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Plusieurs éléments nous permettent de répondre à cette question.

Tout d’abord, pour nous rappeler


la fragilité de l’homme qui meurt, le poète utilise le champ lexical de la fleur qui est fragile : « rose »
(v.1), « fleur » (v.2), « feuille » (v.5), « les jardins et les arbres » (v.6). Aussi, il utilise tout au long du
poème une métaphore filée sur la vie de l’homme qui finit par mourir. A la strophe 1 : « sa belle
jeunesse » (v.2), à la strophe 2 : « Languissante » (v.8), à la strophe 3 : « t’a tuée » (v.11) et enfin à la
strophe 4 : « obsèques » (v.12). Pour finir, au vers 14, le poète écrit un oxymore « vif et mort » qui
insiste sur la mort.

En premier, il y a une gradation ascendante au vers 1 « le ténébreux, - le veuf, - l’inconsolé ». Cette


gradation accentue la tristesse de cette personne désespérée à cause de la mort d’un proche.
Ensuite, le poète utilise un oxymore vers 4 « le soleil noir », le soleil est signe de vie car il est jaune et
brillant, en le décrivant noir le poète nous fait penser que le soleil est un signe de mort. Enfin, tout au
long du poème, le poète utilise un champ lexical en rapport avec la mort, la mélancolie. Plusieurs
mots font parties de ce champ lexical comme : « l’inconsolé » (v.1), « Mélancolie » (v.4), « consolé »
(v.5) et « cœur désolé » (v.7).

Pour commencer, on remarque le champ lexical de la douleur qui évoque la mort plusieurs
complètent ce champ lexical : « Douleur » (v.1), « fouet » (v.6), « bourreau » (v.6) et « remords » (v.7).
Ensuite, le poète utilise plusieurs pour faire des références à la mort comme : « défuntes Années »
(v.9), « Le Soleil moribond » (v.12) et « la douce Nuit qui marche » (v.14). Pour insister sur ces
personnifications il utilise une anaphore vers 14 « Entends, ma chère, entends ».
Femme a la tête de fleurs de Salvador Dali (1937)

Ce tableau représente parfaitement ce poème où

la femme est comparée à une rose.

Le penseur d’Auguste Rodin (1904)

Comme dans le poème, l’homme de

cette statue paraît très mélancolique.

La douleur de Jean Escoula (1898)

Cette statue fait paraître l’émotion

principale de ce poème.

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