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Correction séance 3

TD2

Cécité : le dommage corporel est l’atteinte au physique de la victime (cécité). A partir de se


dommage corporel on se demande quels seront les préjudices que louis pourra réparer autant que
patrimonial et extrapatrimoniaux. La nomenclature DINTHILLAC dresse la liste de ce qui peut être
réparé :

- Les frais de logements adaptés constituent un préjudice patrimonial permanant


- La perte de revenus professionnel et en l’espèce il a deux sources de revenus qu’il n’aura
plus : carrière + son activité annexe : arrêt 24 janvier 2002 où, la Cour de cassation a jugé
qu’une personne ne pouvait obtenir la réparation de la perte de ses rémunérations que si
celles-ci étaient licites, or dans cet arrêt le travail était dissimulé donc il ne pourra pas se voir
compenser ses revenus.

Le préjudice esthétique peut être envisagé : la souffrance morale qu’éprouve à victime suite à
l’atteinte physique.

Pretium doloris invocable +++

Condition préjudice d’agrément : la pratique doit être spécifique et non ordinaire et le bricolage ne
rentre pas dans ce cadre d’après la CCass. Pour être considéré comme spécifique l’activité doit être
clairement définie et différente d’une activité quotidienne, pratiquée antérieurement à l’accident et
de manière régulière. La CCass a considéré que la pêche, la marche ou encore le jardinage n’était pas
de nature a caractériser un préjudice d’agrément (14-30.015)

Concernant son fils :

- La demande principale : perte de gain de louis mais y’a aussi un préjudice matériel d’Ewan.
Mais on pouvait dire qu’entre les deux : incompatible.

TD3

Le tier a un contrat peut il invoquer sur le fondement de la responsabilité délictuelle un manquement


contractuel dès lors que ce dommage lui a causé un dommage ?

Accroche :

Définition : dans l’ordre définition de 1240 et 1241 A RECOPIER A LA LETTRE puis la faute : non
définissable, ni le CC ni la jp ne donne de définition. Mais qu’elle a été définie de manière
doctrinale : Donner des définitions doctrinales donné par le prof. Possible de donner la définition du
projet de réforme (1242 du projet de réforme de 2017). Dans la correction : Philippe brun pour la
définition doctrinale. Pour l’intérêt du sujet : possible d’utiliser du droit comparé (droit anglais et
allemand qui ont une liste délit spéciaux, différents de nous, clause générale) ou contexte historique
(=le dt romain= liste de délits spéciaux) ou code napoléonien (l’individualisme, universalisme, et
moralisme =faute subjective). Lien avec l’inspiration catholique de la faute originelle et subjective

Pb : la notion de faute est-elle encore le fondement de la responsabilité du fait personnel ?

Plan : I) L’inévitable transformation de la faute comme condition de la responsabilité


A) La qualification de la faute ou l’extension de sa définition
- La faute originellement était moral 3 éléments : un élément matériel, un élément juridique et
un élément moral (=imputabilité). Abandon de l’élément moral. Consécration de la faute
objective => plus besoin que son auteur a la capacité de discernement (15-25.465).
- Le renforcement de l’élément juridique : constat d’un interventionnisme de la CCass dans la
qualification de la faute (=même lorsque la faute ne constitue pas la violation d’un intérêt
légitime protégé, le juge peut caractériser la faute en se fondant sur un manquement au
devoir général de prudence, c’est l’idée du bon père de famille appelé ajd la personne
raisonnable).
B) La démonstration de la faute ou la facilitation de sa preuve
- Idée de l’identité des fautes délictuelles et contractuelles : voir la portée arrêt bootshop.
Avantageux pour la victime
- La faute collective ou pseudo collective : hypothèse ou le dommage est le fait d’un membre
indéterminé d’un groupe de personne déterminé, dans cette hypo, le juge a atténué la
preuve de la faute pour faciliter la réparation en admettant que l’ensemble du groupe était
responsable charge a chacun des membres de renverser la présomption (2 ème civ 18 mai
1955)

II) L’impossible disparition de la faute comme fondement de la responsabilité du fait personnel

A) L’absence de faute ou la réparation du dommage évincé


- Le fait personnel non fautif ne permet pas d’engager la responsabilité : une personne prise
d’un malaise cardiaque sur la place publique a entrainé dans sa chute une personne qui se
retrouve grièvement blessée. La victime est débouter de sa demander en réparation sur le
fondement de la responsabilité du fait des choses (car corps humain) et d’autre part
déboutée sur le fondement du fait personnel (1240-1241) car pas de faute donc CCass rejette
le fait personnel non fautif.
- 1 exception dans la théorie des troubles anormaux du voisinage : théorie fondée non pas sur
la faute mais sur le trouble constaté objectivement. Cela reste une exception en demi-teinte :
car cette théorie a acquis son indépendance des articles 1240 et 1241, c’est un principe
autonome. (3ème civ 30 juin 2004)
B) L’indulgence envers la faute ou la réparation du dommage limité
- Théorie des faits justificatifs consacrée par la loi pénale et dans le dt civil : consentement de
la victime pour réparation des dommages matériels et l’acceptation des risques qui attrait à
s’appliquer dans un domaine résiduel puisqu’on vise le domaine sportif
- Clause limitative ou exonératoire de responsabilité actuellement sans valeur dans le domaine
de responsabilité pour faute (2ème civ 17 janvier 1955)

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