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Courtney
I/Mouvement parallèle
Ce mouvement ne pose pas de problèmes, sauf s'il s'agit de quintes, octaves ou unissons.
• Mouvement acceptable
2 Cours Harmonie S. Courtney
Lorsque des quartes sont concernées, elles doivent être au dessus de la basse.
• Les quartes parallèles ne doivent pas avoir lieu entre la basse et une autre voix
• On ne doit pas faire de 7èmes ou 2ndes parallèles. Ce sont des intervalles dissonants
qui doivent se résoudre sur une consonance. (Voir les exceptions)
• Dans une écriture à 4 voix classique ( chorals de Bach),on ne doit pas faire de 5tes,
octaves ou unissons parallèles
Les quintes parallèles sont autorisées si l'une d'elle est diminuée.On parle de «quintes inégales».
(Cependant, certains théoriciens estiment que si la première quinte est diminuée,elle ne peut
résoudre correctement.)
On autorisera l'enchaînement de deux quintes si:
• L'une d'entre elles est diminuée.
• Si elle n'intervient pas dans les parties extrêmes (Basse/Soprane), surtout si l'on fait 5te
diminuée-5te juste.
La meilleure manière d'enchaîner une 5te diminuée et une 5te juste est la suivante:
On remarque que le fait d'arriver sur un accord de tonique renversé sur la tierce adoucit l'impression
des quintes successives.
La répétition du même intervalles entre deux voix quelconques ne constitue pas un «mouvement»,
c'est donc autorisé.
C'est un mouvement qui ne pose pas de problèmes, sauf si le deuxième intervalles est:
• Une quinte juste ou diminuée
• Une octave juste
• Un unisson
• Le mouvement direct vers une dissonance (2nde,7ème,9ème) peut être problématique
Un mouvement direct vers une quinte, en montant ou en descendant(a,b) est autorisé si:
• L'une des voix évolue conjointement(1/2 ton ou ton)
• L'autre voix progresse avec un intervalle de quarte au minimum
Un mouvement direct vers une octave,en descendant(c,d) est également autorisé si:
• L'une des voix évolue conjointement(1/2 ton ou ton)
• L'autre voix progresse avec un intervalle de quarte au minimum
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Les exemples b et c sont des «octaves directes», elles sont donc interdites.
L'approche ascendante vers l'octave par ½ ton est préférable car elle reproduit le mouvement de la
sensible vers la tonique ( ou vice-versa).
Sans cette approche par ½ ton, l'attention est focalisée sur l'intervalle disjoint et l'oreille tente de
«combler les trous»
a et b: mouvements incorrects
Autorisé
selon Koechlin
9 Cours Harmonie S. Courtney
Rappelez vous que l'une des deux voix doit évoluer d'au moins une quarte juste dans les
mouvements similaires «autorisés»,la tierce le suffit pas.
Quoique cela reste moins «grave», il vaut mieux l'éviter.
Lorsque ces mouvements «interdits» ne se produisent pas entre les parties extrêmes, ils sont moins
problématiques.
Les règles et licences concernant ces mouvements directs varient d'un auteur à l'autre.
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III/Mouvement contraire
Lorsque deux intervalles de nature différente évoluent en mouvement contraire,cela ne pose pas de
problèmes.
En revanche, on ne peut pas se faire succéder deux quintes,octaves ou unissons par mouvement
contraire.
Le résultat serait des quintes, octaves ou unissons consécutifs.
✔ Certains auteurs admettent ces quintes consécutives par mouvement contraire si elles ne
concernent pas les parties extrêmes.
Mouvement oblique
➢ garder les notes communes à la même voix entre deux accords permet d'éviter bien des
problèmes de voice-leading.
