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EXPOSER

THEME : LA POLYGAMIE DANS UNE SI LONGUE INTRODUCTION

DISCIPLINE : FRANÇAIS PROFESSEUR : MONSIEUR FATY


ClASSE : 3 EME A

LES EXPOSANTS
FALLOU DIA
MADICKÉ SECK
ABDOU GUEYE
CHEIKH NDIAYE
SOKHNA BADIANE

PlAN DE L'EXPOSER
I ) DEFINITION

II ) LA POLYGAMIE EN AFRIQUE TRADITIONNELLE

1 ) L'EXEMPLE DE LA PETITE NABOU

II ) LA POLYGAMIE EN AFRIQUE MODERNE

1 ) LA POLYGAMIE DANS UNE SI LONGUE LETTRE

CONCLUSION

INTRODUCTION

Depuis longtemps, la polygamie est pratiquée à travers le monde. Et durant cette période, le mariage
d'homme avec plus de cinq (5) femmes n'était pas interdit mais avec l'arrivée de l'islam, ce dernier
ordonne a ceux qui sont de cette religion d'en épouse en quatre si les moyens sont réunis

I )DÉFINITION

LA polygamie est le mariage d’un homme avec plusieurs femmes. C’est un mariage coutumier ou
l’homme doit rester fidèle a ses épouse de manière équitable ses épouse lui doivent fidélité. Le terme
polygame est couramment utilisé pour désigner le mariage d’un homme avec plusieurs femmes.Donc La
polygamie est une pratique associée à l’islam depuis très longtemps. En effet, la polygamie était
reconnue exactement chez les arabes avant l’arrivée de l’Islam. Cette pratique donne aux hommes le
droit d’épouser plusieurs femmes en même temps. Jusqu’à l’arrive de l’Islam, des changements ont été
faites, parmi lesquelles la limitation du nombre des femmes jusqu’au quatre à condition d’être traitées
de manière égale. Aussi, cette pratique est autorisée par le Coran mais il ne l’impose pas. Ce verset
coranique affirme cette définition de polygamie

I ) LA POLYGAMIE EN AFRIQUE TRADITIONNELLE DANS UNE SI LONGUE LETTRE

En Afrique traditionnelle, La polygamie représente une tradition très ancienne, qui a comme but principal
la fondation d’une grande famille, où le rôle des femmes est limité seulement dans la cellule conjugale.
Les femmes devaient absolument avoir des enfants pour confirmer la virilité de leurs maris mais aussi
pour créer une famille nombreuse. Mais si la femme était infertile, elle devait accepter que son mari
prenne une autre épouse pour s’assurer d’avoir des enfants. Elle doit se sacrifier pour préserver sa famille
et l’héritage de son mari, la femme cherchait parmi ses proches une deuxième femme pour donner des
enfants à son mari. La première femme représentait la pierre angulaire de la maison mais aussi la
stabilité, elle était le centre du foyer. Certaines femmes habitent sous le même toit en harmonie. Selon
l’écrivaine sénégalaise Awa Thiam.

Cette pratique de polygamie prend une place primordiale dans les écrits de Mariama Bâ, dont la majorité
des femmes africaines vivent dans un foyer polygame en le partageant avec des coépouses. Ce fait
provoque chez la femme un certain manque de confiance en soi et un sentiment d’humiliation. La
polygamie engendre aussi des conflits, une sorte de concurrence et de rivalité qui vont produire la
jalousie et la haine entre les épouses. « J’avais oublié de demander le nom de ma rivale et de pouvoir
ainsi donner une forme humaine à mon mal. » (Page 76).L’utilisation du mot rivale par Ramatoulaye
montre la haine qu’elle porte pour Binetou. Ainsi, elle la considère comme le seul responsable de la
rupture et la souffrance de sa famille. Dans Une si longue lettre, la polygamie représentée comme étant
une loi oppressive et méprisante des femmes. Où on trouve le drame de deux personnages féminins aux
destins similaires : Aïssatou et Ramatoulaye.Dans le cas d’Aïssatou, la polygamie n’était pas le choix de
Mawdo Bâ par contre elle est le choix de la Tante Nabou, où elle a imposé sa petite nièce la petite Nabou
comme une épouse pour son fils. Autrement dit, mawdo le fait non pas parce qu’il est amoureux de la
fille mais plutôt « pour ne pas voir sa mère mourir de honte et de chagrin » (page 62). Cet acte a poussé
Aïssatou à quitter son mari et son foyer conjugal et aller vivre ailleurs pour éduquer ses enfants.

