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COURS D’HISTOIRE DE LA
LITTÉRATURE FRANÇAISE DU MOYEN
ÂGE AU XVIIIème SIÈCLE / LIFRA II
Appartenant à l’Étudiant
……………………………………………………………………………………
…………………………………..
BIBLIOGRAPHIE
SURATEAU, JR, Regards sur l’histoire de la littérature française,
Paris, Bourson, 1967.
OBJECTIFS DU COURS
a. GÉNÉRAUX
- Permettre à l’étudiant, à l’ère de la réforme de lui ouvrir de
nouvelles perspectives de méthodes et de recherche en littérature
française ;
- Habituer à l’étudiant à travailler au contact des textes tout en lui
facilitant l’accès et le maniement ou l’interprétation à partir des
courants et/ou écoles littéraires.
b. SPÉCIFIQUES
- Mettre à la portée de l’étudiant les tendances qui se profitent et de
l’initier aux problématiques inhérentes à chaque époque littéraire ;
- Donner à l’étudiant, à titre de guide pédagogique, des auteurs
représentatifs par leur nature : stylistique ou thématique.
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PLAN DU COURS
CHAP. I. LE MOYEN ÂGE LITTÉRAIRE
III.8. Molière
III.9. Racine
IV.3. MONTESQUIEU
IV.4. VOLTAIRE
IV.5. L’encyclopédie
FORMULES PÉDAGOGIQUES
Cours magistral interactif (LMI)
Travaux dirigés
ÉVALUATION
Cette évaluation portera sur des analyses d’extraits
d’œuvres romanesques d’artistes variés.
ÉVALUATION SOMATIVE
Cette évaluation portera sur des interrogations, des
travaux pratiques et un examen.
Questions
A.2. Classification
A.3. Caractéristiques
B. LE ROMAN
- Le roman de troie
- Le roman d’Aeneas
- Le roman d’Alexandre
Ils ont tous les mêmes caractères : l’auteur puisse à des sources
suspectes.
C. LE LYRISME
Est une expression rythmée et faite pour être chantée des sentiments
personnels, se développa au Moyen Âge à la fois dans le midi (centre) et
dans le Nord. Les chanteurs du Midi plus élégants et plus abordant,
s’appelaient des troubadours, ceux du Nord des Trouvères. Les trouvères
les plus illustrés sont : Conon Béthume, Thibaut ,CalinMuset.
D. LES CHRONIQUES
Questions :
I.3.1. LA SATIRE
Le principal auteur de satire est Rutebeuf, qui écrivit des œuvres
pieuses (accomplissant le devoir religieux) comme le Miracle de
Théophile.Il est également l’auteur des pièces, les ordres de Paris,
l’Etat du Monde. L’esprit satirique a pénétré dans presque toutes les
œuvres, parfois d’une manière inattendue.
Questions
I.4.1. LA PRÉDICATION
La prédication était faite en latin, puis, peu à peu, elle se donna en
langue vulgaire.
Les prédicateurs qui poussèrent les foules à la croisade devaient être fort
éloquents, mais rien ne nous est resté de leur discours. Au XIV e siècle, on
cite parmi les grands prédicateurs Gerson, le grand chancelier de
l’université, et, au XVe siècle, Menot et Maillart, dont l’éloquence était
colorée de la fougue (enthousiasme, Ardeur) des passions populaires.
I.4.3. LE THÉÂTRE
L’Église avait condamné le théâtre Païen, qui était une école
d’immortalité, et c’est l’église qui rétablie le théâtre pour édifier et
instruire le peuple. Il est représenté au XII e siècle et XIIIe siècle par les
Miracles, drame court, bien circonscrit mettant en scène un miracle
attribué à la sainte vierge ou aux saints.
Le théâtre amusant est illustré par Adam de la halle qui écrit deux
comédies, le jeu de la Feuillée et le feu de Robin et de Marion.
Questions
B. LA RÉFORME
La Réforme est une rupture avec la religion du Moyen Âge et un retour
prétendu au Christianisme primitif.
Questions
A. L’ESPRIT DE LA RENAISSANCE
A.1. Rabelais (1495-1553)
Son premier livre raconte la naissance et l’éducation de Gargantua.
