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Section 1 

: La responsabilité pour faute

§1. La notion de faute adm

A. La distinction entre faute personnelle de l’agent du service et faute de service

TC 1873 « Pelletier » : pose la distinction entre faute personnelle et faute de service.

La faute personnelle ou autrement la faute « détachable du service », et définit par Laferrière comme
« … ».

La faute personnelle être détachables du service, lorsqu’elle est commise en dehors du service, et sans
lien avec celui. Mais la faute personnelle peut aussi être caractérisé, alors qu’elle a lieu dans le SP, c’est la
cas lorsque l’agent fais état d’un comportement inadapté, comme des vilence (CE ? ).

La faute de service est celle commis par un agent dans le cadre du SP (…), avec les moyens du SP, ou bien
pas dépourvue de tous lien avec le service (CE ? « Sadoudi »).

B. En quoi peut consister la faute de l’adm ?

La faute de l’adm, peut consister en une action, ou bien une inaction. La notion de faute est très large.

Pour des soucis tenant à l’indemnisation de la victime, qui est désormais au cœur des préoccupation, et
surtout rappelons le, la première fonction des régimes de responsabilité. En ce sens l’adm, a étendu sa JP
afin d’admettre plus facilement l’engagement de la responsabilité de l’adm.

C’est pourquoi dans un arrêt … le CE a admis le cumul de responsabilité par cumul de faute. Dans un tel
cas, il y a à la fois une faute de service et une faute personnelle de l’agent (CE 2002 « Papon »).

L’engagement de l’adm peut même se faire indépendamment de toute faute de service. On est dans le
cas d’une faute certes personnelle mais en lien avec le service publique, soit parce qu’elle a étais
commise dans le cadre du SP (CE …), avec les moyens du SP, ou du moins qu’elle n’est pas dépourvue de
tous liens avec le service. Dans un tel cas la victime peut demander la réparation de son préjudice a
l’adm.

-Driencourt CE 1978 : toute illégalité est fautive.

§2. Le degré de la faute

Indépendamment de la qualification de faute personnelle ou de faute de service, l’engagement de la


responsabilité administrative diverge en fonction de la gravité de la faute.

A. L’exigence exceptionnelle d’une faute lourde et l’évolution JP

Depuis les XXème siècles, l’idée qui se développe est celle de la victimisation, autrement dis on cherche
avant tous a réparer les dommages subit par les victimes a cause d’une faute de l’adm. Toutefois, cet idée
n’a pas toujours couler de source, et même en ayant admis la responsabilité de l’adm (TC 1873 blanco),
l’idée de souveraineté de l’Etat rendez sa mise en cause plutôt compliqué. Au début il étais admis dans la
plupart des domaines, que la responsabilité adm ne pouvait être engager qu’en rapportant la preuve
d’une faute lourde, voir dans certain cas d’une exceptionnelle gravité. Bien que la dernière est
complétement étais abandonné par la JP, la faute lourde reste exiger dans certain domaine, mais la
tendance aujourd’hui c’est la preuve d’une faute simple comme condition d’engagement de la
responsabilité adm.

L’évolution JP fais donc état d’un net recul dans la faute lourde. La faute lourde a en effet étais
abandonné en matière médicale (CE 1988 « Cohen »), en matière fiscal (CE 2011 « Krupa »), ou encore en
matière pénitentiaire, ou de police.

Pour autant bien qu’elle soit en net recul, elle reste exigée, dans certain domaine.

B. Les hypothèses dans lesquelles la preuve d’une faute lourde reste exigée

La faute lourde reste en effet exigée dans certain domaine, principalement les domaines dit « régalien ».
Tel est le cas du SP de police, qui aussi bien judicaire, qu’administratif, exige une faute lourde comme
condition d’engagement de la responsabilité.

