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Introduction :
Selon Edgar Morin, dans son ouvrage intitulé Science avec conscience, publié 1982.
« L’aventure scientifique, c’est fascinant ! Que de progrès techniques, quelle amélioration de
notre niveau de vie ! La science, en augmentant les connaissances dont l’Homme dispose,
accroît sans cesse sa maîtrise sur son environnement, lui permettant d’utiliser son
imagination pour améliorer sa condition, pour faciliter son quotidien. » Cette pensée du
philosophe des sciences met en relief l’importance, mieux, l’apport de la science dans
l’amélioration des conditions de vie de l’Homme. Les technologies digitales qui sont en
vigueur au XXIème siècle en sont une parfaite illustration. Cependant, selon Hans Jonas dans
son ouvrage Le Principe Responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique « La
promesse de la technique moderne s'est inversée en menace ». Ce dernier, nous fait
comprendre que les progrès technologiques peuvent être un danger pour l’Homme. De ces
deux pensées, découle le problème de la valeur de l’Homme face aux invasions des progrès
technologiques à l’instar des technologies digitales. D’où les questions suivantes : l’Homme
est-il instrumentalisé par les technologies digitales ? les technologies digitales sont-elles une
source d’aliénation ou de libération pour l’Homme ? l’Homme trouve-t-il la libération ou
l’esclavage en faisant des technologies digitales ? Comment l’Homme peut-il faire usage des
technologies modernes sans toutefois s’esclavagiser ?
Plan du travail :
Synthèse : l’Homme faire usage des technologies modernes sans toutefois s’esclavagiser ?
Axe de réflexion : l’utilisation rationnelle des technologies modernes
- C’est l’homme qui doit dominer sur les objets scientifiques et non l’inverse. Il doit donc
imposer sa volonté et celle-ci ne doit pas être démesurée
Citation :
L’Homme est le « maître et possesseur de la nature »
René Descartes, Discours de la méthode
Loin d’être le surveillant d’une troupe d’esclaves, l’homme est l’organisateur permanent d’une société
des objets techniques qui ont besoin de lui comme les musiciens ont besoin du chef d'orchestre
Gilbert Simondon
“Du Mode d’existence des objets techniques” (1958)
Conclusion