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REDRESSEUR NON COMMANDÉ

Prof: S.Ahyoud
Département : Pyhsique

Filière : Master Mécatronique Module Electronique de Puissance


Faculté des Sciences Tétouan
2019 -2020
Université Abdelmalek Essaadi
Convertisseurs AC/DC
Les redresseurs non commandes

1. Introduction
2. Etude des redresseurs
3. Redresseur monophasé simple alternance
4. Commutation parallèle double - Pd2 à diodes
5. Redresseur triphasé

2
Définition
c’est un dispositif électronique destiné à réaliser la transformation alternatif-continu

Principe:
Le principe de fonctionnement consiste en une modification périodique du circuit électrique entre les
connections d'entrée (réseau) et de sortie (récepteur) du dispositif redresseur, de façon à recueillir en sortie
des tensions et des courants d'ondulations suffisamment faibles pour être négligées.

Source Redresseur Récepteur


Alternative (~) (charge)

Le redresseur intermédiaire est chargé de rendre la tension unidirectionnelle tandis que le


courant est imposé par la charge.

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Classification des redresseurs:

Les montages redresseurs sont classés comme suit:


 Selon la tension du côté alternatif: en redresseurs monophasés et triphasés.
 Selon la forme d'onde du côté continu: en redresseurs simple alternance (ou demi-onde) et
redresseurs double alternance (ou pleine onde).
 Selon le type des composants de puissance utilisés:
- redresseurs non commandés : tout diodes, irréversibles,
- redresseurs commandés :tout thyristors, réversibles,
- redresseurs semi- commandés (ponts mixtes: diodes et thyristors).

Montage de redresseur:
On distingue trois types de montage
• Pq: montage à commutation parallèle ( simple alternance)
• PDq: montage à commutation parallèle (double alternance) (montage en pont)
• Sq: montage à commutation série

NB: P, PD, S désigne le type et q le nombre de phase

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Montage de redresseur triphasé:

P3

PD3
S3

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I. Etude des redresseurs:

t 0 T

 v t dt
1
Vs  s
T t0
t 0 T

 t dt
1
Vs2  v 2
s
T t0
Vs valeur efficace
F 
Vs valeur moyenne

 2  F2 1
Remarque:
Lorsque F → 1 plus que vs(t) est considérée comme continue
Lorsque τ → 0, vs(t) est considérée comme continue
 Etude des courants: Le courant de sortie étant considéré comme constant, de valeur Is,
et les diodes parfaites, on déduit de l'étude du fonctionnement les formes d'ondes
des courants dans ces dernières:
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I.1 Le redressement non commandé
Montages à diodes

Montage demi-onde ou simple alternance : On s’intéresse au cas général à q phases. Chacune


de ces phases est portée à un potentiel sinusoïdal de valeur efficace V : pour k variant de 1 à q

On monte alors une diode par phase, et les cathodes de ces q diodes sont reliées à la charge

RQ: On peut obtenir une tension continue négative en inversant le sens


des diodes, qui présentent dans ce cas leur anode à la charge (anode
commune).

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Redresseur monophasé simple alternance

Ve t   VeMax sin t 


Sur charge résistive:

On considère la diode parfaite.

Analyse de fonctionnement: ve(t) = vd(t) +vs(t)

 ve(t) > 0, la diode est passante vd(t)=0 et vs(t)=ve(t) le courant is(t)=ve(t)/R.


 ve(t) < 0, la diode est bloque vd(t)= ve(t) et vs(t)= 0, le courant is(t)=0.