L’arrêt de principe en la matière, c’est l’arrêt Dumont du CE de 1978, qui dispose qu’en matière de police
administrative, le principe est la faute lourde. Ce principe doit cependant être tempéré, par les
exceptions qui l’accompagne. Il est en effet admis qu’en cas de retard dans …, une faute simple suffit pour
engager la responsabilité de l’adm.

Outre le SP de la police adm et judiciaire, la faute lourde reste exigé dans le domaine de contrôle. Tel est
le cas dans le contrôle qu’effectue l’Etat sur les collectivités territoriale (CE 2007 France Telecom).

La faute lourde reste globalement exigée dans les domaines régaliens, bien que sa portée est
considérablement diminué.

§3. La preuve de la faute

Par principe, c’est à la victime du dommage de rapporter la preuve de la faute de l’adm. Mais bien que le
régime de la preuve se soit améliorer en faveur de la victime, il reste des domaines, dans lesquelles
l’apport d’une preuve de la faute de l’adm se révèle quasi-impossible. C’est pourquoi, la JP a posé
certaines présomption de faute, permettant ainsi de renversé la charge de la preuve. La victime n’a donc
plus besoin de rapporter la preuve d’une faute, cette dernière incombe à l’adm.

Le régime se rapproche très fortement du régime de responsabilité sans faute, a la distinction près que
dans se dernier l’adm ne peut pas s’exonérer en rapportant l’absence de faute.

A. Présomption relative aux dommages causés aux usagers des ouvrages

Cette présomption est la première posée par l’adm, elle est d’ailleurs a l’origine de la reconnaissance de
la responsabilité de l’Etat. Cette présomption est en effet posée par la loi du 28 pluviôse en VIII.

Dès lors, lorsqu’une personne est victimes d’un dommage causé par un ouvrages publiques, la faute de
l’adm est présumé. Il faut donc, pour s’exonérer de sa responsabilité, que l’adm rapporte la preuve
d’absence de défaut d’entretient normal de l’ouvrages.

B. Les présomptions en matière médicales


Section 2 : La responsabilité sans faute pour risque créé

Fondement : CE 1895 « Cames »

§1. Le risque crée par les activités dangereuses de l’adm

A. L’utilisation des choses dangereuses ou défectueuses

-CE 1919 « Raoult -Desroziers » ? : choses dangereux

B. L’utilisation de méthodes dangereuses

« Thouzellier » /

C. Le placement en situation dangereuse

Sault

§2. La responsabilité sans faute au profit des collaborateurs du SP

L’arrêt Cames bien qu’ayant perdu presque toute portée, reste toutefois pertinente pour les
collaborateurs occasionnelles du SP. Cette solution sera d’ailleurs affirmée par un arrêt …

Toutefois pour être qualifié de collaborateurs du SP, il est nécessaire de remplir a quelque condition

A. La collaboration à un SP

B. Une collaboration justifiée

Collaboration demandée par l’adm, ou justifié par l’urgence CE ? « Batz-sur-mer »

§3. Les accidents causés aux tiers par des travaux publics ou des ouvrages publics

A. Distinction usagers-tiers-participant

B. La portée de la distinction

Section 3 : La responsabilité sans faute pour rupture d’égalité devant les charges publiques

§1. La responsabilité du fait des lois et des accords internationaux

A. La responsabilité du fais des lois

-CE 1938 « La fleurette »

B. La responsabilité du faits des accords internationaux

-CE ? « Compagnie G de radioélectrique ».

C. Responsabilité du fait des actes de gouvernement rattachés aux relations internationales

§2. La responsabilité du fait des décisions régulières de l’administration

CE 1923 « Couitéas »
A. La responsabilité du fait de décisions individuelles régulières

B. La responsabilité du fait des règlements légaux

Gavarnie CE 1963

§3. Les dommages permanents résultant de travaux publics ou d’ouvrage publics


La 2eme chambre civile de la Cour de cassation rend le 5 janvier 2021 un arrêt de rejet, relatif à

Un mineur conduisant une voiture volée et ceux sans permis de conduire, est impliquer dans un accident
de la circulation le 4 mai 2010 à la suite duquel son passager fut gravement blessé.

