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Par le responsable du module : M. CHAOUI Abdelmadjid.

Chapitre 5

COMMANDE DU
D MOTEUR
OTEUR
ASYNCHRONE

1 Rappels:
• Supposons que le rotor soit à l’arrêt.
l’arrêt. Si on alimente les trois enroulements
statoriques par un système de tension triphasé, alors on crée un champ
magnétique tournant (glissant) à la vitesse Ω .
• Les enroulements du rotor fixe sont donc le siège d’un champ magnétique
variable.
!
⇒ induction électromagnétique et création d’une fém induite : "
⇒ comme les enroulements du rotor sont court-circuités,
court circuités, un courant induit de
fréquence fr prend naissance.

• En vertu de la loi de Lenz,


Lenz, et comme le rotor est libre en rotation, ce dernier réagit en
s’opposant à la cause du phénomène d’induction électromagnétique.
!
⇒ le rotor va donc suivre le champ tournant pour qu’il n’y ait plus de " mais il ne
rattrapera jamais le champ tournant :Ω<Ωs.
: On dit qu’il y a un glissement noté g :
g ⇒ Ω Ω 1 g 1 g .

Ou encore 1 g 1 g .
La fréquence des courants rotorique est : g· .

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2 Schéma électrique équivalent simplifié:


simplifié
Le moteur asynchrone est un transformateur avec un secondaire en court-circuit
court circuit et tournant
(figure.1)

Figure.1
# $ % &' ( : impédance d’un enroulement statorique (primaire).
#) $) % &') (g : impédance d’un enroulement statorique (secondaire).
$ : résistance équivalente aux pertes ferromagnétiques.
'* : inductance magnétisante.

En négligeant # et les pertes fer, on en déduit le schéma équivalent simplifié pour une phase :

→ La tension E2 induite au secondaire est proportionnelle au glissement (si le rotor


tourne à la vitesse de synchronisme, le glissement est nul
nu ainsi que E2.
En ramenant les impédances du secondaire au primaire :
012
,- g·*
* 01
+ " ·
.-/ *·.1 .1 4·*1
31
4·*1

$) ') · ( · g
+ %&
"
g·5 ) g · 5)
$) ') · (
% &
g · 5) 5)
$
% &8 · (
g

61 91
Avec $ , 8
*1 *1

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3 Caractéristiques en charge:

1°-Facteur
Facteur de puissance : sa valeur baisse
beaucoup quand la charge diminue. A vide il
est d’environ 0,2. Il faut donc éviter
d’installerr des moteurs plus puissants qu’il
n’est nécessaire.
2°-Rendement : le rendement est bon à
partir de la demi-charge.
charge. Il est maximal au
voisinage de la puissance nominale.
3°-Vitesse : la vitesse décroit quand la
charge augmente. Toutefois la variation
est faible puisqu’elle est seulement de
5% entre la machine à vide et la machine
à pleine charge. Le glissement des gros moteurs est plus faible encore.

4 Coulpe électromagnétique:
électromagnétique
D’après la figure du schéma équivalent simplifié la
puissance électromagnétique
nétique est consommée par la seule
6 6
: :;* 3 · = ))"
g g
résistance
,-
Avec = "
,-
> B= "
?@A 1
LG>H ? A 1
g
g

Le couple électromagnétique qui est défini par :


>
DEF ,-1
C;* 3· · 1
g
> 1
avec g
Ω Ω G H ? A 1
g

MEF
A partir de l’équation (1), en effectuant la dérivée , on trouve la valeur du glissement qui
g
6 6
donne le couple maximal (couple
(coupl critique) : 4 8( B P*JK A
FNO

,-1
On en déduit : C;*IJK 3· · 2
Ω )A
Cem=K/g Cem=K.g

g=11 g=0

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5 Variation
ariation du couple :
a) par la résistance rotorique :

b) par la tension d’alimentation

6 Démarrage d’un moteur asynchrone:


asynchrone
Le courant de Idd en démarrage direct varie entre 3 et 8 fois le courant nominal. Le couple
Cdd en démarrage direct doit être toujours supérieur ou égale au couple nominal ; le couple
maximal est pratiquement le double du courant nominal.
Au démarrage g=1 et quelque soit le procédé de démarrage on a le relation suivante :
) )
C = T
2C R 2= S R 2T S

a) Démarrage rhéostatique statorique :

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b) Démarrage par autotransformateur :

c) Démarrage étoile triangle :

d) Démarrage rhéostatique rotorique

Il faut que le couple de démarrage CemD soit le plus grand possible.


V2
3 · Ω1 ·
$
Comme C;*U C;* g 1 3
$ 2 % 8( 2

CemD augmente si la résistance augmente, il faut que la résistance rotorique R2 augmente.


L’idéal est d’avoir le couple maximum au démarrage, pour cela on aoute des résistances
additionnelles en série au rotor lors du démarrage. Il faut que :
$) % $J
$"W"J9 8( B 8(
5)

7 Variation de la vitesse:
On sait que 1 g 1 g .
Trois paramètres peuvent faire varier la vitesse : p,g et f.

Nombre de paires de pôles : on peut par construction et à l’aide d’un commutateur


passer de p=1 à p=2 sur un moteur asynchrone. Deux vitesses sont ainsi possibles.
Glissement g : les pertes joules au rotor sont en fonction du glissement : pjr=g.Pem.
Fréquence f : on utilise un onduleur pour faire varier la fréquence, donc la vitesse.
C’est aujourd’hui pratiquement la seule véritable variation de vitesse.

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8 Réglage de la vitesse par alimentation à fréquence et tension


variables :
8.1 Commande de vitesse en boucle ouverte :

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Recherche du couple maximal

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Mais si on varie le couple, la vitesse change :

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8.2 Commande scalaire : autopilotage et commande du flux en boucle ouverte:


ouverte

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8.3Commande Vectorielle :

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