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Code : TSES-04
Composants solaires
thermiques
Mr. JITITE Amine
1
A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.
Déroulement du module :
• Chaleur = énergie thermique liée à l’agitation des particules constitutives de la matière (atomes)
• Chaleur solaire
• Les photons excitent des atomes en leur transmettant une part de leur énergie.
• Face à ce gain d’énergie, les atomes s’agitent et s’échauffent.
Rappels de base
Rappels de base
• L'énergie thermique ou chaleur est l'énergie que possède un corps à cause de l'agitation
désordonnée de ses molécules.
• Selon les situations, les transferts de chaleur s'effectuent de diverses manières appelés
modes de transfert, Chaque mode de transfert fait intervenir des propriétés données de la
matière.
• Il existe trois mécanismes (ou modes) de transfert de la chaleur :
• Avec:
• S: surface de passage du flux de chaleur (m2)
• : conductivité thermique du milieu (w/m.C°)
• e: épaisseur du surface de passage du flux du chalaur (m)
• Ex : Barreau métallique chauffé à l'une de ses extrémités par une Barreau métallique chauffé à l'une de
ses extrémités par une résistance électrique
• Ex :
Appareil de chauffage d'air constitué d'une résistance électrique et un ventilateur. L'air véhiculé par le
ventilateur chauffé au passage de la résistance électrique, ce qui lui permet, à son tour, de chauffer
l'ambiance: Echange thermique par convection entre la résistance électrique et l'air. thermique par
convection entre la résistance électrique et l'air.
• Emission :
Le rayonnement thermique émis par un corps porté à une certaine température résulte d'une
conversion de l'énergie interne du corps en rayonnement
NB :
Le vitrage pour: favoriser l’effet de serre ; réduire les pertes par convection.
Un isolant afin de : limiter les pertes vers l'extérieur.
Caractéristiques
• Transparence:
➢ Verre ordinaire: 85% - 88%
➢ Verre solaire (peu de fer) 91%
➢ Verre solaire avec revêtement antireflets jusque 95%
L’absorbeur :
Le tableau suivant indique les principaux traitements sélectifs d’absorbeurs
8%
29 % 100 %
Chaleur
emportée par
le fluide
réchauffé 60 %
Pertes thermiques 3%
Mr. JITITE Amine 14
A. Décrire la production de chaleurs solaire thermique.
• Flux utile
C’est l’énergie absorbé par convection et conduction sous forme de chaleur par le fluide caloporteur.
• Avec:
• Puisque le régime de fonctionnement du capteur à étudier est permanant, donc le flux stocké
s’annule est n’apparais pas dans l’expression du bilan thermique.
• Le rendement global :
3.18 30 0.04 30 2
= 0.78 − + = 0.59
700 700
η0 : 0.78
H : 700 W/m² 700 W
a1 : 3.18
a2 : 0.04
Les capteurs
plans vitrés
Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide
Capteur a
concentration
Capteurs divers
capteur sans vitrage : capteur "moquette"
Les capteurs
plans vitrés
Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide
Capteur a
concentration
Capteurs divers
capteur plan vitré : plan monobloc
Les capteurs
plans vitrés
Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide
Capteur a
concentration
Capteurs divers
capteur à tube sous vide : Tubulaire monobloc
Les capteurs
plans vitrés
Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide
Capteur a
concentration
Capteurs divers
Capteur a concentration : CSP
Les capteurs
plans vitrés
Les types de
capteurs solaires Les capteurs à
tubes sous vide
Capteur a
concentration
Capteurs divers
Capteurs divers : Les capteurs-stockeurs