Valeur moyenne de la tension redressée:

T
t 0 T T 2 T
Vs 
1
t sv t dt 
1
0 s
v t dt 
1
0 s
v t dt 
1
 vs t dt
T T T TT
0 VeMax Vs VeMax
Vs 
2
Is  
T T  R R
2
1  VeMax  2 2VeMax
Vs   VeMax sin t dt   cost  
1
T 0 T  0 T

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Valeur efficace de la tension redressée:

t 0 T t 0 T

 v t dt  V  v t dt
1
Vs  2
s s
2
.T  2
s
T t0 t0
VeMax
t 0 T 2
T
2
Vs 
sin t dt 
2
 1  cos(2t dt
v
V .T  v
2 2 2 eMax
s eMax
t0
2 0
T

v 2
1  2
sin 2t 
VeMax
V .T 
s
2
t
eMax
2  2 0
Is 
2.R
2
veMax T 1  T  veMax
2
V .T   2  2 sin  2 2   4 .T
2
s
2   

Facteur de forme et taux d’ondulation de la tension redressée:

VeMax

Vs
F 
Vs VeMax
2   1.57
2
  1  F    1,21
2 2


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Calcul du facteur de puissance du redresseur :
La puissance moyenne consommée par la résistance est :
T T 2 2
P   vs t i (t )dt 
1 1 vmax VeMax
0 R  
2
sin ( t ) dt
T 0 T 4R
La puissance apparente de la source d'alimentation
Elle est définit comme le produit des valeurs efficace du courant et de la tension.
T T 2
1 1 vmax VeMax
T 0 0 R 2
S  VI  V i (t ) 2
dt  sin 2
(t ) dt  V
T 2R
Or 2
VeMax V
signal sinusoïdal V  D’où S  eMax
2 2 2R
P 1
Fp    0,7 Le facteur de puissance est inférieur à 1.
S 2

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Sur charge inductif: Ve t   VeMax sin t 

Analyse de fonctionnement: ve(t) = vd(t) +vs(t)

 ve(t) > 0, la diode est passante vd(t)=0 et vs(t)=ve(t)


dis (t )
vs (t )  Ris (t )  L Equation différentielle
dt
Solution sans second membre: Ris (t )  L
dis (t )
0
dt
dis (t ) R 1 dis (t ) t
  is (t ) 
dt 
is (t )
 Ln(is (t ))    cst

dt L
t
is (t )  ke 

dis (t )
Solution avec second membre: Ris (t )  L  VeMax sin t 
dt
is(t) est aussi sinusoïdal (L et R sont des dipôles linéaires)

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En notation complexe

jLIˆs  RIˆs  Vˆe  R  jL Iˆ s  Vˆe


VeMax
Le module de Îs est Iˆs 
R 2  L2 2 VeMax
is (t )  . 2 sin t   
 L  R  L
2 2 2

L’argument de Îs est :   arctan 


 R 

VeMax
. 2 sin t   
t
La solution général de is(t) est: is (t )  ke 

R  L
2 2 2

VeMax
Les conditions initiales: à t=0 on a is(0)=0 0k  . 2 sin  
R  L
2 2 2

VeMax
k  . 2 sin  
R  L
2 2 2

is (t ) 
VeMax
R  L
2 2 2
. 2 sin t     
e
t

sin  
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Pour t = T/2 on a is(T/2) > 0

 ve(t) < 0, la diode reste passante tant que is(t) n’est pas nul ud(t)=0 et vs(t)=ve(t) < 0

 à t = t0 is(t0)=0 , d’où D se bloque est ud(t) = ve(t) vs(t)=0 et is(t)=0

Conclusion: La charge inductive introduit un retard à l’installation et à la superposition de courant.

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II.2 COMMUTATION PARALLELE DOUBLE - PD2 à diodes

Les quatre diode montées en parallèle deux


par deux.
Les diodes D1 et D2 sont à cathode
commune
Les diode D3 et D4 sont à anode commune

Analyse du fonctionnement
 V>0, D1 et D3 sont passantes, uD1 = 0 et uD3 = 0
Loi des mailles : v - uD1 – u – uD3 = 0, v – u = 0 u = v > 0
Loi des nœuds i = iD1 = j = u/R
 V< 0 D2 et D4 sont passantes, uD2 = 0 et uD4 = 0
Loi des mailles : v + uD2 + u + uD3 = 0
v + u = 0, u = -v > 0
Loi des nœuds i =- j = u/R
Loi des mailles pour D1 : uD1 + uD4 + u = 0, uD1 = -u = v <0