➢ Il faut éviter les sauts de 4te augmentée ou quinte diminuée (sauf à la basse)
➢ Il faut éviter les intervalles de 2ndes aug.,de 7ème (voire de 6te) ou tout intervalle redoublé
➢ Il faut éviter de doubler la sensible, et les degrés mobiles des modes mineurs (VI et VII)
➢ Concernant l'accord V ou vii°,si la note sensible se trouve au soprano, elle doit résoudre vers
la tonique en montant.(si l'accord suivant contient le degré tonique)
En revanche, si la sensible est à la voix d'alto ou ténor, elle peut descendre vers la quinte de
l'accord de tonique.
Cette «licence» est encore mieux si la basse procède par mouvement contraire
La résolution de la sensible ne concerne pas la quinte du IIIème degré mineur.
Dans l'exemple ci-dessous, la sensible au ténor descend vers la tierce de l'accord Im, ce qui est plus
rare.
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Principes généraux de mouvement de deux voix quelconques entre deux accords différents
✔ A l'exception de la basse et du ténor, pas plus d'une octave entre deux voix adjacentes.
✔ Attention au croisement de voix (Ex:c et d) et au fait qu'entre deux accords , la voix
inférieure du premier ne soit pas plus aigu dans le deuxième accord que la voix supérieure
du premier (ou vice-versa) (Ex. a et b)
✔ Attention aux fausses relations entre les voix. Si j'enchaîne Un accord de Bb et un accord de
G, la note Sib se transforme en Si bécarre.Ce mouvement doit intervenir à la même voix.
➢ Il faut éviter de bouger toutes les voix dans la même direction (entre deux accords
différents)
A l'état fondamental et entre deux accords différents, on peut distinguer différents types de
mouvements à la basse.
Il y a deux note communes, les autres notes évoluent en respectant la «loi du plus court chemin».
Mouvement conjoint:
Quelques exemples:
A noter que dans l'enchaînement V7- VIm, la tierce du VIème degré est toujours doublée.
Exemple de changement de position pour construire une ligne mélodique plus animée au ténor:
Pour Barbereau, le changement de position d'un même accord peut sauver des quintes parallèles
Emile Durand décrit le même à condition que les quintes soient approchées par mouvement
contraire (quintes consécutives).
Le théoricien William Mitchell, en citant Bach indique qu'un changement de position suffit à
corriger des quintes directs.
Il apparaît que Bach utilise souvent ce procédé pour corriger des mouvements fautifs
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Il décrit également ces mouvements acceptables entre deux degrés forts ( I et IV)
entre I et V
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• Reber autorise également ces quintes parallèles disjointes qui comportent une note
commune
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• Gilson décrit également le cas où le fait d'avoir une dixième entre la basse et le soprano
adoucit la sensation de quintes parallèles (cf. exemple de Bach page 11)
a) «Rejeté de la pratique à cause des 5tes parallèles, à la vérité peu apparentes avec le soprano
indiqué»
b) «Les quintes parallèles sont anodines. Le ténor se bornant à reprendre la fonction (sol)
abandonnée par la basse
c)et d) «La rudesse des quintes est absorbée par la dissonance.Il y a divergence d'impression, ce qui
fait passer les quintes»
e) «Quant aux quintes parallèles de cet exemple, plus personne ne s'en offusque»
f)«Quintes licites, la deuxième voix reprend la note la précédemment énoncée par la basse. La
quinte la-mi est donc virtuellement préparée»
• Dans son traité d'harmonie, Anselme Vinée autorise ces quintes parallèles dans le grave avec
un mouvement contraire dans le l'aigu
Gilson
Un exemple de cette pratique chez César Franck ( enchaînement de V7/ii, sixte allemande et V7)
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est déconseillé par Charles Koechlin...( Il précise qu'on le rencontre chez de nombreux auteurs,
mais préconise à l'élève de ne pas l'utiliser)
Dave Nivans préconise que lorsqu'une des voix évolue de manière conjointe, l'autre voix doit faire
au moins une quarte (cf. Cours)
Gilson admet que la deuxième voix puisse évoluer par tierce
Lorsque la basse évolue en quinte descendante et que l'autre voix fait entendre la tierce du premier
accord puis la quinte du deuxième accord
• Morris
• Kitson
• Charles Vincent
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• Gustave Lefèvre
• Diether de la Motte
• Arthur Eaglefield
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• La résolution d'une dissonance vers un intervalle parfait (5te ou 8ve) par mouvement direct.