Le deuxième livre raconte la naissance de Pantagruel, fils de Gargantua à
partir du troisième livre, Rebelais s’est rendu compte de sa force et, tout
en amusant, il se livre à une satire sociale et religieuse pleine d’audace.
B. L’ESPRIT DE LA RÉFORME
B.1. CALVIN (1509-1564)
Après avoir fait de bonnes études qui le dirigeaient vers la carrière
ecclésiastique, il passa aux nouvelles doctrines et s’en fuit à Bâle, où il
écrivitl’institution chrétienne. Appelé à Genève, il organisa et gouverna
tyranniquement la république protestante, la Rome du Calvinisme.
II.2. La Pléiade
Cependant, quelques jeunes poètes croyaient que la poésie ne
pourrait être renouvelée qu’en revenant aux services antiques. Ils étaient
réunis au collège de Coqueret autour de Daurat, leur professeur, ils
s’appelaient, Pierre de Ronsard (1524-1585) ; Joachim DuBellay (1522-
1560) ; Jean Antoine de BAIF (1532-1589) ; Étienne JODELLE (1532-
1573), Pontus de TYARD (1521-1605) ; Remi BELLEAU (1528-1577)et
Peletier DUMAS (1517-1582).C’est la pléiade, Joachim DuBellay fut chargé
par le groupe de publier le manifester qui contiendrait les idées de l’école
nouvelle ; il lança, en 1549, la Défense et illustration de la langue
française. Défense signifiait qu’il fallait la défendre contre les humanistes
excessifs qui voulaient écrire en latin, et illustration signifiait qu’il fallait
l’illustrer, c’est-à-dire l’enrichir.
Ses idées
Les idées de la pléiade contenues dans la Défense et
illustrastionde la langue française sont :
3°Il faut renouveler les genres littéraires cultivés par le Moyen Âge et en
rétablissement les genres anciens (ode, tragédie, comédie, épopée,
sonnet).
1.[C+V+C+V]
[ CCCCVCVCVVV ]
Ex : Goma
2. [ C+V /C +V ]
Go ma
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Syllabe 1
syllabe 2
En procédant par le décompte de syllabes d’un vers, trois difficultés se
présentent :
- Le « e » muet
- La diphtongue
- L’hiatus
A) le « e » muet : La 1ère difficulté dans le décompte du « e » muet
qui, parfois est prononcé donc compté comme syllabe, et parfois ne
l’est pas. On doit prononcer un « e » muet lors qu’il est placé entre
deux consonnes enfin de mot, lorsque le mot suivant commence par
une consonne ou par un « h » aspiré.
Ex v : Le poupre du combat ruisselle de ses flancs. (Charles
lecontes, le cœur de Hialmar).
Scandage : le/pour/pre/du/com/bat/ruis/sel/le/de/ses/flancs/
Compté
N.B : Pour savoir si un « h » en début de mot est muet ou aspiré, il
faut placer devant le mot un déterminant défini singulier ou pluriel.
Dans le cas d’un « h » muet, il y a élision de l’article défini singulier
(l’) ou la liaison avec le mot suivant le de l’article défini pluriel.
Ex : 1. L’ hi/ver Le/s hi/vers
Élision liaison
Exemples
a) À l’intérieur d’un mot, lorsqu’il est placé entre une voyelle et une
consonne.
Exemple
Exemple
V1. Je/vais/m’as/soir/par/mi/le/deux/dans/le/so/leil/
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Charles Leconte de liste, « poème barbares » (Larousse gran P162)
Cas particulier
Hiatus=choc
Hiatus
II.4. LE RYTHME
Dans la chaine verbale, la répétition des accents crée le sentiment
du rythme. Le sentiment du rythme est fondé sur la perception des séries
de rapport entre le nombre de syllabes de groupes, délimités par leurs
accents.
a) Régulier : 4//4//4
b) Irrégulier : 3//5//4
Il arrive aussi qu’un vers n’ait pas à lui seul une unité de sens et
qu’il soit étroitement dépendant de vers qui le précède ou qui le suit. C’est
ce qu’on appelle l’enjambement.