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Grandeurs caractéristiques
Période T’=T/2, f’=2f
Valeurs instantanées u = Vmax|sin(wt) |, i =Vmax| sin(wt )|/R
Valeurs moyennes Vs = U = 2Vmax/π et I = 2Vmax/Rπ
Valeurs efficaces Ueff = Vmax/ 2½ et Ieff = Vmax/ R.2½
Filtrage par condensateur : lissage de la tension
On place en parallèle avec la charge un condensateur
de capacité C. A D
Analyse du fonctionnement
Soit à t=0 v=0 et C est déchargée u=0.
Pour v>0 B E
Pour 0<t<T/4: v augmente D1et D3 passante,
 C se charge u(t)=v(t) Jusqu’à u (T/4) = v.
Pour T/4<t<T/2: v décroit rapidement, C s’oppose au variation
La tension VD> VA d’où D1 et D3 se bloque (aucune diode
ne conduit) C se décharge avec une cst τ=RC
et u décroit exponentiellement

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Pour v<0
Pour T/2<t<3T/4: v<0, VB>VD, D2 et D4 conduit,
 C se charge u(t)=v(t) Jusqu’à u (3T/4) = v.
Pour 3T/4<t<T v croit rapidement, C s’oppose au variation
La tension VB<VD d’où D2 et D4 se bloque (aucune diode
ne conduit) C se décharge avec un cst τ=RC et u décroit D
A
exponentiellement

Avantages : On constate que la présence d'un condensateur


B E
diminue l'ondulation Δu de la tension redressée.
On suppose l’hypothèse suivante: La décharge de c est linéaire
en fonction du temps τ =RC>>T et on assimile l’exponentielle
à sa tg à l’origine . La tangente commence au sommet de u.
soit td ≈ T/2 (td (temps de décharge de C) >> tc(temps de
charge de C)
tg = v/ τ ≈ Δu /(T/2) d’où Δu ≈Tvmax/2 τ = vmax/2RCfc

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Intensité maximal dans le condensateur

On a ic=C.du/dt lorsque C se charge les diodes passantes


u= Vmax|sin(t) |, et ic =C.w.Vmax| cos(t )| ,
ic max ssi | cos(t )| est max d’où t est min
u est min pour Vmax- Δu = Vmax|sin(t) |,
|sin(t) | = 1- Δu /Vmax d’où t = arcsin(1- Δu /Vmax)
donc: icmax=Vmax C | cos(Arcsin(1- Δu /Vmax ))|

Conclusion : ce mode de fonctionnement n’est utilisé qu’avec des montages


fournissant des courants faibles possible (petit électroménager)

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Débit sur charge inductive : lissage du courant
Le lissage par inductance consiste à placer une inductance en
série avec la charge. Le lissage se fait par lissage du courant
de charge.
La courbe du courant correspond aux courbes de charge et
décharge de l'inductance,
avec comme constante de temps L/R
et une tension aux bornes de l'inductance
Ui = -Ldi/dt (calcul différentiel)
 L’ondulation du courant est diminuée. Le courant ne passe
plus par zéro.
C’est le régime de conduction ininterrompue.
• On passe aux valeurs moyennes :
U = U L + U c avec UL=0
Finalement U = Uc= RI
d’où I=U/R=2Vmax/πR

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Facteur de puissance

Rappel:
Soit une charge alimenté par une tension V t   V 2 cost 
e

Le courant traversant la charge est it   I 2 cost   


La puissance disponible est: p(t) = v(t).i(t) p(t )  V 2 cost .I 2 cost   
p(t )  VI cos2t     cos( )

P(t) peut être décomposé en somme de la puissance active :


Pa Pa  VI cos , la puissance fluctuante Pf Pf  VI cos2t    et Cos(φ) est appelé facteur de puissance.

