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EXPOSE SUR HANS JONAS

THEME : L’HUMANITE A L’EPREUVE DU PROGRES


TECHNOSCIENTIFIQUE

Les siècles derniers ont connu une émergence spectaculaire de la technoscience,


révolutionnant de bout en bout le rythme de vie. Cette révolution a quasiment hissé
l’économie à l’échelle d’un principe régulateur, subvertissant par-là le cadre politique. Les
grandes puissances sont celles qui ont atteint une stabilité à la fois économique et
technologique.
Pourtant, cette révolution technoscientifique semble paralyser l’humanité tout entière
en la condamnant à une incertitude accrue pour son avenir. Car pas plus que dans ces siècles,
on a expérimenté des catastrophes qui ont blessé le monde dans son ensemble et créé un
déséquilibre naturel mettant en danger les générations futures.
Ce chantier est une ossature de trois traits : D’abord, nous parlerons au premier
moment du contexte d’émergence de la pensée Jonassienne, ensuite, au 2eme moment nous
parlerons du déploiement de la nature et l’humanité menacées et finalement, au 3eme moment
nous tacherons d’exhiber la théorie de la responsabilité selon H-Jonas dans toute son
extension du moins que nous pouvons. D’entrée de jeu, nous commençons avec le 1er trait :

1. CONTEXTE D’EMERGENCE DE LA PENSEE JONASSIENNE

Il serait très anodin, très fade de parler de H-Jonas sans pourtant jouir d’une
connaissance préalable de qui il est réellement, dans quel contexte il a écrit son ouvrage
monumental dont cet exposé est le fruit. Le connaitre s’avère indispensable.

En effet, H-Jonas est un philosophe allemand du XXe S, né le 10/05/1903 à


Mönchengladbach, Allemagne dans une famille juive et allemande, et mort 05/02/1993 à la
nouvelle rochelle, Etats-Unis. Il est élève de Husserl, Heidegger et Bultmann. Il a écrit sa
thèse de doctorat sur la gnose en 1928, professeur à Jérusalem en 1935, au canada 1949, à
New York de 1955-1976 et à Munich de 1982-1983. Il est l’lauréat d’un prix de la paix des
libraires allemands en 1987.

Jonas est demeuré célèbre à cause de son ouvrage décisif, le principe responsabilité
qui analyse les aspects éthiques de la technologie avancée en rapport avec l’environnement
naturel, notamment avec la vie humaine et l’ensemble de la biosphère. Voici le contexte dans
lequel son éthique émerge : en tant qu’allemand et juif du XXe S, sa philosophie est traversée
par la question de la mort, par les massacres de la seconde guerre mondiale. (1945) et par la
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finitude humaine. Les évènements d’Hiroshima et de Nagasaki notamment, ont profondément


influencé sa pensée. H-Jonas y voit la possibilité de la fin de l’humanité. Aujourd’hui, plus
que n’importe quand auparavant, l’être humain est capable et a le pouvoir de se faire
disparaitre. Tout comme un homme a la possibilité de se suicider, aujourd’hui c’est
l’humanité qui a ce pouvoir. Ainsi, l’exercice du pouvoir de l’homme contre la nature est le
principe même du vivant. L’homme métabolise la nature pour subvenir à ses besoins.
Concernant notre relation aux générations à venir, Jonas propose de construire une nouvelle
éthique qui serait un pont allant de l’éthique du prochain à l’éthique du lointain. Tel est le
contexte du livre de H-Jonas. Cela étant, nous entrons maintenant dans le méandre de notre
travail avec le 2eme trait :