Lorsque l’unité de sens d’un vers ne correspond pas avec la fin du vers, on
dit qu’il y a enjambement externe. Lorsque l’unité syntaxique d’un vers ne
correspond pas avec la césure, il ya enjambement interne.
Enjambement interne
Ex : Per/son/ne/ne/lit/plus//¿dans/le/ta/rots//
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Deux résultats de l’enjambement :
On appelle rejet la portion d’unité syntaxique, c’est-à-dire l’ensemble des
mots rejetés après la fin du vers (donc dans le vers suivant)
Exemple
Enjambement du rejet
Rejet [ ¿ sort ]
Contre-rejet [ ne lit plus ]
Exemple
v1……………sein
[ sɛ ],
v2…………….sain
v3…………….mère
[ mɛR ],
v4……………maire
La rime pour l’œil est non seulement fondée sur l’homophonie mais
également sur l’homographie c'est-à-dire l’écriture identique des sons.
Exemple
v1…………bière
v2…………lisière
v3…………maître
v4…………mettre
cette dernière est considérée comme la plus pure.
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- Le sonnet
- La ballade
- Le pantoum
II.7.1. LE SONET
Le sonnet, importé en France par les Italiens au XVII e siècle, n’a
cessé d’être utilisé depuis la renaissance jusqu’à nos jours. Renouvelé par
Heredia, Baudelaire etVerlaine au XIX e siècle, il a été tenté encore avec
bien des poètes contemporains comme RobeilDenos, Raymond Queneau.
ABBA/ABBA/ / EDE
/CCD/
ABBA/ABBA/ /EED
Malgré son étendue très limitée, le sonnet peut aborder toujours les
sujets, prendre tout le temps.
1
L’envoi équivaut à une strophe.
2
- 1èrestrophe ABABB/CCDCD
- 2&3ème strophe ABABB/CCDCD
- L’envoi CCDCD
En fin, chaque strophe ainsi que l’envoi se terminent par le même refrain.
II.7.3. LE PANTOUM
Le pantoum est récent en français. C'est-à-dire l’origine, une
chanson de Malaisie (Fédération de l’Asie du Sud-est). L’idée en fait
28
Le pantoum est écrit sur 2 rimes : ici nous avons « ige » et « oir ».
Il se présente une suite de quatrains soit à rimes croisées en alternance
ABAAB/BABA soit à rimes embrassées en alternance ABBA/BAAB/
a) À la prose
- L’absence des règles rythaniques
- L’absence des rimes.
b) À la poésie
- Le sujet poétique par son contenu
Ex : (L’amour, la mort, la fuite de temps)
- La brièveté et l’unité du texte
- La répétition des mots
- Les allitérations et les assonances
- Les images.
Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et
vous penchez vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
continuité de la prose
II.8.2. LE VERSET
Les vers libres, nous l’avons dit, peuvent être de différent longueur,
certains inférieurs à l’alexandrin et même très courts (3 ou 4 syllabes),
d’autres supérieurs à l’alexandrin et atténuant la dimension de petits
paragraphe : on les appelle alors des versets.
II.8.3. LE CALLIGRAMME
Le calligramme (du grec kallos=beau et gramma=lettre), appartient
à la poésie graphique. C’est un jeu sur la répartition des mots et de vers à
l’intérieur de la page :
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Les guerres civiles qui échauffent les esprits font sortir la politique
de l’école et l’amènent dans la rue où elle prend un ton plus violent. Nous
en avons un exemple dans la satire minipée.C’est une œuvre collective
écrite par des lettrés et par des bourgeois qui souhaitaient voir la France
se dégager des désordres de la ligue et voyant dans Henri IV le roi
providentiel (qui protège).
II.10.1.2. SA PÉDAGOGIE
Dans son livre L’histoire des enfants, Montaigne, pour instruire
l’enfant, suggère qu’on évitera les livres : on le mettra à l’école de la
réalité, on le fera voyager pour qu’il frotte et lime sa cervelle (substance
du cerveau) à celle d’autrui.
