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Section 3 – Le fait d‘autrui

° Responsabilité indirecte

Les rédacteurs du code civil avait conçu cet alinéa 1 comme un texte d’annonce des cas particuliers de
responsabilité du fait des choses ou d’autrui. Aujourd’hui, cet al 1 s’agissant du fait des choses n’a plus cet
objet dénonce. La jurisprudence sur la base de cet alinéa 1 art 1384 du cc a bâtie un principe général de
responsabilité du fait des choses.

Il y avait le père et la mère en tant qu’ils exercent la responsabilités parentale ; ils sont responsable des
dégâts de leurs enfants

S’agissant de l’al 1 de l’article 1240 pour la responsabilité du fait d’autrui ?


La jp a pu consacré des cas de responsabilité du fait d’autrui qui ont au de la que le législateur de 1804 avait
prévue

§1) Les cas particuliers envisagés par l’art. 1242 (anc. 1384 du code civil)

Etude concentrée sur:


la responsabilité des parents du fait de leurs enfants mineurs
la responsabilité des commettants du fait de leurs préposés

A – La responsabilité des parents du fait de leurs enfants mineurs (TD 6)

Art. 1242 (ancien 1384) :


(Alinéa 1) On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de
celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.
(…)

(Alinéa 4) Le père et la mère, en tant qu'ils exercent l'autorité parentale, sont solidairement responsables du
dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux.
(…) condition d’application de responsabilité

(Alinéa 7) La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que les pères et mère et les artisans ne prouvent qu'ils
n'ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité.

1° Les conditions d’application de la responsabilité des parents

Ces conditions ont évolué depuis 1804 , c’est une évolution qui est normal et qui va marqué le texte de
l’article 1242. Il a été nécessaire d’intégrer les évolutions du droit de la famille et en 1804, al 4 renvoyait à la
puissance paternelle et droit de garde. Au l du temps, c’est l’autorité parentale qui s’est imposée.

Il y a une autre in uence majeure qui va jouer sur cette responsabilité des parents sur le fait de leurs enfant :
l’in uence de l’évolution propre du droit de la responsabilité civile , la prise en compte de la fonction de
réparation de la responsabilité civil

a) Les conditions relatives au lien parent/enfant

° Lien juridique construit sur deux conditions cumulatives

Première condition : un lien de liation juridiquement établi


Conséquence : pas de responsabilité fondée sur 1242 al. 4 pour toute autre personne

Il faut un lien de liation établi entre l’enfant (celui qui a causé le dommage) et le défendeur, celui
où on cherche la responsabilité. Cette condition exigé exclu les autres personnes, ceux qui ont un lien de

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parenté ou ceux qui ont pu se voir con er l’enfant et c’était vu con er l’enfant au moment où le dommage
s’est réalisé.
Leurs responsabilité peuvent etre engagé sur le fondement sur leur propre faute , devoir de
surveillance , ou garde d’une chose avec laquelle l’enfant a causé un dommage mais leurs responsabilités ne
pourront pas être engagé sur l’al 4 de l’article 1242

+ Seconde condition : l’autorité parentale

Il faut que le défendeur soit titulaire de l’autorité parentale pour répondre du fait dommageable de l’enfant.
Cette condition est double car elle implique que l’auteur soit mineur non émancipé et suppose qu’aucune
mesure n’a été prise à l’encontre de l’un ou des deux parents pour les priver de l’autorité parentale.

b) Les conditions relatives au fait dommageable

° in uence majeure du mouvement d’objectivation de la responsabilité civile

Les contours que la jurisprudence a dessiné pour encadrer le fait dommageable de l’enfants, sont
devenus favorables à la victime.

° deux conditions cumulatives

Première condition : le fait de l’enfant

Hypothèse : dommage crée par l’action d’un enfant qui va engager la responsabilité de ses parents .
Question de savoir si on doit exiger un fait de l’enfant qui est susceptible de mettre en jeu sa propre
responsabilité civile.

