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l’expertise technique et scientifique de référence
f6273
Transformation et conservation des fruits -
Perte de la structure initiale
Date de publication : 10/12/2007
Par :
Pierre BRAT
Ingénieur de recherches au CIRAD, Montpellier
Bernard CUQ
Professeur à l'école nationale supérieure d'Agronomie, Montpellier
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Editions T.I.
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Transformation et conservation
des fruits
Perte de la structure initiale
par Pierre BRAT
Ingénieur de recherches au CIRAD, Montpellier
et Bernard CUQ
Professeur à l’école nationale supérieure d’Agronomie, Montpellier
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Séparation partielle :
Cas des fruits PRESSAGE déchets
ayant relativement
une teneur pauvres
en eau libre élevée en eau et riches
en composés
Jus de fruit Gâteau de pressage insolubles
(déchets valorisables
par cracking)
Séparation partielle :
RAFFINAGE déchets
Cas des fruits
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relativement
ayant
riches
une teneur
en eau libre
en eau liée élevée
et pauvres
en composés
Purée de fruit Résidus de raffinage
insolubles
(suite à dilution (déchets valorisables
avec de l'eau et du sucre par cracking)
donnera des nectars)
Confitures
Confitures, fruits confits
Ajout de sucre
et cuisson
Transformation
suite PAI Cracking
à fractionnements des éléments
(cracking) Ex. polysaccharides pectiques, fonctionnels des fruits
sucres (monomères, oligomères)
PAI
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1.1 Jus
Comme présenté précédemment, lorsque la proportion d’eau
libre dans un fruit est suffisante, celui-ci peut être directement
pressé afin d’obtenir un jus. Outre les étapes traditionnelles de
lavage, calibrage, triage et parage, différents prétraitements peu-
vent être conduits, préalablement au pressage, selon le type de
fruits et leur maturité. Le cas particulier des agrumes est présenté
ultérieurement dans ce paragraphe.
Les fruits durs, type pomme ou poire, sont en général réduits en
cossettes, à l’aide de râpes ou de « broyeur à couteaux » (figure 2).
Le broyat ainsi obtenu est pressé, via différentes approches
technologiques. On distingue ainsi les systèmes de pressage
discontinus type « presse à paquet » (figures 3 et 4) pour les
petites installations ou type « presse à corbeille », en conditions
industrielles.
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Fruits et légumes
Fragmentation
Enzymes
d'aide au pressurage
Pulpe (diminution de la viscosité,
principalement due
aux pectines solubles)
Enzymes
Enzymes (pectinases)
de macération
liquéfiant la pulpe
(dépolymérases pectiques)
(cellulases, hemicellulases,
obtention d'unités monomères
pectinases Pressurage
ou oligomères aptes
(pectines insolubles))
à la macération
Clarification Tamisage
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Demi-coupelles Cylindre
qui vient
perforer
le fruit
I II
Peau du fruit
après pressage
A Pulpe : 4,4 kg
2 - Dépulpeur
1 - Pressage (Finisheur)
Oranges Jus 533,4 kg
Jus : 529 kg
(1 000 kg) (11 °Brix)
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3 - Dégazage
Phase aqueuse
(0,67 kg)
Phase huileuse
(0,11 kg)
Flash-pasteurisation
Refroidissement (~ 92 °C, 30 s) Dégazage
(échangeur tubulaire) Ou pasteurisation (vide ou N2)
~ 50 °C traditionnelle (~ 85 °C,
5 à 8 min)
Remplissage aseptique
(ex. bouteilles PET
ou bouteilles verre)
Figure 8 – Étapes technologiques d’obtention d’un jus d’orange à base de concentré (A : obtention du concentré ; B : redilution du concentré)
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conditions industrielles à des températures de l’ordre de − 2 à 0 ˚C. que chaque fruit, possédant une composition pariétale qui lui est
À cette température, et étant donné sa teneur en sucre, le concen- propre, un traitement enzymatique est optimisé en fonction du
tré reste liquide. Ce concentré ne comporte plus aucun arôme, en fruit à liquéfier.