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Réformateur
principaux salons qui ont exercé une influence entre 1610 et 1660 sont :
les salons de la marquise de Rambouillet (de principal), de Mademoiselle
de Scudéry, de Madame de Sablé. Par ailleurs, l’aristocratie et les
écrivains fréquentent l’Hôtel de Rambouillet (1610-1648). Dans ce milieu
de développe la préciosité, qui est une recherche de la distinction dans
les manières, les sentiments, l’esprit et le langage. Parmi les écrivains
précieux, voiture (1598-1648) est celui qui se travaille le plus dans les
lettres pour arriver à la distinction. Balzac (1597-1654), il enseigne à son
temps l’art de la phrase bien équilibrée. La Rochefoucauld(1613-1680)
a écrit des Maximes (1685) pour les salons ; mais il les dépasse par sa
philosophie, qui veut ramener toutes les vertus à l’intérêt.
Questions
Questions
sans vie. Après eux, Hardy (1560-1630), qui retomba dans le désordre.
C’est Mairet qui en 1629, donna avec Sophoniste, la première tragédie
classique dans ce cadre étroit, corneille s’efforcera de faire tenir un
drame humain, démesuré par les sentiments et par les passions qu’il
met en jeu. Pierre corneille (1606-1684) a comme chefs d’œuvre le Cid
(1636), Horace (1640), Cinna (1640), Polyeucte (1643). Le sujet du
cid, c’est la lutte de l’amour et de l’honneur familial et le triomphe de
l’honneur. Le sujet d’Horace, c’est la lutte du patriotisme et de l’amour et
le triomphe du patriotisme. Le sujet du Cinna, c’est la lutte de la
générosité et de la passion de la vengeance et le triomphe de la
générosité; le sujet de Polyeucte, c’est la lutte de l’amour divin et de
l’amour humain et triomphe de l’amour divin. Dans sa tragédie, se
propose d’exciter notre admiration en nous montrant les victoires de la
volonté sur les passions.
Questions
Mais ses amis l’ayant présenté au roi (1669) et le roi l’ayant couvert de sa
protection, il fut à l’aise pour achever ses exécutions.
39
Ses œuvres
- Les Satires
- Les Epites
- Le Lutrin
- Le Dialogue des héros de roman
- Art poétique
Questions
III.6. LA PRÉDICATION
La prédication au début du XVII e siècle, avait beaucoup de défauts.
Des efforts furent tentés pour corriger la prédication de ces défauts : Saint
François de Sales, les Jésuites, les oratoriens et en particulier saint
Vincent de Paul, contribuent à la ramener à la décence et à sa vraie
source, qui est l’Évangile. Mais le véritable réformateur de la chaire est
Bossuet (1627-1704).Bassuet orateur a prononcé des sermons (éloge
du mort)et des oraisons funèbres (discours en l’honneur d’un
personnage décédé). Il voit dans la prédication un ministère sacré ; il
pense qu’il faut prêcher le dogme pour la morale, qu’il faut convertir et
toucher, mais aller au cœur par la raison son, c’est-à-dire raisonner
avec force et passion. Entrant dans l’oraison funèbre il voit un véritable
sermon. (Discours religieux prononcé dans une église)
Les prédicateurs les plus célèbres du XVII e siècle après Bossuet sont
Fléchier, Mascaron, Bourdaloue et Massillon (1663-1742)
Questions
Questions
On dit : le doux, le tendre Racine-mais il sait aussi être fort –on dit
Racine est fait pour être lu-mais il est fait aussi pour la scène.
Questions
Questions
III.1.1.Les causes
La littérature classique est une littérature d’imitation et voilà que
l’esprit français est las d’obéir, d’imiter, de copier et croit pouvoir être lui-
même. De la sorte, deux camps se forment : les Anciens qui veulent
rester fidèles à la tradition, les Modernes qui réclament plus
d’Independence.
a. Siècle philosophique
Il faut entendre par la philosophie l’indépendance de la raison
individuelle et l’incrédulité de la science.
b. Siècle de la science
Par la science, il faut entendre, non seulement les mathématiques et
les sciences de la nature, mais encore une méthode qui consiste à ne
donner d’importance qu’aux faits.
c. Siècle de la révolution
En 1789, nous citons la Révolution française, toujours pour atteindre
l’apogée de la littérature française.
d. Siècle du cosmopolitisme
S’agissant du cosmopolitisme du siècle, la pensée française ne se
contente pas d’elle-même, mais emprunte à l’étranger et rayonne sur
l’étranger.
e. Siècle de littérature
Quant à la littérature, les philosophes s’attachent à conquérir l’opinion
pour ruiner la monarchie, l’aristocratie et l’Eglise.
