28-09-22

PSYCHOLOGIE
DES
APPRENTISSAGES
Fiona Zammataro
B100 NS
Chapitre II – Le cerveau

Remerciements particuliers à Nathalie Genard,

Mélanie Moreas et Françoise Robin pour leur
aide

2 ÉLÉMENTS DE BIOLOGIE

A. Le cerveau
B. La structure du cerveau
C. De la sensation à la perception
D. Les mécanismes de la perception visuelle

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3 ! « USE IT, OR LOSE IT ! »

• Apprendre change les connexions neuronales présentes dans le cerveau (IRM) :

- Les pianistes professionnels : épaississement des régions spécialisées dans la motricité des
doigts, audition, vision.
- Les chauffeurs de taxi : développement des zones du cortex (représentation de l’espace).
- Les apprentis jongleurs : épaississement des régions spécialisées dans la vision, coordination
bras, mains.
➔ Phénomène de plasticité cérébrale
« capacité du cerveau à réorganiser les connexions entre les neurones en fonction des apprentissages et
des expériences, et cela à tous les âges de la vie » (Vidal, 2015).

À renforcent
force de des du s

'activent
repetition zones cer reau se er

NOUS NE SOMMES PAS NES AVEC DES CABACITES NEURONALES FIXENT SONT EN CONSTANTE EVOLUTION
ELLES
.
la repétition d pert augmenterl acceleren les cennexions xerebrales c LE
'esT
=3 DEVELOPEMENT DES CONNAISSANCE
'actions
4

De nouveaux apprentissages entraînent la formation de nouvelles liaisons synaptiques.

(Tavris & Wade, 2014, p.76)

https://www.youtube.com/watch?v=36IA8Y8mRgE&t=33s

la vitesse de connexion dirminue

l mais lo
plasticite newronde
'age
avec
pas

2
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5 A. LE CERVEAU

• Le neurone
❖ = Cellule nerveuse = unité de base du système nerveux
❖ Ensemble de neurones composant le cortex cérébral (= la matière grise)

❖ L’universalité biologique : « tout enfant dispose à la naissance d’un potentiel de 100 milliards de
neurones qui vont se connecter entre eux »
(Toscani, 2017) // kit de départ.

6 l
déterminisme biolagique avec connexions des er avec
:
on nait
'apprentissage
et tout ce que l experimente au
long de notre vie
.
'on
• L’universalité est modulée par un héritage génétique, parental qui nous détermine
dans ce que nous sommes mais pas dans ce que nous allons devenir  déterminisme !
à la naissance
• 10% des synapses connectées ► 90% des synapses restantes : environnement, éducation,
apprentissages, autres sollicitations.
• Synaptogénèse : les connexions entre neurones engendrent un apprentissage.
7 2

• Dégénérescence possible (âge) MAIS neurogénèse.

• Les voies neuronales souvent exploitées se renforcent, facilitant le passage de l’influx
3 CI

nerveux >< l’émondage ou l’élagage synaptique selon besoins et environnements.

cellule dhu xerebrole détériorent

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.
tissus
2
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3
 COMMENT FONCTIONNE LES NEURONES

?
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,
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COMMENT
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.
,
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Peurosciences elles consistent à

comprendre et
expliquer le
fonctionnement dur corveau c ausi

'est
:
toutes disciplines lices l et
les à an
syst hummain

'anatormic
nerveux

.
7

• « L’ensemble des neurones fonctionne sous forme de réseaux, organisés ensemble pour
répondre à une demande particulière, servir à une fonction ou permettre l’apprentissage
ou la reconstruction de souvenirs » (Toscani, 2017).
// carte routière
// Apprendre = développer des réseaux neuronaux qui
vont se renforcer, en fonction de l’intensité et de la
répétition (novice ≠ expert).
➔ Cerveau perméable à l’environnement (social,
familial, culturel, affectif, physique, psychologique).

https://www.youtube.com/watch?v=wOIeQNkZg-k

• Garder néanmoins un esprit critique !