effet l’étape de concentration a totalement entraîné les composés
d’arôme qui sont récupérés, via la distillation des condensats, sous
forme de « phase aqueuse » (composés les plus légers (esters, À noter que pour le traitement de certains fruits possédant
alcools à chaîne courte) récupérés en début de distillation, phase des pectines à haut degré de méthylestérification (cas de la
aromatiquement la plus intéressante) et de « phase huileuse » poire, notamment), le cocktail enzymatique devra être exclu
(composés les plus lourds (terpènes), phase apportant des notes d’activité pectinméthylestérase, sous peine d’atteindre, dans
citronnées au produit final). la purée liquéfiée, des teneurs en méthanol supérieures aux
normes en vigueur.
L’ensemble des étapes du circuit B est réalisé sur le site de con-
sommation. Au jus concentré, convoyé en containers par bateau,
depuis les zones de production (Brésil, Floride), est tout d’abord
ajoutée la phase huileuse (∼ 1 g/L). Le jus est ensuite dilué jusqu’à Fruits
sa teneur en sucre initiale (exemple 11 ˚Brix, soit une dilution de
6 fois) puis la phase aqueuse est ajoutée (∼ 0,1 g/L).
Blanchiment
Notons que ces concentrés aromatiques (phase aqueuse et
huileuse) sont achetés directement par l’industriel à des socié-
tés spécialisées (souvent basées à Grasse).
Triage, lavage, parage
Après dégazage, le jus subit un dernier traitement thermique de
pasteurisation, ou de flash-pasteurisation, avant d’être immédiate-
ment refroidi. Enfin, l’étape de conditionnement est le plus souvent Étapes facultatives :
réalisée en conditions aseptiques, les bouteilles en verre, ou en plasti- - coupage
que, étant, au préalable, décontaminées à l’acide péracétique à 1 %. - dénoyautage
1.2 Purée
Refus :
Comme présenté § 1.1, l’eau peut se trouver dans le fruit à diffé- - peaux
Épulpage
rents états. Lorsque la teneur en eau libre est naturellement faible - noyaux
dans un fruit (exemple abricot, mangue, pêche, ...) et la teneur, en - pépins
parois cellulaires, élevée, un simple pressage du fruit ne permet,
en aucun cas, une bonne récupération du produit d’extraction, Raffinage Refus :
même après un éventuel traitement liquéfiant. - restes de peaux
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- pépins
- cellules pierres
Une purée de fruit se définit donc comme un produit fermen- (cellules lignifiées/
Purée
tescible, mais non fermenté, obtenu par tamisage de la partie goyave)
comestible de fruits entiers ou épluchés sans élimination de Concentration
jus.
Stabilisation, conditionnement
Ainsi, après les étapes couramment admises de lavage, parage,
triage et blanchiment, une purée de fruit peut être directement
obtenue par passage sur une passoire centrifuge permettant une Figure 9 – Différentes étapes technologiques de préparation de la
purée (d’après [2])
déstructuration et une extraction de la chair, ainsi qu’une élimina-
tion des déchets (peau, noyaux).
Comme présenté figure 9, le point clef de préparation d’une
purée se situe au niveau des étapes de dépulpage et de raffinage. Fruits entiers
Ces 2 étapes sont simultanément réalisées par passage dans la
passoire centrifuge (figures 10 et 11).
Les fruits entiers sont écrasés via des balais rotatifs (en caout-
chouc ou en téflon, selon le type de fruit) contre une grille cylindri-
que munie de trous de diamètres différents. L’épulpage est, en
général, conduit avec des grilles de diamètre de pores de 1 à
10 mm, alors que le raffinage (étape suivante) l’est avec des dia-
mètres de pores de 0,3 à 1 mm.
■ À partir des purées brutes obtenues, un traitement enzymatique
liquéfiant peut être utile pour une future préparation de nectars. La
viscosité d’une purée de fruit étant principalement due à sa teneur Balais
en polysaccharides pariétaux (pectines, cellulose, hémicellulose),
cette étape technologique consiste à utiliser le plus souvent un Refus
cocktail enzymatique (d’origine fongique), ayant des activités pecti- Purée
nases, glucosidases, galactosidases, cellulases et hémicellulases. raffinée
La rupture des chaînes entraîne une lyse des parois cellulaires et,
donc, la liquéfaction recherchée.