2. LA NATURE ET L’HUMANITE MENACEES

De fait, Une question capitale se pose dès les premiers instants de ce point : le danger
qui nous menace actuellement vient-il encore du dehors ? Désormais c’est à partir de nous-
même que s’ouvrent les trouées et les brèches à travers lesquelles notre poison se répand sur
le globe terrestre transformant la nature tout entière en un cloaque pour l’homme. Aujourd’hui
les fronts se sont inversés. Nous devons davantage protéger l’océan contre nos actions que
nous protéger de l’océan. Le danger n’est pas à chercher en dehors de nous, car nous sommes
devenus nous-mêmes un plus grand danger pour la nature que celle-ci ne l’était autrefois pour
nous. Devenant ainsi une menace pour la nature, nous sommes devenus extrêmement
dangereux pour nous-mêmes puisque nous faisons partie intégrante de ladite nature. De
surcroît, nous constituons dès par notre pouvoir technique, le danger dont nous sommes
actuellement cernés et contre lequel nous devons désormais lutter.

Depuis la nuit de temps, la nature a toujours été la toute-puissance, mais aujourd’hui,


la promesse de la technique s’est inversée en menace et a transformé l’essence de l’agir
humain. La technique fonctionne, progresse mais elle avance de manière aveugle, et nous ne
réfléchissons même pas à ses conséquences ni à sa fatalité ultime. A cet égard, La nature qui
était la figure de la puissance devient aujourd’hui fragile, et donc vulnérable à cause de nos
pratiques. La menace la plus abyssale et colossale de la nature c’est le fait qu’elle soit
considérée aujourd’hui comme une Machine à manipuler. De ce fait, l’humanité est elle aussi
menacée autant que la nature. Grace à la technique, l’homme ne subit plus la nature et voire sa
propre nature, mais il peut le modeler selon ses objectifs. Ses inventions ont pénétré jusqu’au
niveau moléculaire. L’homme peut désormais créer une matière qui n’a jamais exister,
modifier les formes de la vie, libérer de nouvelles forces. Cette capacité de création et
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invention conduit à l’apparition des nouveaux danger, liés à cette nouvelle puissance. A titre
d’exemple : les avancées en biologie permettent de créer l’homme lui-même, la médecine
appliquée détermine et décide aujourd’hui sur la destinée de l’homme, elle crée même de
génome (ensemble des Chromosomes et des gènes).

En outre, L’homme contrôle et maitrise la nature grâce aux techniques qu’il ne


contrôle pas car il n’est plus de taille à se mesurer avec sa propre production. La science et la
technique ont un gigantesque danger dans le sens qu’ils provoquent des menaces qui ne sont
pas connues. Ex : l’arme nucléaire, sa puissance ni ses conséquences néfastes n’étaient pas
connues avant son utilisation. De même l’homme moderne est aveugle aux conséquences de
la technique. Celle-ci fragilise la nature et la rend soumise ; l’homme exige de la nature plus
que ce qu’elle produit naturellement. A titre exemplatif et non exhaustif : « L’exploitation des
ressources sous-sols par la technique qui a pour conséquences un épuisement rapide du
pétrole que la nature a mis de millions d’année pour produire. L’homme néglige la nature,
l’utilise à sa guise simplement comme utilité pour le développement de la technologie.

En réalité, c’est sans doute le développement excessif de la technique par l’homme


qui constitue le grand danger actuel, l’homme se voit coupable et responsable de la situation
qui le guette, il est nécessaire qu’il améliore les choses s’il veut se sauver de lui-même.
Notons que la vie des hommes s’est longtemps limitée à la survie. L’homme a petit à petit
appris à compenser sa faiblesse physique par la création d’outils exponentiels, lui permettant
de subvenir à ses besoins et de se protéger contre une nature dangereuse et menaçante. En
plus de cela, il a également appris à prévoir, à anticiper les aléas (évènement imprévisible, le
hasard) de cette marâtre.