Janvier février mars avril mai juin juillet aout Septembre octobre novembre décembre
Durée d’insolation 5.6 7.5 7.6 8.6 8.2 8.4 9.6 9.4 8.4 8.4 5.9 6.5
n(h)=Temps de
coucher-Temps de
lever
Irradiation solaire 4.4 5.6 5.6 6.4 6.4 6.8 7.1 6.7 5.9 6 3.9 4.6
journalière Hs
(KWh/m2/j)
(ensoleillement)
Irradiation solaire 786 747 737 744 780 809 740 713 702 714 661 708
horaire Is : intensité du
rayonnement solaire
(W/m2)
VEN=Nbr de personne*Confort
75
50
VEN : la consommation totale journalière d’ECS ( 30
l/jour)
Confort faible Confort moyen Confort maximal
Le besoin énergétique
La connaissance de la quantité d'énergie nécessaire pour satisfaire les besoins en eau
chaud sanitaire est une étape indispensable pour dimensionner correctement l’appareil de
production quel que soit le système choisi
Bj = VEN(l/j).Cp.(Td-Tf)
= 𝟏, 𝟏𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 . 𝑽𝑬𝑵 𝒍/𝒋 . 𝑻𝒅 − 𝑻𝒇
Avec :
Bj : le besoin journalier en énergie nécessaire en (Kwh/jour)
VEN : la consommation journalière d’eau (l/j)
Cp : la capacité calorifique de l’eau = 4 182 J/Kg°K = 𝟏, 𝟏𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 Kwh/Kg.°K
Le besoin énergétique
Taux de couverture
𝐸𝑢
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 =
𝐵𝑗
E𝑢 ∶ 𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒
Bj : besoin journalier en ECS
𝐸𝑢 = 𝑃𝑚 × 𝑛 × 𝑆 = (ν.Is-K(𝑇𝑚𝑐 − 𝑇𝑎 )) × 𝑛 ×S
P 𝑚: 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑚2 𝑑𝑢 𝑐𝑎𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑊/𝑚2
n : durée d’ensoleillement moyenne en Heure
ν : Coefficient optique du capteur
Tmc : température moyenne du capteur
Ta : température ambiante
K : Coefficient de perte globale du capteur k=9w/m2/°C
Taux de couverture
Température moyenne du capteur :
𝐸𝑢 = 𝑃𝑚 × 𝑛 × 𝑆 = 𝑇𝐶 ∗ 𝐵𝑗
S = 0,85*Bj/(Pm*n)
Avec :
La productivité solaire
L’énergie utile pour produire 85% de l’énergie nécessaire est :
E=0,85.Bj=η.Hs.S=P.S.n➔S=0,85.Bj/(P.n)
Ou
n : la moyenne journalière de la durée d’insolation
P: la puissance moyenne produite par m2 du capteur : P=ν.Is-K(Tmc-Ta)
Avec :
Tmc=(3Td+Tf)/4 : Température moyenne du capteur
Is : l’éclairement solaire globale moyenne reçu par le plan du capteur =737w/m2
Application numérique :
Moyenne annuelle de la durée d’insolation journalière : n=7,8h
P = 0,82*737-30.((3*40+15)/4-25)=341,84W/m2=0,341KW/m2
S=0,85*5,8/(7,8*0,525)=1,85m2
La productivité solaire
La productivité solaire : C’est la production annuelle d’énergie solaire ramenée au mètre carré de capteurs :
kWh/m2.an.
Ep=Eu=P*S*n
=(ν.Is-K(Tp-Ta)).S.n
=0,82-9*((70+(40+15)/2-25)*1,6*n
Il faut remplacer Is et n pour chaque mois de l’année
La productivité solaire
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
durée d'insolation n(h) 5,6 7,5 7,6 8,6 8,2 8,4 9,6 9,4 8,4 8,4 5,9 6,5
irradiation solaire
4,4 5,6 5,6 6,4 6,4 6,8 7,1 6,7 5,9 6 3,9 4,6
journaliére Hs (KWh/m2)
Bj (KWh) 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8 5,8
La productivité solaire
besoins énergétique et énergie produite
7,00
6,00
appoint
5,00
appoint
4,00
3,00
2,00
1,00
0,00
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
le cout de l’installation
Le cout de l’installation :
Nombre de jours
31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31
énergie produite par
3,93 4,83 4,78 5,50 5,69 6,19 6,08 5,57 4,84 4,99 3,03 3,80
l'instalation Ep(KWh/j)
énergie produite par
l'instalation
Ep(KWh/mois) 121,97 135,19 148,12 164,93 176,30 185,79 188,45 172,65 145,13 154,68 90,99 117,87
d’amortissement de l’installation.
T=9042/2072 = 4 ans .