En conditions industrielles, les teneurs en cocktail enzymatique Figure 10 – Schéma d’une passoire horizontale de type PH5 (Crédit
vont de 50 à 200 g/t de purée à traiter. Remarquons, cependant, Sté Auriol)
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Bac
d'alimentation
Sortie
des
produits
Grille
de raffinage
Refus
Figure 12 – Schéma des étapes technologiques nécessaires à l’obtention d’une purée concentrée commercialisable
■ La figure 12 illustre les différentes étapes technologiques cou- d’une part pour amener la solution à la température d’ébullition,
ramment employées pour la préparation d’une purée concentrée. puis pour assurer le transfert de phase. On obtient donc des con-
L’étape de désaération consiste à retirer l’oxygène dissout dans la sommations spécifiques théoriques de l’ordre de 800 à 1 000 kWh
purée jusqu’à une teneur d’environ 1 ppm. Cette diminution drasti- par tonne d’eau évaporée. À cela, s’ajoutent les consommations
que de la teneur en oxygène résiduelle est essentielle à l’obtention énergétiques nécessaires à la condensation des buées et au fonc-
d’un produit de bonne qualité et permet de limiter les phénomènes tionnement des équipements auxiliaires (pompes, ...).
d’oxydation en milieu acide intervenant lors de l’étape de pasteuri-
Des actions peuvent être menées sur les niveaux de température
sation. En effet, l’ensemble de ces réactions peut conduire, lors du
de l’opération de concentration : le fonctionnement sous vide est
traitement thermique, à la synthèse d’« off-flavors » responsables
souvent envisagé pour réduire les consommations énergétiques
de notes de cuit et de piquant. L’ajout d’antioxydant (exemples :
liées à la mise en température. Il permet également d’utiliser de la
mangue à pH ∼ 4, ou papaye à pH ∼ 5,5), pour atteindre un pH infé-
vapeur basse pression, moins coûteuse que de la vapeur moyenne
rieur à 3, permet, non seulement de réduire les risques sanitaires
ou haute pression. Le fonctionnement sous vide permet également
(pas de sporulation à pH < 3), mais aussi apporte un plus organo-
de diminuer la dégradation thermique des produits et d’en limiter
leptique au produit.
le dépôt sur les parois.
■ Concentration des purées • Le fonctionnement sous vide s’impose également pour la con-
Pour des raisons principalement économiques (coût du trans- ception d’installations en « multiple-effets ». Les buées produites
port), la majorité des purées commercialisées le sont sous forme sur un effet d’évaporation servent de vapeur de chauffe pour l’effet
de concentré. En raison de leur viscosité élevée et, même après suivant qui fonctionne alors à une pression plus faible. La consom-
liquéfaction enzymatique, les purées sont concentrées jusqu’à mation énergétique « primaire » est proportionnellement réduite
environ 45-48 ˚Brix. en fonction du nombre d’effets installés.
• La technique la plus couramment utilisée est l’évapo-concen- Une tonne de vapeur primaire permet d’évaporer 1 tonne d’eau
tration dans laquelle l’apport de chaleur (souvent, via l’apport de sur un simple effet, mais 3 tonnes d’eau sur un triple-effets. Dans
vapeur d’eau) provoque l’ébullition de la solution à concentrer. La cette configuration, il est aisé de récupérer des calories sur les
phase vapeur ainsi générée est ensuite évacuée, puis condensée. condensats par détente dans l’échangeur de l’effet suivant. On
L’évapo-concentration nécessite un apport thermique important, récupère ainsi la totalité des condensats à la température la plus
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Refroidissement
lent Refroidissement
rapide
Gelée
Confiture
■ Gélification du mélange
La gélification intervient lorsque le mélange se refroidit à Les pectines sont des polysaccharides, situés dans la paroi des
température ambiante (figure 15). Cette gélification intervient cellules végétales, qui sont constituées de zones linéaires d’acide
dans le pot, généralement en verre.