Par ailleurs, grâce à la mécanisation de l’agriculture, et de l’industrialisation,


l’homme est capable de se nourrir, se déplacer et de subvenir nos seulement à ses besoins
mais à toutes ses envies sans difficultés. Grace à la science météorologique il est capable de
prédire les éventuelles tempêtes et autres catastrophes naturelles à venir et de s’y préparer.
Néanmoins, en dépit de cette exponentielle évolution scientifique, il reste pourtant un roseau
le plus faible de la nature dans le sens que s’il réussit à anticiper les tsunamis, les éruptions
volcaniques, les tornades, le cyclone ou les séismes, il ne peut cependant que fuir ou se
protéger au mieux, mais il n’est en aucun cas en capacité de les empêcher. D’où il doit agir
avec responsabilité provisionnant le pessimisme d’un monde à venir afin d’éviter que la
nature crie vengeance, que l’humanité disparaisse et que nous soyons auteurs de malheur des
générations futures.
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Au demeurant, l’hybride de l’homme l’a conduit à pousser la technique et la science


à des degrés démesurés, quitte à mettre en péril sa propre santé et même parfois sa vie et celle
des générations à venir. Devant la menace toujours croissante, les hommes doivent désormais
comprendre et accepter qu’ils ne doivent pas réaliser tout ce qu’ils sont en mesure
d’accomplir, tant sur le plan technique que sur le plan pratique. Le champ de la technoscience
nécessite à nos jours une nouvelle éthique s’appliquant à des domaines radicalement
nouveaux.

Au regard de ce qui précède, une telle question s’impose : comment se comporter de


manière responsable face à notre planète sans la piller ni la détruire ? Telle est la question
qui nous introduit au troisième et dernier trait de notre travail :

3. THEORIE DE LA RESPONSABILITE

La responsabilité dont il est question ici n’est pas à comprendre comme une attitude,
mais plutôt comme une faculté proprement humaine que tout homme est tenu d’exercer. Chez
Jonas, la responsabilité est la sollicitude que doit avoir un individu pour une chose ou une
personne vulnérable si elle lui est confiée. Une telle responsabilité interdirait à l’homme
d’entreprendre toute action qui pourrait mettre en danger soit l’existence des générations
futures, soit la qualité de l’existence future sur terre. Raison pour laquelle avant d’utiliser
toute technique, l’homme devrait s’assurer que toute éventualité apocalyptique soit exclue.
Par cette injection, Jonas exige une connaissance préalable à l’agir humain. Et parmi les
prévisions, il faut toujours accorder la préférence à la prévision pessimiste. C’est là
l’humanité de la sagesse technique.

Certes, Le fondement de la nouvelle éthique de responsabilité est métaphysique au


sens où il a le projet simple et audacieux de fonder le devoir dans l’être. En d’autres termes, il
faudra démontrer qu’il y a des fins dans l’être et que ces fins constituent des valeurs qui
s’imposent à notre esprit.

En effet, l’auteur cherche à nous alarmer et nous sensibiliser pour sauver notre
planète si c’est encore possible. C’est seulement par le détour du mal que l’on peut atteindre
l’idée du bien. Mais parce que le mal auquel nous expose le devenir prométhéen de la
technique est un mal dont nous n’avons pas l’expérience, nous devons avoir recours à
l’imagination, à l’anticipation. Hans note qu’à cet égard, la théorie de science-fiction pourrait
jouer un rôle éthique. A travers la fiction, l’homme devrait réapprendre le frémissement de la
peur. Il ne s’agit pas de la peur pathologique, plutôt d’une peur à penser comme une vertu. De
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surcroît, la peur devient vertu quand elle vise non la conservation de soi, mais celle de l’autre
être. Elle n’est pas un sentiment égoïste mais un acte d’ouverture et d’altérité.

Jonas prône dans la théorie de la responsabilité, une heuristique de la peur. Celle-ci


est un savoir, un discernement ; elle est la capacité de discerner la vulnérabilité car cette
dernière est ce qui appelle notre responsabilité. Ainsi Jonas écrit je cite : « la responsabilité
est la sollicitude, reconnue comme un devoir, d’un autre être qui, lorsque sa vulnérabilité est
menacée, devient un ‘’se faire du souci’’ ». Fin de citation, Jonas Principe responsabilité
P.421.

