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Acte sous autorité du juge : cession d’un immeuble, d’un fond de commerce
Certains actes ne peuvent jamais être effectué même avec l’autorisation du juge : donation
On ne peut pas donner les biens du mineurs
réputer non écrites : comme si la clause ajouté dans le testament n’a jamais existé mais le testament
en lui-même est valable
Désignation de l’administrateur dans le respect de l’intérêt de l’enfant si contraire on peut virer cette
désignation d’administration tiers
La cour de Cassation reproche à la cour d’appel d’avoir chercher l’intérêt de l’enfant alors que ce
n’est pas dans la loi.
Fiche d’arrêt:
Par une arrêt du 26 juin 2013, la première chambre civile de la Cour de cassation a rendu un
arrêt de cassation au visa de l’article 389-3 alinéa 3 du Code civil portant sur la possibilité de désigner
un tiers comme administrateur des biens donnés ou légué à un mineur.
En l’espèce, la mère décédée d’un mineur à léguée un ensemble de biens à son enfant en désignant le
grand-père maternel de l’enfant ou à défaut sa sœur comme administrateur des biens légués.Les
grands-parents ont alors contesté l’administration légal du père.
La Cour d’appel de Versailles dans son arrêt du 1er septembre 2011, a réputé non-écrites les
dispositions désignant le grand-père comme administrateur légal des biens au motif que sa disposition
était contraire à l’intérêt de l’enfant.Elle déboute les grands-parents de leur demande. Un pourvoi en
cassation est formé.
La Cour de cassation était amené à répondre au problème de droit suivant : L’intérêt de l’enfant est-
il une condition dans la désignation d’un administrateur tiers? Un administrateur spécial peut il
être affecté à la gestion de biens donnés ou légués si cela semble contraire à l’intérêt de l’enfant ?
Au motif que cette article ne contient aucune précision quant à l’intérêt de l’enfant.La Cour d’appel
en recherchant cette élément a violé la loi en rajoutant une condition n’ont prévu par le texte.
Plan :
→ Mon plan :
I)L’affirmation d’une administration légale pour gérer les biens d’un mineur au regard de
l’intérêt de l’enfant
Plan 2 prof :
Questions :
C’est l’administration légal exercer par les deux parents ou par un seul parent.
Lorsque le testateur veut désigné un administrateur specificique, tiers pour gérer les bien légué au
mineur
5) Est-ce la première fois que la Cour statue sur le sujet de la clause d’exclusion de
l’administrationlégale ? La jurisprudence a-t-elle tendance à renforcer ou à affaiblir l’efficacité de la
clause ?
Arrêt 1re civ 27 juin 1993 → qui disait que l’administrateur tiers ne pouvait gérer que les biens or
réserve héréditaire.
Puis arrêt 1re civ 6 mars 2013 qui nous dit que un administrateur tiers peut même gérer les biens
incluse dans la réserve héréditaire.
Par un arrêt du 11 octobre 2017, la première chambre civile de la Cour de cassation a rendu
un arrêt de cassation portant sur la responsabilité du banquier sur les pouvoirs d’un administrateur.
En l’espèce , la mère d’un mineur placée sous contrôle judiciaire a ouvert un compte de dépôt
au nom de ce dernier auprès de la société Banque CIC Ouest, sur lequel elle a placé une sommes de
20 000 euros provenant de la succession de son père.Sur ce montant, cette dernière a prélevé, à son
profit, la somme de 14 151,04 euros du 3 avril 2007 au 23 février 2011.Entre-temps, le juge des
tutelles des mineurs avait ouvert une tutelle aux biens le 11 janvier 2011
En l’espèce une mère qui a placé de l’argent sur le compte en banque de son fils suite à une succession.
Elle prélève au fur et à mesure des montants sur le compte.L’enfant se retrouve sous tutelle pour des
raisons que l’on a pas, ce tuteur ce rend compte qu’il y a une énorme somme qui manque sur le compte
en banque.
La Cour de d’appel de Limoges par un arrêt du 8 juillet 2015 ,a fait droit à la demande du
tuteur en condamnant la banque au paiement de la somme de 4200 euros à titre de dommagesintérêts
en réparation du préjudice subi par le mineur.Les juges du fond ont estimé que les prélèvements
effectués par la mère sur le compte du mineur, sur la période du 27 janvier au 3 février 2011, par trois
retraits et un virement à hauteur de 4 200 euros, auraient dû, par leur répétition, leur importance et la
période resserrée d’une semaine sur laquelle ils ont eu lieu, attirer l’attention de la banque et entraîner
une vigilance particulière de sa part, s’agissant d’un compte ouvert au nom d’un mineur soumis à une
administration légale sous contrôle judiciaire
La Cour de cassation était amené à répondre à la question suivante : Est ce que la banque peut
être tenu pour responsable des retraits et virements effectués par un représentant légale sur le compte
du mineur pour ces propres intérêt ?
Par un arrêt du 11 octobre 2017, la première chambre civile casse et annule l’arrêt de la Cour
d’appel au visa des articles 389-6 et 389-7 du code civil , 499 du Code civil.
Elle affirme que la banque n’était pas responsable de l’utilisation des fonds déposés sur le compte du
mineur par sa mère à des fins personnelles, dans la mesure où cette dernière était investie, au moment
des retraits litigieux, d’un pouvoir d’administration sur les biens de son fils donc par ailleurs la Cour
de cassation par l’article 499 du Code civil rappelle que les tiers ne sont pas garants de l’emploi des
capitaux du mineur.Cependant que si à l’occasion de emploi , il y connaissance d’actes ou omissions
qui compromettent l’intérêt de la personne protégée , ils faut aviser le juge.
La banque n’a aucune responsabilité sur les mouvements de compte, elle n’a absolument pas a
contrôler ce que l’administrateur légal fait avec l’argent du mineur.
Devoir de vigilance sur ce qui se passe sur les comptes = mouvement vers l’administrateur légale
Retrait = acte d’administration donc l’administrateur légale peut les faire seule