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INTRODUCTION 

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Le conflit de génération peut être aperçu comme les contradictions idéologiques qui Peuvent
existées inévitablement, entre des personnes de générations différentes (parents et enfants)
chacun pensant que sa position est la meilleure et la seule raisonnable. Matérialistes et
opportunistes disent les uns, pragmatiques et ambitieux répondent les autres. Passer de
l’austérité a la prospérité, suivre le chemin inverse. Cependant, le conflit de génération cause
beaucoup de problèmes, dans la société d’aujourd’hui, que parfois il est très difficile de les
résoudre. Mais quelles en sont donc les origines de ces problèmes ?
I-LA FAMILLE DU PERE BENFA
Qui est Constituée de deux groupes 

 Les traditionnalistes: le père Benta, son fils Sibiri et son frère aînée Djigui qui est au
village
 Les modernistes: Kany et ses frères Birama et karamoko ce qui montre qu’il y avait
déjà la présence de différends non manifestés dans cette famille, Et chacun des deux
groupes avait ses allies dans la société Exemple Fadiga le muezzin et Famagan le
marchand son du côté du père Benfa et Samou. Sira, Sidy et Aminata sont les
intellectuels qui sont du groupe de Kany.
II- CAUSES DES CONFLITS
La première est l’arrivée du Blanc qui a permis la création des écoles où forme la jeune
génération. La coutume africaine enseigne que le jeune doit toujours obéir et respecter les
adultes. Et l’école inculque aux jeunes la liberté d’expression et d’opinion dans leur famille et
dans la société. Les idéologiques deviennent alors opposées entre les adultes formes par la
tradition et les jeunes ont auprès du blanc.
La deuxième est le choix du mari de kany, Son père veut lui donner Famagan le marchand en
mariage. Sibiri le fils aînée de la famille est d’abord avec son père Sar le choix du mari de la
famille a toujours été comme ça dans la société. Mais Kany n’est pas de l’avis de son père.
Pour elle, son mariage lui concerne directement. Donc, c’est à elle de choisir l’homme de sa
vie La famille du Père Benfa qui est constituée de groupes :
III-LES MANIFESTATIONS DES CONFLITS
Les manifestations des conflits dans sous l’orage sont d’ordre idéologique et comportemental
le père Benfa, face à un dilemme ainsi pourrait-on expliquer le contenu du livre, Une querelle
qui oppose la société traditionnelle à celle appelée moderne. Famagan, grand commerçant,
riche et influent veut comme épouse Kany, la fille du père Benfa : jeune, intelligente,
intellectuelle et soumise aux lois de la tradition.
Kany et Samou. Les deux « tourtereaux » ont éprouvé un sentiment d’affection mutuelle.
Celle-ci est extériorisée, d’abord, par leurs regards expressifs. Ensuite, par la lettre adressée
par Samou à Kany, le lendemain du jour de la fête, lettre dont l’objet principal est l’amour.
Samou, dans sa missive, ne cache pas ses sentiments: il aime la fille de Benfa. Pour Kany,
Samou est l’élu de son cœur, son fiancé, son futur mari. Elle pense à un avenir meilleur en
compagnie de son futur mari.
Ainsi prend-elle cette brave décision: « Qu’on me jette les mains liées au plus profond des
eaux ». A travers le verbe « jette », qui signifie laisser couler, et le pronom personnel « me »,
Kany, symbole de la classe prolétaire, veut dire que son amour à l’égard de Samou, jeune
lettré issu de la classe prolétaire comme elle, étant profond et sincère, ne peut être ébranlé par
personne.
De surcroît, elle veut aussi dire qu’elle aime le jeune collégien, et qu’elle refuse d’épouser
Famagan, représentant de la classe bourgeoise, en foulant aux pieds les lois de la tradition de
son terroir.
C’est pourquoi elle se dit prête à accepter implicitement toutes les conséquences qui peuvent