Contrairement aux morales classiques qui ont reposer la vertu sur la pureté
d’intention, l’éthique de la responsabilité, reposant sur l’heuristique de la peur, devra prendre
en compte les effets de notre agir à long terme ; en ceci qu’il faut imaginer de façon anticipée,
un mal dont le passé ne nous fournit aucune expérience. Cela dit, à une grande liberté, on
associe une grande responsabilité : plus une personne a du pouvoir, plus les conséquences de
ses actions peuvent s’avérer gigantesques. Le fait que l’humanité possède aujourd’hui le
pouvoir technologique de s’autodétruire, fait d’elle un objet indispensable de responsabilité.

Tout compte fait, à une certaine échelle, nous ne pouvons pas immédiatement
connaitre exactement les conséquences qu’auront nos actes à l’avenir. Personne ne peut
prévoir le futur. Mais avec les avancées technologiques du XXe S, cette question a atteint son
paroxysme dans la mesure où nous ne savons pas si telle innovation risque ou pas de causer la
perte de l’humanité. On ne sait rien des conséquences atroces possibles, pas même leurs
possibilités d’advenir. On ne sait ni les quantifier ni les qualifier exactement. Certes, Jonas
développe une sorte d’ontologie du droit à la vie basée sur l’existence. La vie vaut en soi,
elle est meilleur que le néant. C’est ainsi que la vie de l’humanité dans son ensemble mérite
d’être sauvée, protégée ; il s’agit également d’un droit des générations futures. Car nous
sommes redevables pour eux et devant l’avenir.

De ce qui précède émerge l’idée de responsabilité par rapport au futur, de ce fait,


Jonas propose l’impératif suivant : « Agis de façon que les effets de ton action soient
compatible avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre. »
Autrement formulé : « Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs
pour la possibilité future d’une telle vie. » P.R p. 40. C’est ce que Hans appelle heuristique
de la peur. Cela ne pas un discours fataliste qui dit que l’on doit se retenir d’agir, de chercher,
de créer. Mais au contraire, qu’il faut absolument tout faire pour mesurer et connaitre les
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risques avant d’agir. Hans écrit d’ailleurs ceci : « le savoir devient une obligation prioritaire
de tout agir ». P.R p. 86. Le savoir doit précéder notre liberté d’agir. A cet effet, le principe
responsabilité n’est pas à lire comme un principe négatif qui dirait : si tu ne sais pas, n’agis
pas. Mais plutôt comme celui qui dirait : si tu ne sais pas si la technique que tu poses
comporte des risques destructeurs pour l’humanité, fais tout pour savoir et préserver la vie. La
question de l’action humaine est chez Jonas, liée avec celle de la connaissance : il y a un
impératif moral face à certaines actions possibles.

Cependant, certains philosophes reprochent à Hans Jonas d’avoir développé une


philosophie « immobiliste » qui empêche l’action. Cad puisqu’on a peur de toutes les
conséquences car on ne connait pas le futur, alors on ne fait plus rien car à chaque fois on
court des risques. Jonas répond lui-même à ce propos : sa théorie de la responsabilité
s’applique seulement lorsqu’ le risque est inconnu et non quantifié. L’idée n’est pas
d’abandonner la science et la technologie, au contraire, et c’est là tout l’enjeu d’une
heuristique de la peur. Cela signifie que la peur est un motif de la recherche, une incitation à
connaitre. C’est justement parce qu’on ne connait pas les risques et que ceux-ci peuvent être
apocalyptiques que nous avons le devoir moral : la responsabilité de l’humanité. Nous devons
tout mettre en œuvre pour connaitre les risques que court l’humanité à venir et agir en
conséquence. C’est un appel à la connaissance et à la conscience plutôt qu’un rejet de ceux-ci.