Les idées nouvelles ont été apportées soit par les écrivains qu’on
peut appelerdes précurseurs, soit par des salons, soit par l’étranger.
1. LE THÉÂTRE
Après 1748, le théâtre passe sous la domination des « philosophies »
et devient un instrument de propagande. La tragédie peu à peu s’éloigne
de l’histoire ancienne où elle s’était confinée depuis corneille et Racine, et
elle se rapproche de la réalité contemporaine, de la bourgeoise et du
peuple. La comédie, de son côté, évolue en sens contraire ; elle se
détache de la farce, elle hausse le ton, recherche les sujets sérieux et se
propose de toucheret d’instruire en Amusant. Ainsi, il arrive que la
tragédie et la comédie se rencontrent, se confondent en quelque sorte, et
donnent naissance à un genre nouveau, le drame bourgeois. L’histoire
de la tragédie au XVIII e siècle se résume dans les noms de Crébillon
(1674-1762) et de Voltaire.
2. LE ROMAN
Le Roman du XVIIIe siècle a deux aspects :
3. LES MORALISTES
Les principaux moralistes du XVIII e siècle sont Vauvenargues (1715-
1747), un écrivain plein de noblesse ; Duclos (1704-1772), un médiocre
caractère ; Chamfort (1741-1794), un aigri (devenu amer, irritable après
avoir subi des épreuves, des échecs) et Rivarol (1753-1801), un lutteur
courageux et spirituel.
Questions
Questions
Question
IV.5. L’ENCYCLOPÉDIE
INTRODUCTION
Le mouvement encyclopédique est fait d’indépendance philosophique et de
goût pour la vulgarisation scientifique.
IV.1. DÉFINITION
L’encyclopédie est un dictionnaire deconnaissances humaines publié
par Diderot et d’Alembert avec la collaboration des philosophes d’abord,
avec le privilège du roi, puis sans privilège. C’est un mélange d’articles de
valeur très diverse.
3°. Les essais de critique d’art comme les salons. Il est principal
ouvrier de l’encyclopédie. De l’œuvre variée de Diderot, on peut tirer
sa doctrine, qui est le matérialisme et la morale du plaisir. Par
ses salons Diderot est un des créateurs de la critique d’art ; sa
critique n’est pas technique, mais littéraire et vivante. L’écrivain, chez
48
Questions
2. L’influence de Rousseau
Rousseau est un des novateurs les plus puissants de l’histoire
littéraire de la France ; il est l’initiateur du Monde moderne. Il a
inauguré une nouvelle manière de penser, de sentir et d’écrire. Dans
la société qui était entièrement dominée par l’esprit, il a mis à la
mode la sensibilité. En philosophie, la raison toute puissante, il a
substitué l’instinct en religion, il a protesté contre l’athéisme , il a
imposé aux philosophes la religion du cœur, une sorte
50
Questions
Toutes les œuvres qui paraissent ont les mêmes caractères : elles
restent classiques de forme. Elles sont pleines de souvenirs de
l’antiquité, elles sont « philosophiques », et elles sont pénétrées par
une espèce morale attendue (qui touche, moins dur).
51
La poésie
La littérature à la fin du XVIII e S est pauvre dans la
poésielyrique et au théâtre, où on peut citer les noms de Marie-
Joseph Chénier et de Fabre d’Eglantine. Mais l’éloquence est
renouvelée et compte de grands orateurs, dont les principaux sont
Mirabeau et Danton.