Oui dans un premier temps (doc. 1, Civ. 2, 10 fév. 1966) .La jp subordonnait la responsabilité des parents a
la responsabilité personnelle de l’enfant. Ce n’est que dans les cas où l’enfant pouvait lui même être
responsable que la responsabilité des parents étaient engagée.

Conséquence : pas de responsabilité des parents quand l’enfant est privé de discernement
(infans non fautif et non gardien. Cette interprétation était restrictive pour engagé la
responsabilité des parents il fallait d’abord chercher la responsabilité de l’enfant. Pdt
longtemps l’enfant privé de discernement en pouvait pas etre responsable

Première étape de l‘évolution : à partir des années 1960 et alors même que la faute était
encore subjective, la CC° décide qu’un acte objectivement illicite du mineur“ peut
engager la responsabilité des parents sur le fondement de 1384 al. 4.
Conséquence : l’enfant en bas âge peut engager la responsabilité de ses parents.

Deuxième étape de l’évolution : les arrêts d’Ass. Plén. 9 mai 1984 (doc. 2, Fullenwarth un
mineur de 7 ans avait fabriqué un arc et avait éborgné l’un de ses camarades qui pert
son oeil ) “ pour que soit présumée, sur le fondement de 1384 al. 4, la responsabilité des
père et mère d’un mineur habitant chez eux, il suf t que celui-ci ait commis un acte qui soit
la cause directe du dommage invoqué par la victime“.

Quelle portée? La responsabilité des parents est a priori détachée de toute idée de faute
de l’enfant. Mais doit-on aller jusqu’à penser qu’elle peut être détachée de toute idée de
responsabilité de l’enfant?

À l’issu de cet arrêt, opposition au sein de la doctrine entre ceux qui sont favorable à
l’extension de la réparation (pas besoin de faute) et l’autre partie disait que dans toutes les
espèces l’enfant est fautif.

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Troisième étape de l’évolution : au début des années 2000
Civ. 2, 10 mai 2001, arrêt Levert (doc. 3) - dommage causé par un enfant à l’occasion d’un
match de rugby. : la responsabilité des parents n’est pas subordonnée à l’existence d’une
faute de l’enfant
Il suf t que le fait de l’enfant soit rattaché au dommage par un lien de causalité

Ass. Plén. 13 déc. 2002 (doc. 4) : “il suf t que le dommage invoqué par la victime ait été
directement causé par le fait, même non fautif, du mineur“.

Conséquence : le simple fait causal de l’enfant suf t à engager la responsabilité des parents.

Seconde condition : la cohabitation de l’enfant avec ses parents au moment du fait


dommageable

° Art. 1242 al. 4 : “habitant avec eux“


° 1804 : en lien avec l’idée d’une faute d’éducation et/ou de surveillance
° incidence de la disparition de la faute de l’enfant comme condition d’engagement de la
responsabilité de ses parents sur la conception de la cohabitation
° notion libérale de la cohabitation
° notion nalement abstraite - // autorité parentale ; Aujourd’hui, la condition de cohabitation se
dé nit de manière abstraite, certains disent qu’elle est désincarnée, on ne recherche pas si les parents
étaient en mesure de surveiller leur enfant. Cette condition au sens juridique ressemble à l’autorité
parentale mais elle disparait.
° exemples de responsabilité des parents dans des hypothèses d’absence prolongée de l’enfant : (idée
de divorce)
Civ. 2, 19 fév 1997 (doc 5) : “ l’exercice d’un droit de visite et d’hébergement ne fait pas
cesser la cohabitation du mineur avec le parent divorcé qui exerce le droit de garde“
Civ. 2, 20 janvier 2000 (doc 6) : “ la cohabitation de l’enfant avec ses père et mère visée par
l’art. 1384 al. 4 résulte de la résidence habituelle de l’enfant au domicile des parents ou de
l’un d’eux“

+ Civ. 2, 9 mars 2000, Bull. 44 : mineur con é à un centre médico-pédagogique pour les
vacances – compatible avec cohabition des parents
+ Civ. 2, 5 fév. 2004, Bull 50 : mineur con é à son grand-père pour toute la durée des
vacances – compatible avec cohabitation des parents

