Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
A. Le principe
b. Conditions de responsabilité
c. Les effets
Mais cette présomption n’est pas irréfragable. L’art. 1384 al. 6 autorise les
parents à s’exonérer en prouvant qu’ils n’ont pas pu empêcher le fait
dommageable.
(i) Lorsqu’ils prouvent que le dommage causé par l’enfant n’est que
le résultat d’une force majeure ou du fait d’un tiers qui a eu
pour l’enfant et pour eux-mêmes des caractères de force
majeure. Dans ce cas, on dirait que le fait de l’enfant n’est pas la
cause génératrice du dommage ;
(ii) Lorsque les parents prouvent qu’ils n’ont pas manqué à leur
devoir de surveillance et d’éducation, qu’ils se sont conduits avec
toute la prudence désirable et que malgré cette prudence, ils
n’ont pu prévoir ou empêcher le dommage.
b. Conditions de la responsabilité
La situation faite aux instituteurs par le Code Civil était fort rigoureuse, étant
donné surtout qu’ils ne choisissent pas leurs élèves. A la suite de l’émotion
soulevée parmi les instituteurs publics par la fameuse affaire Le Blanc (31
mai 1892), une première loi du 20 juillet 1899, vint ajouter à l’art. 1384
un paragraphe substituant la responsabilité civile de l’Etat à celle des
membres de l’enseignement public.
a. Le principe
L’art. 1384 al. 3 du CCM pose le principe de la responsabilité des
commettants du fait de leurs préposés. Les commettants sont responsables
du dommage causé par leur préposés dans les fonctions auxquelles ils les
ont employés.
5. Que celui qui a autorite et direction exerce celles-ci pour son propre
compte;
Action de la victime
Situation du préposé
Beau Villa Ltd v. Chuckowree & Lamco Insurance Ltd 1992 SCJ 83
Boodhoo v. Taylor Smith & Co. 1971 MR 207
Pour poursuivre l’Etat comme commettant des fonctionnaires pour une faute
commise par ces derniers dans l’exercice de leurs fonctions, il y a un délai de
prescription de 2 ans à partir de l’évènement générateur de responsabilité.
Exceptionellement, il faut d’abord donner une mise-en-demeure d’au moins
un mois avant de loger l’affaire en Cour.