Questions
ARRÊT
TRAVAUX PRATIQUES
BIBLIOGRAPHIE................................................................................1
OBJECTIFS DU COURS.......................................................................2
a. GÉNÉRAUX............................................................................2
b. SPÉCIFIQUES.........................................................................2
PLAN DU COURS...............................................................................3
CHAP. I. LE MOYEN ÂGE....................................................................5
I.1. Les caractéristiques du moyen âge.............................................5
1.2. La littérature chevaleresque...................................................6
I.3. La littérature populaire...........................................................7
I.4. LA LITTÉRATURE DE L’EGLISE.................................................8
I.5. LA FIN DU MOYEN ÂGE.........................................................10
CHAP II. LE XVIe SIÈCLE : LA RENAISSANCE ET LA RÉFORME...............11
A. LA RENAISSANCE.................................................................11
A.1. Définition...........................................................................11
A.2. Les causes de la Renaissance...............................................11
A.3. Diffusion de la Renaissance..................................................11
A.4. Bilan de la Renaissance.......................................................12
B. LA RÉFORME........................................................................12
B.1. Les causes de la Réforme.....................................................12
B.2. Rapport de la Renaissance et la Réforme................................12
B.3. L’influence de la Réforme sur la littérature.............................12
II.2. L’ESPRIT DE LA RENAISSANCE : RABELAIS, L’ESPRIT DE LA
RÉFORME : CALVIN......................................................................13
A. L’ESPRIT DE LA RENAISSANCE.............................................13
B. L’ESPRIT DE LA RÉFORME....................................................13
II. LA RÉFORME DE LA POÉSIE......................................................14
II.1. Clément MAROT (1496-1544)..............................................14
53
II.2. La Pléiade..........................................................................14
II.4. Pierre de Ronsard et les Poètes (1524-1585)..........................15
II.5. NOTION SUR LA VERSIFICATION.............................................16
II.5.1. LA POÈSIE......................................................................16
II.5.2. LA VERSIFICATION FRANÇAISE CLASSIQUE........................16
II.3. LES DIFFÉRENTS VERS FRANÇAIS........................................19
II.4. LE RYTHME.......................................................................20
II.5. LA MUSIQUE DES RIMES.....................................................22
II.6. LA MUSIQUE DE SONORITÉ.................................................24
II.7. POÈMES À FORME FIXE.......................................................24
II.8.. POÈMES À FORME LIBRE....................................................29
II.8.2. LE VERSET......................................................................30
II.8.3. LE CALLIGRAMME............................................................30
II.9. TRADUCTEUR, ÉRUDITS, HISTORIENS ÉCRIVAINS POLITIQUES.. 31
II.9.1. LES TRADUCTEURS..........................................................31
II.9.2. LES ÉRUDITS..................................................................31
II.9.3. LES SAVANTS..................................................................31
II.9.4. LES HISTORIENS ET LES MORALISTES...............................31
II.9.6. LES ÉCRIVAINS POLITIQUES.............................................32
II.10. LES MORALISTES................................................................32
II.10.1. MICHEL DE MONTAIGNE (1533-1592)...............................32
II.10.1. Sa pensée.....................................................................32
II.10.1.2. SA PÉDAGOGIE...........................................................32
II.10.1.3. Son influence..............................................................33
II.10.1.4. Les disciples...............................................................33
II.10.2. SAINT FRANÇOIS DE SALES (1567-1627).........................33
II.10.2.1. Sa pensée..................................................................33
II.10.2.2. Son art......................................................................33
CHAP III. LE CLASSICISME AU XVIIe SIÈCLE.......................................34
III.1. LA DISCIPLINE DANS LA LETTRE............................................34
INTRODUCTION........................................................................34
III.1.b. Résidence à la discipline..................................................35
54
INTRODUCTION........................................................................47
IV.1. DÉFINITION......................................................................47
IV.2. Les œuvres et les idées de Diderot (1712-1784)....................47
IV.3. Buffon (1707-1788)...........................................................48
IV.4. JEAN JACQUES ROUSSEAU (1712-1778)................................48
1. l’œuvre de Rousseau............................................................48
2. L’influence de Rousseau.......................................................49
IV.5. Le Renouveau de l’esprit classique...................................50
La poésie......................................................................................51