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GEISSEL Valentin 1T4 Introduction au monde aéronautique : Visite cité de l’espace

Ariane 6
Partie 1 :
Depuis 2009, après un rapport du CNES, le projet de créer un nouveau lanceur pour succéder
à Ariane 5 apparait. Ce rapport faisant apparaitre les différentes faiblesses d’Ariane 5 pour évoluer
dans le marché des lanceurs spatiaux. Parmi ses faiblesses, plusieurs ne sont pas négligeables, comme
le coût élevé de fabrication qui est subventionnée par l’ESA ou encore la diminution de son
attractivité face à la concurrence qui se renforcent, ainsi que des retards technologiques face à la
concurrence comme le second étage ne pouvant pas être ré-allumé contrairement à ceux produits
par d’autre sociétés. Tout ceci mena donc au projet Ariane 6.
Ce projet qui apparut en 2009 pour les raisons citées précédemment mais ne fut cependant
lancé en fabrication que depuis 2014. Quels sont les objectifs de ce nouveau projet de lanceur et quels
choix de fabrication ont été fait pour y parvenir. En ce qui concerne les objectifs du projet il y en a 4
principaux :
- Un lanceur compétitif pour faire face à la concurrence
- Un lanceur fiable comme l’est la famille Ariane
- Un lanceur modulable pour répondre aux différentes besoins des
clients
- Un lanceur flexible pouvant s’adapter aux différents besoins du
marché
Pour parvenir à ces objectifs, la société Ariane Group (association de Airbus et Safran) a dû faire appel
à de nouvelle technologie. Pour la conception, le modèle d’Ariane 5 a été repris, ce qui a permis de
conserver les avantages de ce modèle, tout en améliorant les points faibles, et ainsi, obtenir un
lanceur permettant de répondre aux besoins des différentes missions. Les plus grosses innovations
étant le moteur Vinci pouvant se rallumer jusqu’à trois fois ou encore la possibilité d’avoir 4 booster
au décollage et ainsi d’avoir une plus grande capacitée d’emport.
Pour conclure, le projet Ariane 6 est donc un grand projet pour l’industrie spatiale européenne mais
il va également permettre qu’Ariane reprenne sa place dans l’envoi d’engins spatiaux. Mais également
de permettre à l’ESA de conserver son autonomie et de pouvoir réaliser de nouvelles missions.

A la suite de ces recherches, nous en venons à nous poser plusieurs questions :


- Pourquoi avoir fait le choix de créer une fusée pouvant réaliser les mêmes missions que la
concurrence plutôt que de créer une fusée à usage spécifique ?
- Quels sont les prochains objectifs pour ce lanceur ?
- Pourquoi ne pas s’être associé avec d’autres groupes pour créer une fusée commune pour
tous les pays ?
Les différents informations qui complètent mes connaissances sur ce projet sont issues du site
d’Ariane Group (https://www.ariane.group/fr/lancement-spatial/ariane-6/) qui donne accès à de
nombreuses informations sur ce projet. Mais également la vidéo de Science et Vie traitant le sujet
(https://www.youtube.com/watch?v=TeIy6l-McGc).

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Partie 2 :
Suite à ma visite de la Cité de l’Espace du 18 juin 2021, j’ai pu apporter des réponses à certaines de
mes questions.
Ma visite à la Cité de l’Espace le 18 juin 2021 m’a permis de répondre à certaines de mes questions.
Pourquoi avoir fait le choix de créer une fusée pouvant réaliser les mêmes missions que la
concurrence plutôt que créer une fusée à usage spécifique ?
Effectuer les mêmes missions que les autres sociétés de lancement permet de les concurrencer et de
continuer à vendre son lanceur à de nombreux pays pour qu’ils réalisent leurs lancements, ce qui ne
serait pas possible si le lanceur était limité à un usage spécifique car les clients ne recourraient à
celui-ci qu’à de rares occasions. En effet, la spécificité d’action nécessiterait une remise en place de
toute la chaine de développement, ce qui augmenterait les coûts.
Pour conclure, le choix d’un lanceur non spécifique a été fait pour des raisons principalement
économiques mais également car le besoin d’un lanceur spécifique ne s’est pas fait ressentir.

Quels sont les prochains objectifs pour ce lanceur ?


Les prochains objectifs pour ce lanceur sont en premier lieu, de totalement remplacer les lanceurs
Ariane 5 même si cela ne pourra pas se faire en une seule fois ; effectivement, à l’achat, le client est
gagnant financièrement, mais il n’a pas l’assurance d’avoir le même degré de fiabilité que peut lui
assurer Ariane 5 (96,5%) ; c’est donc petit à petit que Ariane 6 remplacera Ariane 5.
Dans un second temps, Ariane 6 permettra à un plus grand nombre de sociétés de pouvoir mettre en
orbite un satellite ou tout autre objet spatial et ainsi ouvrir le domaine au plus grand nombre.

Pourquoi ne pas s’être associé à d’autres groupes pour créer une fusée commune pour tous
les pays ?
Ceci serait l’idéal, cependant, chaque État dispose d’entreprises privées, créatrices de lanceur, qui
souhaitent conserver leur liberté d’action et d’innovation bien qu’en s’associant, de nombreux projets
novateurs pourraient voir le jour. Mais pour cela, faudrait-il encore que chaque participant accepte
de partager ses secrets de fabrication ainsi que l’avancement de ses recherches dans les différents
domaines.

En conclusion, le projet Ariane 6 sera testé avec un an de retard, fin 2021 au lieu de fin 2020, à cause
de la crise sanitaire Sars- CoV-2.
Ce projet ambitieux permettra d’ouvrir l’Espace à un plus grand nombre d’acteurs, tout en continuant
à honorer les différentes missions d’Ariane et en les faisant bénéficier des nouvelles avancées
technologiques, comme la possibilité de mettre en orbite plusieurs satellites, sur des orbites
différentes, en un seul lancement.

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