découler du choix qu’elle a opéré, et c’est pour cette raison qu’elle signe: « Je le chanterai
encore » Parce qu’elle aime Samou à en mourir, elle tient à tout prix à vivre à ses côtés.
Considérée comme une confidente, une amie personnelle de Kany, maman Téné, symbole de
la classe prolétaire, se révèle impuissante et incapable d’apporter de solution au projet de sa
fille, parce qu’elle demeure fidèle à la tradition et toujours soumise à la volonté des anciens,
notamment à celle de son mari. Elle ne peut aider sa fille à résoudre cet épineux problème.
Soumise à la tradition, et donc impuissante, elle donne le conseil suivant à sa fille: « Ne parle
pas de ces choses-là, murmure-t-elle. Tais-toi, tais-toi! Je ne peux rien, tu le sais bien, je ne
suis rien. C’est ton père qui décide; auprès de lui, nous ne sommes rien, ni toi, ni moi. »
1.1. MANIFESTATIONS SOCIALES ET PROFESSIONNELLES
Selon l’éthique africaine, le mariage n’est pas seulement une union entre un homme et une
femme, mais aussi une alliance entre deux familles, deux clans, deux villages. Aussi
nécessite-t-il de la part des parents du garçon ou de la fille du temps en vue d’opérer un choix
judicieux de la bru ou du gendre. Compte tenu de leur expérience, seuls les parents ont le droit
de choisir la fiancée de leur fils, ou le fiancé de leur fille.
2.1. LE MARIAGE VU PAR SEYDOU BADIAN
Dans Sous l’Orage, Seydou Badian met l’accent sur le thème du mariage, parce que c’est cela
qui constitue, pour lui, la source du conflit en Afrique entre les vieux et les jeunes. Dès le
début du roman, il montre que les relations entre Benfa et Kany, sa fille, sont sans heurts. A
cet effet, le narrateur fait remarquer que: « Le père Benfa aimait bien Kany. Il parlait de son
savoir à tous les vieux du quartier. Il leur disait comment elle savait manier l’écriture du blanc
et avec quelle facilité elle savait lire les lettres d’où qu’elles vinssent ». Dans ce passage,
Seydou Badian met d’abord en exergue deux personnages: le père Benfa et Kany. Il tient à
informer implicitement son lectorat que le géniteur et sa fille seront à la base du conflit qui va
éclater entre les anciens et les jeunes. Il montre ensuite l’attachement de l’un vers l’autre en
utilisant le verbe « aimer ». Ce verbe, dans son sens premier, veut dire éprouver un sentiment
d’affection.
Plus tard, Seydou Badian informe le lecteur que le climat entre Benfa et sa fille était devenu
insupportable, parce qu’un conflit a éclaté entre les deux. Et pour quelle cause ? Le narrateur
livre que Benfa a donné sur un ton impératif une instruction formelle à sa fille: « Que je ne
vous voie plus ensemble, avait ordonné le père de Kany, tu auras le mari que je voudrai »
CONCLUSION
Seydou Badian, pour illustrer le conflit des générations, a mis davantage l’accent sur deux
classes d’âge, les vieux et les jeunes, les traditionalistes et les progressistes. Il a montré, d’une
part, que les vieux soutiennent la tradition. C’est ainsi qu’ils défendent la position du père
Benfa, celle de marier Kany au riche Famagan, et rejettent la proposition de Samou. C’est le
cas de l’époux de maman Téné, père Benfa, Sibiri, Famagan, Maman Téné, maman Coumba.
D’autre part, il a montré aussi que les jeunes sont des progressistes: ils veulent le changement
des mentalités et souhaitent que Kany épouse Samou, le jeune collégien. C’est le cas de
Samou, Birama, Nianson, Karamoko. D’autre part encore, il a mis en exergue les personnages
qui appartiennent à la caste des vieux, mais soutiennent la position des progressistes. C’est le
cas de l’oncle Djigui, Tiéman-le-soigneur Au bout de compte, les progressistes se réconcilient
avec les vieux.

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