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I / la régularité de la décision attaquée ( le rejet de la requête)

il conviendrait d'aborder l'inexistence d'une faute de service pour défaut


d'entretien (A) pour en finir avec l'incertitude sur l'antériorité de l'engin à
l'accident (B).
NB : comme l'on dit que le juriste ne réfléchis pas par rapport à la normalité mais
par rapport à la normativité, nous apprentis nous évoquerons kelk textes

A / l'inexistence d'une faute de service pour défaut d'entretien

Aux antipodes de la prétention du sieur, la cour avance, à ses dires, avance «


qu'à l'évidence l'entretien d'une voie publique a pour finalité de permettre la
circulation des véhicules et des personnes, mais n'a pas objet principal de
recueillir des ordures» . Il admet nettement que la ville de Dakar s'évertuait par
ses moyens d'exercice de ses fonctions à parfaire cet ouvrage public que par
diligence. Autant préciser k 'elle n'était tenue d'aucune obligation de le faire de
manière répétitive. ( par seconde)
Dés lors, l'accident y découlant pouvait n'est ce pas être la conséquence de
circonstances habituelles ? car résultant de l'intervalle de temps qu'avait
nécessairement dompté l'administration évalué en fonction la diligence de le
faire !!
Mais Oui monsieur le Président !!!
cet accident pouvait se produire dans cet intervalle car si l'on en croit au juge
il nous est fait part de l'idée selon laquelle elle ne pouvait le faire tout le
temps .( Par exemple, la ville a effectué cette tâche entre 8h-18h. l'accident est
survenu à 19 h bien k retenant sa diligence peut on lui imputer la faute ? mais non
.!)
c'est la raison pour laquelle à cet effet les moyens soulevés par le sieur Diaw *
la responsabilité de plein droit, le manquement à une obligation préexistante, et
l'obligation de sécurité * ' ne pouvaient qu'être rejetés !!!
Que même la définition idéale de la faute de service n'est pas en l'occurrence
admise pour mettre en cause la responsabilité de l'administration.
Oui monsieur le Président. ,
l'arrêt même attribue à l'enfant une faute contraventionelle par le seul fait
d'être déféquant l'ordre public un trouble au service de la salubrité , de
salubrité que réclamait son représentant ... on le concevrait comme une mesure
exonératoire de la ville de Dakar.
on pourrait même concevoir une conception erronée que le sieur Diaw avait de la
faute de service . Sur ce , il n'est fait l'état d'aucune responsabilité à plus
forte raison de plein droit !!! Il ne pouvait ni évoquer ce défaut, ni même
l'absence de mesures adéquates pour éviter le dommage par l'arrêt du CE 18 juin
1926 , compagnie L'abeille.
l'administration pourrait donc être frappée d'une crainte révérentielle dans
l'exercice de ses fonctions s'il suffisait d'engager sa responsabilité pour une
aussi minable erreur !!! Mais heureusement que cela est garantie dans les lignes
qui suivent.

B / l'incertitude sur l'antériorité de l'engin à l'accident

Monsieur le Président,
Le sieur Diaw se voulant être fiable par le seul fait que l'accident survenu à son
enfant, le dommage assigné à réparation était causé par un engin trouvé dans un
dépôt d'ordures. Mais monsieur le Président, tenons compte de l'esprit en
l'occurrence que la nature même de l'objet ne pouvait être déterminée, décelée donc
que c'était illusoire de s'en prévaloir. Il en va ainsi dans la même incertitude ,
aux termes de la décision « que le dommage n'engage la responsabilité de la
puissance publique que s'il est constaté que cette présence s'est poursuivie
pendant un certain laps de temps révélateur d'1 défaut d'entretien » . En des
termes explicités, on en infère que même l'appelant n'était ni en mesure de déceler
l'obstacle ni affirmer qu'il était présent avant même l'arrivée de l'enfant, quelle
défense illusoire !!. Il va plus loin pour considérer que l'enfant n'était pas un
tiers à l'ouvrage, mais un usager, donc qui pourrait même simuler des
incohérences , rappelons qu'il était en train même de déféquer l'ordre public. On
ne peut ignorer la cause et engager une responsabilité, nous sommes en matière
extra - contractuelle et en l'absence d'une responsabilité de plein droit.
Le juge a milité en faveur de la thèse selon laquelle trancher le litige en
fonction de l'objet était erroné car jusqu'à là on ne dispose pas de moyens
tangibles pour déterminer cet objet avec certitude.

