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EXPOSE DE FRANÇAIS

THEME
LA RELIGION
DANS UNE SI LONGUE LETTRE DE MARIAMA BA
Page 25, 26 et 27

Plan
I. L’éducation islamique
II. La polygamie dans la religion

Groupe 10

NOMS DES EXPOSANTS

Mame Alima Ndiaye Khoury Diop


Awa Sané Maty Ndiaye
Astou Diop Aminata Diédhiou
Ababacar Gomis

Classe : 3èmeB

Professeur : Monsieur SANE

ANNEE SCOLAIRE
1 2022 / 2023
I. L’éducation islamique
Education L'auteur a reçu une éducation islamique de sa famille et de son entourage, où elle a
été initiée à l'école coranique avant d'être formée à l'école occidentale. Cette initiation constitua
un temps fort dans sa vie. Dès la première page du roman, elle évoque ses souvenirs de l'école
coranique qui sont restés gravés dans sa mémoire " Nous, nous avons usé pagnes et sandales
sur le chemin caillouteux de l'école coranique". Son éducation reflète une fidèle image de la
tradition musulmane qui convie hommes et femmes à l'apprentissage du Coran.
Les Femmes musulmanes sénégalaises dont la connaissance se limite uniquement à la récitation
de quelques versets coraniques. En conséquence, certaines inégalités sociales dont les femmes
sont victimes au Sénégal et dans certains pays musulmans sont inhérentes à l'ignorance et à une
fausse interprétation des normes islamiques. Il va s'en dire que les mouvements féministes
musulmans, dont l'objectif principal est bien sûr la promotion et la défense de la cause féminine,
doivent s'armer d'une solide connaissance de l'islam. Les femmes musulmanes critiquent ce
qu’elles appellent " l'impérialisme masculin", dû à l'islam, une religion à laquelle elles croient
aveuglément, sans aucune connaissance. Par conséquent, elles confondent souvent la loi
islamique avec les coutumes ancestrales. Cette confusion se manifeste dans toutes les pratiques
sociales.

II. La polygamie dans la religion


La polygamie traditionnelle exprime son regret et son amertume." Je pleurais tous les jours.
Dès lors, ma vie a changé. Je m'étais préparée à un partage équitable selon l'islam, le domaine
polygamique. Je n'eus rien entre les mains". On ne manquera pas de remarquer que la narratrice
est l'une des rares romancières et féministes à avoir apprécié la polygamie en Islam, à sa juste
valeur. Par cette appréciation, l'auteur fait la différence entre la polygamie en Islam et la
polygamie traditionnelle dont elle dit : Je connais tous les pièges pour avoir fait ma propre
expérience. Tu crois simple le problème polygamique. Ceux qui s'y meuvent connaissent des
contraintes, des mensonges, des injustices qui alourdissent leurs consciences pour la joie
éphémère d'un changement. Ces contraintes, mensonges et ces injustices qui caractérisent cette
polygamie. Ce genre de mariage dont le motif principal est la joie éphémère d'un changement
et du matérialisme, n'a rien de commun avec la polygamie en Islam citée plus haut que « la
mosquée où a lieu ce mariage ». Cette différence s'explique par les facteurs suivants. En Islam,
le mariage est un contrat basé sur un consentement mutuel entre les deux parties contractantes.
Ce qui n'est pas le cas pour le mariage de Binetou, la coépouse de la narratrice. Sa mère qui
veut tellement sortir de sa condition médiocre et qui regrette tant sa beauté fanée dans la fumée

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des feux de bois ; qu'elle regarde avec envie tout ce que je porte : elle se plaint à longueur de
journée. Sa fille Binetou, navrée, épouse son " vieux". Sa mère a tellement pleuré. Elle a supplié
sa fille de lui " donner une fin heureuse, dans une vraie maison" que l'homme leur a promise.
Alors, elle a cédé sous la pression de sa mère " en furie, qui hurle sa faim et sa soif de vivre et
des promesses de l'homme en question : villa, pèlerinage à la Mecque, voiture, rente mensuelle
et bijoux.
Son mariage polygamique est donc conclu sans aucun consentement de sa part. Alors qu'en
Islam, l'échange des consentements est une condition sine qua non pour la validité du mariage.
Tout consentement donné sous pression ou violence, entraîne la nullité du mariage. Donc le
consentement doit être donné, conformément aux règles des valeurs morales et religieuses.
Autrement dit, le mariage doit être « un acte de foi et d'amour, un don total de soi à l'être que
l'on a choisi et qui vous a choisi ».

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