Quid de la responsabilité fondée sur 1384/1242 al. 4 du parent béné ciaire d’un droit de
visite et d’hébergement ? Engagé sur le terrain de la faute ( faute de surveillance de l’enfant )

doc. 9 : Crim 6 nov 2012 : “la responsabilité du parent chez lequel la résidence habituelle de
l'enfant n'a pas été xée ne peut, sans faute de sa part, être engagée“

+ doc. 10 : Crim 29 avril 2014 : “ la responsabilité de plein droit prévue par le premier de
ces textes incombe au seul parent chez lequel la résidence habituelle de l'enfant a été xée,
quand bien même l'autre parent, béné ciaire d'un droit de visite et d'hébergement, exercerait
conjointement l'autorité parentale et aurait commis une faute civile personnelle dont
l'appréciation ne relève pas du juge pénal »

Reste que la responsabilité de ce parent bénédiciaire d’un droit de visite et d’hébergement est
engagée sur le terrain de l’art. 1382/1240 : faute ! (cf Civ. 2 19 fév 1997, doc 5)

° Quid de l’enfant con é par ses parents à un tiers chargé de contrôler et diriger son mode de vie?
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SI les parents l’ont con é volontairement ALORS on considère que la cohabitation
demeure
Cf doc. 7 Crim 8 fév. 2005 : „la circonstance que le mineur avait été con é, par ses parents,
qui exerçaient l'autorité parentale, à sa grand-mère, n'avait pas fait cesser la cohabitation de
l'enfant avec ceux-ci“

+ doc 8 Crim 18 mai 2004 : „ la circonstance que les mineurs avaient été con és, par leurs
parents, qui exerçaient l'autorité parentale, à une association gérant un établissement
scolaire spécialisé, n'avait pas fait cesser la cohabitation des enfants avec ceux-ci“

+ doc. 12 Civ. 2, 29 mars 2001 : „la présence d'un élève dans un établissement scolaire,
même en régime d'internat, ne supprime pas la cohabitation de l'enfant avec ses parents“
En vrai ce qui compte c’est l’autorité parentale

SI l’enfant est con é à un tiers par une décision de justice ALORS on considère que la
cohabitation cesse

2° L’exonération des parents

Ces facultés d’exonération sont lié de la manière dont on conçoit la responsabilité , Le défendeur peut
combattre en invoquant son absence de faute, cette absence est un moyen de défense plus qu’une cause de
d’exonération.
Dans le cas d’une responsabilité sans faute, objective, le défendeur peut s’exonérer en invoquant la cause
étrangère.

a) Une exonération limitée à la cause étrangère

En 1804, la faute plane sur la responsabilité des parents. La règle est conçue comme une faute des parents
dans l’éducation et la surveillance des enfants. Dès 1804, la responsabilité des parents pouvait être engagé à
partir du fait de l’enfant donc le fait de l’enfant présume la faute des parents. À charge pour les parents
d’apporter la preuve qu’ils n’avaient pas commis de faute.

Cette possibilité de s'exonérer a été af rmé par la cour de cassation dans plusieurs arrêts.

Al 7 art 1242 du cc - compte tenu de l’esprit de la règle en 1804, la jurisprudence a interprété cet alinéa
comme permettant aux parents de se défendre soit en démontrant leur absence de faute soit en apportant la
preuve d’une cause étrangère.

Les solutions relatives à cette exonération sont devenues de plus en plus complexe et imprévisible. En 1884,
la Cour de cassation, Fullenwarth, la faute de l’enfant n’est plus nécessaire donc l’absence de faute des
parents n’est plus pertinente.

La jurisprudence a commencé à af rmer que seule la cause étrangère permet au défendeur de s’exonérer,
faute hors sujet.

Civ. 2, 19 fév. 1997 Bertrand (doc. 11) - collision entre un cycliste mineur et un motocycliste. Le
conducteur de la moto engage une action contre le père du cycliste. La Cour d’appel condamne le père et
celui-ci forme un pourvoi en cassation en rapprochant à la Cour de cassation de ne pas avoir véri er s’il
n’avait pas commis une faute.