Résultats d’étude
Bilan du projet
durée d'insolation journaliére (h) 7,84
taux de couverture 0,85
nombre de personnes 4
confort 50
besoin journaliére en eau (l/j) 200
5,8
l'énergie journaliére nécessaire Bj (KWh/j)
puissance produit par 1m2 (KWh/m2) 0,34184
1,84
surface du capteur pour 85% d'énergie necessiare en m2
le prix moyen par m2 de capteur ( TCC) 3000
Le prix du ballon de stockage 2000
Le prix de la structure porteuse 1150
Prix divers 375
Le prix du chauffe eau solaire (Dh.TTC) 9042,43
• C’est préférable de ne pas avoir plus de cinq panneaux par batterie ( champ de capteurs), et ils
doivent avoir des pertes de charge identiques.
• Le mauvais équilibrage d’un champ de capteur entrainera une dégradation des performances
thermiques du système.
En boucle de tickelman
Thermosiphon
Un capteur thermosiphon est basé sur le phénomène de la circulation naturelle d'un liquide dans une
installation du fait de la variation de sa densité en fonction de la température.
Température Densité
Chaud léger
lourd
Froid
Circulation forcée
Ce type de système représente la majorité des installations réalisées actuellement. Il n'y a pas de
prescription particulière, et il peut être adapté à tout type d'installations où la consommation est
régulière et continue.
•Corrosion
Inconvénient
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Mr. JITITE Amine 79
B. le positionnement et l’hydraulique d’un capteur
Auto-vidangeable
Dans ce type de configuration l'installation fonctionne uniquement lorsque le capteur est dans une
plage atmosphérique optimale qui évite la surchauffe ainsi l’augmentation de la pression dans
l’installation.
Système solaire
thermique
Circulation
Thermosiphon
forcée
Auto-
Direct Indirect Direct Indirect
vidangeable
Introduction:
Réservoirs d’accumulation :
Matériaux de fabrication
Matériaux de fabrication
Matériaux de fabrication
Matériaux de fabrication
La force exercée par le En fonctionnement normal la Si la pression augmente, la force exercée sous le
ressort maintient le clapet pression P exerce une force sous le clapet devient supérieure a celle du ressort et le
sur son siège. clapet inférieure a celle du ressort, clapet se soulève laissant échapper le fluide ce qui
le clapet est fermé ferra redescendre la pression ²
Stratification : Principe
• La densité de l’eau varie avec sa température. De manière simplifiée, plus l’eau est froide, plus elle
est dense. « Un litre d’eau froide, c’est plus lourd qu’un litre d’eau chaude. »
Pour chauffer à 50°C de l’eau initialement à 15°C, le ballon sera chauffé totalement à 20°C, puis 25°C, etc. jusqu’à atteindre 50°C.
L’écart entre la partie froide et la partie réchauffée (5°C dans le schéma) dépend de la puissance délivrée par le serpentin solaire.
Plus cette puissance est forte, plus l’écart est élevé, et moins d’étapes sont nécessaires pour chauffer le ballon.
Stratification : En résumé
•) le haut du ballon est toujours à une température plus élevée
ou égale à celle du bas du ballon.
•) La stratification ne s’annuelle pas par le tirage d'eau chaude.
•) S'il y a tirage et chauffage simultanés, la stratification est aussi
préservée.
•) Pour conserver la stratification, il faut prélever l'eau chaude en
haut du ballon, et faire entrer l'eau froide en bas du ballon et le
plus doucement possible pour éviter qu'elle se mélangent.
•) Les échanges entre la frontière d’eau chaude et froide sont
localisés et lents.
•) La stratification est globalement stable à l'échelle de
quelques jours. Ce qui permet de garder l'eau chaude à
température d'usage sans qu'elle soit refroidie par l'eau froide
entrante.
•) Il peut être assez difficile de connaitre la quantité d'eau
chaude restante dans un ballon.
Volume de stockage
Volume de stockage
La température de stockage n’est pas forcement la température d’utilisation, pour cette raison le volume de
stockage n’est pas le volume de besoin en eau chaude.
𝑉𝐸𝑁. 𝑇𝑐 − 𝑇𝑓
𝑉=
Où : 𝑇𝑠𝑡 − 𝑇𝑓 . 𝑎
•E = L’énergie maximum qui doit être stockée dans l’eau chaude du ballon
•Tc = température de stockage de l’eau chaude
•Tf= température de l’eau froide et donc température minimum que peut atteindre l’eau dans le ballon
avant que l’inconfort n’apparaisse
•a = coefficient d’efficacité du ballon [0,5-1]
Dans une installation solaire thermique de production d’eau chaude sanitaire au profit d’une famille de
5 personnes dont le niveau de confort est jugé moyen.