1 ) L'EXEMPLE DE LA PETITE NABOU

Cette petite fille douce et gentille est la fille de Farba Diof, le chef du village Diakhao La deuxième épouse
de Mawdo Bâ et la coépouse d’Aïssatou, elle est d’une classe bourgeoise, cette dernière est une sage-
femme. Elle représente un archétype de la jeune fille docile

Dépourvue de tout caractère de révolution avec un comportement passif, Facile à dominer et contrôlée.
La petite Nabou était victime de sa tente Nabou« mère abusive » Docile et Conservatrice. Ce qui ressort
de cette étude, c’est que ce texte est une représentation de la figure féminine africaine, qu’il y a une
diversité de caractères et de personnalités, et chacun de ces personnages féminins représente une figure
propre à lui. Ce texte est une combinaison entre un roman littéraire et une un regard sociocritique d’une
société traditionnelle moderne, ceci représente la particularité du texte.

I ) LA POLYGAMIE EN AFRIQUE MODERNE DANS UNE SI LONGUE LETTRE

Au nom de ses sœurs africaines, Mariama Bå fus lige la polygamie. En effet, elle considère cette
institution comme une oppression matérielle et morale de la femme.Elle illustre cette thèse en racontant
le drame de trois femmes aux destins croisés: Aissatou, Ramatoulaye et Jacqueline.Avec Jacqueline qui
sombre dans des espoirs, victime d'un mari volage dont les escapades ont fini par la déprimer, l'auteur
aborde le problème de la polygamie.

1 ) LA POLYGAMIE DANS UNE SI LONGUE LETTRE

Les fondements du choix de Maodo Ba pour contracter la polygamie sont d'ordre affectif ou culturel.
C'est en ces termes que tante Nabou avait exhorté à prendre la petite Nabou comme deuxième femme. «
La honte tue plus vite que la maladie » .

En bon médecin Maodo Ba annoncera à sa femme son deuxième mariage en tentant de se justifier de
manière pathétique: « les choses de la vie et les déceptions ont rendu le cœur de ma mère fragile, si je
méprise cette enfant elle mourra: c'est le médecin qui parle, non le fis. C'est pour ne pas voir ma mère
mourir de honte et de chagrin... » L'idée occidentale tend à penser que les hommes abusent les droits, le
respect, le statut. Sous le prétexte de la polygamie on se rend compte que ce ne sont pas uniquement les
hommes qui imposent les contraintes et les méfaits décriés par Ramatoulaye et Aïssatou.

CONCLUSION

Dans notre travail, nous avons abordé la question de la polygamie considérée comme une forme
d’oppression de la femme à travers Une si longue lettre de Mariama Bâ. L’analyse que nous avons faite,
nous a permis de scruter le portrait de la société africaine, et confirmer que la polygamie est une source
de nombreux abus et préjudices à l’égard des femmes et des enfants. Elle suscite, les conflits au sein des
familles polygames et engendre de multiples souffrances et traumatismes psychiques chez les femmes
surtout tels que l’isolement social et la solitude. D’après le personnage de Ramatoulaye on affirme que
cette pratique peut aussi affaiblir l’identité personnelle de la femme et provoque un certain sentiment
d’échec chez la femme.

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