« Seule la force majeure ou la faute de la victime pouvait exonérer M. X... de la responsabilité de plein droit
encourue du fait des dommages causés par son ls mineur habitant avec lui ».

—- Con rmé dans les doc 12 et 13

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b) L’appréciation de la cause étrangère

° !!! le fait de l’enfant n’est pas extérieur pour les parents


° Civ. 2, 17 fév. 2011 (doc. 13) : que c’est compliqué de s’exonérer…

NB : Possible cumul de la responsabilité de l’enfant et de la responsabilité des parents (Civ. 2 11 sept 2014
(doc 14).

Le fait de l’enfant n’est jamais extérieur aux parents, il faut que les parents invoquent une cause étrangère au
fait de l’enfant et à eux-même, imprévisible et irrésistible. Civ. 2, 17 fév. 2011 (doc. 13). Seule la cause
étrangère ou la faute de la victime peuvent exonéré les parents de leurs responsabilité

Il faut une imagination débordante pour espérer trouver une cause étrangère qui exonère totalement les
parents.

L’assurance de responsabilité civile du « chef de famille », est de plus en plus répandue et cette assurance est
à même de prendre en charge le coût d’indemnisation des parents du fait de leur enfant.

Doc 14 - la responsabilité des parents ne fait pas obstacle a ce que la responsabilité de l’enfuit soit également
retenue

B – La responsabilité des commettants du fait de leurs préposés (TD 8)

Art. 1242 (ancien 1384)


On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui
est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.
(…)
(Alinéa 5) Les maîtres et les commettants, du dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les
fonctions auxquelles ils les ont employés;

1° Les conditions d’application

a) Un lien de préposition

° Dé nition : lien de subordination en vertu duquel le préposé est le subordonné du commettant


– cette subordination résulte d’un pouvoir de donner des ordres ou des instructions à une personne
qui accepte de s’y soumettre.

Conception juridique de subordination : “ le lien de subordination dont découle la responsabilité mise à


la charge des commettants par l’art. 1384 al. 5 suppose essentiellement que ces derniers ont le droit de
faire acte d’autorité en donnant à leurs préposés des instructions sur la manière de remplir, à titre
temporaire ou permanent, avec ou sans rémunération, fût-ce en l’absence de tout louage de services, les
emplois qui leur ont été con és pour un temps et un objet déterminés“ (formule de certains arrêts).

Cette formule témoigne d’une notion de préposition qui est la fois précise et large car il est nécessaire
d’établir une relation d’autorité mais l’acte d’autorité peut être établi à titre temporaire ou permanent,
avec ou sans rémunération et en l’absence de contrat de service.

° Diversité des sources du lien de préposition :

Le lien de préposition peut découler d’un contrat souvent c’est un contrat de travail.

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Dans le cadre d’un contrat de travail, le salarié se voit toujours reconnaitre la qualité de préposé/subordonné
de l’employeur. Donc c’est un pouvoir de droit.

1. - Le contrat (Cf le contrat de travail)

Attention il existe des contrats qui ne font pas naître de lien de subordination (cf, contrat
d’entreprise, contrat de mandat sauf circonstances particulières, contrat médical)

Situation particulière du médecin libéral exerçant dans le cadre d’un établissement de soins avec
lequel il a conclu un contrat : préposé ou non préposé?
Crim 5 mars 1992 (doc. 3) : le lien de préposition est possible : “ l'indépendance professionnelle
dont jouit le médecin dans l'exercice même de son art n'est pas incompatible avec l'état de
subordination qui résulte d'un contrat de louage de services le liant à un tiers“.

Situation particulière de la mise à disposition occasionnelle du préposé au pro t d’un tiers : qui
est le commettant lorsque le dommage se réalise ?
° partage ou transfert d’autorité?
° cas par cas : 1) le contrat a-t-il organisé un transfert d’autorité? 2) si non, rechercher celui qui,
au moment de la réalisation du dommage, avait une autorité effective ou principale sur le
préposé?
Cf les arrêts suivants : Civ. 1, 10 déc 2014 (doc. 5); Civ. 2, 18 mai 2017 (doc. 6 + doc. 7).