II / la détermination de la faute de service de l'administration dans les ouvrages


publics

on étudiera successivement la nécessité d'une preuve palpable (A) ainsi que


l'apport d'une jurisprudence

A / la nécessité de la preuve de la faute de service


Outre la définition ou la précision apportée par cette jurisprudence, on nous fait
part de la preuve de la faute qui incombe évidemment à la victime. Elle peut
invoquer ce que la l'arrêt du CE 20 avril 1934, le Meut consacre ou appele ( faute
par imprudence, négligence, maladresse, malveillance. qu'elle peut imputer à
l'administration. Mais, La jurisprudence administrative a tant mieux inventé un
système de présomptions de faute, en l'occurrence nous parlerons de « présomption
de défaut d'entretien normal » qui a pour effet de renverser la charge de la preuve
en obligeant l'administration à prouver qu'aucune faute qui lui serait imputable
n'est à l'origine du dommage, on le rencontre en matière d'accident causés aux
usagers des ouvrages publics.
la victime est mise au cœur de ce droit de la responsabilité parce que c'est à lui
que revient toute preuve pour bénéficier d'une indemnisation. Consacré par l'arrêt
du CE............
C'est l'une des panoplies d'éléments, causes de la responsabilité administrative
qui ne saurait aussi facilement être mise en jeu. Tant bien même, elle est garantie
par le principe de la gradation des fautes qui éxige à l'avance une faute d'une
certaine gravité , de la faute légère CE E2à celle lourde. L'arrêt du CE 20 juin
1997 , Theux( faute lourde comme condition de mise en œuvre de responsabilité pour
faute)
De même, le juge est venu par cette présente décision requalifier la faute de
service, la préciser et on resent la graduation quand il disait ***** comme un
fonctionnement normal, présentant un certain degré de gravité variable en fonction
de ses activités, compte tenu des difficultés représentées pour l'exercice cette
activité et des moyens dont elle disposait pour éviter le dommage*****

B / un arrêt confirmé par la jurisprudence antérieure

la responsabilité administrative, Monsieur le Président, a fait l'objet de


consécration jurisprudentielles. Aujourd'hui l'appréciation du juge vis à vis de
cette faute réside dans une qualification des faits et une détermination du
préjudice ; il tient compte de la difficulté que rencontre l'administration pour
réaliser l'activité administrative : voilà une tendance apportée par l'arrêt du CE
27 janvier 1988 ministre de l'éducation nationale. Toujours en est il que sa
définition d'origine est conservée et aujourd'hui fait l'objet d'une précision
éxacte avec l'arrivée de cette présente jurisprudence. Cet arrêt, en effet, vient
appuyer le régime antérieur du fait générateur unique de la responsabilité
administrative à savoir la faute de service. Cette jurisprudence n'a pas manqué de
sa régularité, de sa dynamique.On assiste aujourd'hui à une démonstration de cette
faute commise par la victime notamment consacrée par l'arrêt du CE 14 mars 1980 ,
commune urbaine de Bordeaux mais aussi une admission pour l'administration fautive
de se prévaloir d'une présomption que l'on retrouve dans la jurisprudence du CE du
CE Ass 30 octobre 2009 , requête numéro 298348, Perreux en matière de lésion
provenant d'une mesure discriminatoire.
Pour engager la responsabilité l'administration,distinguer la faute personnelle de
celle de service est fondamental ; l'arrêt Pelletier du TC 1973 en est le père
fondateur, qui dit que l'agent ne peut être poursuivi devant les tribunaux
judiciaires que pour faute personnelle ( détachable de ses fonctions). La
détermination de la faute de service est consacrée entre autres par les arrêts du
TC , 1935 , Thépaz ( F constitutive d'une infraction pénale n'est pas forcément
personnelle mais de service ) et du TC action Française. un agent peut commettre
voie de fait sans faute personnelle)

JURISPRUDENCE

le domaine de la faute lourde ne joue que pour :


_ Le service de police « le feu de l'action» CE 13 mars 1925 , clef.
_ Le service fiscal « difficultés particulières tenant à l'appréciation la
situation des contribuables» CE sect. 27 mai 2003, chabba
_ Le service des mines CE 24 mars 1976, Dame veuve Thiémard

elle a été abandonnée en matière


_ D'activités médicales ou chirurgicales CE ass 10 avril 1992 , Époux «V»
_ D'activité de police administrative en terme de réglementation CE 5 mars 1971 ,
de Fichant

présomption de faute CE 2003 AP-AC ) mme Marzouk


action récursoire CE 28 juillet 1951 Marielle et delville
faute lourde pour activité de juridiction administrative CE 19 décembre 1978
darmont
Cumul de responsabilité arrêt CE Lemonnier 1918 * on peut parler de faute
personnelle commise dans ou hors le service mais sans lien avec lui

Preuve de la faute de service en matière médicale CE 22 décembre 1976 , Dame


Derridji

rupture d'égalité devant les charges publiques :


* l'intervention d'une loi ou d'un règlement : CE 30 mars 1966 compagnie générale
d'énergie radioélectrique
* refus d'exécution d'une décision de justice : CE

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