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La régulatron de l'activité économique a pour objet, dans un environnement où l'État est présent, d'identifier
son action en matière économique et juridique. ll s'agira en l'espèce d'ide nti{ier comment un ôcteur du transport
nraritin:e peut être affecté par les mesurës de politique économique, mars aussi comment la réglementation,
ayant pour objet d'assurer l'crdre public économique et social sur le marché maritime, influe sur son action.

. Repérer les enieux du droil de lo rontunente . [e rôle du droil dons lo régulotion . lbffre de lronsporl

el du droil de lo propriélé induslrielle . [e droil de lq roncunence . Les différents ocleurs d'une 0TP[

pour l'enlreprise el leur rôle


. les règles, les prorédures
el les prolotoles

En oppui des documents, répondre oux questions suivonles de foçon orgumentée et structurée.

l. l-.:*s q:§*r.*si:r:r:.
i a-::r:,: l::i:rli* §§ § *$ 't. s, comment
I " -l i*l.:-.::: iil-.*rt§ §* s:::s.i:,.::!.is:-.
2. les apports de [a convention de lvlontego Bay
3.

constituer un enjeu concurrentiel pour [es compagnies maritimes ?


4. Apprécier Ies probtèmes d'interprétation que revêtir une convention
internationale à travers [a situation du Norstar (Appliquer
[e principe du syllogisme juridique')

Pour aller p§us la§x :


Peut-on étendre [a compétence dite <. normative ,> en matière pénale d'un Ét"t, ,.l,

"§ §J** i!§s:'-.":.:! :§..: *rtvig*§i*r: activités économiques considérées comme illicites''> menées par des navires étrangers,
§ <.

r ::::x§ v;ii s-:ls,..: en haute mer ?


5. Regords crifiques:
Doit-on contraindre/restreindre [a [iberté d'immatriculation d'un État dans [e contexte
de <. liberté de haute mer,>, (liberté de navigation) ? Formuler un avis du point de vue
des États et des armateuts. (' . :'ll:: .l' )
=
E
'=

o
I

I I Syllogisme juridique : opération qui permet dâppliquer à une situation de fait la solution préure par une règle de droit.
o 2
Acte qü est prohibé par la Loi ou par une disposition réglementaire. Acte contraire à l'ordre public.

:l:iii.i.::ri..:,i .i:ir Droit de lo mer, outil de régulution


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Le droit international est un ensemble de règles qui régit d'employer la force dans ces relations
les relations internationales mais aussi les relations entre
Elle crée ainsi les conditions nécessaires au maintien de
les États et les organisations internationales. Il définit les
la justice et du respect des obligations nées des traités
responsabilités juridiques des États dans leurs relations
internationaux et autres sources du droit international.
les uns avec les autres et peut être amené à limiter la sou-
veraineté (indépendance) des États en imposant parfois Linterprétation des textes demeure difficile à définir
certaines règles. tant il coexiste plusieurs conceptions de l'interprétation
juridique des conventions internationales, des textes
La charte des Nations Unies, instrument de droit inter-
législatifs et réglementaires ; alors que certaines méthodes
national auquel les États membres sont liés, codifie les
mettent lâccent sur le texte interprété dâutres insistent
grands principes des relations internationales depuis
davantage sur son objet ou le contexte.
l'égalité souveraine des États jusquà l'interdiction

§ §§
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Les traités sont à l'origine de la formation conventiqnnelle du droit international.


* Un traité international peut être défini comme un accord écrit entre des sujets de droit international afln de pro-
. duire des effets juridiques et régi par le droit international. Ils peuvent être bilatérau-x, multilatéraux ou universels.
* Seuls les sujets bénéficiant de la personnalité juridique internationale bénéficient de la capacité de conclure des
traités, c'est-à-dire les États et les Organisations internationales (OI) [...].
Le droit coutumierl continue à sâppliquer entre les États non parties et dans les domaines non réglementés par ces
conventions. Cependant, même si certaines de ces règles ne supportent pas de dérogation, elles ne sont dans leur
majorité que supplétives, chaque traité établissant pour lui-même son propre régime.
Chaque partie doit avoir exprimé son consentement à être liée mais peut parfois émettre des réserves'z [...].
? ' (extraits)' e7 b8/:e' www'vie-pubrique'{r
",
,, .i::"ï:'"::::* ."ationar
<< Les traités et accords régulièrement ratifiés et approuvés ont dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois

sous réserve pour chaque accord ou traité de son application par lautre partie >>.
www. ie gif rance.gouv.{r

Cela signifie que les traités internationaux s'incorporent à l'ordre juridique national et donc qu'il n existe qu un seul
ensemble de règles juridiques composé à la fois du droit interne et du droit international.