Par conséquent, la théorie de la responsabilité de Jonas se fonde sur le présupposé


anthropologique suivant : l’homme est doté d’une part, de la connaissance, et d’autre
part, de la liberté, cad de la possibilité d’agir de telle ou telle autre façon. Il est sans doute
responsable de son action et ne peut s’y dérober. Or le corrélat de la liberté est la
responsabilité. C’est ce qui fait de l’homme un être moral, le seul sur la planète.
L’accroissement de notre liberté a accru celui de notre responsabilité ; les effets de l’activité
humaine sont devenus tels que désormais nous ne sommes plus seulement responsables à
l’égard du proche et du prochain, mais aussi à l’égard du lointain cad les générations futures.

Notre liberté porte en elle des obligations : La 1ere est celle de s’imposer des limites.
Car il ne peut y avoir de liberté sans limitations. Ainsi, la limitation dans la relation de
l’humanité et de la nature s’avère indispensable et par ce fait, nous sommes obligés de réduire
notre consommation pour le bien de l’humanité future.

Tout bien considéré, il est impérieux de noter que la nouveauté de la pensée de Jonas
consiste en ce qu’elle ne se contente plus de considérer les relations d’homme à homme
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aujourd’hui, mais elle entend cerner aussi bien les relations de l’homme aux générations à
venir que les relations de l’homme à la nature. En projection, ce qui est en jeu
actuellement, ce n’est plus le devoir être de l’homme, la qualité morale de ses actes dans
son rapport à autrui, mais c’est son existence même qui est en jeu. La question cruciale
n’est plus de savoir comment les hommes doivent se comporter les uns vis-à-vis des autres,
mais celle de savoir s’il doit y avoir encore des hommes sur la planète ? Car il y a risque
que l’humanité disparaisse.

En définitive,

Puisqu’il est impossible à l’homme de suspendre l'exploitation technique de la


nature. Que faire ? H. Jonas ne se fait pas beaucoup d’illusion sur la bonne volonté des
hommes. Aussi pour que les hommes accèdent à cette responsabilité « prévisionnelle », il
table sur la peur que peuvent générer des catastrophes telles que celle de Tchernobyl ou
Fukushima.

« Il est beaucoup plus probable que la peur obtienne ce que la raison n’a pas obtenu
et qu’elle parvienne à ce à quoi la raison n’est pas parvenue. Seules des catastrophes pourront
nous imposer de modifier nos habitudes de vie, nous faire renoncer à la frénésie de la
consommation au profit d’un idéal supérieur, l’aspiration vers le futur, car « celui qui n’est
pas directement menacé ne se décide pas à réformer radicalement son mode de vie. En
revanche quand la menace se fait pressante, il en va autrement, tant sur le plan individuel,
que collectif ». P.R. p.
Aujourd’hui les menaces qui pèsent sur les générations à venir ne semblent
malheureusement pas assez pressantes et ne suffisent pas à inciter les hommes à modifier
leurs comportements. Ecoutons cette jubilation d’allégresse :

« L'euphorie du rêve faustien s'est dissipé et nous nous sommes réveillés dans la
lumière diurne et froide de la peur. Il ne faut pourtant pas céder au fatalisme, la panique
apocalyptique ne doit jamais nous faire oublier que la technique est l'œuvre de notre propre
liberté humaine et que ce sont les actions engendrées par cette liberté qui nous ont conduit au
point où nous en sommes actuellement. Et ce sont lesdites actions qui décideront de l'avenir
global qui, pour la première fois, est aux mains de cette même liberté - laquelle subsiste en
dépit des contraintes qu'elle se crée en continuant à en emprunter la même voie-. » Hans
Jonas, Technique, liberté et obligation, p.156. Nous devons reconnaitre aujourd’hui que c’est
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à cause de l’homme que tout est en jeu et que lui seul porte la responsabilité du désastre en
cours.

Chers frères, Au terme de ce travail, nous nous posons deux questions : Est-ce
l’humanité a-t-elle droit au suicide ? Est-ce l’existence permanente d’une humanité
authentique doit -elle être mis en jeu ?
Telles sont des questions qui ouvrent les nouvelles perspectives de nos recherches
ultérieures en cours ! Ainsi dit, je vous remercie !

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