Il fut condamné par le tribunal pour enfant des chefs de vol aggravé, de blessure involontaire et de
défaut de permis.

Le conflit se poursuit au civil. Les parents du conducteur, le conducteur mineur et leur assureur sont citée
à comparaitre en qualité de personne civilement responsable. Le propriétaire du véhicule et son assureur
ont eux aussi été mis en cause.

Le jugement de première instance condamne in solidum les parents du conducteur et se dernier au


paiement de certaines somme d’argent a la victime ainsi qu’a la CPAM. L’assureur du propriétaire et le
propriétaire sont quant a eux mis hors de cause.

Les condamnés en première instance ont fait appel de la décision, est invoque une faute contributive de
la victime a son propre dommage de nature à réduire son droit a indemnisation de 50%.

La juridiction du second degré, ont rendu un arrêt confirmatif, dans lequel il condamne in solidum les
parents et le mineur conducteur responsable des dommages de l’infraction commise sur la victime
passagère, et déclare l’arrêt opposable a leur assureur.

Elle statut en se sens au regard de l’article 3 de la loi du 5 juillet 1985 qui dispose que seul la faute
inexcusable de la victime peut la privée totalement ou partiellement de son droit a indemnisation, quant
l’espèce la victime n’a pas commis une tel faute, et qu’elle est donc en droit d’être indemniser en totalité
de son préjudice.

Elle ajoute qu’au regard des conclusions commune des parties, aucune preuve n’est suffisante a
démontré la complicité de vol de la victime, une qualité qui ne peut donc être retenu a son égard pour
limiter son droit a indemnisation.

Les parents et leur assureur forme un pourvoi en cassation contre l’arrêt rendu par la CA. Le pourvoi est
fondé sur 5 moyens. Seul le premier moyen divisé en 3 branches est de nature à permettre l’admission du
pourvoi, il est donc le seul à être reproduit en l’espèce.

La première branche du pourvoi fais grief a l’arrêt d’avoir combiner les régimes de la responsabilité des
parents du fait de leur enfants, et celui prévu par la loi Badinter, alors que ces deux régimes sont en
principe exclusif et ne peuvent se combiner.

La seconde et troisième branche reproche à la cour d’appel d’avoir dénaturé le sens claire et précis de
leur conclusion.

Le problème juridique soulevé par cet arrêt est la suivante : le régime de responsabilité des parents du
fait de leur enfant peut-il être combiner au régime de responsabilité des accidents de la circulation de la
loi du 5 juillet 1985 ?