galacturonique liées entre elles par des liaisons β-(1- 4) (« zone
Il s’agit donc d’un remplissage à chaud (85-90 ˚C) dans lisse ») sur lesquelles sont fixées des zones latérales neutres
lequel on a prit soin de retourner les bocaux, afin de pasteuri- (« zones hérissées »). Ces polymères ont la propriété de se solubi-
ser, non seulement l’emballage verre, mais aussi le couvercle. liser dans l’eau et ceux, d’autant plus, que le pH serafaible et la
température élevée.
■ Les deux mesures de base, dans la caractérisation et la Les fonctions carboxyliques (-COOH) de ces acides galacturoni-
réglementation de la confiture, sont la mesure de l’extrait sec ques, constitutifs du squelette des pectines, peuvent être estérifiées
(déterminée par gravimétrie, c’est-à-dire par pesée, avant et par des groupements méthyl. Le degré de méthylestérification (DE)
après séchage à l’étuve) et l’extrait sec soluble (approximation de est défini par la proportion d’acides galacturoniques méthylesté-
la teneur en sucre, mesurée par réfractométrie). En effet, une rifiés sur le nombre total d’acides galacturoniques. On parle alors de
confiture doit présenter une matière sèche minimale de 60 %, pectines faiblement méthylestérifiées (« LM »), pour un DE inférieur
dont 55 % de sucres, sucre contenu dans les fruits inclus. De à 50 %, et de pectines hautement méthylestérifiées (« HM »), pour
plus, la réglementation en vigueur fixe les teneurs minimales en un DE supérieur à 50 %. Cette caractéristique influe fortement sur la
fruits parés, ou jus de fruit, pour les différentes qualités de capacité des chaînes de pectines à gélifier, c’est-à-dire à former un
produit. gel, par création de liaisons inter-moléculaires.
Selon cette réglementation (tableau 1), il n’est nullement men-
tionné la nécessité absolue de concentrer les fruits ou les purées Si les fruits présentent des teneurs en pectines très varia-
de fruit, afin de se conformer aux exigences réglementaires. bles (exemple : agrumes, très riches, et cerise ou pêche, très
faibles) ayant elles-mêmes des DE très variables, les pectines,
En conditions industrielles, la cuisson est donc simplement utili- rajoutées en conditions industrielles afin de faciliter la gélifica-
sée pour entraîner la gélification et pour pasteuriser le produit tion, sont des pectines HM. Celles-ci ont la propriété de
avant sa commercialisation. gélifier en milieu acide (pH inférieur à 3,5) et sucré (supérieur
Seules les confitures haut de gamme sont encore préparées via une à 55˚ Brix), cas des confitures, du à l’établissement de liaisons
étape de concentration des fruits, cette étape permettant un meilleur faibles et d’interactions hydrophobes entre les zones de jonc-
transfert des composés d’arôme vers le sirop. Il n’est pas indispensa- tion (figure 16).
ble de concentrer les fruits lors de la cuisson. En effet, étant donné la
forte teneur en sucre (55 ˚Brix), l’activité de l’eau (Aw) est suffisam- L’établissement des liaisons est étroitement dépendant du pH
ment faible et l’acidité du produit fini, suffisamment élevée, pour per- (plus il est faible (2,5-3,5) et plus les groupements sont sous leur
mettre une bonne conservation sans pasteurisation dans des forme protonée permettant un rapprochement des chaînes de pec-
conditions normales de conservation (T ˚C < 25 ˚C, obscurité). tines), de la proportion de sucre (plus il y a de sucre (55-70 %) et
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De 62 à 66 % De 30 à 60 mn 2,6 - 2,9 Gelée très acide. Fabrication avec cuisson sous vide
à basse température
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Orange Valencia
270 t
Peaux humides
Extraction du jus Jus (150 t)
120 t (82 % d'eau)
Broyeur à marteaux
+ Ajout de CaO
Gâteau de pressage
(58 t à 74,8 % d'eau)
Séchage
Pellets séchés
24 t (10 % d'eau)
Neutralisation
Concentration
Séchage et broyage
Après extraction, précipitation et purification, le rendement en animale, prise en l’état, ou après sa transformation pour la con-
pectines séchées est d’environ 25 à 30 % de la masse initiale de sommation humaine par des procédés traditionnels de préparation
pellets séchés. des denrées alimentaires, y compris le séchage, la torréfaction et
la fermentation.