Gordon Delamont:
«La résolution d'un accord de 7ème sur le premier renversement d'un accord de tonique peut
provoquer une octave directe d'une dissonance (la 7ème)»
C.H.Kitson:
«Les parties extrêmes ne doivent pas approcher une quinte par mouvement direct lors d'une
résolution d'une dissonance.De même,une octave ne peut être approchée par mouvement direct lors
de la résolution d'une dissonance entre deux voix quelconques.»
(1) «L'octave directe sur résolution de la dissonance est interdite «à l'école».On voit que Bach ne
tient pas compte de cette interdiction»
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Elle est admise dans le cas d'une dissonance (7ème, 9ème) qui résout sur l'octave (appogiature
inférieure ou supérieure, retard etc...)
Dans l'exemple ci-dessous, un retard supérieur de l'octave est placé une neuvième au dessus de la
note retardée.
• En revanche,
Dans la résolution exceptionnelle d'une dissonance restant en place ( 7ème,9ème), la basse ne peut
se diriger vers l'octave de la dissonance.
Koechlin:
Ce mvt est
habituellememt
considéré fautif
C'est la raison pour laquelle il est souvent conseillé de ne pas doubler un retard et la note retardée
dans un même accord, sauf si le retard est situé au dessus de la note retardée
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Koechlin:
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• Kent Kennan:
«Le retard 7-8 est traditionnellement évité dans le contrepoint strict à cause de la résolution
irrégulière de l'intervalle de 7ème,quand la voix grave descend. Cependant, cette
interdiction ne semble pas être étayée par la pratique des compositeurs du 18ème siècle.
Certains d'entre eux n' hésitant pas à utiliser ce retard. Il semblerait donc acceptable que
l'étudiant l'utilisât.»
• Concernant les quintes parallèles causées par des notes étrangères à l'harmonie
La broderie
Ce que permet Reber...
...Est considéré comme «douteux» par Mitchell car il considère que la broderie consonante avec la
basse est plus problématique .
Gordon Delamont admet des quintes parallèles créées par une 7ème de passage
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De manière générale , certains auteurs considèrent que les quintes parallèles engendrées par des
notes non structurantes n'est pas problématique.
Dans ces exemples par Mitchell, c'est une note de passage qui crée la deuxième quinte
Dans cet exemple, nous avons trois paires de quintes parallèles incluant des notes de passages
Exemple par Reicha (Ce que Reicha appelle note de passage est une broderie)
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Dans cet exemple, c'est une anticipation qui crée des quintes parallèles
Un exemple cité par Gilson de quintes parallèles créées par une anticipation
Deux exemples cités par R.O. Morris d'anticipation qui causent des quintes parallèles acceptables
chez Bach
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Gilson donne des exemples de quintes acceptables crées par des notes étrangères
Dans l'exemple des «quintes de Scarlatti»,la deuxième quinte est provoquée par une broderie
accentuée (donc non structurante)
Dans l'exemple suivant chez le compositeur César Cui, quatre quintes juste s'enchaînent.
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Dave Nivans l'autorise également («La broderie incomplète accentuée et la note de passage
accentuée qui corrigent des quintes parallèles»).
Encore une fois, l'exemple est identique à Reber et Gilson
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Si la broderie incomplète est non accentuée, Mitchell considère qu'elle corrige encore les quintes
parallèles.