Exemple: un montage PD2:


Calcul du facteur de puissance de la source :
La puissance moyenne consommée par la source est :
P = V.I avec V et I des valeurs moyennes P  2 2V .I 
La puissance apparente de la source d'alimentation est :
Pa = Veff.Ieff = V.Io

Donc, fp = P/Pa , f p  2 2   0.9

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Cas générales pour q phases pour un montage parallèle double:

Pa  qV .I eff et I eff  2 I
q d

D’après l’expression de la valeur moyenne de la tension aux bornes de la diode on a :


p  D’où fp = P/Pa p  u
P sin( )udM .I d fp  sin( ) dM
 p  2q p V

Le tableau suivant donne les valeurs de fp pour quelques valeurs de p

PD2 PD3 PD4 PD6  Le facteur de puissance est max en triphasé.


 La masse de cuivre concernant
p 2 6 4 6 le transformateur est le plus faible.
 PD3 est le plus efficace(montage parallèles)
q 2 3 4 6 pour ce qui concerne la rentabilité du
transformateur.
fp 0.9 0.955 0.9 0.78

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Chutes de tensions en charge:
La valeur de la tension de sortie est inférieur à celle qui est attendue cela est dû:
les impédance des éléments du redresseur et celle du réseau d’alimentation entraînent la diminution de
la valeur moyenne de la tension redressée tant que le courant continu Id croît .
La chute de tension total est la somme de:
 La chute due au commutations (empiétement)
les inductance ( le réseau, inductance de fuite des transformateurs) qui empêchent les commutations du
courant d’être instantanées.
On a tjrs un conduit pour les structure simples et 2 pour les structures en pont.
Si ρ est la résistance d’interrupteur, la chute de tension sera p ou 2.p suivant le cas
 La chutes du aux résistances
Les résistances des transformateurs (primaires et secondaires pour chaque phase) source d’alimentation.
La chute dépend du couplage: pertes par effet joules. La puissance dissipée Req.Ic2. Req résistance
apparente modélisé pour Ic continue
La chute due aux diodes.
On a tjrs un conduit pour les structure simples et 2 pour les structures en pont.
Si ρ est la résistance d’interrupteur, la chute de tension sera p ou 2.p suivant le cas

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REDRESSEUR triphasé
I. Circuit à courant triphasé:

 Les circuits triphasés permettent une utilisation optimale des réseaux électriques tant à la source qu’à la
charge..
 Ils ont été proposés par Tesla en 1888 et mis en oeuvre de façon commerciale pour la première fois le 16
novembre 1896.

 Raisons économiques  l'énergie électrique est fournie par des réseaux triphasés (trois tensions sinusoïdales
déphasées entre elles de (2/3) ) à la fréquence de 50Hz.

On s’intéresse au volume de cuivre nécessaire au transport du courant

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Systèmes triphasés

Circuits alimentés par trois sources déphasées entre elles de 120o.


Source symétrique (équilibrée): les trois tensions de source ont la même amplitude (valeur efficace)
Charge équilibrée: les trois charges raccordées à la source triphasée consomment les même
puissances active et réactive.
2 2
u1 (t )  U 2 cos(t ) u2 (t )  U 2 cos(t  ) u3 (t )  U 2 cos(t  )
3 3

u1(t) + u2 (t) + u3(t) = 0

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Système direct:

j j (  2  ) j (  2  )
U1  Ue U 2  Ue 3
U3  Ue 3

U1  U 2  U3  0

Système inverse:

j j (  2  ) j (  2  )
U1  Ue U 2  Ue 3
U3  Ue 3

U1  U 2  U3  0

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Source triphasée
R, S, T: conducteurs de phase
N: conducteur neutre
Tensions simples:
U RN ,U SN ,UTN
U RN  U1  U
 j 2
avec U SN  U 2  Ue 3

 j 2
U TN  U 3  Ue 3

Tensions de lignes ou tensions composées:U RS ,U ST ,UTR


Relations entre tensions simples et tensions de ligne

U RS  U RN  U SN
U ST  U SN  U TN
U TR  U TN  U RN
Courants de ligne:I R, I S , IT
Système triphasé symétrique
Par rapport aux tensions simples: Courant de retour: I N = I R + I S + IT
- en avance de 30o,
- module 3 fois celui des tensions simples cours convertisseurs statiques/
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Redresseur triphasé P3

Les cathodes des trois diodes sont au même potentiels


Seul la diode dont l’anode est au plus haut potentiel peut
conduire.