L’installation chauffe l’eau du réseau provenant a une température de 15° C ( moyen annuel de la
température du réseau d’eau) afin de le rendre a une température de distribution de 50°C ( consigne
du client).
Calculer le volume du ballon de stockage nécessaire afin de garder l’ECS a la température de consigne.
• La conductivité thermique
• Le milieu de montage
• Le cout
• La faisabilité
• L'isolation ne peut générer de pertes par convection (circulation d'air
entre la cuve et le manteau isolant).
• L'élimination ultérieure des déchets doit être simple.
• Isolation thermique : avec un coefficient de conductivité thermique situé entre 0,025 et 0,030 W/m.K, le
polyuréthane est très performant
• Peu épais : en panneaux, le polyuréthane offre de bonnes performances, même en faible épaisseur.
• Légèreté : extrêmement léger, l’isolant PUR est facile à manipuler
• Nombreuses applications : aussi bien en panneaux qu’en mousse, cet isolant facile à poser. Il pourra donc vous
être utile pour isoler différentes endroits compliqué
Défauts :
• Toxique : à l’instar du polystyrène expansé, le PUR dégage des vapeurs extrêmement toxiques en cas d’incendie.
Sa combustion sera donc dangereuse pour l’homme.
• Polluant : s’il peut être recyclé, cet isolant chimique reste peu respectueux de l’environnement. Il est en effet
assez polluant à produire, avec un bilan en énergie grise dépassant les 1 000 kWh/m3.
Inconvénient
• La laine de verre est très sensible à l’eau, et ne peut donc être placée que dans des pièces 100%
étanches et non humides
• Des soupçons de toxicité, qui nécessitent donc le port de protection au moment de la pose.
Inconvénient
• Un isolant vulnérable au feu : la pose d’un polystyrène expansé doit être obligatoirement
accompagnée d’un produit ignifuge, car cet isolant est inflammable. Il dégage d’ailleurs des vapeurs
toxiques lors d’un incendie.
• Un isolant peu respectueux de l’environnement : les plaques de polystyrène expansé affichent un
bilan en énergie grise de 450 kWh/m3
Cette très bonne rentabilité de l'isolant est liée au fait que l'eau chaude est maintenue en permanence
à haute température par rapport à l'ambiance (Delta T° élevé).
3
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
q
solide liquide gaz
4
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
V(T) = Vo.( 1 + K . T )
Vo étant le volume du corps à 0 °C et K le coefficient de dilatation cubique du corps.
On peut noter que la dilatation cubique des liquides est de 10 à 100 fois plus forte que celle des solides.
5
D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
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D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
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D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
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D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
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D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
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D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
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D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
1. Vase d'expansion
2. Purgeur d’air
3. Dégazeur
4. Soupape de sécurité
5. Clapet anti-retour
6. Vanne
7. Mitigeur
Problématique
La problématique d’une installation solaire thermique sans protection thermique c’est le déclenchement fréquent
d’opérations de décharge et de recharge sous l’effet des variations de température liées aux variations de la
demande en énergie (d’où une usure rapide du matériel). Pour diminuer la sollicitation des organes de maintien
en pression, on utilise un vase sous pression d’azote.
Lors de la conception, il est important de veiller à ce que le vase d’expansion ne travaille pas en
dehors des plages recommandées par le fabricant
raccordement
Les deux parties du vase sont séparées par une membrane souple.
valve
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D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
EAU
MEMBRANE
AZOTE
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D. les éléments de sécurité d’un système solaire thermique
• Sur une installation solaire thermique, il est d'usage d'installer un purgeur automatique avec une
vanne au point haut du circuit primaire :
Soupape de sécurité
PP
« Nom générique d'un appareil avec une partie mobile lui permettant
d'ouvrir et de fermer une voie de passage afin de permettre, d'empêcher
ou de réguler le flux d'un fluide. »
Mitigeur thermostatique
•Pour éviter les brulures
•L’eau froide est mélangée avec l’eau chaude pour obtenir la température programmée
Mitigeurs thermostatiques
Le table ci-dessous donnent les températures de l’eau et les durées d’exposition qui peuvent provoquer des
brûlures au second degré.