5
s
• Refuser les neuromythes, les neurocharlatans : « tout est joué à 3 ans », « l’effet
Mozart », « les styles d’apprentissage », « apprendre en dormant », etc.
≈ « ce sont des représentations ou fausses croyances sur le fonctionnement du cerveau. Ils
s’inspirent de théories scientifiques autrefois considérées comme valides mais qui sont
aujourd’hui invalidées » (Toscani, 2017).
// Installer une relation de confiance et de bienveillance  paroles « je suis nul »,
fausses croyances, prophétie auto-réalisatrice, etc.
➔ Humilité mutuelle

éronnces du
5:
eraances
shen le
fonctionnement
-cenvean.
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9 B. LA STRUCTURE DU CERVEAU

❖ Deux hémisphères (droit et gauche)

❖ Liaison par le corps calleux

❖ Chaque hémisphère reçoit des informations sensorielles et commande les réponses motrices de la
moitié opposée du corps

❖ Les deux hémisphères sont responsables de fonctions cognitives différentes (= latéralisation du

cerveau)

❖ Le cerveau est divisé en différents lobes (qui régissent des fonctions cognitives différentes) :
lobe frontal, lobe pariétal, lobe temporal, lobe occipital

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Les différentes structures du cerveau communiquent entre elles et fonctionnent de manière

concertée, grâce aux réseaux denses de neurones.

https://www.youtube.com/watch?v=3XaE5dCQvNM

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11 C. DE LA SENSATION À LA PERCEPTION

• La sensation
❖ = détection par les récepteurs sensoriels des stimuli présents dans l’environnement ou dans
l’organisme et transmission de cette information au système nerveux central.
❖ = excitation physiologique suscitée par un stimulus de l’environnement.

→= stimulus = information capable d’exciter nos récepteurs sensoriels

→ sensation = processus passif : regroupe l’ensemble des processus physiologiques responsables du

recueil de l’information (informations visuelles, auditives, tactiles, gustatives, olfactives).

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• La perception
❖ = correspond à la façon dont le cerveau interprète, décode et organise les informations provenant
de nos organes sensoriels pour en tirer une représentation cohérente du monde qui nous entoure.
❖ = la perception est l’interprétation des sensations par le cerveau afin de leur donner un sens.

! la perception, relevant d’un travail de construction, est un processus actif.

6
 Passif Actia
SENSATION perceptiOn

lorsqu tout les

processus agnitifs qui s
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de
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bien son cours

.
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→ mise en évidence par les illusions d’optique (qui sont dues à une correction erronée, effectuée
par le cerveau, de diverses informations véhiculées par les sens).

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La perception est donc un processus constructif très complexe,

❖ Qui nécessite un réel travail de construction de la part du cerveau
❖ Qui peut être à l’origine de toutes sortes de distorsions.
❖ Illusions d’optique ⍯ hallucinations

• L’habituation sensorielle
❖ Tendance des systèmes sensoriels à réagir de moins en moins à l’exposition continue ou répétée à un
stimulus
❖ Epuisement des récepteurs sensoriels ! expérience de privation/isolation sensorielle !

Le cerveau humain a besoin d’au moins un minimum de stimulations pour fonctionner normalement au quotidien !

16 D. LES MÉCANISMES DE LA PERCEPTION VISUELLE

• Les principes de la Gestalt

❖ Les lois innées qui président l’organisation de nos perceptions et qui expliquent la manière dont
le cerveau structure les informations visuelles afin d’en faire émerger des formes et ce de manière
instantanée.
❖ Principe général : « le tout est plus grand que la somme des parties » (! la perception d’un objet ne
dépendrait pas de ses éléments constitutifs, mais de sa configuration globale).

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18 La distinction figure-fond

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• Les principes de groupement ❖Groupement par symétrie

❖ Groupement par proximité

❖ Groupement par continuité

❖ Groupement par similarité

❖Groupement par fermeture

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• La constance visuelle
❖ = capacité à percevoir les caractéristiques physiques des objets comme stables malgré les
modifications des informations sensorielles.

! grâce aux mécanismes de constance visuelle, le monde dans lequel nous vivons est perçu comme un
monde organisé, stable et constant (en dépit des changements apparents).

! essentielle à notre survie : sans elle, l’environnement serait chaotique et terrifiant (car constamment
changeant).

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• Perception objective d’un objet ?

// Dépendance de l'environnement dans lequel est placé l'objet et des attentes de l’humain.

• Grouper, organiser, connecter informations isolées = sens ! Rôle actif !

• « Il en est ainsi de celles du contrat, de la résolution des problèmes, et surtout celle du tâtonnement
expérimental ou par essai-erreur laquelle demande de choisir une situation, d’en poser très précisément les
données et de formuler avec clarté le résultat attendu. Les élèves, en groupe ou individuellement, proposent,
dans un premier temps, des pistes qui sont choisies plus ou moins au hasard, puis émettent des hypothèses
raisonnées, enfin, ils les vérifient jusqu’à obtenir la réponse. Le rôle de l’enseignant se limitera à quelques
interventions mineures, des coups de pouce, des compléments d’information. La phase visible de ce
processus d’apprentissage est le phénomène d'insight, soit le passage instantané (un flash) à une
restructuration de la perception de la situation que produit l’élève »
(Fondation Vaudoise du Patrimoine Scolaire).

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