Hypothèse: à t=t0, V1>V2 et V3


Si D2 conduit VD2 = 0 et Us=V2 D’où VD1=V1-US =V1-V2 >0 D1 devient passante
Donc, VD1 = 0 et VD2 =V2 –V1<0 D2 se bloque

Conclusion: Us = V1 quand V1>V2 et V3 VD1 = 0 quand D1conduit


Us = V2 quand V2>V1 et V3 ET VD1 = V1-V2 quand D2 conduit
Us = V3 quand V3>V1 et V2 VD1 = V1-V3 quand D3 conduit

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Etude de la tension redressée

Soit V1  VM cos t Us est périodique de période T/3 (T/P pour p phases)


Dans l’intervalle [-T/6,T/6] Us=UsMcost
Valeur moyenne de Us
1
T
6 sin 
 Us(t )dt
Us  Us  UsM 3  0.83Us
T T
 M

3 3
sin 
6

p
Dans le cas p phases: Us  UsM

p
Valeur efficace de Us
1

U SM  sin 2 3 
T T 2
6 2 6
1 U
Us   u s2 (t )dt U s2  SM  cos tdt Us  1
2

2
Us = 0.84USM
T T T T 2  
3 6 3 6  3 
1
   2
U SM  sin 2 p 
Dans le cas p phases: Us  1
2  2 
 P 
Le facteur de forme: Us
F 0.84U sM
Us F  1.02
0.83U sM

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Etude des courants

Le courant dans la charge est continu, chaque diode est passante pour une fraction T/3 du temps.
Le courant est Is si la diode est passante, nul dans le cas bloquée.

Soit ik la diode k
T T
6
1 Is 1 6 2 Is
T T T T
ik  Isdt  et Ik  I s dt 
3 3
6 6

Dans le cas p phases:

T T
1 2P
Is 1 2P 2 Is
 T T
ik  Isdt  et Ik  I s dt 
T T P P
2P 2P

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Tension inverse maximale aux bornes d’une diode

Le choix des diodes nécessite la connaissance de la tension maximale inverse appliquée à chaque diode

Soit VD2 = V2-V3=V2-V1 VD2Max = Max(V2-V3) =Max(V2-V1)

Calcul des valeurs de t qui annulent la dérivée de la tension à leurs bornes dVD 2

d
V2  V1 
dt dt
V1  VM sin t

Soit  3
V2  VM sin t  2 dVD 2
  
 VM cos t  2  cos t 
dt
sin t  2 
3
V3  VM
3


cos t  2
3
  cost t-2/3 = -t+ 2m

 5
Soit l’intervalle  t  On a une seule valeur t =/3 c.à.d m = 0
6 6

VD 2 M  VD 2 t  
3
  3VM
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Montage redresseur Parallèle Double PD3: Pont de Graëtz triphasé

Un pont de graetz triphasé est composé de 6 diodes placées sur 3


branches
Le transformateur triphasé est couplé en étoile et délivre
donc une tension simple aux bornes de chaque enroulement.
Fonctionnement
La conduction des diodes change toutes les 6e de période.
Les diodes (toujours au nombre de deux)à l’instant t considéré ont leur fonctionnement lié au potentiel le plus élevé et le
plus bas.