Dans l'ordre international, les engagements pris par l'État doivent être respectés faute de quoi il engage sa respon-
sabilité. Cependant d'un point de vue interne l'ensemble des juridictions françaises ne reconnaît pas aux traités
internationau-x un caractère supérieur à la Constitution.
I
Droit coutumier : ensemble des règles juridiqucs qui constituent Ies coutumes (habitudes collectives « dâgir » lbndée sur la tradition et transmise de
génération en génération). Le droit coutumier est de nature particulariste, il varie suivant Ies lieu-r, les profèssions mais demeure un droit plus popu-
laire, né de son usage.
2
Réserves : modifications de I'effet juridique de certaines dispositions du traité.

§§ §§§§§§§ s* §:§-\§§§§§§ §§ §§ §"§N§§§§§§§ §§§§§


La liberté du commerce et de l'industrie est un principe fondamental issu de la période révolutionnaire, affirmé par la
loi dite « décret dAllarde » (1791) et promulgué (1791) par la loi Le Chapelier: << il sera libre à toute personne de faire
tel négoce ou d'exercer telle profession, art ou métier qu elle trouvera bon ».
La liberté du commerce et de l'industrie comporte la liberté d'entreprendre et la libre concurrence :
=
. la liberté d'entreprendre, composante entendue comme la liberté dâccéder et d'exercer librement toute profession '=
et plus généralement toute activité économique ;

* libre concurrence, libre exercice de la concurrence dans les relations commerciales, conséquence logique du prin-
cipe de la liberté du commerce et de l'industrie. Cette liberté d'exercer des actiütés sur un marché compétitif ne I

peut être faussée par des limitations ou prestations provenant des pouvoirs publics. È
.9.

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': , , 1.. lo régulotion de l'ottivité ércnomique


Transpert maritime
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§ \::§ §§§§ \
De nombreux traités communautaires afûrment également la Iiberté d'établissement, de circulation des marchan-
dises, des serüces, des personnes et capitau-x

,. ,.... . ..::i:i'..l,.:
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Les « quatorze points du président Wilsonr », prononcé par celui-ci devant le congrès des États-Unis en l9l8 pour
préparer lâprès-guerre, comprenait dès le deuxième point la libre circulation maritime2 : << Une absolue liberté de
navi.gation sur les mers, en dehors des eaux territoriales, en temps de paix, aussi bien qu'en temps de guerre, sauf si les mers
doivent être en partie ou totalementfermées afin de permettre lapplication dalliances internationales. >>

.. Convention de Montego Bay et droit de la me, (extraits). geocon{luences.ens-lyon.fr

Le droit de Ia mer est largement d'origine coutumière. Il constitue l'une des branches les plus anciennes du droit inter-
national public.
I
Sa présidence marquc un tournant majeur en mcttant fin à presque un srècle d'isolationnisme pour s'ouvrir à une politique interventionniste toujours
en cours un siècle plus tard.
2
La liberté des mers fut une question très litigieuse pendant la Première Guerre mondiale, alors que les Alliés et lcs Empires centrau-x mettaieut en place
des blocus ct des contre-blocus visant les ports de leurs adversaires respectifs, qui affectaient Ie transport maritime neutre.

È*s§§§N§=§\§§ §§§ §.§ §§§§§ s§§§ § § §§§.\


Les États parties à la présente Conventionl, désireux de codifier les règles du droit international relatives à la haute
mer, reconnaissent les dispositions ci-après, adoptées par la Conférence des Nations Unies sur le droit de Ia mer [...] :
. Article premier : on entend par « haute mer » toutes les parties de la mer nâppartenant pas à la mer territoriale ou
au-x eaux intérieures d'un État.
* Article 2 : la haute mer étant ouverte à toutes les nations, aucun État ne peut légitimement prétendre en soumettre
une partie quelconque à sa souveraineté. [...]
<. Convention sur la haute mer ,> (extraits), rg58, legal.un.org
rConventions de I'ONU: accords entre États (reconnus comme tels), ou organisations internationa-les, comportant lbctroi réciproque de droits et
lhcceptation d'obligations.

§§§ §§N§S§N§§§§§S S§§ N.§§§§SS §§N§§§ §SS§§§§§§§S §§§ §§§§§S^=S§.I


§§§§§§§§
§iÈùÈè ..l Champappüsation

La convention de Bruxellesr (règles delaHaye L924) Ratifiée 1936

La convention de Bruxelles modifiée2 (1968) P.atlfréeL977 Liberté contractuelle très limitée.

La convention de Bruxelles modifiée3 (1979) Ratifiée 1987

La convention de Hambour{t (1978)


(portée très limitée, la convention nâ pas été ratifiée par les plus Non Liberté contractuelle très limitée.
grandes puissances économiques).

La convention de Rotterdams (2009) Ratifiée en2009 Liberté contractuelle très étendue.