Ce cas est acceptable car la note étrangère crée un intervalle de 7ème dissonant avec la basse
En revanche, dans son précis d'harmonie, Marcel Bitsch considère que cela ne peut sauver des
quintes parallèles
Bien que différents, R.O. Morris cite ces exemples qui introduisent une dissonance de 7ème avec la
basse
En revanche, dans cet exemple de Dave Nivans, la broderie incomplète est consonante avec la
basse, le résultat ne permet pas de sauver les quintes parallèles.
«Notes étrangères non accentuées ne corrigeant pas un mouvement fautif»
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➢ Pour illustrer les divergences de point de vue, prenons deux exemples cités par Reicha
L'exemple a) est considéré comme mauvais alors que l'exemple b) est considéré comme bon.
Dans le premier cas , le la à l'alto est un retard du sol, dans le deuxième cas, le la est considéré
comme note constitutive du D7 , le fait qu'une harmonie différente sépare les deux quintes suffit à
la sauver.
Cet exemple c) est identique à l'exemple a) de Reicha et pourtant Reber considère que la quinte
retardée sauve les quintes parallèles.
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• Certains auteurs décrivent le retard ( Suspension) comme un bon moyen de sauver des
quintes parallèles
Mitchell
Gilson
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Sol-Fa
Do-Sib
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Changement
de position anticipation
Changement
d'harmonie Changement
entre les deux de position
quintes
La note de passage accentuée permet de sauver des quintes parallèles, mais si elle est non-
accentuée, l'effet est moins convaincant.
Mitchell:
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• Doubler la sensible?
Il est en général interdit de doubler la sensible ou toutes notes à mouvement obligé (la 7ème, une
note altérée...)
En réalité cela est possible lorsque le doublement est bref et est justifié par le sens musical
7ème
3ce de la Sensible doublée
tonique doublée Sensible
doublée doublée
Accord
sans 3ce
Kitson: «Certains théoriciens considèrent que doubler la sensible est un crime impardonnable.
Palestrina,ignorant cette réserve harmonique, a écrit...»
Kitson continue: «La majorité s'entend pour dire que doubler la sensible n'est pas contestable
quand cela a lieu lors d'une gamme ou un arpège, ou quand la sensible est syncopée»
Toujours chez Kitson: «La sensible doublée à la deuxième mesure de chaque exemple n'est pas
contestable. Certains professeurs condamnent toutes les sensibles doublées, sans considérer le
contexte, simplement parce que des manuels ont dit qu'il ne fallait pas doubler la sensible»
«...Bien sûr, il y a beaucoup de cas où cela peut être contestable, par exemple-
...dans les exemples ci-dessus, la sensible est ressentie comme ayant une direction mélodique
déterminée/obligée,et comme étant la caractéristique principale de cette cadence idiomatique.
Doubler cette note empiète sur sa position et produit un effet peu satisfaisant»
On a vu précédemment que la sensible pouvait descendre sur la quinte de I, ou plus rarement sur la
tierce de I.
Dans le mode mineur, la sensible peut faire un saut mélodique de quarte diminuée et aller à la tierce
mineure de l'accord de tonique.
• Paul Gilson
Dans le mode majeur, on trouve des exemples chez Bach où la sensible fait un intervalle de quarte
ascendante vers la tierce majeure de l'accord de tonique
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• David Fuentes:
• Koechlin:
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Comme nous l'avons vu, le traitement des dissonances demande une attention particulière:
On peut essayer d'être exhaustif dans la description des mouvements:
Consonance Dissonance
Consonance Dissonance
Dissonance Consonance
Dissonance Consonance
Tous ces mouvements ne se valent pas , certains sont interdits ou déconseillés, mais comme
souvent, les exceptions sont nombreuses et le contexte important.
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La résolution d'une dissonance se fait généralement par mouvement contraire conjoint ou oblique
conjoint:
Quelques exemples de résolution d'une dissonance
Ce mouvement obligé de la résolution incite même certains auteurs à préconiser de quitter une note
étrangère de manière conjointe, mais également de l'attaquer de manière conjointe.
