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Séance de travaux dirigés numéro 7: Le mineur

I)Les biens soumis à l’administration légale

Autorité parentale art 371 du code civil

Avant l’ordonnance de 2015, nous avions deux types d’administration légale.


→ Administration légale pure et simple : exercer par les deux parents
→ Administration légale sous contrôle judiciaire : il n’y a qu’un seul parent qui l’exerce

Administrateur légale peut régir les biens de l’enfant

Acte de disposition(vente), acte conservatoire (acte nécessaire=rénover un mur) et acte


d’administration (entretien= peinture)

Acte sous autorité du juge : cession d’un immeuble, d’un fond de commerce

Certains actes ne peuvent jamais être effectué même avec l’autorisation du juge : donation
On ne peut pas donner les biens du mineurs

Don : transmission entre vifs (entre personne vivante)

Legs : transmission à cause de mort (prévu dans le testament)

réputer non écrites : comme si la clause ajouté dans le testament n’a jamais existé mais le testament
en lui-même est valable

Désignation de l’administrateur dans le respect de l’intérêt de l’enfant si contraire on peut virer cette
désignation d’administration tiers

La cour de Cassation reproche à la cour d’appel d’avoir chercher l’intérêt de l’enfant alors que ce
n’est pas dans la loi.

Cour de cassation, 1re chambre civile, 26 Juin 2013 – n° 11-25.946


Rédigez la fiche d’arrêt, répondez aux questions, et proposez un plan

Fiche d’arrêt:

Par une arrêt du 26 juin 2013, la première chambre civile de la Cour de cassation a rendu un
arrêt de cassation au visa de l’article 389-3 alinéa 3 du Code civil portant sur la possibilité de désigner
un tiers comme administrateur des biens donnés ou légué à un mineur.

En l’espèce, la mère décédée d’un mineur à léguée un ensemble de biens à son enfant en désignant le
grand-père maternel de l’enfant ou à défaut sa sœur comme administrateur des biens légués.Les
grands-parents ont alors contesté l’administration légal du père.

La Cour d’appel de Versailles dans son arrêt du 1er septembre 2011, a réputé non-écrites les
dispositions désignant le grand-père comme administrateur légal des biens au motif que sa disposition
était contraire à l’intérêt de l’enfant.Elle déboute les grands-parents de leur demande. Un pourvoi en
cassation est formé.

La Cour de cassation était amené à répondre au problème de droit suivant : L’intérêt de l’enfant est-
il une condition dans la désignation d’un administrateur tiers? Un administrateur spécial peut il
être affecté à la gestion de biens donnés ou légués si cela semble contraire à l’intérêt de l’enfant ?

La première chambre civile de la Cour de cassation casse et annule la décision au visa de


l’article 389-3 alinéa 3 du Code civil.
Après avoir rappelé le contenu de ce texte, elle énonce que la Cour d’appel a fait une interprétation
erronée de la loi.Elle estime que la Cour d’appel à viole ce texte car elle y a ajouté des motivations
qui allait au-delà du texte qui ne l’envisage pas.Elle renvoie l’arrêt devant la Cour d’appel de Paris.

Au motif que cette article ne contient aucune précision quant à l’intérêt de l’enfant.La Cour d’appel
en recherchant cette élément a violé la loi en rajoutant une condition n’ont prévu par le texte.

Plan :

→ Mon plan :
I)L’affirmation d’une administration légale pour gérer les biens d’un mineur au regard de
l’intérêt de l’enfant

A)Le principe de l’administration légal des biens légués ou donnés au mineur


B)La possibilité de la gestion du bien d’un mineur par un tiers peut importe l’intérêt de l’enfant

II)La possibilité d’écarter l’admnistrateur légal du mineur


A)La remise en cause de l’administration légal
B)La possible exclusion de la jouissance légale en B

Plan 2 prof :

I)La validité de la clause d’exclusion de l’administration légale


A)La possibilité d’exclure les biens donnés ou légués de l’administration légale →.
Article 389-3 alinéa 3 article 384 maintenant

B)La possibilité de désigner un administrateur tiers


II)Le refus de prendre en considération l’intérêt de l’enfant pour l’administration
spéciale de ses biens
A)La recherche de l’intérêt de l’enfant non prévu par la loi

B)Le stricte respect de la volonté du donateur ou du testateur

Questions :

1) Quel est le mode d’administration normal des biens du mineur ?