La jurisprudence refusait de reconnaitre la qualité de préposé car incompatible avec


l’indépendance du médecin. Crim 5 mars 1992 (doc 3 séance 7 ) - revirement de jurisprudence.
La Cour de cassations s’exprime en termes généraux qui donnent une portée conséquente.
« L'indépendance professionnelle dont jouit le
médecin dans l'exercice même de son art n'est pas incompatible avec l'état de subordination qui
résulte d’un contrat de louage de services le liant à un tiers ».

La Cour de cassation distingue entre ce qui relève de l’art du médecin et ce qui relève à une
subordination de l’organisation administrative d’un établissement qui peut lui donner la qualité
de préposé.

• Lorsqu’un préposé agit au pro t d’un tiers et pas de son commettant de manière occasionnelle.

Ex : une entreprise prête un engin de chantier avec le conducteur. Le conducteur est le préposé de
l’entreprise mais va être à disposition d’une autre entreprise.

Ex : un salarié effectue une mission au sein d’une autre entreprise.

Y a-t-il un partage d’autorité avec deux commettants ou y a-t-il un transfert d’autorité ?


Dans ces hypothèses, il faut raisonner au cas par cas puisqu’on est dans le cadre contractuelle, il
faut rechercher si un contrat a organisé ou non un transfert d’autorité. Si ce n’est pas le cas, il
faut rechercher qui avait une autorité effective ou principale sur le préposé. Souvent on constate
que c’est l’entreprise utilisatrice
qui obtient la qualité de commettant.

Documents 5, 6 et 7 séance 8

2 – Une réglementation professionnelle

La règlementation applicable au notaire prévoit que le titulaire de l’of ce est civilement responsable du fait
de l’activité professionnelle exercée pour son compte par le notaire salarié, décret 1993.

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3 – Un lien de famille ou d’amitié

Une personne soit subordonnée à une autre, reçoive des autres d’une autre personne. Dans certaines
hypothèses, la jurisprudence a pu reconnaitre un lien de préposition notamment dans les hypothèses de
service rendu.

Le lien de préposition est envisagé de manière large et qu’il appartient au demandeur victime d’établir la
preuve de l’existence de ce lien de subordination entre celui qui a causé le dommage et le commettant. C’est
au demandeur d’apporter la preuve que les conditions d’applications sont réunies.

b) Les conditions relatives au fait dommageable du préposé

Première condition : un fait FAUTIF du préposé

° contra simple fait causal de l’enfant pour la responsabilité des parents.


° l’exigence d‘un fait fautif du préposé n’implique pas nécessairement que la victime doive engager
la responsabilité du préposé.
° le préposé ne pouvant pas être gardien (incompatible avec la subordination) seule sa faute est
constitutive d’une responsabilité

La responsabilité du commettant du fait de leur préposé ne marche pareil que les parents puisque pour
engager la responsabilité des parents, il suf t d’un fait causal de l’enfant.
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La responsabilité est conditionnée à un fait fautif du préposé. La responsabilité du commettant n’est engagée
que dans la mesure où la responsabilité du préposé aurait pu être engagée.

On parle de faute et pas du fait des choses car la Cour de cassation considère que le préposé ne peut pas se
voir reconnaître la qualité de gardien de la chose.

On justi e cette incompatibilité entre préposé et gardien d’une chose par le fait que l’état de subordination
exclue que le préposé puisse exercer un pouvoir effectif et indépendant d’usage, de direction et de
contrôle,sur la chose.

Si on veut apporter la preuve que le préposé a la qualité de gardien, il faut prouver un abus de fonction, il
n’agit plus comme un préposé. Cette incompatibilité explique que le seul fait du préposé est une faute.

Cette responsabilité du commettant est conçue comme la contrepartie du fait que le commettant qui tire pro t
économique de l’activité de son préposé, donc c’est à lui de supporter les risques de dommage liés à cette
activité et aux choses que le préposé utilise.

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