Ce conseil permet d'éviter bien des écueils.
Attaquer une note étrangère (souvent dissonante) par mouvement oblique disjoint est en général la
description d'une appogiature non-accentuée (broderie incomplète).
Bien que n'étant pas la norme dans le contrepoint tonal du XVIIIème,on en rencontre:
«Un saut-de tierce ou plus- vers une note étrangère ou dissonante (sans que cette dernière soit
préparée dans les règles de l'art) est en général critiquable. Mais en aucun cas défendu, surtout
dans les styles polyphoniques plus libres...»
On trouve des appogiatures prises par mouvement direct disjoint dans les deux voix...
Charles Koechlin le déconseille concernant l'accord de 7ème tout en évoquant des licences
possibles
Avant de continuer à explorer les dissonances et les notes étrangères, un rappel qui a son
importance:
«Toutes les notes étrangères ne créent pas des intervalles dissonants, et toutes les dissonances ne
sont pas des notes étrangères»
C'est pourquoi dans le contrepoint tonal du XVIIIème siècle, on peut considérer que la 7ème et
9ème mineures d'un accord de dominante sont des notes structurantes de l'accord, des notes réelles.
La conséquence est que les intervalles créés par cette accord ( 2ndes, 9èmes, 7èmes, triton) sont
considérés «consonants» dans le traitement de la résolution d'un retard (résolution normalement
conjointe)
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En
remplaçant
le « la »
par un « fa
dièse »,
l'effet est
encore
meilleur
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Quintes ou octaves séparées par une note dans le contrepoint de la 2ème espèce
Examinons les règles du jeu établi par différents auteurs concernant l'enchaînement de quintes ou
octaves dans le contrepoint à 2 voix.
En général, quand les consonances parfaites sont attaquées sur le temps fort, c'est «interdit»
J'aurais pu citer des exemples chez Théodore Dubois ou André Gedalge, il existe un certain
consensus concernant le sujet.
Pourtant,bien que ne le recommandant pas, Kitson précise:
«Dans la musique de laquelle les règles du contrepoint strict sont dérivées, il est d'usage de placer une
consonance intermédiaire pour prévenir du mauvais effet des octaves et quintes consécutives »
Nous avons d'ailleurs vu de nombreux exemples chez Bach de cette méthode pour casser les 5tes ou
8ves parallèles, alors pourquoi ne pas l'utiliser?
En réalité, de nombreux musicologues spécialistes du contrepoint du 16ème siècle autorise cette
pratique.
Comparez avec les exemples précédents:
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➔ Tous ces exemples ont en commun qu'il y a un mouvement contraire des deux voix vers la
2ème quinte.
➔ Que ce mouvement contraire et généralement conjoint ( au moins conjoint dans la voix
supérieure)
➔ Que la voix mélodique continue de manière conjointe après la deuxième octave ou quinte.
• Certains auteurs sont impitoyables ( Koechlin, Gedalge). «Il faut donc au moins deux
blanches, ou quatre noires séparant des quintes ( ou des 8ves) pour que ces quintes ou que
ces 8ves soient permises».
• D'autres considèrent que cela n'est pas problématique ( K.Kennan).
➔ Les exemples précédents ont en commun que les blanches sur les temps faibles ne sont pas
toutes les deux les notes les plus graves ou aiguës de la mesure (il faut effectuer un
mouvement contraire.)
Pour finir, tout le monde s'accorde à dire que sur les temps faibles, deux quintes ou octaves
consécutives ne sont pas problématiques:
• Si une des quintes- voire les deux- est constituée d'une note ornementale
• A. Geldage, Théodore Dubois et quelques autres, ne voulant pas nous rendre la tâche aisée
stipulent que c'est la deuxième quinte qui doit contenir une note de passage...
Bibliographie:
69 Cours Harmonie S. Courtney