→ Le mineur étant juridiquement dans l’incapacité de gérer ses biens, cette gestion doit être réalisée
pour lui.Elle incombe en principe aux parents du mineur en tant que détenteur de l’autorité parentale
(= régime de l’administration légale).
→ Article 389 du Code civile : «La gestion des biens du mineur appartient aux deux parents qui
exercent l’autorité parentale en commun ».
Si les parents sont décédés ou privés de cette exercice, elle s’accomplit dans le cadre d’une tutelle. →

C’est l’administration légal exercer par les deux parents ou par un seul parent.

2) Dans quels cas cette administration est-elle exclue ?


→Article 389-2 du Code civil : « L’administration légale est placée sous le contrôle du juge des
tutelles lorsque l’un ou l’autre des parents est décédé ou se trouve privé de l’autorité parentale.Elle
l’est également lorsque l’autorité parentale est exercée unilatéralement ».
L’administrateur doit obtenir une autorisation du juge des tutelles pour accomplir les actes qu’un
tuteur ne pourrait faire qu’avec une autorisation.Il peut faire seul les autres actes (article 389-6 du
Code civil).
→ Article 389-6 du Code civil : « Dans l'administration légale sous contrôle judiciaire,
l'administrateur doit se pourvoir d'une autorisation du juge des tutelles pour accomplir les actes qu'un
tuteur ne pourrait faire qu'avec une autorisation.
Il peut faire seul les autres actes. »

Lorsqu’il y a un conflit, le juge va désigné un administrateur ad hoc,

Lorsque le testateur veut désigné un administrateur specificique, tiers pour gérer les bien légué au
mineur

3) Comment pouvez vous expliquer l’existence de la possibilité d’écarter l’administrateur légal ?

On peut expliquer l’existence de la possibilité d’écarter l’administrateur légal lorsqu’il y a un conflit


entre les parents ou pour s’assurer que les biens seront bien gérer. Lorsqu’il y a un patrimoine
important, respecter la volonté du défunt, biens spécifiques (portefeuille monétaire)

4) Qu’est-ce que le droit de jouissance légal ? Qui en est titulaire ? Expliquez.


→ Les parents disposent du droit de percevoir et s’approprier les revenus des biens de leur enfant
jusqu’à ses 16 ans .Ce droit est attaché à l’administration légal , il appartient soit aux deux parents
conjointement , soit à celui des pères et mères qui à la charge de l’administration.Les revenus des
biens de l’enfant doivent en priorité être utilisé pour la satisfaction de ses besoins.Elle implique la
nourriture , l’entretien et l’éducation de l’enfant et les dettes grevant la succession (article 386-3 du
code civil).
Utiliser le biens et en percevoir des revenir
Point important : Le droit de jouissance prend fin pour les clauses suivantes :
→ Pour les clauses d’extinction qui s’appliquent à tout usufruit (ex :décès ou renonciation de
l’usufruitier, abus de jouissance,ect..)
→ Pour les clauses qui mettent fin à l’autorité parentale ou à l’administration légale (ex : par
transformation en tutelle)
→ Dès que l’enfant atteint l’âge de 16 ans

5) Est-ce la première fois que la Cour statue sur le sujet de la clause d’exclusion de
l’administrationlégale ? La jurisprudence a-t-elle tendance à renforcer ou à affaiblir l’efficacité de la
clause ?
Arrêt 1re civ 27 juin 1993 → qui disait que l’administrateur tiers ne pouvait gérer que les biens or
réserve héréditaire.

Or réserve héréditaire = on ne peut pas désherité ses enfants en France


Par exemple 4 enfants : 400 euros de patrimoine 100 par enfants et 100 reste à disposition libre
4 maison = 1 maison par enfant puis 1 maison libres qui peut etre donné à n’importe qui

Puis arrêt 1re civ 6 mars 2013 qui nous dit que un administrateur tiers peut même gérer les biens
incluse dans la réserve héréditaire.

