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el du droil de lo propriélé induslrielle . [e droil de lq roncunence . Les différents ocleurs d'une 0TP[
En oppui des documents, répondre oux questions suivonles de foçon orgumentée et structurée.
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I I Syllogisme juridique : opération qui permet dâppliquer à une situation de fait la solution préure par une règle de droit.
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Acte qü est prohibé par la Loi ou par une disposition réglementaire. Acte contraire à l'ordre public.
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sous réserve pour chaque accord ou traité de son application par lautre partie >>.
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Cela signifie que les traités internationaux s'incorporent à l'ordre juridique national et donc qu'il n existe qu un seul
ensemble de règles juridiques composé à la fois du droit interne et du droit international.
Dans l'ordre international, les engagements pris par l'État doivent être respectés faute de quoi il engage sa respon-
sabilité. Cependant d'un point de vue interne l'ensemble des juridictions françaises ne reconnaît pas aux traités
internationau-x un caractère supérieur à la Constitution.
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Droit coutumier : ensemble des règles juridiqucs qui constituent Ies coutumes (habitudes collectives « dâgir » lbndée sur la tradition et transmise de
génération en génération). Le droit coutumier est de nature particulariste, il varie suivant Ies lieu-r, les profèssions mais demeure un droit plus popu-
laire, né de son usage.
2
Réserves : modifications de I'effet juridique de certaines dispositions du traité.
* libre concurrence, libre exercice de la concurrence dans les relations commerciales, conséquence logique du prin-
cipe de la liberté du commerce et de l'industrie. Cette liberté d'exercer des actiütés sur un marché compétitif ne I
peut être faussée par des limitations ou prestations provenant des pouvoirs publics. È
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Les « quatorze points du président Wilsonr », prononcé par celui-ci devant le congrès des États-Unis en l9l8 pour
préparer lâprès-guerre, comprenait dès le deuxième point la libre circulation maritime2 : << Une absolue liberté de
navi.gation sur les mers, en dehors des eaux territoriales, en temps de paix, aussi bien qu'en temps de guerre, sauf si les mers
doivent être en partie ou totalementfermées afin de permettre lapplication dalliances internationales. >>
Le droit de Ia mer est largement d'origine coutumière. Il constitue l'une des branches les plus anciennes du droit inter-
national public.
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Sa présidence marquc un tournant majeur en mcttant fin à presque un srècle d'isolationnisme pour s'ouvrir à une politique interventionniste toujours
en cours un siècle plus tard.
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La liberté des mers fut une question très litigieuse pendant la Première Guerre mondiale, alors que les Alliés et lcs Empires centrau-x mettaieut en place
des blocus ct des contre-blocus visant les ports de leurs adversaires respectifs, qui affectaient Ie transport maritime neutre.
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Laconvention de Bruxelles : convention qui avait pour objectifde régir le transport international de marchandises par mer Cette convention a permis
I'harmonisation entre autres des règles concernant Ies connaissements.
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La convention fut modifiée en 1968 par le protocole de Visby qui a aligné Ia limitation de rcsponsabilité des transporteurs.
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En 1979, le protocole de Bnr-xelles a fi-xé ldignement de la responsabilité des transporteurs en DTS (Droits de Tirage Spéciatx) afin de satisfaire les parties.
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Les règles de La Haye-Visby renferment toute une série de clauses d'exonération de rcsponsabilités qui ont mécontenté les chargeurs. Les pays en voie
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de développement, en majorité des chargeurs, en 1978 ont fait pression. Ainsi, les règles d'Hambourg se démarquent des règles de La Haye-Visby par
F la suppression d'un certain nombre de clauses d'exonération de responsabilité des transporteurs.
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Les règles de Rotterdam sont appelées à sen ir de base juridique pour tout litige émanant du transport mrütimodal des conteneurs. La Convcntion,
appelée aussi « Maritime Plus établit un régime juridique moderne (reconnaissance du commerce électronique) régissant les droits et obligations
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des chargeurs, transporteurs et destinataires et privilégie un système de responsabilité portr le <. réseau » de transport en fixant une seule et même
limite de rcsponsabilité quel quc soit le segment où le dommage s'est produit.
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La convention des Nations Unies sur le droit de la mer, dite convention de Montego Bay ou UNCLOS (United Nations
Convention on the Law of the Seas), a été élaborée et adoptée dans le cadre de I'ONU et n est donc pas issue âe I'OMII.
Elle prime en théorie sur les réglementations de cette dernière mais fait régulièrement référence à I'OMI et à ses
dispositions. Elle est donc interdépendante avec l'institution maritime mondiale.
Adoptée en 1982 [...],la Convention de Montego Bay est essentielle àla navigation maritime. Elle pose un ensemble de
règles de conduites, droits et obligations des « usagers des mers ». Les pays industrialisés, en désaccord sur certains
points importants, nâboutissent à un accord modificatif qu en novembre 1994, date à laquelle la convention entre en
ügueur. La France ratifie I'UNCLOS en 1996.
La convention de Montego Bay fixe les règles de libre communication et circulation entre les pays, d'utilisation paci-
fique des mers, d'exploitation équitable et efficace des ressources et de préservation du milieu marin. Elle délimite
les différentes zones maritimes bordant les États côtiers, les îles et les États archipels. Ces délimitations structurent
et rationalisent l'espace marin, chaque « tranche » de mer ainsi définie obéissant à un régime juridique déterminé or)
l'État côtier a des droits et des obligations spécifiques üs-à-vis des navires battant son paüllon, des navires étrangers
et des ressources marines. Elle définit les notions de piraterie, de zones économiques exclusives, les règles de naviga-
tion dans les détroits ou encore les obligations des États du paüllon, complétée par des conventions internationales
de I'OMI'
u Conr"nti"n de lrzlontego Bay (navigation) ,>, LAntenne, www.lantenne.com
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I-lOrganisation maritime internationale (OMI) est l'institution spécialisée des Nations Unies chargée dâssurer la sécurité et la stireté des transports
maritimes ct de prévenir la pollution des mers par les navires.
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dique international devant avoir des effets dans le droit national ou international. lusage national peut cependant varier d'un pays à lâutre.
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