La 2ème chambre civile de la Cour de cassation répond par l’affirmative, dans un arrêt du 5 janvier 2021.
Elle statut en se sens au motif que la loi Badinter est d’ordre public, et que puisque la victime n’a pas
commis de faute inexcusable, les parents sont alors solidairement responsables du dommage causé par
leur enfant.
Cass 2e. civ 28 janvier 1998
Attendu, selon l'arrêt attaqué (Versailles, 3 novembre 1995), que, sur une route, un accident de la
circulation s'est produit, mettant en cause le cyclomoteur de M. Arnaud X..., âgé de 15 ans, et un
ensemble routier conduit par M. Y..., appartenant à la société Cartonneries PN et assuré par les
Mutuelles du Mans ; que M. X... ayant été blessé, son père a assigné M. Y..., la société Cartonneries PN et
son assureur en réparation du préjudice subi par son fils ; que celui-ci, devenu majeur, a repris l'instance
à laquelle M. et Mme X... sont intervenus volontairement ; que la caisse primaire d'assurance maladie
d'Eure-et-Loir a été appelée en la cause ;
Sur le premier moyen : (sans intérêt) ;
Sur le second moyen :
Attendu, qu'il est reproché à l'arrêt d'avoir débouté M. X... de sa demande d'indemnisation, alors, selon
le moyen, de première part, qu'en omettant de viser les pièces du dossier sur lesquelles elle s'est fondée
pour estimer que la flaque d'huile devait être localisée à proximité de l'axe médian de la chaussée, ce
dont elle a déduit, au regard de la faible largeur de la flaque, que M. X... avait commis une faute en ne
tenant pas suffisamment sa droite, la cour d'appel a privé sa décision de base légale au regard de l'article
1382 du Code civil
; de deuxième part, que la présence d'une flaque d'huile sur la chaussée ne saurait être considérée
comme n'étant pas un événement irrésistible pour un conducteur que si la flaque était visible pour ce
dernier ; qu'en l'espèce, pour exclure tout droit à indemnisation de M. X..., la cour d'appel s'est bornée à
relever que la victime disposait d'un couloir de circulation suffisant pour éviter la flaque d'huile située à
proximité de l'axe médian de la chaussée ; qu'en statuant de la sorte sans constater que la flaque d'huile,
répandue dans la courbe d'un virage, était visible de M. X... lorsque ce dernier est venu glisser sur elle, la
cour d'appel a privé sa décision de base légale au regard de l'article 4 de la loi du 5 juillet 1985
; de troisième part, qu'à supposer qu'elle ne constitue pas un cas de force majeure, la présence de la
flaque d'huile, constitutive d'un défaut d'entretien normal de la chaussée, empêchait de considérer que
la faute de M. X... fût la cause exclusive de l'accident ; qu'en retenant pourtant la faute du cyclomotoriste
comme cause exclusive de l'accident, la cour d'appel a violé l'article 4 de la loi du 5 juillet 1985 ;
de quatrième part, que la vitesse maximale autorisée aux véhicules avec remorque dont le poids total est
de plus de 12 tonnes sur les chemins départementaux est de 60 km/h ; qu'en l'espèce le procès-verbal de
gendarmerie constatait que le véhicule conduit par M. Y... avait un poids à vide de 11 tonnes 15 et que le
poids maximal autorisé pour l'engin était de 30, 50 tonnes ; que les juges du fond ne pouvaient décider
qu'en roulant à la vitesse de 65 km/h, M. Y... circulait en deçà de la vitesse maximale autorisée sans
rechercher le poids effectif du véhicule au moment de l'accident et si compte tenu de ce poids, M. Y...
était autorisé à circuler à une vitesse supérieure à 60 km/h ; qu'en s'abstenant de procéder à cette
recherche, la cour d'appel a privé sa décision de base légale au regard de l'article R. 10-1 du Code de la
route ;
enfin, qu'en toute hypothèse en omettant de rechercher, comme l'y invitait M. X..., si M. Y..., pour circuler
à la vitesse autorisée, ne roulait pas néanmoins à une vitesse excessive compte tenu de l'important
tonnage de son camion, de la configuration de la chaussée, de son obligation prévue par l'article R. 11-1
du Code de la route de réduire sa vitesse à l'amorce du virage en un lieu où la survenance d'enfants était
prévisible, tous éléments propres à caractériser la faute du conducteur, la cour d'appel a privé sa décision
de base légale au regard des articles R. 11-1 du Code de la route et 4 de la loi du 5 juillet 1985 ;
Mais attendu qu'après avoir exactement retenu qu'en sa qualité de conducteur d'un véhicule terrestre à
moteur, victime d'un accident de la circulation dans lequel un autre véhicule était impliqué, M. X... a
vocation à être indemnisé de son préjudice, l'arrêt relève que celui-ci s'est trop largement déporté sur sa
gauche dans le virage alors qu'il disposait d'une bande de circulation suffisante pour éviter une flaque
d'huile ; que de ces énonciations et constatations, la cour d'appel, abstraction faite des motifs
surabondants tirés du comportement de l'autre conducteur dont le véhicule était impliqué dans
l'accident, a exactement déduit que M. X... avait commis une faute et souverainement décidé que cette
faute emportait pour M. X... exclusion de tout droit à indemnisation ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi.

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