6)L’insertion de la clause doit-elle être justifiée au regard de l’intérêt de l’enfant ? Qu’en


pensezvous ?
La clause n’a pas à être justifié par l’intéreêt de l’enfant car le texte ne le prévoit pas.Mais si une
personne a designé une personne c’est qu’elle estime que cela va dans l’intérêt de l’enfant. Mais cela
peut basculer dans une sorte vengence.Bien de mettre des administrateur tiers pour gérer des biens
spécifique qui nécessite certaines compétences
II)Les pouvoirs de l’administrateur

Cour de cassation, 1re chambre civile, 11 Octobre 2017 – n° 15-24.946

• Rédigez la fiche d’arrêt

Par un arrêt du 11 octobre 2017, la première chambre civile de la Cour de cassation a rendu
un arrêt de cassation portant sur la responsabilité du banquier sur les pouvoirs d’un administrateur.

En l’espèce , la mère d’un mineur placée sous contrôle judiciaire a ouvert un compte de dépôt
au nom de ce dernier auprès de la société Banque CIC Ouest, sur lequel elle a placé une sommes de
20 000 euros provenant de la succession de son père.Sur ce montant, cette dernière a prélevé, à son
profit, la somme de 14 151,04 euros du 3 avril 2007 au 23 février 2011.Entre-temps, le juge des
tutelles des mineurs avait ouvert une tutelle aux biens le 11 janvier 2011

En l’espèce une mère qui a placé de l’argent sur le compte en banque de son fils suite à une succession.
Elle prélève au fur et à mesure des montants sur le compte.L’enfant se retrouve sous tutelle pour des
raisons que l’on a pas, ce tuteur ce rend compte qu’il y a une énorme somme qui manque sur le compte
en banque.

Le département de la Haute-Vienne, agissant en qualité de tuteur aux biens du mineur, a


assigné en responsabilité et remboursement des sommes prélevées la banque, qui a appelé la mère du
mineur.

La Cour de d’appel de Limoges par un arrêt du 8 juillet 2015 ,a fait droit à la demande du
tuteur en condamnant la banque au paiement de la somme de 4200 euros à titre de dommagesintérêts
en réparation du préjudice subi par le mineur.Les juges du fond ont estimé que les prélèvements
effectués par la mère sur le compte du mineur, sur la période du 27 janvier au 3 février 2011, par trois
retraits et un virement à hauteur de 4 200 euros, auraient dû, par leur répétition, leur importance et la
période resserrée d’une semaine sur laquelle ils ont eu lieu, attirer l’attention de la banque et entraîner
une vigilance particulière de sa part, s’agissant d’un compte ouvert au nom d’un mineur soumis à une
administration légale sous contrôle judiciaire

La Cour de cassation était amené à répondre à la question suivante : Est ce que la banque peut
être tenu pour responsable des retraits et virements effectués par un représentant légale sur le compte
du mineur pour ces propres intérêt ?

Par un arrêt du 11 octobre 2017, la première chambre civile casse et annule l’arrêt de la Cour
d’appel au visa des articles 389-6 et 389-7 du code civil , 499 du Code civil.

Elle affirme que la banque n’était pas responsable de l’utilisation des fonds déposés sur le compte du
mineur par sa mère à des fins personnelles, dans la mesure où cette dernière était investie, au moment
des retraits litigieux, d’un pouvoir d’administration sur les biens de son fils donc par ailleurs la Cour
de cassation par l’article 499 du Code civil rappelle que les tiers ne sont pas garants de l’emploi des
capitaux du mineur.Cependant que si à l’occasion de emploi , il y connaissance d’actes ou omissions
qui compromettent l’intérêt de la personne protégée , ils faut aviser le juge.
La banque n’a aucune responsabilité sur les mouvements de compte, elle n’a absolument pas a
contrôler ce que l’administrateur légal fait avec l’argent du mineur.
Devoir de vigilance sur ce qui se passe sur les comptes = mouvement vers l’administrateur légale

Retrait = acte d’administration donc l’administrateur légale peut les faire seule

La banque n’a aucun devoir de contrôle

Action dirigé contre la mère :

Qu’est que la mère en fait apres ?

Si c’est pour les mettres sur le compte : Oui

Achat statut côté élèvé : oui si disposition du mineur

Si pour acheter sac de luxe : ca dépend mais si bien à l’enfant

Si usage personnel : discutable remboursement

Casino : dépend si gain

Tant que le patrimoine ne perd pas de valeur, elle peut prelevé

Mais pur interet de l’enfant

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