Comme le préconisent les normes internationales les plus avancées, il est préférable d’utiliser exclusivement des
mitigeurs anti brûlures du type :
•anticalcaire pour éviter les anomalies de réglage dues à des dépôts calcaires;
•avec dispositifs de blocage des débits en l’absence d’eau froide.
Principe de la régulation
Pour qu’un chauffe—eau solaire fonctionne," il faut que :
• la pompe se mette en route lors ce que le fluide dans les capteurs est assez
chaud,
• La pompe s’arrête lorsque le fluide dans les capteurs est trop froid.
Le principe est donc simple, reste à définir ce que l’on entend par « assez chaud»
et par «trop froid».
• C’est donc l’écart de température entre le stock et le panneau qui importe. cet
écart de température est appelé différence de température (DT).
•Une configuration simple du système avec des régulations simples est préférable.
•Les seuils d’enclenchement et d’arrêt du système, doivent pouvoir être réglés
facilement.
•Les sondes de régulation doivent être intégrées dans le système et doivent pouvoir
fournir, à chaque instant, des valeurs de mesure précises.
•La précision de la régulation (sondes électroniques) doit permettre d’éviter des erreurs
d’enclenchement lors de seuils inférieurs.
En résumé :
Si T°capteur> T°stockage + DD (différentiel démarrage 6-10°K) : la pompe démarre.
Si par contre, T°capteur< T°stockage + DA (différentiel d’arrêt 2-4°K) : la pompe s’arrête.
Principe de la régulation
Action
E. Régulation d’un système solaire thermique
Principe de la régulation
Principe de la régulation
Principe de la régulation
Commander le fonctionnement d’un organe de réglage ou d’un appareil en fonction d’une consigne et
de mesures relevées sur le bâtiment et/ou sur l’installation.
Principe de la régulation
T °capteur
T °ballon Pompes
éclairement
Alarme
État des actionneurs
Consigne
Terminologie de régulation
Le système de régulation est composé par :
Les débitmètre
Le débitmètre volumétrique Pour la mesure de débit du circuit solaire on utilise généralement un compteur d’eau
classique à impulsion bien plus précis. Celui-ci est muni d’un contact. À chaque tour, un aimant passant sur la
couronne ferme le contact et l’impulsion est envoyée.
Les actionneurs
Terminologie de régulation
Différents types de régulateurs
Analogique : Numérique :
-Le coût
-La fiabilité
-La connectivité
-La disponibilité
-L’intégrabilité et compatibilité
Stagnation
Stagnation :
La stagnation est l'état d'un capteur ou d'un système sans circulation du fluide caloporteur avec risque de
vaporisation du fluide.
C’est l’état ou le liquide dans les capteur et le circuit hydraulique devient solide ce qui provoque l’augmentation de
son volume et la détérioration des tubes
Stagnation
•Situation où la chaleur n’est pas déchargée alors qu’il y a des niveaux d’irradiation
élevés et continues incidents sur les capteurs :
• Il faut prévoir le vase d’expansion dans l’installation pour absorber la dilatation du fluide due au vaporisation
• Au-delà d'un seuil de température atteint dans le ballon solaire et les capteurs, l'option décharge capteurs
consiste à ne plus diriger les calories vers le ballon solaire, mais à les évacuer.
• Plusieurs types de décharge sont possibles, et consistent à :
❑ Evacuer l'excès des calories solaires à l'extérieur, a travers d'une boucle de décharge aérotherme, radiateur,
ou enterrée dans le sol par exemple ;
❑ Récupérer l'excès de calories solaires pour préchauffer l'eau d'une piscine par exemple (= énergie valorisée).
Il est évident que les décharges qui consistent à valoriser l'excès d'énergie solaire sont à privilégier, plus que
celles qui consistent à l'évacuer vers l'extérieur en consommant de l'énergie primaire !