 Vun>Vwn>Vvn dans l’intervalle temps (zone rouge)


Soit Vun est la tension la plus grande et Vvn la plus
petite. Cela implique la conduction de D1 et D4.

 la chute de tension près des diodes


On a : -Vun + U + Vvn =0
U = Vun - Vvn = Uuv
On obtient bien donc en U (aux bornes de la charge)
la tension composée

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Les tensions V1, V2 et V3 sont des tensions
entre phase et neutre de valeur efficace V.
Les fonctions Max et Min assurent que
Les diodes D1, D3 et D5, la tension sur
son anode la plus positive conduit
Les diodes D2, D4 et D6, la tension sur
sa cathode la plus négative conduit

t [0, T/12 ] V3> V1 >V2 les diodes D5 et D6 conduisent et Vs = U32


t  [T/12, T/4 ] V1> V3 >V2 , les diodes D1 et D6 conduisent Vs = U12
t  [T/4, 5T/12 ] V1> V2 >V3, les diodes D1 et D2 conduisent Vs= U13

Couple de diodes 1,6 1,2 3,2 3,4 5,4 5,6


Tension de sortie Vs U12 U13 U23 U21 U31 U32

 Chaque diode conduit pendant un tiers de la période (l’indice de modulation du montage est q=3)
 La tension redressée se compose de six portions de sinusoïdes par période T (l’indice de pulsation est p=6)

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Calcul de la valeur moyenne de la tension de sortie :
La tension de sortie est constituée de portions de
sinusoïdes de valeur efficace V 3
La tension de sortie est périodique de période T6 .

Exemple, la valeur moyenne lorsque les diodes D1 et


D2 conduisent. Vs= U13
1 T 1 T
vs (t )  v1 (t )  v3 (t ) Vs (t ) moy  
T
12
Vs (t )dt  
T
12
V 3 2 cos(t )dt
T 12 T 12
3 3 2  6 6
vs (t ) moy  V .2sin
 6
3 3 2
vs (t )moy  V

Courants i1, i2 et i3
la diode D1 conduit, i1 = I0.
la diode D2 conduit, i3 = I0.
la diode D3 conduit, i2 = I0.
la diode D4 conduit, i1 = − I0.
la diode D5 conduit, i3 = − I0.
la diode D6 conduit, i2 = − I0.

32
la valeur efficace de la tension redressée:

1 T 12 2 2


1 T6 2 U dM T
udeff  u d (t ).dt u 2
deff 
T T 6 d
u (t ).dt 
T T
12
cos 2 (t ).dt
T T
12 6 6
12

6
1
 2   2 
) 
2
sin(  U dM 
sin(
U dM 
2
 6
2
U deff  1  2
3

U deff 1  2  Udeff = 0.94UdM
2  2   
   6 
 3 
Udeff = 1.662Vmax

Le facteur de forme:
sin(2 6)
1
U deff 2
1 6
F   1.0009 La forme de la tension redressé est plus proche du continu
U dmoy 2 sin( )
6

6

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Courant dans une diode:
Le courant dans les diodes est égal à Id lorsque la diode est passante. Il est égal à 0
si la diode est bloquée. Chaque diode est donc parcourue par un courant d'intensité Id pendant une
fraction 1/3 de la période T des tensions d'alimentation.
Par un raisonnement analogue à celui du montage parallèle simple. le courant moyen et efficace dans
une diode:
5T
12 5T
1 Id
T
12
  1 Id
id Isdt Id   dt 
2
I
T 3 T T
d
3
12 12

Tension inverse maximale aux bornes d’une diode:


La valeur maximale de la tension inverse supportée par D1, D 3 et D5vaut respectivement:

vD1 max = Max(v1 – v2)=Max(v1 – v 3) = u12 2 = v32


Conclusion
 Le facteur de puissance est maximum en montages triphasé .
 Le facteur de puissance des montages parallèle double est meilleur que celui des montages parallèle simple ainsi
que le facteur de forme.
On peut donc conclure que le montage PD3 est le plus efficace des montages parallèles pour ce qui concerne la
rentabilité du transformateur.
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Merci pour votre attention

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