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Résumé salamandre

Isaac Newton, en 1666, découvre le spectre des couleurs en décomposant la lumière blanche
à travers un prisme. Cela révèle les couleurs lumière, distinctes des mélanges de pigments.
Les couleurs dépendent des longueurs d'onde, comme détaillé par James Clerk Maxwell, et
la lumière est à la fois une onde et un corpuscule selon Albert Einstein.
La couleur blanche d'une feuille résulte de la réflexion uniforme de toutes les longueurs
d'onde. Les couleurs primaires dans l'impression (CMJN) sont le jaune, le cyan et le magenta,
tandis que pour les rayons lumineux des écrans, ce sont le rouge, le vert et le bleu (RVB).
L'œil humain, sensible à ces teintes, peut discerner jusqu'à 200 nuances par couleur
primaire, offrant théoriquement 8 millions de teintes, bien que la pratique se rapproche de
300 000.
Le processus visuel, composé de six étapes, démontre que la couleur résulte de l'interaction
entre la sensibilité de l'œil et le système nerveux. La lumière traverse la cornée, la pupille, le
cristallin, et le corps vitré, convertie ensuite en signaux électriques par la rétine. Ces signaux
sont transmis au cerveau via le nerf optique. Les bâtonnets et les cônes dans la rétine
réagissent différemment à la lumière, les cônes étant responsables de la perception des
couleurs. La rétine humaine contient 120 millions de bâtonnets et 7 millions de cônes, avec
trois types de cônes sensibles à différentes longueurs d'onde.
Le daltonisme, une altération héréditaire de la perception des couleurs, affecte
principalement les hommes en raison de la localisation des gènes responsables sur le
chromosome X lié au sexe masculin. John Dalton, physicien anglais, illustre l'origine
génétique du daltonisme en découvrant sa propre condition. Les femmes, porteuses de deux
chromosomes X, peuvent être porteuses sans exprimer le daltonisme. Cette condition,
affectant la distinction entre le vert et le rouge, présente une autre forme liée à une
mutation sur le chromosome 7, causant une insensibilité entre le jaune et le bleu. Le test
d'Ishihara dépiste diverses formes de daltonisme.
Les yeux des abeilles, constitués de 4500 facettes hexagonales, forment de minuscules yeux
élémentaires. Sensibles à l'ultraviolet mais incapables de percevoir le rouge, ces yeux
composés permettent aux abeilles de repérer des motifs ultraviolets sur les fleurs, les
guidant vers le nectar ou le pollen. La polarisation de la lumière joue un rôle crucial dans leur
orientation.

Les poissons, étaient sensibles à la lumière verte, mais l'évolution les a rendus
tétrachromates, capables de voir le rouge, le bleu et l'ultraviolet. Cette sensibilité aux
couleurs a probablement été héritée par les reptiles et les dinosaures. Les oiseaux,
descendants des dinosaures, possèdent une vision exceptionnelle, avec des cônes dotés de
gouttelettes d'huile pigmentée qui améliorent la perception des couleurs et agissent comme
filtre contre les rayons ultraviolets.
Les premiers mammifères, pendant la domination des reptiles géants, deviennent nocturnes
et perdent un type de cône pour améliorer leur sensibilité à la faible luminosité. Certains
perdent la vision des couleurs, tandis que d'autres développent des mutations modifiant la
longueur d'onde à laquelle réagissent leurs cônes. Chez les primates, l'émergence d'un
troisième type de cône réapparaît, créant la vision des couleurs que nous connaissons
aujourd'hui.
Une expérience anthropologique a révélé que la plupart des langues reconnaissent six
couleurs primaires, organisées en paires antagonistes (noir-blanc, jaune-bleu, rouge-vert),
correspondant à la manière dont nos neurones traitent la lumière. Un arc-en-ciel apparaît
lorsque les rayons de lumière blanche du soleil rencontrent des gouttelettes en suspension
dans l'air. Le rouge est considéré comme la plus ancienne des couleurs.

Le noir a joué des rôles variés dans l'histoire, représentant des extrêmes politiques et
devenant une tendance esthétique pour les stylistes et les designers contemporains.
Nos ancêtres utilisaient du charbon de bois ou de la suie pour produire de l'encre noire.
Le bleu est décrit comme un contraire apaisant au rouge, devenant une couleur préférée en
Europe, symbolisant l'universalité des Nations unies, le voyage, les vacances, l'immensité du
ciel et de la mer.
La couleur résulte de la diffraction de la lumière sur l'iris incolore, contrairement aux yeux
bruns qui révèlent une forte concentration de mélanine. Les yeux verts combinent le bleu de
la diffraction avec du jaune produit par une moindre quantité de mélanine.
La raison pour laquelle le ciel est bleu est attribuée à la diffusion des longueurs d'onde les
plus courtes par les molécules de l'atmosphère, principalement de l'azote et de l'oxygène.

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