compatibilité physique de la pompe, mais également à la sauvegarde des joints
et raccords en contact avec le glycol.

Mr. JITITE Amine 194


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Circulateur et pompe
Circulateurs : Nous appellerons circulateurs les équipements dont l’axe d’entrée et l’axe de sortie
sont identiques. En général, ils sont réservés aux petites et moyennes puissances.

Pompes : Nous appellerons pompes les équipements dont l’axe d’entrée et l’axe de sortie sont
différents. En général, ils sont réservés aux gros débits.

Mr. JITITE Amine

195
B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Principe de fonctionnement des circulateurs


L’eau est mise en mouvement par une roue (force centrifuge)
entraînée par un moteur qui est refroidi par le fluide pompé.
Généralités :
Ils peuvent être simples ou doubles. Dans ce cas le deuxième
circulateur est en secours.
Les circulateurs sont utilisés sur des reseaux ayant des petits débits.

Mr. JITITE Amine 196


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Principe de fonctionnement d’une pompe


L’eau est mise en mouvement par une roue entraînée par un moteur via un arbre et un accouplement,
Le moteur est refroidi par un ventilateur.

Généralités :

Elles sont simples et sont en général montées sur un socle recevant la partie moteur et la partie
hydraulique. Ces pompes sont installées sur des réseaux à débit important.

Mr. JITITE Amine 197


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Exigences et choix
Employée dans les systèmes à circulation forcée, ils sont symbolisés par:
➔Exigences :
-pression de fonctionnement sur le circulateur supérieure à 1 bar pour éviter le phénomène de cavitation
lorsque la température du circuit est élevée.
-doit résister à des températures dépassant les 100°C.
-Puissance électrique ne dépassera pas 50 W ou 2% de puissance
calorifique max délivrable par les capteurs.

➔ Choix :
-circulateur standard de chauffage
-le circulateur sera installé sur la conduite de retour au capteur
-il comprendra trois vitesses permettant d'ajuster au mieux le débit de
circulation du fluide antigel.

Mr. JITITE Amine 198


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Circulateur : Pertes de charge


dans le circuit représenté dans la figure ci-dessous, les tronçons BC, DE, FG, HI et JK sont des coudes
de différents angles, donc elles présentent des pertes de charge singulières. Les tronçons AB, CD, EF,
GH, IJ et KL sont des conduites rectilignes, donc elles présentent des pertes de charge linéaires.

Mr. JITITE Amine 199


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Circulateur : Pertes de charge


Les frottements du fluide Caloporteur dans les canalisations entraînent des pertes de charge qui sont
fonction principalement de la vitesse d’écoulement du fluide.

En cas d’écoulement en convection forcée, la connaissance de ces pertes de charge est nécessaire pour
déterminer la puissance de la pompe (circulateur).

Les pertes sont de deux types dans une boucle fermée:

• Pertes de charge singulières (Coudes, étranglements, etc.).

• Pertes de charges linéaires.

Mr. JITITE Amine 200


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Le débit et la hauteur manométriques


Le débit est la quantité d’eau horaire qui circule dans
l’installation de chauffage. Il est exprimé en mètre cubes par
heure (m3/h). Il est fonction de la puissance du réseau et du débit
régime de fonctionnement de celui-ci.

La hauteur manométrique (Hm) est la différence de


pression entre l’aspiration et le refoulement de la pompe
à un débit
déterminé elle s’exprime en mètre de colonne d’eau Hm
(mCE).

Mr. JITITE Amine 201


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Caractéristique de débit de refoulement (Q)


Le débit est défini en fonction d’une puissance à fournir, en lien avec un écart de température entre
l’entrée et la sortie du générateur ou des émetteurs.

Qv = VEN/N

Qv : debit volumique en l/h


VEN : volume d’eau nécessaire journalier en l/j
N : durée d’insolation moyenne journalière

Mr. JITITE Amine 202


10
B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Calcul de la hauteur manométrique totale HMT


Pour le calcul de la hauteur manométrique totale d’un système utilisant une pompe centrifuge, nous devons
considérer les points suivants:

▪ Hauteur d’aspiration ;
▪ Hauteur de refoulement ;
▪ Pertes de charges dans les tuyaux d'aspiration et de refoulement (tables ou abaques) ;
▪ Les pertes par frottement dans les connexions (tables ou abaques) ;
▪ Débit souhaité.

Sur la figure, on donne un modèle schématique montrant un projet typique utilisant une pompe centrifuge et les
paramètres à prendre en considération pour le calcul de la hauteur manométrique totale HMT.

Mr. JITITE Amine 203


B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.

Démarche sur le diagramme de la pompe sélectionnée


1- Repérer le débit.
2- Tracer une droite verticale.
3- Repérer la Hm.
4- Tracer une droite horizontale.

Mr. JITITE Amine 204

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