En conditions industrielles, une partie conséquente des jus est
2.2 Valorisation des micronutriments concentrée d’environ 10-12 ˚Brix à 60-65 ˚Brix. Lors de cette concen-
(arômes, colorants) tration (par chauffage, le plus souvent sous vide), les eaux d’évapo-
ration sont récupérées, sous forme de condensats qui vont être eux-
mêmes distillés afin de concentrer cette fraction aromatique.
2.2.1 Extraction des composés d’arôme
En fonction du fruit et, donc, en fonction de leur composition
aromatique, l’intégralité des condensats n’est pas toujours récupé-
Les molécules d’arôme sont des composés organiques de fai- rée. En effet, chez certains fruits, les composés d’arôme légers
ble masse moléculaire, dont la tension de vapeur, à la pression (exemple : esters et alcools à courte chaîne) sont majoritaires et
atmosphérique et à température ambiante, est suffisante pour représentent bien la note olfactive globale du fruit (cas de la
provoquer la volatilisation dans l’atmosphère gazeuse et pro- pomme). Dans ce cas, seule une mineure partie des condensats
duire un stimulus olfactif au contact de la muqueuse olfactive. (les 10 premiers pourcent du volume total de jus à concentrer,
pour la pomme) sera récupérée pour être concentrée par distilla-
Suite au décret 91-366 du 11 avril 1991, on définit une substance tion. À l’inverse, pour les agrumes riches en composés mono- et
aromatisante, naturelle comme une substance, chimiquement sesquiterpéniques (composés faiblement volatils et liés aux com-
définie, qui est obtenue, soit par des procédés physiques (distilla- posés insolubles), la quasi-totalité des condensats est récupérée,
tion ou extraction au solvant), soit par des procédés enzymatiques puis distillée et scindée en 2 phases « phase aqueuse » (la plus
ou microbiologiques, à partir d’une matière d’origine végétale ou légère) et « phase huileuse » (la plus lourde) (cf. § 1.1).
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Charge Solvant
CO2 SC
Extraction
(échange sur membrane)
Zone
sous pression
Résidus
(ex. fragments
de peaux)
Recompression
Solvant + extrait du CO2
Séparation
par détente du CO2
Zone à pression
atmosphérique
Extrait
Références bibliographiques
Seuls sont cités, ci-dessous, certains cha- sier, Paris, France, pp. 209-234. BIMBENET [3] ESPIARD (E.). – Introduction à la Transforma-
pitres d’ouvrages de références, listant eux- (J.-J.), Séchage, 2002. tion Industrielle des Fruits. Éd. Tec & Doc La-
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graphiques. TIGAUD (J.-C.). – Technologie de Transfor- [4] ALBAGNAC (G.), VAROQUAUX (P.) et MONTI-
[1] ALBAGNAC (G.), VAROQUAUX (P.) et MON- mation des Fruits. (Éds.), Tec & Doc Lavoi- GAUD (J.-C.). – Technologie de Transforma-
TIGAUD (J.-C.). – Technologie de Transfor- sier, Paris, France, pp. 345-381. OLLÉ (D.), tion des Fruits. (Éds.), Tec & Doc Lavoisier, Pa-
mation des Fruits. (Éds.), Tec & Doc Lavoi- BRAT (P.), REYNES (M.), BRILLOUET (J.-M.), ris, France, pp. 119-151. VAROQUAUX (P.),
Produits à base de fruits tropicaux et subtro- Fruits prêts à l’emploi dits de « 4ème gamme »,
picaux pour réutilisation industrielle, 2002. 2002.
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