Fluide antigel
•Ethylène glycol :
Ce type de glycol a les propriétés physiques les plus intéressantes de tous les caloporteurs utilisés couramment
dans les installations solaires thermiques. Son désavantage est sa toxicité, car il fait partie de la classe de toxicité
4. L’éthylène glycol peut néanmoins être utilisé sans problème dans les installations solaires.
•Propylène glycol :
Les propriétés physiques du propylène glycol sont un peu moins favorables que celles de l’éthylène glycol. Mais le
propylène glycol n’est pas toxique.
Rq :
Les deux types de glycol utilisés dans le solaire contiennent des inhibiteurs de corrosion, lesquels peuvent
également être toxiques. Il existe des caloporteurs absolument non toxiques, mais ils sont plus chers.
Fluide antigel
En pratique, on utilise généralement un mélange d'eau et de glycol comme par exemple :
•Éthylène glycol (C2H6O2) Capacité thermique : 2 410 J.kg-1.K-1 Température d’ébullition : 198 °C
•Polypropylène glycol (C3H8O2) Capacité thermique: 2 500 J.kg-1.K-1 Température d’ébullition : 188 °C
Proportions du mélange :
•Les proportions du mélange doivent être telles que le caloporteur ne puisse pas geler, même lorsque la
température extérieure atteint sa valeur la plus basse. Cette valeur doit être choisie avec le fournisseur. L’eau
utilisée pour le mélange doit toujours être déminéralisée. Si, après remplissage du circuit, il reste du caloporteur
mélangé, celui-ci ne doit pas être évacué à l’égout. Le mieux est d’étiqueter ce reste et de le conserver pour les
travaux d’entretien futur sur l’installation.
•Le type de produit et les proportions du mélange doivent pouvoir être lus directement sur l’installation et dans la
documentation de l’exploitant.
Fluide antigel
Exemple:
Fluide antigel
•Dans tous les cas, le mélange eau-antigel doit être aussi homogène que possible, sinon l’antigel risquera de
s’accumuler dans certains endroits : bien brasser l’eau et l’antigel avant de faire le plein
Fluide antigel
Elle doit donc résister aux températures de fonctionnement du système et ce, pendant de nombreuses années.
Indépendamment de sa résistance thermique, il est évidemment indispensable que la pompe supporte le contact
continu avec le fluide caloporteur (eau/glycol).
Cela s’applique non seulement à la compatibilité physique de la pompe, mais également à la sauvegarde des joints
et raccords en contact avec le glycol.
Circulateur et pompe
Circulateurs : Nous appellerons circulateurs les équipements dont l’axe d’entrée et l’axe de sortie
sont identiques. En général, ils sont réservés aux petites et moyennes puissances.
Pompes : Nous appellerons pompes les équipements dont l’axe d’entrée et l’axe de sortie sont
différents. En général, ils sont réservés aux gros débits.
195
B. Distinguer
F. transfert
les différentes
d’énergie
applications
et propulsion
solaires
de fluide
thermiques.
Généralités :
Elles sont simples et sont en général montées sur un socle recevant la partie moteur et la partie
hydraulique. Ces pompes sont installées sur des réseaux à débit important.
Exigences et choix
Employée dans les systèmes à circulation forcée, ils sont symbolisés par:
➔Exigences :
-pression de fonctionnement sur le circulateur supérieure à 1 bar pour éviter le phénomène de cavitation
lorsque la température du circuit est élevée.
-doit résister à des températures dépassant les 100°C.
-Puissance électrique ne dépassera pas 50 W ou 2% de puissance
calorifique max délivrable par les capteurs.
➔ Choix :
-circulateur standard de chauffage
-le circulateur sera installé sur la conduite de retour au capteur
-il comprendra trois vitesses permettant d'ajuster au mieux le débit de
circulation du fluide antigel.
En cas d’écoulement en convection forcée, la connaissance de ces pertes de charge est nécessaire pour
déterminer la puissance de la pompe (circulateur).
Qv = VEN/N
▪ Hauteur d’aspiration ;
▪ Hauteur de refoulement ;
▪ Pertes de charges dans les tuyaux d'aspiration et de refoulement (tables ou abaques) ;
▪ Les pertes par frottement dans les connexions (tables ou abaques) ;
▪ Débit souhaité.
Sur la figure, on donne un modèle schématique montrant un projet typique utilisant une pompe centrifuge et les
paramètres à prendre en considération pour le calcul de la hauteur manométrique totale HMT.