I
Laconvention de Bruxelles : convention qui avait pour objectifde régir le transport international de marchandises par mer Cette convention a permis
I'harmonisation entre autres des règles concernant Ies connaissements.
2
La convention fut modifiée en 1968 par le protocole de Visby qui a aligné Ia limitation de rcsponsabilité des transporteurs.
3
En 1979, le protocole de Bnr-xelles a fi-xé ldignement de la responsabilité des transporteurs en DTS (Droits de Tirage Spéciatx) afin de satisfaire les parties.
=
E a
Les règles de La Haye-Visby renferment toute une série de clauses d'exonération de rcsponsabilités qui ont mécontenté les chargeurs. Les pays en voie
.=
de développement, en majorité des chargeurs, en 1978 ont fait pression. Ainsi, les règles d'Hambourg se démarquent des règles de La Haye-Visby par
F la suppression d'un certain nombre de clauses d'exonération de responsabilité des transporteurs.
5
Les règles de Rotterdam sont appelées à sen ir de base juridique pour tout litige émanant du transport mrütimodal des conteneurs. La Convcntion,
appelée aussi « Maritime Plus établit un régime juridique moderne (reconnaissance du commerce électronique) régissant les droits et obligations
",
I
des chargeurs, transporteurs et destinataires et privilégie un système de responsabilité portr le <. réseau » de transport en fixant une seule et même
limite de rcsponsabilité quel quc soit le segment où le dommage s'est produit.
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i.--i.:,r.:.:.:ù* ]* 0roit de lo mer, outil de régulotion I9
§§§§§§ N§§ §\S :§§ § §§§§§§,"\ \.\.§§

La convention des Nations Unies sur le droit de la mer, dite convention de Montego Bay ou UNCLOS (United Nations
Convention on the Law of the Seas), a été élaborée et adoptée dans le cadre de I'ONU et n est donc pas issue âe I'OMII.
Elle prime en théorie sur les réglementations de cette dernière mais fait régulièrement référence à I'OMI et à ses
dispositions. Elle est donc interdépendante avec l'institution maritime mondiale.
Adoptée en 1982 [...],la Convention de Montego Bay est essentielle àla navigation maritime. Elle pose un ensemble de
règles de conduites, droits et obligations des « usagers des mers ». Les pays industrialisés, en désaccord sur certains
points importants, nâboutissent à un accord modificatif qu en novembre 1994, date à laquelle la convention entre en
ügueur. La France ratifie I'UNCLOS en 1996.
La convention de Montego Bay fixe les règles de libre communication et circulation entre les pays, d'utilisation paci-
fique des mers, d'exploitation équitable et efficace des ressources et de préservation du milieu marin. Elle délimite
les différentes zones maritimes bordant les États côtiers, les îles et les États archipels. Ces délimitations structurent
et rationalisent l'espace marin, chaque « tranche » de mer ainsi définie obéissant à un régime juridique déterminé or)
l'État côtier a des droits et des obligations spécifiques üs-à-vis des navires battant son paüllon, des navires étrangers
et des ressources marines. Elle définit les notions de piraterie, de zones économiques exclusives, les règles de naviga-
tion dans les détroits ou encore les obligations des États du paüllon, complétée par des conventions internationales
de I'OMI'
u Conr"nti"n de lrzlontego Bay (navigation) ,>, LAntenne, www.lantenne.com
I
I-lOrganisation maritime internationale (OMI) est l'institution spécialisée des Nations Unies chargée dâssurer la sécurité et la stireté des transports
maritimes ct de prévenir la pollution des mers par les navires.

§§ §§§§SS§§ù\§è §§§ N§§§§§§§ L§§§§§§ §§S\:. \§ S§*\§§ §§ *§ §§§


§§§s\§§§§*§§N §§ §§N§§§§ §§§§

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La Coùvention des Nations ...:

unie§ sur le drolt de la mer lll


(CNUDIü ou UNCLoS pour United
t*-
Natrcos Corvention or) the Law of
the Seêl a été signée le 10 déôembre
à lüontego Bay et est entrée en vigueur
le 16 novembre 1994.

........

Convention UNCLoS lll Déllmitations Accès à la mer


dite de Montego Bay de l espace maritime

§ Aucun engagement Zone économique exc usive {ZEE) O ÉtatsênsfaÇâde itorrle

:.i.:,i.,,it-: re i11.1*] raux arcrr ipélaglques


St ena ru
* LÂ haüte mer est ouvene à tous les États, qu'ils soient
Haute mer *
Ratificâtron côtiers ou sans fâçâde littorêle
(ârtlcle 87 de la Convention).
Absencê de donné6

Sources : w.un.orÿdeptsllos et ww.marjneregons.org Cr fl\isP. Ss ences Po Ateller oe canôgraphie. 20i8

O FNSP, Science s Pc * Atelier de cartographie, 2018


www. sc ie n ces po.{r
I
D'une manière générale un traité, un accord, une convention, une entente et un protocole sont des termes similaires désignant un engagcmcnt juri- I

dique international devant avoir des effets dans le droit national ou international. lusage national peut cependant varier d'un pays à lâutre.

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:,.. . . Lo 169ulotion de l'ortivité éronomique

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